ton torse se soulève doucement, suivant ta respiration lente. tu as l'air si appaisé, pourquoi je ne le suis pas moi ? tu as l'air tellement paisible quand tu dors, personne n'aurait pu s'imaginer que sous ce visage d'ange, tu es le pire de tous.

pourquoi est-je l'impression que toute cette histoire est encore un autre de tes mauvais coups ? je me sens idiote, idiote de t'avoir enfin laissé une chance. mais en même temps, je suis tellement heureuse de l'avoir fait. tu me rends tellement heureuse, et sincerement ça me fait peur. j'ai peur qu'un jour tu changes d'avis, que tu te rendes compte que je ne suis pas aussi exceptionnelle que tu ne le crois, et ça sa me ronge de l'intérieur.

l'une de mes nombreuses règles d'or et de toujours rester moi-même, je ne peux changer pour personne, l'envie me manque. personne ne mérite vraiment que je change pour lui. tu en fait parti mon cheri. je ne changerai pour rien au monde, même pas pour toi. j'espère que tu comprendras et que tu m'aimeras toujours pour moi. car je sais que la beauté pars mais que le coeur reste. et j'espere que tu es tombé amoureux de mon âme avant mon corps car sinon aussi douleureux soit-il, ça ne marchera jamais entre nous.

je ne suis pas juliette et tu es loin d'être un roméo. être ou ne pas être c'est tellement cliché, moi je préfère le verbe avoir et de loin. c'est malsain dans un sens, mais tellement rassurant de l'autre. de savoir que quelqu'un ne regardera jamais que vous, parcequ'il est dépendant de vous toute entière. que ces journées paraissent bien ternes sans vous, et son lit bien vide. tu sais que tu ne ressentira jamais ça avec quelqu'un d'autre, tu l'as toujours su et ça j'en suis heureuse. savoir que tu m'appartiens me rassure au plus au point.

je t'en ai parlé un jour. entre deux baiser, de ta dépendance. tu m'a répondu (avec un sourire en coin) que c'était ça l'amour que je m'y habiturai, que même si je voulais les étoiles tu me les donnerais, quitte et les décrocher du ciel une à une. à cette instant j'ai eu du mal à te croire et je t'ai regardé bizarrement, ton sourire s'est agrandi.

je ne t'aime pas comme tu m'aimes, voilà tout. je ne suis qu'une handicapée des sentiments, et j'en suis désolée. je me suis trop perdue dans ma suite logique, toutes ces équations m'ont retourné le cerveau. je suis incapable d'aimer comme les gens, mais je fait de mon mieux pour t'aimer aussi sincèrement que je puisse le penser, tu as dit que c'était le principal, je t'en ai remercier.

plus je te regarde et plus je me dis pourquoi je ne suis pas tombée amoureuse de toi avant, puis je me souviens de l'abominable petite brute que tu as été. je suis contente que tu ai changé, jamais personne n'aurait pu m'aimer comme tu le fais, je le sais maintenant. Je ne crois pas en l'âme soeur, mais si ce concept débile existait vraiment, tu es ce qui s'en rapprocherait le plus, mon coeur.

on est jeune, je le sais. la vie n'attend personne et même si cette histoire est vouée à l'échec, j'aimerai te dire merci mon amour. merci de m'avoir appris à aimer, je ne l'oublierai jamais. et j'aimerai te dire aussi pardon, pardon de douter de toi, je suis désolé mon amour, tu sais que je t'aime. mais tu es le pire des connards et je te déteste partiellement de m'avoir fait t'aimer.

Si tu me demandes si je regrette, et bien sache que non je ne regrette rien, et j'espère ne jamais regretter aucun de mes choix pris à tes côtés. que se soit par amour ou par principe.