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Couple: Severus Snape – Harry Potter

Chapitres: 7 (complète)

Rating: T

Disclaimer: Tout le monde de Harry Potter appartient à JK Rowling

Avertissement : Ceci est un SLASH (donc relations homosexuelles).Donc si vous n'aimez pas ou si vous être trop petit, il vaut mieux que vous quittiez cette page …

Résumé : Les pleurs d'une enfant font écho dans les couloirs. Snape a une fille, mais peu savent le secret qui se cache derrière son existence..

oO° HP °Oo

x– Echos –x

Chapitre 1: Sandra Mirari

Les pleurs d'un enfant résonnent dans les couloirs.

Y a de cela un an, les élèves se seraient retournés, surpris en entendant ce bruit, mais maintenant tous étaient déjà habitués. Ils savaient qui pleurait et savaient également que l'enfant se calmerait aussitôt que son père la prendrait dans ses bras. Bien au contraire, ils continuaient leurs chemins à travers les couloirs en parlant. Personne ne se souciait de regarder le maitre de potions quand celui-ci marchait en portant un bébé dans ses bras.

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Pdv Minerva McGonagall

En y réfléchissant, je peux me souvenir de quand il a montré ses premiers signes de grossesse. A ce moment là, il ne le savait pas, ou en tout cas je ne pense pas. Personne des professeurs ne pouvait le deviner non plus. Il était un homme après tout. Nous vivons dans un monde de magie, mais les formes de conceptions sont, normalement, les mêmes que les moldus.

Je devrais commencer par dire: Personne, professeurs et élèves, n'a jamais cru que Severus était une personne heureuse. Quand Voldemort a été vaincu, nous n'avions jamais pensé qu'il allait commencer à sourire aux élèves, ni même qu'il arrêterait de favoriser les Serpentard. Mais on aurait jamais cru qu'il allait devenir pire!

Ah, comme nous étions loin de la vérité.

En y réfléchissant bien, je pense que c'était logique que les changements d'humeur étaient dû à la grossesse. Mais à ce moment là, j'ignorais que les grossesses masculines existaient.

Ce qui m'a le plus marqué, comme je l'ai dis au début, c'est quand l'idée de grossesse m'est venue pour la première fois.

On était à la réunion des professeurs, ou tout du moins, c'est ce que nous aurions du faire. C'est certain que Albus, étant la personne qu'il est, a refusé de commencer la réunion sans que tous les professeurs ne soient présents. Et pour la première fois depuis qu'il était enseignant à Poudlard, Severus était en retard.

Quand finalement il est rentré dans la salle, ses robes flottant derrière lui, il était pâle et avait un air de malade. Personne n'osait le questionner, mais moi, j'en ai eu envie. Mais bien sur, il nous a vite fait oublié cette idée.

-Qu'est-ce que vous regardez? Vociféra-t-il avec un regard à vous redresser les cheveux.

-Assied-toi, Severus, dit le directeur d'une voix calme et satisfaite.

Je ne sais pas si c'est possible, mais le scintillement de ses yeux était encore plus fort que d'habite quand il posait son regard sur le Professeur de Potions.

Severus m'a regardé. Mais j'ai à peine levé un sourcil en réponse. J'étais déjà habituée à sa manière d'agir et je pense que les autres aussi. Certains l'étaient, mais d'autres comme le nouveau Professeur de Défenses contre les Forces du Mal, Daray Ganit, par exemple, reculaient, tremblants comme une feuille de papier, ressemblant plus à un étudiant qu'à un collègue.

Severus a continué à nous regarder jusqu'au moment où l'on s'est tournés vers Dumbledore.

Je ne me souviens pas de ce que nous avons parlé étant donné que j'observais Severus. Il semblait... étrange. J'ai eu l'envie soudaine de demander si quelque chose n'allait pas, mais je me suis retenue. Si je lui avait demandé, j'aurais reçu une réponse froide et aurait déranger la réunion. Peut-être que ça n'aurait pas été si mal, la réunion était sur le point d'être interrompue de toute façon.

Severus se leva d'un bond de sa chaise, son visage déjà pâle, était maintenant blanc comme mort.

-Excusez-moi, murmura-t-il avant de sortir en courant, direction la salle de bain.

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-Doucement.

De ceux qui connaissaient le Professeur de Potion, personne n'aurait cru possible qu'il parle d'une manière si douce. Mais en sécurité dans ses appartements, Severus pouvait parler dans le ton qu'il voulait. Et s'il veut que sa fille reste tranquille, il se devait d'être gentil; voila ce qu'il avait appris depuis neuf mois avec elle.

La petite arrêta de pleurer bien vite après cela. Elle n'était pas un bébé qui pleurait beaucoup, en tout cas quand son père était là avec elle.

Un de ses pères au moins, pensa amèrement le maître de potion.

La petite s'endormit dans ses bras, épuisée du jour qu'elle venait de passé en cours avec son papa étant donné qu'il ne pouvait pas la laisser toute seule dans les cachots. Des fois il la laissait aux soins de Madame Pomfresh, l'infirmière de l'école, et d'autres fois Minerva ou Madame Bibine la prenaient mais la plupart du temps elle allait avec lui en cours. Elle était très calme et si elle s'agitait il demandait aux élèves de lire ou de commencer à faire la potions qu'ils étudiaient. Mais c'était rare et la petite savait déjà que son papa n'aimait pas trop quand elle s'agitait.

Sandra Mirari Snape.

Sa fille.

Comment c'est arrivé? Il ne le savait pas. Enfin, il savait comment c'était arrivé, mais il restait des questions. Pourquoi? Et encore, comment? Pourquoi le résultat d'une nuit était le petit miracle dans ses bras?

Il posa délicatement sa fille dans son berceau. Sandra trouva son pousse et le mit en bouche.

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Pdv Hermione Granger

Je me souviens quand j'ai découvert que Snape était enceinte. J'avais vu les signes depuis des semaines, voir des mois je crois, mais je ne voulait pas le croire, tout comme le reste de l'école semblait, et semble, ne pas être capable de comprendre l'évidence.

Il avait prit du poids. Je trouve que ça aurait du être la première chose à remarquer et en plus, cela confirmait que quelque chose se passait. Mais avec la récente défaite de Voldemort dans nos têtes, nous n'avions pas vraiment fait attention. Peut-être qu'il mangeait mieux ces derniers temps; parce qu'il n'était pas gros, juste un peu plus «enrobé». La peau moins jaunie, avec un peu plus de couleur... plus saine.

Il a toujours utilisé des robes; grandes et encombrantes. Ces robes étaient la marque de Snape, tout comme sont regard froid. Robes qui sont bonnes pour cacher tout et n'importe quoi, que ce soit la baguette ou la forme du corps. La dernière option était, évidemment, ce qui se passait avec Snape, mais aucun des élèves ne pouvait le voir. Je crois qu'il a dut utilisé quelque chose comme un sort d'illusion sur son ventre pour, peut-être, le cacher?

En tout cas. Personne n'avait rien remarqué.

Je sais que des rumeurs couraient dans l'école comme quoi, le professeur était malade. Pendant les cours il devenait soudainement pâle et nous laissait partir plus tôt, ce qu'il ne faisait pas, sauf si c'était une classe composée uniquement de Serpentard.

En tout cas, je croyais à aucune de ces rumeurs. Je n'avait pas de raison d'y croire. Enfin, je n'en avait pas jusqu'au jour de ce cours...

C'était mi Avril, un beau jour ensoleillé. Dans les cachots, Snape nous apprenait à faire une potion qui, réussie, rendait les cheveux rouges et aussi des tâches de rousseurs.

-Pas besoin d'en donner à Weasley alors , rigola Malfoy quand il su à quoi servait la potion.

Harry et Ron le regardèrent avec rage. J'ai posé ma main sur celle de Ron pour le calmer et fit attention à ce que le professeur disait.

Il faisait le tour de la salle, pendant qu'on commençait à préparer notre potion, en nous rappelant, avec sa manière sarcastique, de ne pas oublier d'ajouter la racine d'ivoire avant les poils de chevaux. On était en groupes de deux, Neville et moi tandis que Ron était avec Harry.

-Potter! Dit Snape avec le ton désagréable qu'il utilisait quand il s'adressait au garçon qui a vaincu Voldemort. Vous croyez que vous pouvez passer le restant de votre vie sans avoir acquis les connaissances de base en potions, seulement parce que vous êtes célèbre?

Harry serra les dent.

-Non, monsieur.

-Alors pourquoi vous ajoutez les racines sans auparavant les mettre en poudre?

-Je... commença Harry mais prudemment, il s'arrêta.

-Vingt points en moins pour Griffondor, Potter, et tachez de réussir votre potion au cas contraire, ça vous coutera encore cinquante points en moins, dit Snape avant de continuer à avancer entre les rangées de tables.

Si c'était possible, Snape agissait encore pire avec Harry depuis la mort de Voldemort. Il ne pouvait regarder Harry sans faire de commentaires désagréables.

Perdue dans mes pensées, je ne fis pas attention à ce que Neville faisait. J'ai à peine eu le temps d'entendre Snape crier « Non, n'ajoutez pas ça! » que la potion explosait déjà. Des flammes vertes et rouges jaillirent du chaudrons avant que celui-ci n'explose également. Des morceaux d'argile volèrent au travers de la pièce et tout ce que j'ai su faire fut de tiré Snape, qui était debout à côté de moi, par terre.

Quand je me suis relevée, la classe était couverte d'une fumée verdâtre. Mais Snape continuait à terre, sans bouger. Un court instant j'ai cru qu'il était mort, mais un gémissement m'indiqua le contraire.

J'ai regardé mes amis sans comprendre pourquoi ils étaient si choqués, des accidents comme ça arrivaient souvent.

-Il va...bien? Demanda Neville, couvert de suie verte et rouge.

-Je crois que oui, mais de toute façon, va à l'infirmerie et dis à Madame Pomfresh de venir.

Neville acquiesça et sorti. J'ai également dis aux autres qu'ils pouvaient partir. Malfoy m'a regardé, s'est frotté les épaules et est parti, ses compagnons le suivant. J'ai su par après qu'il savait déjà ce que j'allais découvrir.

Ron et Harry étaient toujours là, comme je m'y attendais. A terre, Snape se réveillait mais n'était toujours pas très lucide. Il passait sa main sur son ventre et murmurait quelque chose. Je me souviens m'être demandé s'il s'était tapé la tête et avait subit un choc.

-Professeur?

On dirait qu'il ne m'avait même pas entendu. Il murmurait seulement « Il ne bouge pas...Il n'est pas là... Je ne le sens pas...Il ne bouge pas ». C'était juste un litanie de murmures et j'étais la seule à l'entendre étant la plus proche de lui. Harry et Ron restèrent sans bouger, hésitants.

-Qu'est-ce qu'il a? Demanda Ron mais je l'entendis à peine.

Soudain, toutes les pièces du puzzle se complétèrent et j'ai enfin compris ce qui n'allait pas avec le professeur de potions. Tout s'assemblait parfaitement, sauf bien sur, le comment. Mais ça, c'était bien la dernière de mes préoccupations en cette instant.

Snape me disait qu'il n'arrivait plus à sentir le bébé.

-Il a probablement tapé sa tête quelque part.

Je ne sais pas pourquoi j'ai menti à Ron, mais je l'ai fait. Il y avait quelque chose dans cette situation qui me disait que Snape ne voulait pas qu'on sache qu'il était enceinte. Et ce ne serait pas moi qui ferait que l'école, et inévitablement le monde sorcier, le sache.

-On ne devrait pas faire quelque chose? Demanda Harry. On pouvait entendre de la préoccupation dans sa voix.

-J'ai dis à Neville d'aller chercher Madama Pomfresh. Ils ne devraient plus...- un « pop » se fit entendre et l'infirmière sorti de la cheminée-...tarder.

Madame Pomfresh fit venir une civière et y plaça le professeur mi-conscient.

-Je lui avait bien dit que ça pouvait arriver! Est-ce qu'il m'a écouté? Non... Il devait continuer, bien sur!

Elle était sur le point de sortir par la cheminée quand elle se retourna vers moi.

-Miss Granger, venez à l'infirmerie dès que possible, s'il vous plait.

Elle regarda mes deux amis.

-Toute seule.

-Oui, Madame Pomfresh.

Dix minutes plus tard, j'étais à l'infirmerie. Je serais arrivée bien avant si Harry et Ron n'avaient pas insisté pour venir avec. Ils voulaient expliquer à Madame Pomfresh que je n'étais pas responsable de l'accident. Mais je l'ai ais rassurer. Je ne penses pas qu'elle m'ait demandé de venir à l'infirmerie parce qu'elle trouvait que j'étais coupable.

J'hésitais.

Dumbledore étais là aussi. Il m'a demandé de l'accompagner dans une petite salle, Madame Pomfresh étant toujours occupée avec Snape.

-Miss Granger, asseyez-vous, s'il vous plait, me demanda Dumbledore et je pris place.

-Je crois que maintenant tu as tout compris, dit-il.

Je n'ai jamais compris le fait qu'il puisse sembler si joyeux mais sérieux en même temps.

-Si vous parlez de la grossesse du professeur Snape, alors oui, je suis arrivée à cette conclusion dans la classe.

J'ai répondu en espérant ne pas me tromper. Je n'aimerait pas être la risée du directeur.

Il ne rigola pas et se contenta d'acquiescer.

-Je peux compter sur vous pour garder cela secret?

-Oui monsieur.

Je savais que mentir à Harry et Ron était la meilleure solution.

-Bien, vous pouvez retourner en cours.

-Professeur, je peux savoir si... le bébé va bien?

Le directeur sourit et ses yeux scintillaient comme à leurs habitude.

-Le bébé va parfaitement bien.

Je souris et retournai dans l'infirmerie.

Je m'arrêtai près de la petite salle où Snape se trouvait, la curiosité étant trop forte. La porte était ouvert et on pouvait voir Madame Pomfresh de dos et Snape qui semblait dormir. Les sorts pour cacher sont ventre avaient été enlevés et on pouvait voir son ventre... énorme.

On dirait qu'il va exploser, pensais-je avant de sortir de l'infirmerie.

oO° To be Continued °Oo

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