Bonjour à tous ! 🙂 Je reviens après une absence de plusieurs années... J'avoue que je n'avais pas l'inspiration immédiate de continuer mes anciennes FF, alors qu'une toute nouvelle me titillait les neurones depuis plusieurs semaines. Je vous demande d'être ouvert d'esprit, je lis seulement des FF en anglais mais je ne maitrise pas la grammaire anglophone, la marge entre la compréhension et l'écriture est énorme alors je dois l'écrire dans la langue que je maitrise : le Français. Les personnages et les mots utilisés ne sont pas les mêmes d'une langue à l'autre alors j'ai peut-être une vision différente de certains personnages ou du langage utilisé que vous mes chers lecteurs. Je vous demande juste de ne pas trop juger et de tenter de laisser de côté ce que vous trouvez différent et, qui sait vous apprécierez peut-être cette version. Bien évidemment vous comprendrez que à la base mon personnage parle Français au Québec et Anglais quand elle se trouve aux États-Unis mais je ne ferais que des dialogues francophones, nous ''supposerons'' qu'elle se déroule en anglais.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires. Bonne lecture 🙂
Comme je passe le signe 'Bienvenue à Charming, Californie', je soupire et me remémore comment j'ai pu me retrouver ici. Il y a une semaine, j'ai vendu tout ce que je possédais excepté ce que j'ai réussi à rentrer dans mon auto et j'ai pris la route sans savoir où j'allais atterrir. Le besoin de liberté et de changer de vie, trop grand pour tenter d'y résister.
À 25 ans, je venais de perdre mes parents dans un accident de la route, fauchée par un homme en état d'ébriété, lui aussi mort sur le coup quand il a percuté le véhicule de mes parents sur l'autoroute à 120 km/h. Je me suis retrouvé avec une tristesse sur laquelle je n'avais aucune épaule pour pleurer et une rage sur qui je n'avais plus personne pour la déversée.
Durant les trois mois qu'ont durés toutes les procédures suivies par leur décès, j'ai supporté chaque jour en gardant toutes mes émotions enfermer à double tour. Le besoin de partir grandissait chaque jour et une à la fois, je coupais les racines qui me retenaient encore là-bas. Le plus gros et dernier morceau me retenant au Québec, la vente de la maison, avait failli tout fracturer faisant rejaillir des souvenirs beaucoup trop douloureux. Le lendemain de la vente, je pris la route, sans jamais regarder en arrière, laissant derrière moi, ma vie pour en commencer une toute nouvelle ailleurs.
Pourquoi la Californie ? J'ai grandi au Québec, mais mon père était un Californien, ayant rencontré ma mère pendant un voyage d'affaire à Montréal, il avait négocié avec ma mère : Cinq ans sous le soleil chaud de la Californie en échange de quoi ils s'établiraient de façon permanente au Québec. C'est pendant ces cinq années, que je suis venue au monde et à l'âge de deux ans, mon père a respecté son contrat et nous sommes déménagé à Montréal. J'avais donc la double nationalité et par le fait même, l'occasion de pouvoir tenter une vie complètement différente aux États-Unis.
Mon père avait grandi ici, dans la ville de Charming et en choisissant cet endroit, je gardais un lien avec lui et ma mère sans les souvenirs qui me déchiraient le cœur. La plupart des habitants de cette ville, avaient un jour connu mes parents. Mon père pendant les 30 premières années de sa vie et ma mère pendant les cinq premières années de leur vie de couple.
Je souris, incapable de m'en empêcher alors que l'excitation et l'appréhension m'envahissaient. Après près de 5000 kilomètres et une semaine de route parsemée de motels miteux, j'arrivais enfin à ma destination. J'avais rendez-vous pour un appartement le lendemain midi, je m'arrêtais donc devant le premier motel que je croisais, bien que cette ville ne semblait en compter qu'un seul. J'allais en profiter pour rattraper le manque de sommeil et espérer être fraîche et dispo le lendemain.
Après une bonne nuit de sommeil, une douche dont j'avais grand besoin, ne manquait plus que de trouver un 'diner' pour satisfaire mon estomac vide. Je tournais la clé pour démarrer ma vieille Jetta, et au lieu de démarrer et elle me cracha une vieille toux avant de mourir.
- Shit ! Fait chier.
Je regarde l'heure sur mon téléphone, 10h30, j'ai rendez-vous à 12h. Dieu merci pour les téléphones intelligent, j'arrive à trouver un garage 'Teller-Morrow Automotive Repair', je compose le numéro de téléphone tout en croisant mes doigts pour qu'ils aient un service de remorquage.
- Teller-Morrow me répondit sèchement une femme.
- Bonjour ! Dis-je avec enthousiasme espérant changer l'humeur de la femme à l'autre bout du fil. Avez-vous un service de remorquage ? Mon auto ne démarre plus. Rajoutais-je.
- Évidemment, nom complet et l'adresse de ramassage me répliquait la femme.
- Catherine Jackson. J'ai une Jetta rouge et je suis au motel Charming à la sortie de la ville.
- Ok. Je vous envoie quelqu'un. Dit-elle en raccrochant.
Clairement je n'avais pas réussi à adoucir la personne au téléphone mais peut m'importe, une remorqueuse était en route pour venir à ma rescousse. Cinq minutes plus tard, je sortis de l'auto en voyant le camion entré dans le stationnement. Deux hommes en sortirent et je leur adressais un sourire timide. Celui qui sorti du côté conducteur était intimidant, probablement plus d'1m90, crâne rasé, yeux noirs, regard perçant et froids, les bras tatoués. Sa silhouette aux muscles découpés au couteau et sa posture rayonnaient la virilité masculine par excellence, on pouvait presque entendre 'Dont fuck with me' en le regardant. Un frisson me parcouru de la tête au pied en croisant son regard, incertaine entre l'attirance ou l'intimidation...
Mon regard passa du côté gauche, un petit blondinet, je dirais dans les 1m75 cheveux courts, sourire un peu stupide, un début de barbe autour de la bouche. Un petit sourire apparut au coin de mes lèvres, rien de viril ou d'effrayant de ce côté.
Je balayais mes yeux à nouveau à droite, et surprit l'homme en train de me détailler de la tête au pied. Soudainement moins amusée, je me retournais vers le plus gringalet.
- Hey, Ma jetta veut plus démarrer, faudrait la remorquer au garage. Dis-je d'un trait un peu timide, sachant très bien que j'avais un fort accent n'ayant pas l'habitude de converser en anglais.
- Pas d'problème m'dame ! Me souris le blond.
J'entendais comme un grognement et je ne pus empêcher un regard d'où le son provenait. Le grand chauve semblait impatient et me tendis la main, paume ouverte. Voyant mon regard sur sa main et probablement le point d'interrogation dans mon regard. Il grogna à nouveau et marmonna :
- Clés.
- Ah oui, hum désoler... Bredouillais-je en lui donnant mes clés.
Je me reculais pour les laisser faire leur travail et tentais d'éviter de trop fixer mon regard sur le grogneur. Le plus jeune, me lançait des sourires niais en promenant ses yeux entre moi et l'autre. Clairement, mon malaise était visible... La voiture accrochée, le grand remonta derrière le volant sans un mot ni même un regard. Je commençais à avoir le doute que je puisse me rendre au garage en leur compagnie...
- Allez m'dame, embarquez. Me dit le jeune en me tenant la porte du camion ouverte.
Je lui lançais un mince sourire et me dépêchait de grimper dans le camion, ne voulant pas trop les faire attendre. Comme je posais mes fesses sur le siège, je levais la tête et une fois de plus me retrouver plonger dans le regard du grand chauve. Le souffle court, je me tournais et vu le petit blond qui montait derrière moi, je me poussais au centre pour lui faire de la place et me retrouvais cuisse contre cuisse sur ma gauche. Oh my god, je ne m'étais pas sentie comme ça depuis l'adolescence, intimidé par un homme. J'avais rapidement les mains moites et je regardais mes genoux. Je sentis le camion démarrer et je décidais de prendre une grande respiration et je levais mon regard vers la route. Je n'allais pas laisser ma timidité prendre le dessus, une nouvelle vie signifie devoir parler à des inconnus et découvrir autre chose alors je me donnais un coup de pied au derrière mental.
- Moi c'est Cath. Dis-je en me tournant vers le blond.
-Half Sack. Me répondit-il avec un grand sourire.
-Uh ?
- J'ai laissé ma couille gauche en Afghanistan rajout a-t-il.
Je répondis en éclatant de rire entrainant Half Sack avec moi. Franchement pour porter un surnom comme ça, il ne faut pas avoir peur du ridicule.
- Et toi ? Dis-je me tournant vers l'autre en essayant d'arrêter de rire.
- Happy Grogna-t-il avant que j'éclate de rire à nouveau.
- Je pense que je vais me plaire ici, votre sens de l'humeur est incroyable. Barbouillais-je toujours en riant.
Quand je finis par me calmer et reprendre mon sérieux, le camion tourna vers la droite dans la cour du garage. Un garage avec trois portes se trouvait au fond d'une grande cours, avec écrit en gros 'TELLER-MORROW AUTOMOTIVE REPAIR' et un petit bureau se trouvait sur le gauche. Happy arrêta le camion et Half Sack en sorti, me tenant la porte ouverte m'indiquant de sortir moi aussi. Je descendis et le suivais jusqu'au bureau. J'attendis alors le camion faire la manœuvre pour descendre ma Jetta.
Comme j'entrai dans le bureau, j'aperçu une femme de dos, probablement la femme qui m'avait répondu au téléphone. Elle avait de longs cheveux noirs aux grandes boucles avec des mèches blondes, un haut noir déchiré aux épaules et un jean moulant qui épousait ses formes. Elle se tourna rapidement vers moi et fit claquer sa langue en me regardant. Je m'inspectais aussitôt me demandant d'où pouvait venir son impolitesse et le jugement dans son regard mais rien ne clochait. Je portais un jean foncé bien simple et un t-shirt des Rolling Stones noir. Je n'avais pas besoin de maquillage ayant naturellement une belle peau et mes cheveux auburn étaient bouclés et n'avait nécessité pratiquement aucune attention ce matin. Je n'étais pas très grande mais loin d'être petite avec mon 1m68, j'avais de belles rondeurs mais pas de surplus de poids alors je comprenais pas du tout d'où pouvait venir son regard. Je pris sur moi et lui sourit. Elle leva un sourcil et me détailla de la tête au pied et poussa un soupir.
- Désoler Chérie, grosse journée. Donc, quelle marque ta voiture ?
- Bonjour m'dame, c'est une Jetta. Je ne sais pas trop ce qu'elle peut avoir, peut-être la batterie mais je viens de faire près de 5000 kilomètres donc ça pourrait être n'importe quoi.
Elle me regarda d'un air différent en attendant que je venais de loin. Peut-être de la curiosité mais je vis ses épaules se décontracter et le ton de sa voix s'adoucit en me disant :
- Dacc, on s'en occupe demain, on est booker pour la journée et dès que les mécanos me donnent des nouvelles, je te reviens la d'ssus Chérie. Ton nom déjà ?
- Catherine Jackson, j'ai malheureusement toujours pas d'adresse ici, je viens tout juste d'arriver mais je peux te donner un numéro où me rejoindre.
En lui disant cela je voyais déjà mon compte de téléphone exploser et me promit d'aller voir pour un nouveau téléphone et canceller l'ancien, dès que j'en aurais fini avec mon rendez-vous pour l'appartement. En la regardant je restai surprise et vit un sourire sur son visage. Ça me permit de la voir sous un nouveau jour et je voyais maintenant combien cette femme avait de pouvoirs. Un charisme et un leadership se dégageait de cette femme au visage dur mais à la fois si accueillant quand elle vous laissait l'entrevoir. Une belle femme, sexy et manipulatrice.
- J'ai dit quelque chose qui vous a fait sourire ?
-Mon fils s'appelle Jackson, drôle de coïncidence. Répliqua-t-elle. Donc Catherine, j'ai ton numéro en note, je t'appelle quand j'en sais plus. Au fait, d'où viens-tu ? Ajouta-t-elle.
Je m'attendais à cette question, elle me semblait plus que curieuse, peut-être suspicieuse ? Me demandais-je.
- Je viens du Québec, mais je suis née ici, mon père était natif de Charming. Bien sûr, je ne m'en souviens pas, nous sommes partis quand j'avais seulement deux ans.
- Ah donc tu es de passage ?
- Hum non pas vraiment. Changement de vie, on pourrait dire... Hésitais-je de lui donner trop d'information personnelle.
Elle ne rajouta rien mais elle dut se mordre la langue pour ne pas pousser plus loin. Elle dut se satisfaire de ma réponse mais je lui souhaitais une bonne journée et prit la sortie. Lorsque je passais la porte, je remarquais la rangée de moto, toutes bien stationnées sur le côté. Comment avais-je pu ne pas les remarquer en arrivant ? Je balayais l'endroit de mon regard observateur et je remarquai aussitôt l'énorme bâtiment derrière où il était inscrit 'Sons of Anarchy, Motorcycle Club. Eh merde... Des bikers. J'étais à Charming depuis moins de 24 heures et j'avais déjà réussi à trouver des criminels. J'espère que je n'aurais pas de problème avec eux. Je décidai aussitôt de me tenir droite, de garder mon sourire et faire comme si de rien n'était. Parfois faire mon innocente m'évitait de me mettre dans le pétrin, mais un œil avisé en vaux deux. Comme j'avançais vers la rue, une pensée traversa mon esprit et je fis aussitôt demi-tour.
Je cognais sur le cadre de la porte et la dame leva les yeux vers moi.
- Hummm... Hésitais-je ne sachant pas le nom de la dame.
- Gemma.
- Oui Gemma, excuse-moi, est-ce que je pourrais emprunter votre téléphone et vous demandez le numéro pour un taxi ?
- Le téléphone est à ta disposition sur le mur, à gauche, et le numéro doit être inscrit en dessous du combiné.
- Ok merci Gemma.
Après mon appel, je notais rapidement le numéro dans mon calepin, la remerciait et rejoint la route afin d'attendre mon taxi.
Je me rendis à mon rendez-vous, et la dame très accueillante me fit visiter l'appartement. Il ne semblait pas situer dans un quartier aux allures dangereuses, déjà un point positif pour moi. Un petit appartement contenant cuisine, salon, une chambre et une petite salle de bain amplement suffisant pour une personne seule ou même deux. Les murs étaient tous peint en blanc et on pouvait voir que ce n'était pas un immeuble ressent plus le contraire même mais c'était propre et quand la dame me dit le prix, 350 $ par mois, je signai tout de suite. La location comprend les meubles et j'en étais ravie car devoir repartir en neuf devait couter un sacré montant. Elle me remit les clés et me sourit en me disant que si je le voulais, je pourrai emménager dès aujourd'hui car l'appartement était inoccupé et que les cinq derniers jours du mois m'étaient offerts.
Wow, ma journée n'est peut-être pas si catastrophique. Deuxième point positif, dès que j'aurais ma voiture, emménager sera un jeu d'enfant puisqu'elle contenait mes seules possessions ce qui veut dire très peu.
Je terminai ma journée par un tour de la ville, qui se faisait assez facilement à pied. J'en profitais pour m'acheter un téléphone et y joindre un abonnement ainsi que de m'acheter quelques nécessités avant d'aller rendre la chambre que j'avais prise au motel.
Ce soir-là, quand je me couchais dans mon nouveau chez moi, je repensais aux deux derniers jours et je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'étais excité de sauter à pied joints dans cette nouvelle aventure. Malgré mon anxiété en raison de la présence d'un groupe de bikers dans la vie, j'étais décidée à trouver profit de tout ce que la vie allait m'apporter. Peut-être bien que je m'en ferais des alliés et sinon j'allais m'occuper de mes affaires et ne pas fourrer mon nez partout.
Je me réveillais au son de mon téléphone et me dépêchait de décrocher.
- Oui allo ?
Je pouffais de rire en me rendant compte que ce n'était pas le bon téléphone et répondis aussitôt à l'autre avec encore un peu de sourire dans la voix.
- Oui allo ?
- Catherine, c'est Gemma. Alors donc, seulement la batterie était défectueuse. Voulais-tu un changement d'huile avant qu'on sorte ta voiture du garage? Me dit-elle sans perdre de temps.
- J'imagine que c'est une bonne idée. À combien la facture va monter ?
- Environ 200 $, plus ou moins avec le remorquage. Ta Jetta sera prête dans une heure max.
- Ok parfait. Merci et à plus tard.
Elle raccrocha sans rien rajouter. Bon, allez je me fais un bon café et je me prépare, si j'ai bien calculé c'est une petite demi-heure de marche d'ici au garage. Pas la peine de gaspiller tout mon argent en taxi et ça va peut-être me permettre de faire du repérage pour un boulot.
J'arrivais au coin de la rue du garage, et j'entendis le vrombissement de motos derrière moi. Je me retournai curieuse et six motos passèrent à côté de moi. Je les suivis du regard, obnubilée. Quelques minutes et j'arrivais à destination. Je marchais dans la cours et me sentit timide sous le regard de ces hommes qui me scrutait sans scrupule. Ah les hommes, on ne les changera pas. Je sentis mes joues rougirent et j'évitais leur regard en me rendant au bureau du garage.
- Hey ! Bonjour Gemma ! M'exclamais-je un peu trop contente d'être à l'abris des regards masculins.
- Salut Chérie. Me dit-elle cherchant probablement ma facture sur son bureau en bordel. Bon, alors, 209.54 $, quel mode de paiement ?
Décidément cette femme allait toujours droit au but et ne perdait pas son temps avec les formules de politesse.
- Cash. Dis-je en lui tendant l'argent.
- Parfait. Est-ce que j'ai une adresse à rajouter au dossier ? Me dit-elle avec un air un peu trop innocent. Mais mon regard observateur n'y échappa pas. Cette femme avait soif d'informations, ça tombe bien, je n'ai rien à cacher.
- Oui lui répondis-je d'un sourire honnête, j'ai signé pour mon appartement hier. Tu as devant toi une nouvelle habitante de la charmante ville de Charming!
Je me sentais un peu enfantine avec mon enthousiasme et mes jeux de mots à deux balles mais honnêtement je n'en avais rien à faire, j'étais trop heureuse pour cacher ma joie et personne avec qui la partager.
- Dans quel coin ?
- Juste derrière la mairie.
- Ah je vois. As-tu déjà un emploi ?
- Non, mais je regarde. C'est d'ailleurs mon plan de match de la journée, des idées pour moi ?
- Humm... Je ne sais pas mais je peux garder l'œil ouvert pour toi, dieu sait que nous sommes plusieurs à chercher de l'aide dans le coin. Quels genres de compétences t'as ?
- Je suis polyvalente, j'ai mes diplômes d'études régulières mais aucun diplôme de métiers. J'ai cumulé les petits boulots tout en m'occupant de ma grand-mère pendant quatre années après l'école, jusqu'à son décès. J'apprends vite et je suis une bonne travaillante, je prendrais toutes les idées.
- Hey Ma! Lança un homme en rentrant dans le bureau.
Un bel homme, cheveux longs et blonds, des yeux bleus charmeurs et un sourire qui fait tomber les culottes des petites filles. Il entra dans la pièce avec un swag dans la démarche. Un peu trop parfait à mon goût, ne vous m'éprenez pas, je ne lui ferai pas mal... Mais j'aime les hommes plus virils, bruts. Comme quoi les contraires s'attirent.
- Jax, voici Catherine Jackson, une nouvelle en ville. Dit-elle en riant quand son fils fit de drôle de yeux en entendant mon nom de famille.
- Enchantée. Dis-je en souriant et en présentant ma main.
Il n'hésita pas et secoua ma main en signe d'accueil.
- Ah, on est toujours accueillant envers les belles femmes ici à Charming. Me dit-il avec un sourire ravageur qui réussit à me faire rougir.
- Un charmeur ! Riais-je
- Toujours prêt Rajout a-t-il et j'éclatai de rire nerveusement.
Je frottais mes paumes devenues moites sur mes jeans et ne savait pas trop quoi rajouter.
- J'étais justement en train de parler avec Catherine, je lui disais que j'avais besoin d'aide par ici, qu'Est-ce que t'en penses Jax?
- Bonne idée, tu en as toujours trop à faire Ma, et je ne dis pas non d'avoir une femme aussi jolie à regarder en travaillant. Dit-il en faisant un clin d'œil dans ma direction.
- Alors, on se dit demain 8h00 Catherine ?
- Eeee...
J'étais un peu prise de court, moi qui ne voulait pas me mettre dans le pétrin en fréquentant des criminels... Je me retrouvais un peu coincé et je me sentais mal de refuser l'offre. Plus les secondes passaient, plus je sentais leur regard sur moi et sans réfléchir plus longtemps je leur répondis :
- C'est d'accord, je serais là. Seule condition, svp appelez-moi Cath, chaque fois que j'entends mon nom complet, je pense à ma mère quand je me faisais gronder enfant.
Ils me répondirent d'un rire et d'un hochement.
Cath, mon dieu, dans quoi tu t'es fourrée...
