Titre :[lεsãs]
Fanfikeuse :
Moi-même, Sévéya
Disclaimers : Tout-tout-tout à Kazuya Minekura-sama.
Quelques explications (ou blabla indigeste de Sévéya) : Alors, il s'agit ici d'un recueil de one shot. Je me baserai à chaque fois sur une image, une phrase ou un fait établi du manga (Et des artbooks). Je sais, ce n'est pas clair, mais vous allez comprendre au fur et à mesure (enfin j'espère… Je ne suis pas douée pour les explications… — . — °) Sinon, le titre est écrit en phonétique pour la simple (et bonne ?) raison que j'hésitais entre "les sens" et "l'essence". Coup d'bol, ça se prononce pareil (enfin, pas exactement d'après mon dico…mais entre le son " é " et le son " è " on s'en sort, non ?) donc je l'ai mis en phonétique pour un maximum de possibilités quant à la signification.

Titre du chapitre : Dettes de l'ouest
Rating du chapitre : Ente K+ et T. Mentions de yaoi.
Référence/origine du chapitre : Fin du tome 3 de Gensomaden Saiyuki, surtout pour le premier paragraphe du chapitre, en fait.
Personnages/Couples du chapitre : Kogaiji et Goku.
Autre : Je poste ce tout petit texte en espérant vivement que ma muse reviendra s'établir durablement.

Bonne lecture tout-le-monde-les-gens.


Dettes de l'ouest

« Un pouvoir absolu. » songeait-il en le regardant attentivement.

« Son adversaire, c'est moi ! » cria-t-il à son affidée. La présence de l'herboriste dans ce…combat avait quelque chose de déplacé. C'était entre Son Goku et lui.
« C'est six coups…que tu m'as portés, n'est-ce pas ? »
Il essuya négligemment le sang qui souillait le coin de sa bouche.
« Je vais te les rendre au centuple.
– C'est quand tu veux ! »

Dans les yeux dorés du jeune homme paré d'un sourire empli de confiance, brillait une intense lueur de défi.

o°O°o°O°o

Précipité dans les ténèbres par sa belle-mère et son savant fou d'amant, il l'avait frappé. Plusieurs liens le guidaient. Ceux, invisibles, provenant de la sombre citadelle et qui le transformaient en simple marionnette. Et d'autres, prenant naissance de partout et nulle part à la fois : les fils rouges du Destin.

Coups pour coups, œil pour œil, dent pour dent. Peut-être même plus que ça, d'ailleurs. Du point de vue de l'or, il était réduit à un éclair blanc porteur de douleur. Un flash puissant mais affadi.
Le Prince, autrefois étincelant de charisme, s'était acharné sur le yoyai. Yokai qui ne lui semblait – perdus comme ils l'étaient l'un et l'autre dans l'obscurité ou l'incrédulité – d'aucune utilité, n'étant pas capable de lui octroyer le sûtra du ciel maléfique. Cependant, Son Goku l'avait vaincu grâce à de rares mais puissantes frappes, et ce, même si le plus jeune avait dû en encaisser un nombre important – pas six cent, toutefois.

Finalement, vint de la lumière au bout d'un tunnel.

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« La véritable clarté. » pensait-il en le contemplant.

Plus de belle-mère ni de scientifique sadique en mal de sensations. De prince, il était devenu roi. Aujourd'hui, il l' avait, le pouvoir absolu !

« Regardes-moi ! » ordonna-t-il en un murmure brûlant de désir. Le silence de leurs ébats avait pris un caractère quasiment sacré. Sous lui se trouvait… Son Goku.
« Sur ces six centaines, combien m'en reste-t-il encore à te porter ? De coups de boutoir… »
Sa langue amoureuse vint tendrement recueillir le sang salé des lèvres tuméfiées de son amant.
« Autant qu'tu veux ! »

Au sein des deux pépites aimantes du jeune homme arborant une expression de jouissance, flamboyait l'éclat délicieux de l'envie.