Hey voici ma première fanfic sur Re-Animator.
avec le couple Dan/Herbert bien évidement. L'histoire se passe jusque après le 1er film et avant le second.
j'espère que ça vous plaira.
Bonne Lecture :)
- « Dan, tu en as encore pour longtemps ? » Grogna Herbert en toquant à la porte de la salle de bain.
- « Je ne sais pas, tu veux quoi ? »
- « Prendre une douche. »
- « Entre ! »
Herbert soupira puis entra dans la salle de bain pour trouver Daniel en train de se brosser les dents en boxer tout en se matant dans le miroir. Il leva les yeux au ciel et se retint de regarder le corps de son ami, mais ne put au final pas s'en empêcher. Cain avait une bonne carrure, grand, mince, les muscles dessinés un peu comme un nageur et sa peau avait une jolie couleur miel.
- « Tu comptes laisser la salle de bain quand ? »
- « Je ne sais pas. »
- « On peut savoir ce qui te prend autant de temps ? »
- « Je me prépare pour aller à la soirée d'intégration du nouveau personnel de l'hôpital. » Herbert souffla.
- « Je veux prendre une douche. Laisse-moi la place. »
- « Bin, tu n'as qu'à la prendre ta douche. »
West le regarda d'un drôle d'air. Dan s'expliqua.
- « C'est bon on est deux hommes tu peux bien te déshabiller devant moi, je ne vais pas te regarder, et si t'es trop pudique ta qu'à aller derrière le rideau de douche comme ça tu es sur que je ne te vois pas. »
Herbert renifla d'agacement, mais ne dit rien pour autant, semblant peser le pour et le contre dans sa tête ce qui agaça Dan.
- « Bon tu veux la prendre ta douche ou quoi ? Décide-toi au lieu de me regarder avec ces yeux-là. »
- « C'est bon, c'est bon. » Grogna le scientifique.
Il enleva ses chaussures et ses chaussettes avant de se diriger vers le rideau de douche et d'enlever ses vêtements, qu'il jeta par terre.
Dan ne put s'empêcher de le regarder faire. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, il n'avait jamais eu l'occasion de voir Herbert dénudé, bien qu'il ne le voyait pas littéralement, savoir qu'il était nu dans la même pièce que lui, il venait de voir son slip atterrir sur le sol, avait quelque chose d'étrange, presque de fascinant. West était là à à peine un ou deux mètres de lui, totalement nu. Il ne put s'empêcher de rougir.
- « Tu devrais venir à la soirée. » Dit-il une fois que le scientifique eu allumé l'eau de la douche.
- « Pourquoi ferais-je une chose pareille ? »
- « Je ne sais pas, pour sortir, voir du monde, manger et boire gratuitement, rigoler, passer un bon moment quoi. »
- « Tu n'as pas mieux à proposer ? » Critiqua Herbert. Dan soupira, qu'est-ce que son colocataire pouvait être difficile parfois.
- « C'est une bonne occasion de rencontrer des filles. Et de passer la nuit loin de tes théories, tu vois ce que je veux dire. »
Herbert lâcha un rire cynique.
- « Oh ça va, tu ne vas pas me dire que les filles ne t'intéressent pas, si tu arrêtais d'être aussi arrogant et imbu de ta personne et que tu t'intéressais un peu aux gens, je suis sûr que tu trouverais quelqu'un sans trop de difficulté. » Râla Dan.
- « Je passe. »
Dan fut quelque peu surpris de la réponse, mais après tout son ami n'avait jamais montré d'intérêt pour les femmes c'était même plutôt le contraire, il était assez agressif ou les ignorait. Cela le fit sourire. Il se retourna et ouvrit un peu le rideau.
- « Avoue tu n'as aucune expérience avec les femmes. » Ricana avec amusement Daniel.
Herbert fit une grimace horrifiée.
- « Sors d'ici et ferme ce rideau idiot ! » Grogna t-il
Dan s'exécutât avec légèreté et essaya plusieurs chemises pour savoir laquelle il allait mettre pour la soirée. Ce n'est qu'après qu'il percuta son erreur. Peut être qu'Herbert n'avait vraiment aucune expérience avec les femmes, peut être qu'il n'était même pas hétérosexuel, peut être qu'il n'avait même aucune expérience dans le domaine du sexe ou de l'amour et des relations en général.
Quand il réalisa ça, il percuta sur beaucoup de choses, et se sentit un instant un peu mal, avait-il vexé son ami ? Après tout l'homosexualité n'était pas toujours acceptée, ne pas avoir d'expérience dans le domaine du sexe n'était pas non plus quelque chose de très normal ou de courant pour des jeunes hommes de leurs âges. Mais après tout Herbert n'avait, semble-t-il, jamais fait les choses comme tout le monde. Il décida de partir sur quelque chose de plus léger.
- « Et si tu venais, juste pour me tenir compagnie. »
- « Je croyais que ton objectif était de te trouver un trou pour te décharger. » Fit West en exagérant volontairement sur le coté vulgaire. Dan désespéra en entendant ça et claqua sa main sur son visage. « Je ne vois pas en quoi te tenir compagnie va t'aider en ce sens. »
- « Herbert, tu es.. »
- « De toute façon j'ai des choses à faire. Je dois aller chercher ce qu'il me manque pour mes expériences. »
- « ça inclut des cadavres ? »
- « Non. Passe-moi une serviette. » Ordonna d'un ton sec le scientifique.
- « Tu n'as qu'à sortir la prendre toi même. »
- « Non, donne-m'en une. » Dan soupira.
- « Et le s'il te plaît ? »
Il attrapa une serviette qu'il tendit à son ami. Celui-ci se saisit de l'objet.
- « Et le merci ? »
- « Si tu étais partie de la salle de bain, je n'aurais pas eu à te demander d'aller chercher une serviette, donc j'estime que tu n'as pas besoin de remerciement puisque c'est de ta faute. »
Dan leva les yeux au ciel.
- « Ce que tu peux être exaspérant !
Cain l'entendit se sécher, ce n'était pas désagréable le son de la serviette sur une peau, celle d'Herbert en l'occurrence, il voyait son ombre remuer derrière le rideau, alors qu'il se coiffait, ça avait quelque chose d'intime, et c'est quelque chose qu'il ne saisit pas bien.
Il sortit de la salle de bain pour finir de se préparer avant de filer à sa soirée, mais aussi pour fuir son drôle de sentiment.
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Herbert venait de mettre le dernier carton de produit dont il avait besoin pour le sérum dans sa voiture. Ce n'était pas forcement facile de trouver ce qu'il lui fallait, mais il se débrouillait toujours, même s'il devait se fournir à plusieurs endroits. Il souffla un instant en s'appuyant sur le rebord de sa Ford. Il n'avait jamais aimé porter des trucs, c'était fatigant.
Mais pour continuer ses recherches, il était prêt à faire n'importe quoi. Après l'épisode dramatique à l'hôpital et la mort de Meg, lui et Dan avait du faire profile bas. Ils avaient nettoyé le sous-sol et la maison de fond en comble pour enlever toutes traces suspectes et Dan lui avait interdit de continuer ses expériences pendant un moment, la police était passée plusieurs fois chez eux et il fallait qu'ils paraissent convenables et sans histoire pour un temps. L'affaire devait se tasser et il avait dû accepter de ne bosser que sur la théorie pendant plusieurs mois. Heureusement il avait conservé quelques bouteilles de sérum et avait poursuivi ses recherches ailleurs sur des animaux en toutes discrétions, jusqu'à ce qu'il tombe quasiment à court de sérum. Là il avait grimacé, le peu qu'il lui restait, il le gardait pour autre chose.
Autant dire qu'il était assez sur les nerfs en ce moment. Heureusement il avait eu de la matière sur quoi plancher. Son sérum n'avait pas fonctionné sur Meg et il n'y avait aucune explication logique à cela. Mais maintenant il allait pouvoir tester ses théories et découvrir la vérité à propos de tout ça.
Il se demandait si Dan lui en voulait. Après tout son sérum avait marché sur tout sauf sur la blondasse qu'il aimait. Comme par hasard. Mais Dan ne lui avait jamais fait de reproche.
La nuit commença à tomber sérieusement, il s'apprêtait à partir, mais un bruit l'interpella dernière lui. Il claqua son coffre et se tourna vers la source sonore espérant distinguer quelque chose.
Il vit justement un mouvement et se rendit compte qu'on était en train de l'appeler. Il songea un instant à ignorer l'inconnu, mais la grossièreté de ce mystérieux personnage, même pas capable de venir lui parler en face l'énerva plus qu'autre chose et il eut la soudaine envie de laisser parler son cynisme.
Il s'approcha donc, d'un pas sur, de la ruelle que formait les grands conteneurs, l'allure dominante malgré sa petite taille. Il ne reconnut pas l'homme en question.
- « Qu'est-ce que vous voulez ? »
- « Je connais votre secret ! »
- « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » Dit-il d'une voix presque méprisante
- « J'ai perdu ma famille dans un incendie, vous savez. Et vous avez le pouvoir de me la rendre » l'inconnu avait monté le ton.
- « Je n'ai rien pour vous. » Répliqua Herbert agacé.
Il fit demi-tour, il n'avait pas envie de perdre son temps pour ce type dépressif qui l'ennuyait plus qu'autre chose.
Mais de toute évidence il avait mal jugé le degré de frustration de l'homme en question, puisque celui-ci se jeta sur lui et l'envoya percuter un conteneur. Herbert chancela légèrement en se redressant, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait.
- « Il me faut votre secret ! Vous ne comprenez pas, je ne peux pas vivre sans ma famille, elle était tout pour moi. » Hurla-t-il, la voix se brisant légèrement dans un sanglot avant de foncer de nouveau sur Herbert.
Celui-ci lâcha un gémissement de douleur et manqua sérieusement de tomber à la renverse lorsque l'inconnu le frappa un superbe coup de poing. Il sentit très vite sa mâchoire douloureuse et n'eut pas vraiment le temps de se concentrer sur le sang qui venait chatouiller ses papilles gustatives, car le fou furieux fonçait de nouveau sur lui.
Herbert ne savait pas trop comment réagir et ne réussit pas à éviter le second coup de poing. Cette fois-ci, il tomba sur le sol.
- « Donnez-moi votre médicament ou je ne sais quoi. » Hurla-t-il de colère.
Il ponctua son cri d'un coup de pied dans le ventre qui fit tousser le malheureux scientifique qui peinait face à la douleur.
- « Je n'ai rien pour vous, vous avez qu'à vous débrouiller tout seul. » Dit-il plaintivement.
Le scientifique s'était relevé en vitesse et reculait vivement avec prudence pour éviter toute autre attaque. Les mains en avant et le corps un peu pencher pour se protéger espérant que l'homme reprendrait esprit et le laisserait tranquille.
Ce ne fut, bien évidement, pas le cas, et l'homme se précipita sur lui jusqu'à le pousser violemment contre un conteneur West lâcha un grognement de douleurs. Tandis que son agresseur s'approchait étroitement de lui, le surplombant de sa hauteur. Deux poings s'abattirent juste à côté de ses tempes et il ferma les yeux de peur, tournant un peu la tête sur le côté. Il pouvait entendre le souffle bruyant de cet homme dont la chaleur venait effleurer la peau de son visage. Il grimaça de dégoût.
- « Vous vous croyez supérieur hein ? Je pourrais vous faire chanter, allez voir la police par exemple et leur dire que vous êtes à l'origine du carnage de l'hôpital. » S'excita-t-il.
Herbert grimaça, devait-il faire semblant de ne rien savoir ou envoyer paître cet odieux personnage qui l'oppressait ?
- « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, je n'ai rien à voir avec cette histoire. » Cracha Herbert avec un sourire noir.
l'inconnu le frappa de nouveau plusieurs fois jusqu'à ce que le scientifique soit genoux à terre. Il essaya de s'échapper en s'élançant en avant et en essayant de courir, mais l'agresseur le suivit rapidement. Herbert trébucha à cause d'une imperfection au sol et son attaquant en profita pour saisir ses vêtements et le jeter par terre avec rage.
Le scientifique s'écroula dans des graviers.
La fuite d'Herbert avait excité davantage la colère de cet homme complètement désespéré qui se jeta sur lui, s'asseyant sur son ventre pour l'empêcher de bouger et de s'enfuir davantage. Le malheureux scientifique essayait tant bien que mal de se débattre, mais de toute évidence son attaquant était dans une meilleure condition physique que lui.
Un premier coup de poing s'abattit sur sa joue et fit voler ses lunettes sur le côté. Un second le sonna un peu.
- « Arrêtez ! » Cria-t-il désespérer en essayant de ses mains de le repousser.
- « Vous allez me donner ce que je veux ! J'en ai besoin ! J'EN AI BESOIN ! »
Herbert encaissa plusieurs coups, toujours en essayant de se débattre et en criant « Arrête » « Stop », en vain. Quand enfin il le lâcha et se releva, ce fut pour lui donner quelques coups de pieds.
- « Stop, vous allez me tuer ! » Supplia-t-il presque.
L'homme s'arrêta et le fouilla de la tête au pied, mais ne trouva rien dans les poches du scientifique.
- « Je reviendrais ! »
Il ponctua sa phrase d'un dernier coup qui fit se recroqueviller sur lui même Herbert. Gémissant de douleurs tel un animal blesser. L'homme sembla satisfait de son œuvre et partit sans dire un mot de plus.
West resta sur le sol un moment reprenant son souffle, se calmant et grognant de douleurs. Il ne s'était pas attendu à une telle attaque.
Il n'en avait rien à faire de ce fou furieux qui avait perdu sa famille, ça ne l'intéressait pas, ça ne le concernait pas. Si il allait voir la police, celle-ci ne le croirait pas, du moins pas sans preuve et il se doutait bien que cet homme n'en avait pas. Il se releva avec difficulté et gémit. Il aurait mieux fait de rentrer immédiatement et d'ignorer comme il le faisait la plupart du temps le reste de la population.
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Quand il sortit de sa voiture une fois arrivée chez lui, il manqua de tomber sur le sol, mais se rattrapa de justesse. La distance entre sa voiture et sa porte lui semblait bien trop longue. Son corps tremblait, sûrement à cause du choc, mais pas seulement, il le savait. Un puissant mal de crâne le fit se mettre à genoux en pleins milieux de la route. Il se recroquevilla sur lui même et essaya de prendre de grande respiration. Mais celles-ci étaient folles et désordonnées.
Son mal de tête empira sérieusement et il gémit de douleurs. Essayant ensuite de se déplacer., jusqu'à chez lui. Il savait ce dont il avait besoin. Il fallait qu'il se dépêche.
Il arriva à atteindre la porte et pris une bonne minute avant d'arriver à l'ouvrir. Une fois entrer il s'écroula une nouvelle fois au sol. Il ne savait même plus comment il avait fait pour prendre la route jusqu'à ici.
Ses mains se mirent à trembler, il était en manque. Il avait besoin d'une dose de son sérum. L'attaque l'avait stressé plus qu'il ne l'aurait voulu. Il avait eu peur de mourir et maintenant il angoissait. Il se précipita jusque dans sa chambre où une dose de sa mixture était conservée dans une toute petite bouteille, caché entre mille choses.
Il eut un mal fou à la sortir de sa boite et ne réussit pas à faire rentrer l'aiguille dans le flacon.
- « Dan ! » cria-t-il.
Aucune réponse ne lui vint. Il réitéra alors son appel, beaucoup plus fort.
- « DAN ! DAN VIENS M'AIDER ! » hurla-t-il.
Mais il ne put que constater que la maison était vide. Et il tremblait désormais beaucoup trop pour réussir à tenir le flacon. Il sanglota un instant, gémissant de douleur. Il avait mal, il ne se sentait pas bien, il avait des difficultés à respirer, son cœur s'emballait.
- « DAAAAN ! »
Puis il se rappela que Dan était à l'hôpital pour sa soirée. Il se dirigea alors à quatre pattes, flacon et aiguille dans la main jusque dans le salon. Il saisit le téléphone et tapa frénétiquement le numéro du personnel médical.
Cela sonna et sonna encore et encore et au final personne ne répondit. Il raccrocha et se mit à sangloter. Plusieurs spasmes parcoururent son corps jusqu'à ce qu'il se décide à appeler l'hôpital tout cour. Cette fois-ci quelqu'un lui répondit.
- « D..Dan, passez-moi Daniel Cain. »
- « Qui êtes-vous. »
- « He.. H.. Un ami. » Il n'arrivait même plus à prononcer son nom c'était pitoyable.
- « Je suis désolé je ne peux vous passer un membre de l'équipe médicale comme ça. Avez-vous une urgence ? Doit-on envoyer une ambulance à votre adresse ? »
- « N.. Non, passez-moi juste Cain, D.. Daniel Cain. » Grogna t-il d'énervement face à cette secrétaire incompétente.
- « Je suis désolé, je ne peux pas. Ce médecin n'est même pas en service. Avez-vous besoin de quelque chose ? »
- « Va crever espèce de sombre merde incompétente. » Hurla-t-il avant de jeter le téléphone à l'autre bout de la pièce.
Pourquoi tombait-il constamment sur des personnes stupides incapables de répondre à une demande ou un ordre. Il avait besoin de Dan et bien évidemment cet idiot n'était pas là et n'était même pas joignable.
Il arriva à s'adosser contre le canapé et essaya de nouveau de remplir sa seringue de son sérum. Mais entre son corps qui tremblait et ses larmes qui rendaient sa vue floue, il prit bien une demi-heure avant d'y arriver.
L'heure suivante il là passa à s'écorcher le bras, incapable de planter correctement son aiguille dans son bras. Sa crise était devenue de pire en pire. Il était incapable de faire quoi que se soit. Il s'allongea au sol, tremblant, le corps douloureux, il pouvait sentir les élancements des coups qu'il avait reçus dans plusieurs zones de son corps.
Il se recroquevilla et essaya tant bien que mal de se calmer, mais il ne réussit pas. Il n'avait aucune issue pour s'en sortir excepter le retour de Dan. Il devait l'attendre et il détestait attendre. Il hurla de rage, mais son cri lui fit mal alors il se tue et patienta en silence alors qu'intérieurement c'était la folie et le chaos dans son esprit. La peur lui donnait envie de vomir et un sentiment d'abandon lui faisait mal au cœur.
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Ça faisait longtemps que Dan n'avait pas passé une aussi bonne soirée. La nourriture était plutôt bonne il y avait de l'alcool, de la musique, des gens qui rirait et il discutait avec tout le monde. C'était tellement reposant, loin du chaos qu'Herbert avait l'art de provoquer chez eux. Il s'amusait sérieusement, et c'est entre deux rires qu'il nota que son verre était vide, il se dirigea donc vers le buffet pour le remplir.
- « Tu me sers aussi ? »
Dan se tourna vers la personne qui lui avait parlé, il ne se souvenait pas l'avoir vu dans la soirée, c'était une jeune femme brune, toute souriante et bien plus petite que lui qui lui tendait son verre.
- « Oui bien sûr. » Il remplit le récipient et elle le remercie.
- « Je m'appelle Anna. »
- « Daniel. »
- « Enchantée, j'ai été admise ici en tant qu'infirmière récemment. »
- « Oh mais c'est super ça. Tu es dans quels secteurs ? »
- « Urgence et psychiatrie. »
- « Oh je travaille aussi aux Urgences régulièrement. » Répondit Dan avec enthousiasme. Anna lui fit un grand sourire.
- « C'est super, on va pouvoir travailler ensemble. »
Dan passa le reste de sa soirée avec Anna, la jeune femme était très rigolote et intelligente. Il passait un excellent moment. Ce fut encore meilleur quand elle lui demanda s'il voulait bien venir chez elle. Dan s'en était douté dés qu'elle était venue le voir, il lui plaisait, mais il ne s'attendait pas à pareille proposition si rapidement. Néanmoins il ne refusa pas.
La soirée devenait pour le coup encore meilleure et il se réjouit intérieurement de ne pas avoir embarqué Herbert qui assurément aurait cassé un peu l'ambiance de la fête et son propre moral.
Cependant chez Anna tout ne se passa pas comme prévu. Il était incapable de bander.
- « J..je suis désolé Anna, c'est assez gênant. »
- « Je ne te plais pas suffisamment ? »
- « Non, non ce n'est pas ça. »
- « Tu es puceau ? C'est ça et tu stresses ? » Dan grimaça.
- « Quoi ? Non bien sûr que non, c'est juste que j'y arrive pas, c'est peut-être l'alcool ou... »
Anna souffla de déception.
- « écoute, mon ex est morte il y a quelques mois, je pense que je m'en suis toujours pas remis. Je sais c'est pas drôle, mais je ne vois pas d'autre explication, ce n'est pas de ta faute je t'assure. »
Expliqua Dan sur un ton désolé. Anna leva les yeux.
- « Dommage, oublions ça et restons juste amis pour le moment, ok ? Tu peux rester dormir ici cette nuit. » Sourit-elle.
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La nuit se déroula calmement et le lendemain matin Dan repartit chez lui, ruminant sur son impuissance de la veille. Quand il entra chez lui, il ne remarqua pas tout de suite Herbert sur le sol, mais il pouvait entendre de petit gémissement inhabituel. Il s'inquiéta soudainement, avec Herbert on pouvait s'attendre à tout.
- « Herbert ? » Appela-t-il sans réelle conviction.
Il le vit finalement, gisant sur le sol, recroquevillé. Il remarqua tout de suite que ça n'allait pas, et dans la seconde, il se précipita à son chevet.
- « HERBERT ! »
Alors qu'en avez vous pensé ? à bientôt pour le prochain chapitre
