La renaissance
Un petit garçon de 5 ans, à priori comme les autres, faisait sa première rentrée scolaire. Comme tout enfant, il se sentait stressé, n'avait presque pas mangé pour le petit déjeuner. A coté de lui se trouvait une jeune femme d'environ une trentaine d'années. Elle était plutôt grande malgré les talons d'environ 6 cm qu'elle avait au pied. Une longue chevelure brune lui descendant jusqu'aux épaules la rendait magnifique aux yeux de beaucoup de personnes. Ses yeux d'un vert émeraude avaient fait tourner la tête de plus d'un. Elle portait un jean bleu épousant parfaitement son corps et un t-shirt blanc uni mettant ses formes en valeurs. Elle s'accroupi à hauteur de son fils et commença à lui parler :
-Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer. Tu vas te faire de nouveau copain, et à chaque fin de journée tu me raconteras se que tu as fais de beau à l'école.
- Maman, je veux pas. Je veux rester avec grand père moi. Je m'amuse bien avec lui.
-Mais tu t'amuseras mieux avec tes nouveaux copains. Allez fil, va. A se soir Buddy. Je t'aime.
-Je t'aime aussi maman.
Et le petit garçon s'en alla vers le professeur avec une sensation de boule au ventre. Il s'approcha vers son instituteur qui faisait l'appelle.
-Je vais faire l'appelle. Dès que vous entendait votre nom et prénom, vous dites « présent » et vous vous dirigez dans la classe et vous m'attendez sagement, d'accord les enfants ?
-Oui monsieur, dirent ils tous en cœur.
-Pas besoin de m'appeler monsieur, vous pouvez m'appelez par mon prénom. Je vais me présenter, je m'appelle Jack et je serai votre instituteur pour l'année. J'ai 32 ans et je vis ici à New York.
A la fin de cette courte présentation, il regarda sa feuille de présence des enfants et les appela un par un. Puis ce fût au tour du jeune garçon.
-James Beckett ?
-Présent Monsieur, heu pardon Jack.
-Bienvenue James. Tu vas voir, tu vas te faire de nouveaux copains. Et on va bien s'amuser ne t'inquiète pas.
James se dirigea dans la classe où il prit place sagement à sa place en attendant l'arrivée de tous les autres enfants et du professeur.
De l'autre coté de la ville, une jeune fille cria dans un loft situant au 2 eme étage.
- Papa, dépêche-toi, je vais être en retard pour mon premier jour d'école.
-Pumpkin, on a le temps. Il n'est que …
Il regarda sa montre et vit qu'il était 7h45.
-…Merde, on va être en retard.
-Papa, tu as dis un gros mot, faudra que tu mettes une pièce dans la boite, déclara la petite fille.
-Oui plus tard chérie. Vite prends ton manteau.
Et pendant qu'il aidé sa fille à s'habiller, le téléphone à l'oreille, il appela son chauffeur.
Vingt minutes plus tard, ils arrivèrent ensemble et légèrement essoufflé devant l'école. Le père fit un rapide bisou sur la joue de sa fille et la regarda partir fière de lui, et de la petite fille adorable que sa « pumpkin » était devenu.
La jeune fille partit en direction de la classe et arriva devant la porte de cette dernière au moment où le professeur fermait la porte.
-Je suppose que tu dois être Alexis Castle, non ?
-Oui monsieur, c'est ça. Pardon pour le retard, mon papa n'était pas prêt.
-C'est pas grave, vas y rentre.
Et Alexis alla se placer sur la dernière chaise de vide. Elle prit place à coté de James.
Alexis Castle était une jeune fille de 5 ans, rousse comme les feuilles de l'automne, avec des yeux bleus azurs qui faisaient ressortir ses petits grains de beauté. En somme, une fille un peu comme les autres. La seule différence c'est que son père était un auteur à succès que toutes les femmes désiraient. Son nom ? Richard Castle, auteur de roman policier.
Pendant le début de la matinée, chaque enfant se présenta à la classe l'un après l'autre. Ils commencèrent leur journée par des dessins qui devait représenter leur univers dans lequel ils vivaient. Alexis, elle représenta son père, sa grand-mère et elle même, tous les trois biens habillés.
James, quand à lui, représenta sa mère, ses grands parents, et lui main dans la main souriant.
Lors de la récréation que tous les enfants attendaient avec impatience, Alexis se retrouva poussé par un garçon beaucoup plus grand qu'elle et plus âgé également. James, qui voyait la scène se déroulait sous ses yeux, avança en direction du groupe.
Le garçon plus âgé parla à Alexis :
-Et oui, fillette, papa n'est pas là pour te protéger. Pour une fois. En plus, je suis sûr qu'il n'est pas ton vrai père.
-Tu dis que des bêtises s'énerva Alexis alors que les larmes commencèrent à monter. Bien sûr qu'il est mon vrai papa.
-Ah bon ? Et comment peux-tu le savoir ? Ta mère l'a trompé quand tu es née, comment être sûr qu'elle ne l'a pas trompé avant que tu naisses, hein ? demanda le jeune garçon qui rigolait devant ses amis, voulant faire l'intéressant.
James en avait marre d'entendre des bêtises pareils, même si il ne connaissait pas beaucoup Alexis, il l'a trouvé gentille et voulait la protéger comme lui avait apprit sa mère.
Il se précipita sur le garçon et le fit tomber au sol. Il se mit à pleurer et partit en direction des toilettes pour se cacher et pleurer en espérant que personne ne l'ai vu.
-Merci James, dit Alexis, s'essuyant les larmes du visage. T'avais pas à faire ça.
-Si, il fallait que je le fasse. Ma maman m'a appris à aider les gens et de protéger toujours les filles. Ma maman, elle, je la protège toujours, dit-il dans un sourire.
-Merci c'est gentil. Elle fait quoi ta maman ?
-Elle attrape les mauvaises personnes et les mets en prison. Mes oncles travaillent avec elle. Il y a oncle Ryan et oncle Esposito. Ils sont trop marrants. Ils jouent tout le temps avec moi quand je vais voir ma maman à son travail. Et toi, ta maman, elle fait quoi ?
A la l'entente de cette question, les larmes de la jeune fille se remirent à couler. James se sentant mal à l'aise s'avançant vers elle et luis dit :
- Pardon, je voulais pas te faire pleurer.
-C'est pas grave, c'est pas de ta faute. Ma maman est partit quand j'avais que quelques mois. Je vis toute seule avec mon papa et gram's. Mon papa, il écrit des livres sur des meurtres. En faite, il est connu de partout mon papa.
-Il s'appelle comment ?
-Richard Castle.
-Ma maman elle à des livres de lui je crois. C'est ma grand-mère qui lui a offert.
La sonnerie de la fin de la récréation retentit et tous les enfants présents dans la cours se dirigeaient vers leur classe respective.
Le reste de la journée se passa sans encombre, et lors de la fin de journée, chaque parent attendait leurs enfants devant le portail de l'école. Alors que tous couraient vers leurs parents, seul deux enfants prenaient leur temps. C'était Alexis et James. Ils discutaient de tout et de rien tout en rigolant. Mais dès qu'ils aperçurent leurs parents respectifs, ils se précipitèrent ensemble vers eux.
-J'ai gagné ! cria James alors qu'il faisait un câlin à sa mère.
-C'est pas vrai, tu as triché, tu es partis avant moi.
-C'est faux.
Ils se regardèrent quelques secondes puis ensemble rigolèrent.
-Alors James, tu as passé une bonne journée ? demanda sa mère.
-Oui, très bien. Moi et Alexis on est devenu ami aujourd'hui parce que je l'ai protégé d'un méchant garçon comme tu me l'as appris maman.
-C'est bien fiston, je suis fière de toi, dit elle en l'embrassant sur la joue. Mais on dit Alexis et moi, d'accord. Et non l'inverse.
-D'accord maman.
-Bonjour Pumpkin, tu as passé une bonne journée ? demanda une voix grave derrière elle.
-Très bien papa, je me suis fais un nouveau copain de classe. Il est super sympa, il s'appelle James. Tu veux le voir ? En plus il m'a aidé face à Dimitri.
-C'est qui Dimitri, Pumpkin ? demanda le père soucieux.
-C'est un garçon qui est plus grand que moi. Il a dit des bêtises sur toi, et il m'a poussé. Mais James est venu m'aider, il l'a poussé et Dimitri est parti pleurer dans les toilettes. Puis en se tournant vers son nouvel ami, Alexis l'appela : James, vient voir. Papa, c'est James.
-Enchanté fiston, dit il en tendant la main pour le saluer.
-Bonjour Monsieur, salua à son tour le garçon un peu timide.
-Alors comme ça tu es l'ami de ma fille ?
-Oui monsieur. Je l'ai aidé quand le grand garçon l'a embêté. Je l'ai protégé comme ma maman m'a dit.
-Ah oui ? Elle t'a dit ca ? Et elle est où ta maman, que je la remercie d'avoir élevé un enfant comme toi.
-Elle est par là bas m'sieur, dit il en se tournant en direction de sa mère en la pointant du doigt.
Une voix au loin se fit entendre :
-James Beckett, je t'ai déjà dit de ne pas pointer du doigt. C'est impoli, dit la jeune femme en approchant vers son fils.
-Pardon maman. Mais le monsieur demandait où était ma maman, alors je lui ai montré.
-Ta maman à raison mon grand, il ne faut pas montrer du doigt.
-Pardon m'sieur, pardon maman dit le jeune garçon en baissant la tête honteux de son geste.
-C'est pas grave Buddy. Je suis la maman de James se présenta la jeune femme. Kate Beckett, et vous êtes ?
-Je suis le papa de cette Pumpkin à coté de moi…
-Papa ! Coupa sa fille honteuse que son père utilise se surnom en présence d'inconnu.
-Pardon ma chérie. Je disais donc, je suis le papa de cette merveilleuse petite fille, dit il en accentuant sur la dernière partie de sa phrase. Je suis Richard Castle. Vous avez un formidable petit garçon. Il a protégé ma fille pendant la récréation.
-Merci, dit Kate qui commençait à rougir du compliment.
Alors que les deux adultes commencèrent la discussion, ils ne s'aperçurent pas que les deux enfants était partis jouer ensemble quelques mètres plus loin. Remarquant leur disparition, Rick et Kate se retournèrent et commencèrent à rigoler quand ils virent leurs enfants interagir ensemble alors qu'ils ne se connaissaient que depuis une journée à peine.
-Papa, j'ai faim déclara Alexis. On peut aller manger une glace ?
-Si tu veux, tu veux qu'on aille où ? Demanda Rick.
-Remy's ? proposa la jeune fille.
-Allez hop, c'est parti, dit il alors qu'il prenait sa fille dans ses bras.
-On peut inviter James et sa maman aussi, s'il te plait ?
-Si tu veux. Puis se tournant vers les deux personnes concernés, il demanda : Alexis et moi allons manger une glace chez Remy's. Vous voulez vous joindre à nous ? demanda-t-il gentiment.
-Ca serait avec plaisir mais nous avons plein de chose à faire James et moi. Une prochaine fois peut-être ?
- Bien sûr, dit-il. Dans ce cas, au revoir alors.
-Au revoir.
Et c'est sur cette dernière phrase qu'ils se séparèrent et partir dans des directions opposées, vaquant à leur occupation.
Alors que Castle et Alexis arrivaient dans le restaurant et qu'ils commandèrent chacun leur glace, ils s'assirent à leur place mais une question perturbait l'écrivain.
-Je peux te poser une question Pumpkin ?
-Tu l'a déjà fais papa, rigola t'elle.
-Bien vu. Non plus sérieusement, toute à l'heure tu m'as dis que James t'avais protégé de Dimitri. Mais qu'est ce qu'il s'est passé ?
-Rien, dit-elle alors que le souvenir de la dispute refaisait surface.
-Alexis, tu sais que tu peux tout me dire, pas vrai ? demanda t'il inquiet de la réponse à sa question.
-Mais tu vas t'énerver papa.
-Je te promets que non, ma chérie. Allez dis moi s'il te plait.
Alors qu'elle prenait une grande respiration, elle s'essuya les quelques larmes qui perlaient sur son visage d'ange.
-Il a dit que tu étais pas mon vrai père. Que vu que maman t'a trompé alors que j'avais quelques mois, qui nous dis qu'elle ne t'avais pas trompé avant ma naissance. Et que j'étais pas ta fille, dit elle alors qu'elle pleurait de plus en plus, honteuse d'avouer à son père se genre de paroles.
En effet, si tout le monde était au courant de la vie de Richard Castle, c'est parce qu'étant un grand écrivain de roman policier à succès, il faisait souvent partie des journaux, et plus précisément la page 6. Bien qu'il ait vu avec Paula, son agent, que sa fille ne fasse pas partie de ce torchon que représentait le journal, lui en revanche, ce n'était pas le cas. Toute sa vie privée avait été déballé au grand public alors qu'il n'avait rien demandé à personne.
A chaque apparition en public, une photo de lui avec une femme faisait la Une de la presse, le cataloguant comme un homme à femme. Ce qui était faux. C'est vrai qu'à chaque fois, il était avec une femme différente, mais c'était un accord avec Paula qui avait était fait. « Plus tu apparais dans l journal avec une femme différente, et plus tes livres seront acheter. C'est juste une question de business » avait elle dit.
Au départ, cela semblait une bonne idée, mais maintenant il voyait l'impact que ca avait sur sa fille lorsque les journalistes les suivaient est demander à sa fille qui était sa « nouvelle maman pour la journée. »
-Oh ma chérie, je suis désolé dit il tout en enlaçant sa fille. Je suis désolé de tout ça. Je te promets que tout ça c'est des bêtises pumpkin.
-Tu me le promets papa ?
-Oui ma chérie.
Au même moment de l'autre coté de New York …
-James Beckett, attention aux voitures !
-Pardon maman. Mais je veux voir grand père et grand-mère, moi.
-Je sais, mais attends moi s'il te plait.
Traversant la rue qui les séparait de la demeure familiale, le jeune James se précipita à la porte et sonna sans interruption en attendant l'ouverture de cette dernière.
-Grand père, cria James.
- Alors comment va mon petit fils préféré aujourd'hui, hein ? demanda-t-il en le prenant dans ses bras. Bonjour Katie, comment vas-tu ? demanda t'il à sa fille après l'avoir embrassé sur la joue.
-Très bien papa. Merci. James voulait à tout pris te voir. Il voulait te raconter sa première journée à l'école. Maman est là ?
-Dans la cuisine, répondit Jim, le père de Beckett.
Alors que grand père et petit fils discutaient de la première journée d'école, Kate se dirigea dans la cuisine où elle vit sa mère préparait le repas.
-Bonjour maman, ça va ?
-Oh, Katie. Comment c'es passé la première journée de se petit monstre ? demanda t'elle en rigolant.
-Très bien, il est en train de raconter sa journée à papa. Hum… Ca sent bon. Tu prépares quoi ?
-Un bon bœuf bourguignon. Tu restes manger se soir avec James ? Ca fait longtemps qu'on n'a pas discuté ensemble.
-Avec plaisir maman.
- Alors raconte-moi ta journée ? demanda Johanna, la mère de Kate.
-Ce matin, James était vraiment stressé pour son premier, il n'a même pas mangé son petit déjeuner. Mais quand je suis allé le récupérer à la fin de la journée, il semblait heureux. Il s'est même fait une amie. Elle s'appelle Alexis. Elle à eu un problème ce matin à l'école, et il l'a protégé comme je cite « maman protège les gentils des méchant, alors j'ai fait comme maman. »
-Ahah, il est adorable mon petit fils rigola Johanna. Et au commissariat, ça se passe bien ?
-Oui, ça va. Les gars, le surnom qu'elle avait donné à ses collègues Javier Esposito et Kévin Ryan, sont vraiment sympa et ils m'aident tout le temps quand j'ai un problème avec James. Ils me couvrent du capitaine surtout, dit-elle en souriant.
-Je suis contente que tu ai des personnes sur qui compter comme ça. Parce qu'on ne peut pas dire que le père soit très présent.
-Maman, on à a déjà discuter et tu sais se qu'il sait passer…
-Exact, pardon Katie. Allez viens. On va mettre la table et on commencera à manger.
Après avoir discuté de tout et de rien pendant le repas, et alors que le jeune garçon commençait à s'endormir dans les bras de sa mère, ils prirent congé et rentrèrent à la maison.
