Disclaimer: Ce manga fantastique n'a pas été dessiné par moi. Sérieusement j'ai deux mains gauches quand je dessine. Et plus que tout, je ne me nomme pas Yana Toboso! Donc non je ne suis pas l'auteur. Je ne fais qu'empruter les personnages pour jouer avec.
Genre: A peu près tous les genres. Dans ce prologue: Angst, Aventure et Friendship. Slave fic. J'espère être originale. Je vais essayer de ne pas tomber dans le pathos ou le drama total, vous en faites pas.
Personnages de l'histoire: A peu près tous.
Parings: Plusieurs.
Warning for: Dom/Sub, Slave!Fic, Crime, Complot.
Rating: M
Prologue
Diederich reposa sa tasse. Il repoussa ses papiers, pensif. Ses yeux se posèrent sur le tableau familial accroché au mur de gauche.
Lui debout dans son uniforme, sa femme assise dans un fauteuil, une petite fille sur les genoux et deux jeunes garçons quasiment identiques posté à droite et à gauche du siège.
Cette peinture avait été faite 11 mois avant qu'elle ne meure, trois ans auparavant. Sa femme s'était mal remise de l'accouchement. Une infection généralisée. Les médecins avaient été impuissants. Malgré tout leur savoir, pourtant grand dans ce pays. Mais rien n'avait pu arrêter la septicémie. Elle était morte en une semaine. Pâle et fiévreuse, ses yeux rouges avaient pourtant gardé leur lumière. Sa main tenait la sienne. Il avait tenté de ne pas s'effondrer, malgré son cœur serré à lui faire mal. A rester fort pour ne pas la terrifier davantage. Pourtant des larmes lui avaient échappé.
Elle avait sourit «Prends soin de nos enfants Diederich. J'ai été heureuse avec toi. Quand je me suis sauvé de chez moi, jalouse de ma sœur aînée, parce que j'étais amoureuse de mon beau-frère...j'ai failli rencontrer un avenir funeste. J'ai évité le pire grâce à toi. Tu m'as sauvé, ramené chez toi et accueillis alors que tu ne savais rien de moi. Je n'avais que 16 ans et tu en avais 20.»
Petit à petit ils s'étaient rapproché. Il lui avait offert ces études de médecines qu'elle voulait tant, qu'elle souhaitait tant, et que ses parents lui avaient refusé. Quand elle avait eu 19 ans, près de deux ans après leur rencontre, le brun, mal à l'aise, rougissant de gêne, lui avait demandé à voix basse si elle acceptait de l'épouser. Il devait se marier mais ne voulait pas que sa vieille mère lui trouve une inconnue. Il préférait tenter sa chance avec une amie. Elle avait accepté. Ce n'était pas un amour comme elle avait ressenti pour son beau-frère.
Mais c'était doux. Le brun était aimable, romantique, prenait soin d'elle.
Elle était heureuse.
Diederich était discret mais gentil, il était un bon mari, était tendre, et lui donnait l'affection et le soutient qu'elle méritait. Et petit à petit, son idéal qu'était ce beau-frère inaccessible s'était effacé de son esprit. Celui-ci était un fantasme, un coup de cœur, un amour d'adolescente.
Elle ne s'en serait probablement jamais libéré sans le brun et son attitude douce et respectueuse. Sans leurs enfants.
Elle avait tenu ses fils, des jumeaux dans ses bras. De faux jumeaux. Un petit roux aux yeux noirs. Un petit brun aux yeux bleus (d'un beau bleu comme ceux de sa grand-mère). Ils les avaient appelé William et Siegfried.
Et elle avait comprit qu'elle avait bien fait.
De fuir. De venir ici.
Que son bonheur était ici.
Deux ans plus tard, leur fille était née. Des cheveux noirs et des yeux onyx. Sieglinde. Diederich l'appelait sa petite princesse. Elle se montra précoce et intelligente. Elle souriait beaucoup, faisait beaucoup de bêtises au fil des mois où elle grandissait.
Leur petite famille était heureuse. Diederich monta rapidement en grade, devenant l'un des piliers de l'armée malgré son jeune âge. Sa femme s'occupait des gens vivant sur les terres des Von Wolf. Des terres que la famille du brun avaient louées des années avant, en échange d'un tribu annuel raisonnable et une protection certaine. Des gens dévoué au jeune militaire, lui portant un respect et une loyauté inébranlable, à toutes épreuves. Ses richesses, venues de mines de diamant à l'est, faisait de lui l'une des personnes les plus importantes du royaume.
Trois ans de bonheur.
Et sa femme était retombée enceinte, voulant un dernier enfant. Et était né Lukas. Qui avait une touffe de cheveux noirs et les yeux de son père.
Tout aurait été parfait sans cette maudite infection.
Il la revoyait, revoyait sa fine main, ses yeux rouges «J'ai vécu presque dix ans de bonheur avec toi. Je t'ai connu à 16 ans. Tu as été le meilleur homme qu'une femme puisse avoir. Je regrette juste de ne pas m'être réconcilié avec ma famille.» Elle avait sourit, doucement «Ne reste pas seul. Si tu trouve l'amour, n'hésites pas!»
Trois ans avait passé. Trois années où la douleur et le chagrin s'étaient petit à petit dilués en un sentiment triste et nostalgique.
Son cœur était vide, il se sentait horriblement seul. Et triste. Mélancolique. Seul.
Ses jumeaux avaient 8 ans. Sa fille avait 6 ans. Son plus jeune fils avait 3 ans.
Il se sentait horriblement seul, plongé dans le travail des heures, en manœuvres souvent.
Mais il trouvait toujours un peu de temps pour ses enfants.
Diederich regarda les jeunes hommes en face de lui. Un blond aux riches habits, accompagné d'un garçon étrange de son âge enveloppé dans un manteau violet.
Son neveu Hermann, âgé de 18 ans était également là. Et le meilleur ami de ce dernier, Lawrence Bluer, du même âge, les avait accompagné.
Ils venaient pour lui transmettre une informations de premier ordre, extrêmement importante.
Depuis quelques années, Diederich était plus ou moins le tuteur du neveu du Roi Alistair Druitt. Il était chargé d'escorter et de conseiller l'héritier du trône. Le jeune Edgar Redmond était un garçon de 19 ans, aux longs cheveux blonds et aux magnifiques yeux pourpres. Élevé comme héritier potentiel du trône tant que son oncle n'aurait pas d'enfants. Roi qui avait 30 ans. Qui collectionnait les favorites et les amants mais n'avait ni enfants illégitimes, ni potentielle femme en vue.
Et cela posait problème à ceux à qui profitait les ''mauvais côtés'' du pays car Edgar était doux, intelligent, cultivé, humaniste.
Beaucoup craignaient qu'il change totalement le pays.
Qu'il change tout.
Et on poussait le roi à se trouver une femme et à engendrer un fils ou une fille pour lui succéder.
Mais le Roi Alistair aimait trop s'amuser pour s'engager.
Cependant il commençait à éprouver l'envie d'avoir un enfant.
Edgar était le seul héritier pour le moment. Éduqué et protégé comme tel, vu comme tel par tous, aimé par le peuple également grâce à ses actions généreuses, ses actions en faveur de beaucoup de choses . Diederich avait donc été chargé de le surveiller, le conseiller dans le monde et l'escorter quand il partait en voyage.
Quand Diederich avait 23 ans, il avait escorté le jeune héritier âgé de presque 13 ans pour son premier voyage à l'étranger. Pour porter un traité. Le jeune garçon tremblait, tenant les rênes avec timidité, regardant autour de lui avec curiosité.
«Diederich?
- Oui prince?
- Pourquoi il n'y a pas d'esclaves dans ce pays?
- Cela a été aboli depuis longtemps. Et la magie ou l'alchimie sont proscrites car il y a eu de douloureuses dérives.
- Mais pourquoi chez nous ça existe toujours?» L'enfant était très sensible, détestait voir des gens souffrir. Étant quelqu'un de fondamentalement juste, il haïssait l'injustice.
Le militaire lui jeta un coup d'œil «Tes ancêtres ont mit en place un système basé sur la magie. Une magie spéciale.
- Mais...»
Il avait voulu en dire plus mais un regard impérieux de son ''tuteur'' l'avait fait taire. Un conseiller du roi les avait rejoint. Rapidement le prince changea de sujet «Et comment vont vos fils? Vous avez eu des jumeaux non?
- Ils vont bien.
- Et votre femme? Elle est originaire de ce pays non? Ne voulez vous pas retrouvé sa famille? Peut-être celle-ci serait heureuse de savoir qu'elle a des neveux ou petits-enfants? Que leur fille ou soeur est vivante non?»
Le brun avait détourné les yeux «Elle s'est enfuit. Ses parents ont du la renier, ils ne m'ouvriront pas. Sa sœur serait sans doute heureuse d'avoir de ses nouvelles mais je ne connais pas le nom de son mari. Juste qu'il est un noble important. Je sais juste qu'elle s'appelle Rachel.
Edgar hocha la tête «Oui. Je comprends. La prochaine fois peut-être.
- Pourquoi fais-tu grise mine?
- Mon oncle veut que j'ai un esclave.
- Et?
- J'aime pas ça! J'aime rester seul dans mon coin...
- Il n'est pas forcé d'être toujours avec toi.» expliqua doucement l'homme chargé de sa protection, voulant faire passer les protestations du jeune garçon pour un caprice d'enfant tenant à son intimité. C'était préférable devant les espions du roi.
Cela marcha, le conseiller pouffa devant ce prince adorable et sa moue boudeuse.
Au fil des années, Edgar avait prouvé que oui, il était bel et bien opposé à l'esclavage et bien décidé à l'abolir dès qu'il serait sur le trône, même s'il le cachait à sa famille, surtout à son oncle. Il jouait les garçons dociles, modernes mais conservant des choses. Personne n'avait rien à lui reprocher. Il était aux yeux de tous l'héritier parfait. Et il cachait ses projets derrière un sourire aimable, et son respect des traditions.
Cependant la recherche d'une épouse de son oncle l'inquiétait un peu.
De même son oncle cherchait toutes ses anciennes favorites pour être certain qu'il n'en avait pas eu d'enfants.
Le jeune homme ne voulait pas voir son trône lui être raflé sous le nez.
Il avait fait suffisamment d'efforts comme ça.
Il fallait agir avant qu'il n'y ait un enfant. Edgar ne saurait pas comment régler ce problème, trop gentil pour faire 'disparaître' le petit en question.
Regard ses amis, alliés du complot, il chuchota «Je n'ai pas le choix, il faut le renverser. Je pourrais ainsi bâtir mon idéal. Faire de ce pays un modèle de culture et de richesses, d'humanisme. Un pays qui sera également fort. Et je mettrais fin à l'esclavage. Quand à la magie des sceaux que nous utilisons, elle sera proscrite. Dès que tous les esclaves seront libérés, les sceaux magique de marquage seront détruits avec la formule pour les créer.
- Hum. Peut-être pourrait-on la garder pour les prisonniers dangereux?» intervint Lawrence «D'un point de vue pratique, les plus grands criminels ne pourraient pas se sauver.»
Edgar sembla pensif «Oui..oui c'est possible. Cela éviterait les évasions. Et on les retirait à leur libération pour ceux qui seraient libérés.»
Diederich haussa un sourcil «Tu as l'air énervé. Un problème?
- Mon oncle m'a offert deux esclaves, objectivement j'ai rien à dire du plus jeune qui s'appelle Johannes et qui a 14 ans. Mais l'autre a 16 ans et s'appelle Maurice...il a un air sournois et je suis certain qu'il m'espionne pour mon oncle.
- Mais il ne peut pas te désobéir non? C'est le principe des sceaux.» S'exclama Hermann, fronçant les sourcils «Cette magie est là pour les forcer à obéir si on touche le tatouage, à ne pas se sauver à plus d'une certaine distance et à ne pas nous trahir ou avoir des gestes violents envers nous. S'il raconte tous tes faits et gestes à ton oncle, c'est de la trahison non?
- Sauf qu'il a le sceau de mon oncle qui lui a ordonné de m'obéir et vu la façon dont il me l'a ''donné'', je n'ai pas intérêt à m'en débarrassé. Heureusement Johannes, Cheslock et Gregory arrivent souvent à le tromper.» Il entortilla une mèche d'or autour de son doigt. Pensif.
Lawrence remonta ses lunettes «Et donc?
- Mon oncle pense que je complote contre lui.» Edgar prit une pose dramatique «Ce qui est vrai. J'ai donc joué la carte de l'horreur et de la stupéfaction, me jetant à ses pieds et jurant que jamais au grand jamais je ne pensais le trahir et que cela n'était d'une petite farce que je faisais à Maurice. Un petit bizutage en définitive, ça l'a fait bien rire.»
Diederich but une gorgée de son thé «Tu es sadique en fait.
- Héhé.» Il reprit son sérieux «Seulement mon oncle a quand mêmes des doutes et par conséquent...
- Oui?
- Tout mes proches n'ayant pas d'esclaves doivent en prendre un. Ou plusieurs.
- C'est un ordre du roi?
- Non de moi. Mon oncle veut vérifier la fiabilité de ses informations. Des gens importants qui n'ont pas d'esclaves seront taxés d'être des pro-abolition. Il va faire cette vérification dans un mois. Il ne me pense pas assez futé pour prévenir mes ''collaborateurs'. Et il ne peut évidement pas imaginer que mon ''tuteur'' en fait partit. Hermann et Lawrence passeront aussi le message.»
Diederich se massa les tempes «Je vais devoir en prendre un ou deux donc.
- Oui.»
L'homme lui jeta un regard noir.
Le garçon se frotta la tête «Et je suis allé hier soir au marché aux esclaves. Et je t'en ai réservé plusieurs en ton nom. Tu n'as plus qu'à aller choisir ceux que tu veux dans le lot. Tu les auras donc en exclusivité avant la vente aux enchères de fin d'après-midi tout à l'heure. Y comprit ceux qui pourraient avoir été réservés par d'autres que moi. Je suis le prince, mes amis passent en premier ~»
- Edgar...» Diederich se frotta le front, fatigué d'avance.
Le jeune homme haussa les épaules «Si on doit faire semblant, autant aller jusqu'au bout.
- Certes.» Diederich regarda son sceau, qui avait été fait pour lui quand il avait prit la place de son père à la mort de ce dernier. «Très bien, je n'en éprouve aucun plaisir mais je n'ai pas le choix.» Il se leva, l'air fatigué. «Allons y.» Il passa sa bague du sceau à son doigt. Et le sceau dans une sacoche. Les jeunes gens se levèrent, et le seul adulte de 30 ans cria «Tanaka?»
Son majordome entra dans la pièce «Monsieur?
- Demande aux domestique de préparer les chambres au grenier. Je suis obligé d'acheter des esclaves pour donner le change aux yeux de la royauté.
- Monsieur.
- Tu viens avec moi. On ne sait jamais.»
A Suivre
Rappel des relations/faits du chapitres ici.
(Je le fais pour ce prologue qui contient beaucoup d'informations).
- Diederich, quand il avait 22 ans, a épousé une dénommée Angelina (oui c'est Madam Red) quand elle avait 19 ans. C'était plus un mariage d'arrangement que d'amour. Cependant ils s'entendaient bien. Et ont été heureux ensemble.
- Ils ont eu quatre enfants. Deux jumeaux, William et Siegfried (qui sont des OC), Sieglinde (qui n'est pas un OC) et Lukas (qui est aussi un OC).
- Angelina/Madam Red s'est enfuit de chez elle à 17 ans parce qu'elle ne supportait pas l'idée que sa sœur épouse l'homme qu'elle aimait. (Diederich ne connaît pas le nom du dit ''beau-frère'', il sait juste que la sœur s'appelle Rachel).
- Angelina est recueillis par la famille de Diederich à l'âge de 17 ans, l'épouse et a les jumeaux à 19 ans. Elle devient médecin. Elle a Sieglinde à 21 ans et Lukas à 24 ans. Elle meurt quelque jours plus tard.
- Dans cette fic, Tanaka est le majordome de Diederich (et il n'est pas le seul domestique hein)
- Le roi du pays est Alistair Druitt, qui n'est pas marié et n'a pas d'enfants.
- Son héritier est son neveu Edgar Redmond.
- L'esclavage est en place dans le pays, et la magie existe plus ou moins (vous verrez).
- Edgar est abolitionniste. Il compte abolir l'esclavage une fois sur le trône.
- Il a été forcé, vu sa position, d'avoir des esclaves. Ce sont Gregory Violet, Cheslock, Johannes Harcourt et Maurice Cole. Le dernier semble l'espionner pour le compte de son oncle.
- Diederich est plus ou moins le tuteur d'Edgar. Et partage ses idées. Il y a une conspiration qui se construit, visant à renverser le roi Druitt pour mettre son neveu sur le trône.
Je tiens à signaler que ceci étant une UA, j'ai changé des choses au niveau des relations et des âges.
- Diederich a 30 ans.
- Tanaka a 45 ans.
- Edgar a 19 ans.
- Hermann a 18 ans.
- Lawrence a 18 ans.
- Alitair Druitt a 30 ans.
- Madam Red est la soeur "jumelle" de Rachel, elle s'en enfuit à 17 ans quand Rachel s'est fiancé avec "lui" (oui je vous trolle). Si elle était toujours vivante, elle aurait 27 ans. Âge qu'a actuellement sa soeur.
Information Bonus: Le mari de Rachel a quelques mois de moins que Diederich, et a donc toujours 29 ans actuellement.
(Et je ne dirais rien d'autre pour ceux qui ne sont pas encore apparus)
