Chapitre 1_Le meurtre.
Dans une plaine, lointaine de toute civilation, une jeune personne erre seule en portant un lourd fardeau sur ses paules. Cette jeune fille tait descendante d'une famille extr mement riche et noble, c' tait la sa famille qui gouvernait le pays. Et comme chaque "princesse" le p re choissit le pr tendant au tr ne. Ce dernier non seulement il voulait tout prix tre roi mais il battait, au fouet ou a la barre de fer, ceux qui le d sobeissait. Cependant, le jeune pr tendant tait perdument amoureux de la princesse. Elle, ne partageait pas ses sentiments, elle tait du genre, rebelle, gar on manqu , poss dait un fort caract re et temp rament lever. Le peuple se demandait m me, si c' tait vraiment une fille digne d' tre la princesse.
Mais un jour, s'en tait trop ! Ell ne pouvait plus supporter de voir son peuple battus mort par un tyran ! Elle le destestait plus que tout au monde. Alors, prenant son courage deux mains, la jeune fille alla fouiller dans son armoir, pour sortir un petit coffre en bois laqu bord d'or et grav d'argent. Elle l'ouvre et d bala ce qui avait l'int rieur. "Je ne n'aurai jamais penser pouvoir les sotir un jour, mais je n'ai plus le choix." se disait-elle et sortant du papier, une paire de gants en cuir robuste avec des griffes en m tal, ou plutot, des serres en fer plus tranchant que le diamant, situ la place des doigts. Elle le mit soigneusement, puis profitant de la nuit et surtout de cette belle nuit o la lune arrivait enfin z nith, la jeune princesse, marcha lentement, faisant attention se qu'elle ne fasse aucun bruit suspect, pouvant attirer les gardes. Elle arriva enfin une porte, une grande porte, il s'agissait de la porte de son pr tendant. Elle se chercha une id e de comment proc der, puis entra dans la chambre remplit de p nombre. La chambre plong dans le noir elle ne put voir o tait son lit. Alors elle avan en tatonnant doucement. Une fois ces yeux bien abituer cette p nombre, elle put remarquer que la chambre tait en d sordre total. C' tait r pugnant, l'odeur tait ns abonde, elle avala sa salive avec un petit r le de d gout. Elle s'avan a en vitant la nourriture qui tra nait par terre et les habits sales qui tait suspendus un peu de partout. Un moment elle faillit tomber en glissant sur l'un de ses v tement, mais elle se rattrapa tr s vite. Elle souffla pour rester calme et arriva enfin ce qui semblait tre, le lit du jeune gar on. Elle le regarda dormir aussi paisiblement. "Si tu n'avait pas t si diabolique, meurtrier, je pense que j'aurai pu t'accepter comme roi. Malheuresement, en finir des fins aussi justes..." pensa t-elle au plu profond d'elle-m me. Elle r fl chit comment le r veiller sans qu'il se doute de quoi que se soit. C'est alors qu'elle entonna ces mots ci, avec beaucoup de mal, presque en les crachant : "R veilles-toi, mon ch ri ! " es mots qu'elle avait prononc aussi doucement et avec beaucoup de douceur, lui r pugnait ! C'est alors qu'il ouvre les yeux doucement, se dressa pour se mettre assis sur le lit. Il balaya la chambre du regard mais avec l'obscurit il ne pouvait pas voir au plus loin que le bout de son nez.
"C'est toi ? demanda t-il avec peur.
-Bien s r mon amour...
-Mais o es-tu ?
-Juste coter...
-Je ne te vois pas, montre-toi !"
Il se plaignait de ne pas la voir. Cet homme aimait r ellement la princesse, alors s'il ne pouvait pas la voir, il s'inqui tait et se plaignait. Il savait tr s bien quel point la princesse pouvait tre aussi caract riel. Il l'observait tout les jours en train de manier son arc, son p e en cachette de son p re.
Soudain, la peur l envahit. Le tintement de plusieurs lames qui s entrechoquent s accompagna au m tal froid qui venait de se d poser sur sa gorge. Oh Il se doutait de quelque chose depuis leur premi re rencontre Son caract re fort, cette jolie demoiselle, tait depuis le d but pr sage de fourberie et de mort. Ses mots doux paraissaient tre crach s sur son visage, malgr cet adorable sourire. Et voil qu elle le r veillait en pleine nuit, porteuse d une menace au bout de la main. Il aurait d s en douter non ? Se douter que tout ne serait pas aussi facile que a en avait l air. Mais c tait une femme, et faible en plus de a ! Que pouvait-elle bien faire avec ce jouet, contre un homme si imposant et puissant que lui ? Mais ces pens es s envol rent rapidement, se rendant compte que le moindre geste de travers entra nera le mouvement fatal. Elle ne passera pas l acte, elle ne peut pas Elle ne passera pas l acte ! Se r p ta-t-il. Sa main se crispa sur son genou. Il ignora se symbole de stress, et se dit que ce n tait qu un tat passager de sa future femme, peut- tre m me qu elle tait plong e dans un r ve ce moment-l et qu elle irait d une minute l autre se recoucher. Mais les l vres pulpeuses de la jeune princesse s approch rent de l oreille de l homme, et elle murmura, telle une d mone : Au revoir Passe le bonjour aux diables de ma part. La sc ne devint morbide. Dans un ultime r flexe de survie, il trouva la force de crier ses gardes, dans l espoir que l un d eux se d p che avant toute trag die. Il attendit, mais aucun bruit de pas ne se faisait entendre. Le prince se rappela de son enfance, son adolescence, et de sa rencontre avec cette succube. Puis, il fixa un linge sale au sol, ne pensant plus qu cette douce pr sence derri re lui.
Comme un violoncelliste qui jouerait une note grave, Ozkanna insista sur le geste horizontal de son bras. Attrapant de l autre main la chevelure de sa victime pour s aider, elle appuya comme elle put pour trancher le maximum de chair. Mais le cou est une partie du corps tr s bien b tie, et elle dut faire revenir sa main plusieurs fois pour venir bout des muscles contract s de peur, et des art res qui lib r rent tout le liquide vital du prince. Lorsqu elle sentit la lame gratter une vert bre cervicale, un sentiment de d go t l envahit. L odeur du sang se propagea dans la pi ce, et elle ta son gant de fer de la gorge avec r pulsion. M me s il n tait pas mort, il serait incapable de parler et de bouger, et finirait t t ou tard par se vider de son sang. La lumi re s alluma. L un des gardes qui venait d entrer retira son casque et vomit la vue de la lourde t te qui s tait d croch e. On aurait dit qu un ours venait de lui coller une baffe monumentale, mais c tait une jolie princesse qui se tenait assise sur le lit. Des griffes ac r es la place des mains, la t te baiss e et les cheveux ensanglant s qui retombaient sur son doux visage. Ils ne savaient pas quoi faire. Ele bougea, ce qui attira l attention des gardes. Elle leva lentement la t te. Ses cheveux s cart rent pour d voiler un visage comparable celui d un ange d chu. Regret, peur, haine, tristesse, HAINE. Que de sentiments qui se refl taient dans ses yeux malfaisants. Du sang avait gicl sur sa joue gauche, et elle semblait avoir pleur le sang de sa victime
