Bonjour à tous ! Et bienvenue dans la première partie de Got To Get You Into My Life ! Je suis ravie d'enfin vous poster une fic que j'ai terminé d'écrire i mois et que j'avais commencé à écrire i mois ! Cette fic m'a pris énormément de temps donc j'espère vraiment qu'elle vous plaira !

J'aimerais juste précisé deux petites choses dessus, la première étant qu'à la base cette fic était un one-shot que j'ai coupé en 5 parties tout d'abord pour des raisons ayant avoir avec les paroles de la chanson (reprise par Klaine dans la série et qui est personnellement l'un de leur duo préféré et l'une de mes chansons préférées tout court) et aussi parce que les OS ne reçoivent pas assez de vues, comme ma fic Is It Too Late? qui m'a prit telleeeeeement de temps et d'efforts et dont je suis personnellement très fière (allez la lire si ce n'est pas fait svp) n'a eu que 200 vues et 3 reviews ce qui est plus que décevant. Je sais que je devrais écrire juste pour le plaisir d'écrire et non pour les reviews et le reste, et c'est le cas, mais quand on a bossé 3 mois non-stop sur une fic on a envie d'avoir des retours, et je n'en ai pas eu. Voilà pourquoi GTGYIML sera en cinq parties, espérant qu'elle ai plus de succès.

Deuxièmement, la relation de Kurt et Blaine dans cette fic est bien différente de celle que j'ai décrit dans mes autres écrits. Tout d'abord il y a une différence d'âge assez conséquente, ensuite leur relation est plutôt... malsaine. Kurt va influencer Blaine vers un mauvais chemin mais pour les bonnes raisons. Ceci est une histoire d'amour, intense et difficile, mais c'est une histoire d'amour. N'oubliez pas ça ;)

/!\ Je n'ai aucune connaissance des années 60. Tout ce que je sais je le tiens d'internet, donc désolé à l'avance pour les inexactitudes.

/!\ Klaine et Glee ne m'appartiennent pas.

Bonne lecture !


Blaine Anderson aimait son époque pour beaucoup de choses : la mode, colorée et extravagante les mouvements, hippies, pour la lutte des noirs la musique, oh mon dieu la musique... Mais s'il y a bien une chose que Blaine détestait dans son époque, c'est que bien que les mentalités commençaient à évoluer peu à peu, il ne pouvait toujours pas être lui-même.

Blaine était gay. Cela avait été clair comme de l'eau de roche depuis toujours, mais il se l'était avoué à lui-même le jour de ses 14 ans lorsque son meilleur-ami l'avait embrassé sur la joue et que cela lui avait provoqué des frissons à travers tout le corps. Depuis ce jour-là, il avait gardé ce secret enfoui en lui, ne le révélant à personne, ni à ses parents, ni à son frère Cooper, ni à sa meilleure amie Tina. C'était son secret et cela resterait toujours ainsi.


Blaine avait à peine 17 ans lorsqu'il rentra pour la première fois dans le magasin Between The Sheets. Il cherchait le dernière album des Beatles depuis des semaines, et chaque magasin de la ville lui annonçait qu'il n'en avait plus ce magasin était son dernier espoir.

Blaine tenta déjà de chercher parmi les centaines d'albums classés avant de s'avouer vaincu, se retournant pour chercher un vendeur et levant les yeux sur la plus belle créature qui lui eut jamais été donné de voir. L'homme, âgé de quelques années de plus, était en pleine discussion avec un client, blaguant avec lui, et semblant vraiment intéressé dans son métier. Il était de taille moyenne pour un homme, mince et élancé, possédant les cheveux les plus brillants que Blaine ai jamais vu, et une peau pâle comme la neige, semblant être d'une douceur extrême. Et si Blaine ne se trompait pas, et c'était tout de même plutôt voyant, cet homme était gay cela se voyait à la chemise rose flashy près du corps qu'il portait, au plus grand plaisir de Blaine, ainsi qu'au vernis tout aussi rose qu'il arborait fièrement sur ses longs doigts d'albâtre.

Le bouclé fit semblant de regarder de vieux vinyles, attendant que le vendeur finissent sa discussion avec l'autre client, et dès qu'il fut libre il fonça vers lui, n'attendant pas une seule seconde avant que la couardise ne le rattrape.

« Hum... E – Excusez-moi ? » L'homme se retourna vers lui, un grand sourire peint sur les lèvres.

« Oui, qu'est-ce que tu cherches mon chou ? » demanda-t-il, souriant encore. Blaine rougit au surnom, avant de s'émerveiller devant les yeux de l'inconnu qu'il n'avait pas pû voir auparavant. Ils étaient d'un bleu profond contenant des éclats de vert et de gris, et semblant percer l'âme de Blaine d'une facilité déconcertante. En plongeant trois secondes son regard dans le sien, Blaine se sentit comme si l'étranger connaissait déjà tous les recoins de sa vie.

« Je – Je chercherais le nouvel album des Beatles s'il vous plaît. » bredouilla-t-il

« Oh, excellent choix ! » s'exclama-t-il, ne perdant pas une seule seconde, semblant presque amusé de la timidité de Blaine. « Viens, il doit être par là mon chéri. » lança-t-il en lui prenant la main, ne faisant pas attention aux regards de certains clients, l'amenant dans un recoin sombre du magasin, presque caché. « On cache ici les nouveaux albums pour décourager les clients qui n'aiment pas le contact humain. Ceux qui, par contre, ont le courage de venir nous demander les ont sans problème. » souffla-t-il.

« Vous êtes vraiment ingénieux. » sourit Blaine, oubliant d'être timide et maladroit autour de cet homme troublant et se laissant plus transporté par se bonne humeur.

« Viens à la caisse pour payer et puis va profiter de ton album. » dit-il en l'emmenant à nouveau à caisse pour l'encaisser cette fois-ci sans lui prendre la main, au grand regret de Blaine. « Ça fera 10$ mon chou. »

Blaine lui tendit un billet, pris son album, le remercia timidement et se retourna pour s'en aller, lorsqu'il sentit une main se resserrer autour de son poignet. C'était l'homme, souriant encore, et se collant à lui pour lui chuchoter, « Tu as l'air mal, mon chou, vraiment mal. Tu devrais revenir au magasin de temps en temps. Petit conseil : les lundis soirs sont les moins bondés. Tu pourrais passer après tes cours. On pourrait discuter. »

« O – Okay... Je viendrais. » répondit Blaine, rougissant et baissant la tête avant de s'en aller, sans apercevoir un dernier sourire narquois du vendeur.

« Je m'appelle Kurt, au fait ! »

Kurt. Blaine était déjà complètement amoureux.

« Blaine. » souffla-t-il avant de sortir du magasin, se mêlant à une grande famille de touristes visitant New-York pour la première fois.


Blaine revient le lundi suivant. Il fait semblant de ne pas savoir ce qui l'emmène, à 17 heures le soir après une longue journée de cours où il a eu trois contrôles, mais ça ne marche pas il sait pourquoi il est là. Il est là parce qu'il a réussi à avoir le béguin pour un homme bien plus vieux que lui il est là parce qu'il a vraiment besoin d'un ami gay, comme lui il est là parce que les 15 minutes qu'il a passé à Between The Sheets ont été les plus justes et sûres depuis un long moment.

Lorsque Kurt le voit, tout son visage s'éclaire il ne se met pas à sourire, souriant déjà avant, mais il fonce tout de suite vers Blaine et le prend dans les bras. Le bouclé devient cramoisi, et lorsque Kurt le relâche il ne peut pas le regarder dans les yeux. Il avait raison, aussi, le magasin est presque vide.

« Blaine ! Tu es revenu ! Comment vas-tu ? » interroge-t-il, lui prenant la main et l'amenant au rayon qu'il était en train de ranger avant la venue du lycéen. Kurt le salue comme un vieil ami, et même si Blaine ne peut pas s'empêcher de rougir en sa présence, il est terriblement confortable avec lui.

« Euh – bien, je suppose. » bredouille-t-il, se frottant la nuque timidement. Il remarque que Kurt a changé de vernis à ongle il porte maintenant un violet électrique, attirant le regard. Blaine préfère cette couleur.

« Tu suppose ? » demande Kurt en fronçant les sourcils. Blaine haussa les épaules et sourit timidement.

« Et, euh... Qu'as-tu fais de ta journée ? » questionne-t-il aussi, regardant Kurt ranger efficacement les albums par date de sortie et par ordre alphabétique.

« Oh, je me suis réveillé tôt, et je suis allé courir avec mon ami Sebastian, qui s'avère être mon colocataire, ensuite je suis rentré pour nourrir notre troisième colocataire, son chien, et puis je suis partie faire du shopping avec ma meilleure amie Rachel. Elle travaille à Broadway, et même s'il n'a pas encore eu de grands rôles, ils viendront vite elle est vraiment talentueuse. Sinon, je suis venu ici au déjeuner et j'ai travaillé jusqu'à ce que tu arrives. » explique-t-il. Blaine le regarde avec affection. Kurt parle beaucoup, pour ne rien dire la plupart du temps, et il est aussi bruyant et terriblement efféminé. Mais Blaine chérit chacun de ces détails, et tous ceux de la personnalité de Kurt qu'il n'a pas encore eut le temps de découvrir. « Mais parle-moi de toi, Blaine. Comment vont les études ? Quels sont tes liens avec la musique ? Tu aimes le rock ? Comment es-tu arrivé à New-York ? Quelle est ta matière préférée au lycée ? » demande-t-il tel un journaliste, tendant un micro invisible à Blaine à la fin de chacune de ses questions, le faisant rire aux éclats. « As-tu un petit-copain ? »

La question prend Blaine au dépourvu, ce dernier se préparant à répondre aux précédentes, mais il en est soudainement incapable. Blaine sait que Kurt est gay, et il sait aussi que dès la première seconde où Kurt l'a observé il a sû son secret, il n'était juste pas préparé à l'entendre dit à haute-voix si soudainement. Kurt le regarde de ses grands yeux bleus, attendant une réponse, mais lorsqu'il voit les yeux brillants de Blaine et son air misérable, il comprend qu'il a fait une erreur.

« Oh mon dieu, Blaine, je suis désolé ! Je – je ne voulais pas présumer quoi que ce soit, mais c'est juste que tu me regardais avec ces grands yeux et il m'avait même semblé que tu avais regardé mes fesses à un moment mais je me suis trompé, je suis désolé ! » Kurt déballe tout comme un torrent, lui prenant la main et le regardant de ses grands yeux affolés, et pour une fois il ne sourit pas.

« N – Non, tu as raison. » souffle difficilement Blaine après un long moment de silence, pesant sur sa poitrine. Les yeux de Kurt se relaxent, et il se remet à sourire.

« Dieu merci, j'ai cru que tu allais chercher ton père pour me tabasser... » rit-il, le prenant dans ses bras et souriant. « Tu es fabuleux, Blaine. » rajoute-t-il, l'embrassant bruyamment sur la joue, prenant Blaine par surprise, celui-ci laissant presque un halètement étouffé sortir de sa bouche.

« P – pourquoi tu me dis ça ? » bafouille-t-il, se remettant à rougir, pour changer.

« Parce tu marches comme si tu avais honte de toi-même, mais tu es spécial, Blaine. Je ne te demande pas d'atteindre mon niveau de fabulosité, » blague-t-il, « mais tu devrais au moins arrêter d'avoir l'air d'être recherché par les plus grands tueurs de la ville. Tout va bien, tu ne fais absolument pas gay, si ce n'est de la taille, » taquine-t-il. « Hey ! » laisse échapper Blaine, riant lui aussi. « et je t'assure que si je n'étais pas le plus grand gay de ce monde, je ne l'aurais pas remarqué. Donc ne te cache pas. » Blaine sourit timidement et hoche la tête. « Ça te dirais que je t'emmène dans l'un des endroits le plus cool du monde ? »


Blaine s'attendait à ce que Kurt l'amène au musée, ou alors à un café, mais lorsqu'il se rend compte qu'il est dans l'appartement de Kurt, finalement il n'est plus étonné. Il se demande d'abord si Kurt va prendre avantage de lui, ou alors le séquestrer, ou encore même le tuer, puis se rend compte qu'il y a d'autres personnes dans la pièce, tous des hommes, entassés sur deux petits fauteuils et des poufs, fumant soigneusement ce qui ne doit sûrement pas être des cigarettes.

« Salut mes choux ! » lance-t-il en pénétrant dans le grand appartement.

« Ah, la princesse est de retour ! » répond un homme mince aux cheveux châtains particulièrement beau.

« Ta gueule, Bas. » réplique le châtain en le tapant mais souriant. Puis, voyant que ses amis dévisagent un Blaine qui semble être au bord du malaise, il reprend, « Voilà mon nouvel ami Blaine, je l'ai rencontré à Between' et ça a été le coup de foudre au premier regard. » rigole-t-il en s'installant sur le seul pouf libre, laissant Blaine debout et seul. « Viens-là. » hisse-t-il en tirant Blaine pour qu'il s'assoie à même le sol entre ses jambes, le dos contre son torse.

« Quel âge tu as, Blaine ? » demande un autre homme à la peau hâlé et au cheveux noirs, l'air sympathique.

« Euh... J – J'ai 17 ans. » bredouille-t-il, comme à chaque fois.

« Et ben, tu l'as pris timide celui-là ! » s'exclame le dénommé Sebastian, le colocataire de Kurt, faisant rougir Blaine comme jamais.

« Bastian, j'apprécierais vraiment si pour une fois tu fermais ta gueule. Tu vas lui faire peur. » réplique un homme, lui aussi aux cheveux châtains et assez beau, mais plus musclé que Sebastian.

Celui-ci lui répond avec un doigt d'honneur, auquel l'homme qui l'avait défendu sourit et lâche, « Avec plaisir, quand tu veux mon amour. » Blaine rougit comme une écrevisse et se colle par instinct à Kurt, avant de se rendre compte de son geste et de rougir de plus belle.

Puis Blaine semble enfin remarquer les deux hommes en train de s'embrasser sur le fauteuil, l'un assis sur les genoux de l'autre, et les deux ne semblant pas prêter attention au reste du groupe. Kurt semble remarquer son malaise constant et lui chuchote dans l'oreille, « Ça va ? », mais Blaine n'a pas le temps de répondre car la porte d'entrée s'ouvre en un grand fracas, laissant apparaître deux femmes habillées d'une manière provocante se tenant par la main.

« Ah non, pas les gouines ! » s'écrie Sebastian.

« Bonjour les pédés ! » lance la brune, pointant un doigt d'honneur qui fut grandement accepté par l'homme aux yeux verts qui se lécha les lèvres. La latina sourit vicieusement et regarda Blaine, étudiant chaque détail de sa personne et le faisant presque s'évanouir sous la pression. Cela fait trop, bien trop d'un coup, et Blaine ne peut plus le supporter.

« Un hobbit, Kurt ? D'à peine 15 ans en plus ! » gronde-t-elle, sortant du cannabis de son sac. Blaine sait que c'est de la drogue car un jour un de ses amis de lycée en avait ramené et s'était fait renvoyer, et à cause de cela Blaine avait dû lui emmener tous les cours jusqu'à la fin de l'année. Les hommes se partagent l'herbe, la roulent et se mettent à fumer. Bientôt, toute la pièce est remplie de fumer et de l'odeur caractéristique de la drogue, et Blaine ne se contient plus et se lève pour sortir de la pièce. Mais l'appartement est si grand qu'il reste dans le couloir, perdu, se demandant quelle porte prendre.

« C'est par là. » annonce Kurt derrière lui, tenant une porte pour le laisser entrer dans la salle de bain, son joint dans son autre main. « Hunter est un putain de riche. » rajoute-t-il en souriant, détaillant l'énorme salle de bain qu'il semble tout de même connaître depuis longtemps, tandis que Blaine s'arrose le visage dans le lavabo de luxe.

« Ce n'est pas ton appart' ? » demande-t-il, enfin calmé.

« Bien sûr que non, notre appart' avec Bas est aussi coloré que mes ongles. Il est comme moi, fabuleusement homosexuel. » rit Kurt, et Blaine rit aussi, se détendant peu à peu. « Tu n'avais pas l'air si bien là-bas. »

« C'est juste que... je ne suis pas habitué à tout ça. »

« Quoi, être dans un groupe d'amis que tu ne connais pas ? »

« Non, des gens comme... moi. » répondit-il abruptement.

« Gays ? Tu peux le dire, Blaine, ça ne te rendra pas plus gay que tu ne l'es déjà. » sourit Kurt. Blaine sourit et baisse les yeux. « J'attends toujours. »

« Gay. » lâche Blaine en roulant des yeux mais souriant toujours.

« Bien. Maintenant tu vas prendre une bouffée de ça, » demande-t-il en lui tendant son joint, « et tu vas me redire ça. »

Blaine sourit, apporte doucement l'objet à ses lèvres et aspire une bouffée, avant de s'étouffer comme un débutant, des larmes de honte perlant aux coins de ses yeux.

« Ça va ? » Blaine hoche la tête, rougissant. « Attends on va essayer autre chose. » propose Kurt en souriant, se rapprochant de Blaine et prenant une bouffée de fumée avant de poser ses lèvres sur celles de Blaine. Le mouvement est rapide, précis, et Blaine halète bruyamment mais aspire la fumée expirée dans sa bouche. Il se sent immédiatement mieux.

« Gay. » redit-il, ses yeux plongés dans ceux de Kurt.

« Continue. » sourit Kurt, lui souffla à nouveau de la fumée dans la bouche en lui volant un baiser.

« Je suis... homosexuel. »

« Bien, et là maintenant t'es où ? »

« Entouré de pédés ! » s'exclame-t-il en piquant le joint de Kurt et prenant une longue bouffée, s'étouffant déjà beaucoup moins que la première fois.

« Et des gouines, n'oublie pas les gouines ! » rit Kurt en lui reprenant le joint, le faisant rire.

« Je crois que j'suis défoncé. » souffle-t-il, se sentant déjà voler dans un autre monde.

« Je crois que t'es défoncé. » répète Kurt, prenant une autre bouffée et l'embrassant encore pour la lui passer.

« C'était mon premier baiser. » lâche Blaine, s'appuyant contre le lavabo.

« Oh. Tu regrettes que ce soit moi qui te l'ai donné ? » demande Kurt, continuant de fumer.

« Absolument pas. T'es la personne la plus géniale que j'ai jamais rencontré. T'es fabuleux, Kurt. » Kurt sourit en voyant que Blaine a repris son expression fétiche.

« Bien, ça fait deux d'entre nous. » répond-t-il en l'embrassant à nouveau, cette fois sans fumée, mais plutôt avec de la langue, beaucoup de langue. Blaine essaie de répondre, et devient petit à petit familier avec les baisers, le fait d'embrasser un quasi-inconnu dans la salle de bain d'un parfait inconnu et commence à vraiment apprécier ça. Vraiment beaucoup.

« On devrait y retourner, on a quasiment plus de came. » annonce Kurt, déposant un autre baiser sur ses lèvres avant de lui prendre la main et de l'emmener au salon.

Là-bas, la fumée a créée un immense brouillard, et certains sont en train de se bécoter, d'autres rigolent comme des imbéciles et Blaine semble même remarquer, même si son cerveau ne fonctionne quasiment plus, que deux autres hommes se sont ajoutés au groupe.

« Hey ! Vous êtes venus ! » s'exclame Kurt en s'asseyant sur les genoux d'un des deux hommes, un homme gros et grand à l'air peu sympathique et l'embrassant bruyamment sur la joue, avant de se rouler deux nouveaux joints et d'en tendre un à Blaine. « Voici Blaine. Blaine, il est temps que je te présente tout le monde : voici Dave, » explique-t-il en montrant l'ours sur lequel il était assis qui lui sourit rapidement, « Chandler, » cette fois-ci il désigne le petit blond à l'air timide qui l'embrassa sur les deux joues pour le saluer, « Eliott, » Blaine regarde l'homme aux cheveux noirs et à la peau hâlée qui lui avait parlé brièvement un peu plus tôt, mais celui-ci ne semble pas le voir, trop occupé à rire dans les bras du châtain musclé, « Hunter, » en parlant du loup... « le couple de pédés qui passe sa vie à s'embrasser c'est Nick et Jeff, Nick est le brun, Jeff est le blond, et ces deux-là sont ensemble depuis quasiment toujours d'ailleurs, le couple de gouines c'est Brittany et Santana, la blonde qui à l'air de sortir d'un conte de fée c'est Brittany, et la pétasse brune qui insulte tout le monde, c'est Santana. Elle s'avère aussi être en quelque sorte ma meilleure-amie, mais ne le lui dis pas, ça lui ferait trop plaisir. » blague-t-il. « Pour finir, Sebastian, mon insupportable et adorable meilleur-ami et colocataire. » termine-t-il en pointant du doigt le châtain élancé qui fumait seul dans son coin. « Il est comme mon frère, et même si c'est un connard de première, il est riche, il supporte ma fabulosité, et il a un cœur gros comme une maison lorsqu'il veut bien le montrer. Voilà, c'était le tour de la petite famille. Bienvenue. » conclut Kurt en tirant un coup sur son joint, souriant.

« Comment vous-êtes vous tous connus ? » demande Blaine, fumant à nouveau.

« Demande-nous ça quand on est pas en train de fumer. » sourit Chandler. Blaine sourit aussi et regarde Kurt se lever et mettre un peu de musique, avant qu'il ne se rassoie sur les genoux de Dave.

Blaine fume un moment, dodelinant la tête au rythme de la musique, et regardant Kurt rire avec Sebastian ou Eliott et danser en bougeant tout son corps d'une manière affreusement sexuelle.

Puis à un moment, il lève la tête pour regarder l'heure et se rend compte qu'il est 22 heures passées.

« Kurt... Je dois y aller. » souffle-t-il, tapant sur l'épaule de Kurt qui s'est endormi dans les bras d'Eliott. Celui-ci baille bruyamment avant d'embrasser Eliott sur la joue et de se lever pour le raccompagner à la porte.

« Déjà ? » demande-t-il, se frottant encore les yeux. « Désolé, la drogue a tendance à m'endormir facilement. » rit-il.

« Mes parents doivent s'inquiéter. » explique Blaine.

« Okay, attends-moi je te raccompagne. » lance-t-il en retournant à l'intérieur et laissant Blaine sur le pas de la porte. Il revient quelques longues minutes plus tard, enfilant son manteau et se préparant à sortir.

« Ça va, pas encore très défoncé ? » demande Kurt en marchant dans la rue, lui donnant la main.

« Si, j'ai l'impression de voler sur un petit nuage et d'être exténué en même temps. » répond Blaine.

« Moi aussi. Ne t'en fais pas, demain tu iras bien mieux. » sourit-il.

« Pédés. » lâche un passant en marchant devant eux, crachant sur le sol.

« Ouais on aime les bites, t'as un problème avec ça, connard ?! » crie Kurt lorsque l'homme est déjà assez éloigné pour ne pas revenir sur ces pas. Ce dernier lui fait un doigt d'honneur et Kurt ne peut s'empêcher de lui répondre, « Avec plaisir ! »

Après ça la route reprend en silence, avant que Blaine se mette à rire comme un imbécile, et que Kurt rit aussi. Puis ils se mettent à chanter une chanson du dernier album des Beatles, Revolver, celui que Blaine vient d'acheter, et tout va bien dans le meilleur des mondes.

I was alone, I took a ride, I didn't know what I would find there.

Ils chantent à tue-tête, et sont plusieurs fois menacés de se faire casser la gueule par des habitants du quartier, mais ils n'en ont rien à faire. Ils chantent car ils sont heureux, ils chantent car ils sont défoncés, et ils chantent car ils voient la vie comme elle devrait être pour une fois. Sans aucun soucis.

Ils arrivent vite à l'immeuble de Blaine, bien trop vite à leur goût, mais ils savent que leur histoire n'est pas terminée.

« Wow... T'habite dans un putain d'immeuble. » souffle Kurt, admirant la porte d'entrée finement sculpté dans le marbre.

« Mes parents sont assez riches. » répond Blaine en haussant les épaules. Il ne veut pas parler de ses parents.

Ils arrivent encore plus vite devant la porte de son appartement, et avant que Blaine n'ai pu ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit, celle de Kurt est dessus et tout est oublié. Ils s'embrassent longuement avant que Kurt ne le laisse s'en aller.

« Viens me voir durant les week-ends. Et au magasin aussi, si tu veux. » sourit-il en lui tendant une petite feuille avec une adresse marquée dessus. « Je te promets que c'est bien mon appart' cette fois-ci. Pas de luxe, mais beaucoup de couleurs, telle est ma devise ! » lance-t-il, l'embrassant une dernière fois avant de se retourner et partir.

Blaine sourit, et même s'il est épuisé il a soudainement envie de danser jusqu'à ce que ses jambes ne le porte plus. En une journée il a réussi à avouer son homosexualité à quelqu'un pour la première fois, à avoir ses premiers baisers, et quels baisers, et aussi à tester la drogue, qui s'avère être vraiment géniale. Il rentre chez lui en sifflotant, se fichant de réveiller ses parents.

Excepté qu'il n'y a pas de parents à réveiller. L'appartement est vide, et seul un mot indiquant que ses parents sont encore partis en congrès à l'étranger semble donner une quelconque explication. Blaine n'arrive toujours pas à réaliser que Cooper est parti de la maison, et il ne s'y mettra sûrement jamais. La réalité de sa vie qu'il déteste le frappe tellement fort qu'il se met à pleurer. Il aurait voulu que cette soirée dure pour toujours.


Voilà, j'espère que vous avez aimez le timide Blaine et l'exubérant Kurt, parce que j'ai certainement adoré écrire sur eux ! (Parfois écrire cette fic me manque haha)

Bref, n'oubliez pas de me laisser une review, et de suivre cette fic pour savoir quand je poste la suite, ainsi que de la mettre en favori si vous l'aimez ! Merci !

A la prochaine,

Axelle