Et me revoilà avec une nouvelle histoire, changeons un peu de fandom. Cette histoire me trotte dans la tête depuis un certains temps, et me voila enfin prête à vous la partager. J'espère qu'elle vous plaira !
Un petit Disclaimer pour commencer : Les personnages ne m'appartiennent pas ! ( Malheureusement, je ne serais pas contraire à m'approprier un vrai Grimmjow !)
Chapitre 1 : Enfin chez soi !Il regarde le paysage défiler au travers de la fenêtre, le coude appuyé sur le rebord. Les secousses régulières du train le berce dans ses pensées. Peu de gens apprécient d'être installé à contresens dans un train, mais cela fait découvrir au jeune homme une nouvelle perspective de l'univers. Une nouvelle façon de voir les choses autre que dans le bonne ordre. L'obscurité se fait doucement présente, bientôt la vitre fera apparaître le reflet de l'homme assis sur la banquette.
Le bleu que lui renvoie son image lui plaît. Tout le monde n'a pas le privilège de naître avec une couleur de cheveux pareil. Certes c'est assez excentrique, mais peu lui importait. Il en était fier. Au fil de sa jeunesse, il a vite appris à fermer le clapet de ceux qui osait se moquer de son allure. Au jour d'aujourd'hui, il est plutôt connu et bien évidemment plus personne n'ose le montrer du doigt.
Pour ceux qui espèrent échapper à son humeur changeante c'est une chose difficile à faire. Le jeune homme est plutôt vite irrité et le montre assez bien. Voir même trop bien.
Après tout il part du principe que les gens qui ose venir l'emmerder mérite d'être remis à leur place d'une façon ou d'une autre.
Le bleuté augmente allègrement le volume de son lecteur de musique, tentant ainsi de cacher au mieux les discussions enflammées des gens autours de lui. Sachant que son arrêt n'est plus très loin, il prend son mal en patience. Tout au plus quelques minutes à attendre avant de pouvoir sortir de ce wagon bien trop bondé à son goût.
Le train s'arrête enfin.
Juste avant de descendre il se retourne pour vérifier qu'il a bien tout pris. Avec un sourire satisfait il descend les marches jusqu'à atteindre le gravier du perron. Il grimpe les marches de l'escalier menant au pont surplombant les rails. La pénombre donne un aspect mystérieux au mastodonte de béton, de verre et de barre de fer.
Il délecte la sensation d'assurance à chaque pas le rapprochant un peu plus du sommet de l'escalier. Une fois en haut une bourrasque de vent vient l'accueillir. Profitant de l'instant il s'appuie sur la rambarde, qui au premier contact avec son bras nu le fit frissonner. Il resta là un moment à regarder le train repartir sur lequel il se trouvait il y a un instant plus tôt. Les gens, comme des fourmis marchent vers le tunnel un peu plus loin, peu d'entre eux prennent le risque de s'aventurer sur le pont. Pourtant le chemin vers le parking est visiblement plus court lorsqu'on traverse le pont. Est-ce le vertige, où l'habitude et le comportement de mouton ? La vue qu'offre ce pont vaut pourtant la peine.
Une fois le perron complètement vidé, il décide de s'en aller vers le parking un peu plus bas. Rejoindre son bijou, qui attend sagement sur le bitume. C'est un modèle exceptionnel dont il n'en existe plus des masses. Ses courbes et sa couleur bleu métallique brille sous la lumière des lampadaires. Il a longuement travaillé sur la restauration du véhicule, cela fait seulement 1 ans, jour pour jour, qu'il a pu se mettre au volant de cette magnifique Jaguar XK des années '48.
Il est rare que le jeune homme laisse son véhicule comme ça sur un parking extérieur. Mais d'un autre côté il n'a pas vraiment eu le choix. La ville où s'est déroulé sa conférence de presse, est bien connue pour ses mauvais chauffeurs et ses accidents à gogo. Donc il a décidé de jouer la carte de la sécurité, et opté pour le parking surveillé de la gare. Il faut dire qu'un trajet en train de temps en temps ne fait de mal à personne, c'est même assez nostalgique.
C'est avec un fond de musique et le doux ronronnement du moteur qu'il profite de son trajet en direction de sa maison. La région est plutôt verdoyantes et les routes sont mal éclairé la nuit. Cela ne dérange pas le jeune homme, après tout cela fait longtemps qu'il vit ici et il parcourt c'est route presque les yeux fermés.
Il reste encore quelques virages et bientôt le portail doré donnant accès au domaine Jaegerjaquez est visible. Il faut admettre qu'il est des plus imposants et que le nom même du propriétaire des lieux on fait trembler plus d'un. Même si le jeune homme n'aime pas l'admettre, il est quand même un fichu fils à papa.
À peine arrivé devant le portail, que ce dernier commence déjà à s'ouvrir. Encore un luxe supplémentaire d'être riche, avoir un majordome qui tient tout à l'oeil.
Il finit par garer son véhicule dans son garage attribué en prenant grand soin que tout soit parfait avant de mettre fin au son caractéristique du moteur. Encore un dernier coup d'œil sur le tableau de bord, tout semble vraiment parfait. C'est encore une fois satisfait de lui et sifflotant qu'il sort du garage pour rejoindre le hall d'entrée, les mains bien évidemment dans les poches.
Le manoir possède un hall d'entrée immense, avec un escalier centrale menant aux étages supérieurs. Le sol marbré reflète presque la silhouette du bleuté tel un miroir. Il se défait de sa veste et sans même regarder sur sa droite il tend le bout de cuir hors de prix à Kensei. Il s'agit du majordome ou plutôt du garde du corps gérant les affaires du domaine. Ce dernier saisit la veste dans un geste fluide et contrôlé et salue le jeune héritier d'un signe de la tête.
" Monsieur Jaegerjaquez, permettez-moi de vous informer que votre père vous attend dans son bureau pour un compte-rendu de votre conférence."
Le jeune homme fait claquer sa langue contre son palais en signe claire d!irritation. Il répond malgré tout au majordome.
" Ouais, je m'en doutais Kensei, j'y vais de suite, demande au cuistot de me préparer à bouffer, j'ai faim."
Ni une ni deux l'homme s'incline et s'en va demander au cuisine de s'affairer au plus vite. Un Jaegerjaquez n'aime pas attendre.
Sans même faire attention si oui ou non sa requête fut entendue, l'héritier monte les marches deux à deux, suit le couloir de droite pendant un bon moment avant de se trouver devant la porte fermée du bureau de son père.
Ils ont beau avoir le même nom, ils n'ont jamais eu un lien très affectueux, malgré le fait qu'il ne manquait de rien et que le respect était de rigueur. Tout du moins le fils avait suffisamment de respect pour son paternel. L'inverse n'est pas toujours vrai.
Deux coup sec sur la vieille porte en bois cirée et la voix profonde du père du jeune homme résonne.
" Entre!"
Sans hésitation, il ouvre la porte et entre dans la pièce. Un bureau magnifique avec un mobilier en bois d'olivier, un sol en marbre noir qui se met harmonieusement en contraste avec la baie vitrée qui fait face au bureau où est assis le grand Leonhard Rodrick Jaegerjaquez.
Ce dernier ne prends même pas la peine de lever les yeux sur son fils, pour quoi faire ce n'est qu'une perte de temps et en fin de compte à ses yeux, son fils n'est qu'une sorte de pion. Le jeune homme se retient de montrer son énervement lorsque son père lui adresse enfin la parole.
" Alors cette conférence ?! N'attends pas 3h avant de m'expliquer ce qu'il s'est passé. Je n'ai pas que ça à faire!"
Le jeune homme se racle la gorge et retiens un autre claquement de langue.
" Très bien monsieur, nous avons présenté un nouveau projet pour le véhicule Espada. Plus performant que le précédent et avec l'option d'un modèle électrique qui est totalement autonome. Nous avons déjà enregistré cinq précommande pour le modèle électrique ainsi que six pour le modèle essence. Le prix réunis de ces commandes s'élèvent à plus de 4 million de dollars."
Le modèle Espada de Lamborghini est le projet personnel de l'héritier de l'entreprise familiale. Son tout premier projet, et vu le succès de la conférence, le jeune homme avait espéré un peu plus d'enthousiasme de la part de son père. Mais le patron ne joue pas dans les compliments, donc un acquiescement suivi d'un grognement approbateur est tout ce qu'il reçu comme réponse.
Le bleuté s'incline brièvement avant de prendre congé. Une fois sorti du bureau il se sent soulagé d'avoir terminé son compte-rendu, au moins à présent il est libre de faire ce que bon lui semble. Et une petite sortie pour fêter sa réussite du jour est de rigueur.
Il contacte rapidement sa frangine et le petit ami de cette dernière pour leur proposer une sortie au bar qu'ils avaient découvert dernièrement. Rien de tel qu'une partie de billard pour se changer les idées. Après avoir reçu une réponse de la part du couple, il jette son portable sur le lit avant de se déshabiller pour prendre une bonne douche bien chaude.
L'eau coule le long de ses cheveux qui commence à lui arriver à hauteur d'épaule, il est perdu dans ses pensées. Il repense à l'entrevue avec son père. Il a beau être un héritier multimillionnaire cela le fait rager que son propre père ne le voie pas en tant que son fils. Il baisse la tête et regarde l'eau couler à ses pieds formant ici et là quelques petits tourbillons et quelques amas de bulles. Il n'a jamais été doué pour contrôler ses émotions, et c'est pris d'une impulsion rageuse que ses points heurte le mur carrelé de la douche. Une légère douleur résonne le long de ses bras, le frisson qui en résulte a pour effet de le calmer un peu, lui donnant ainsi l'occasion de se ressaisir.
Après un certain temps il se décide à sortir de la douche, et de se passer une serviette autour de la taille. C'est ainsi qu'il observe les différents costumes pendu dans son armoire. Son choix finit par tomber sur un pantalon de costume gris clair et une chemise blanche. Cela fera très bien l'affaire, il n'a pas non plus l'envie de faire dans l'élaborer. En jetant un dernier regard à son ensemble de cravate, pesant le pour et le contre, il décide de finalement fermer la porte de l'armoire.
Il sait pertinemment que sa sœur risque de lui faire un cirque rien que parce qu'elle aime le voir porter une cravate. Bon Dieu qu'est-ce qu'il en avait à faire. Après tout il n'est pas obligé de lui faire plaisir systématiquement non?
Finalement prêt pour la soirée, il choisit soigneusement une des différentes paires de clefs pendue dans le couloir menant aux multiples garages. Il possède en tout trois modèles. Son choix se porte sur l'ancêtre du modèle qu'il a pu présenter aujourd'hui. Un modèle très carré, mais avec énormément de classe. La similitude entre chacun des véhicules qui appartiennent au jeune homme, est leur couleur bleutée.
Il fait glisser ses doigts le long de la carrosserie avant de poser sa main sur la clenche de la portière. Il s'installe confortablement sur le siège en cuir beige et démarre le monstrueux V12. Les voitures, c'est un peu sa passion. il préférerais presque le toucher du métal à celui de la chair humaine. Et l'idée le fait ricaner, un mec riche qui ne s'intéresse même pas au filles, mais qui se contente du ronronnement de ses machines.
Encore une fois il n'en n'avait rien à faire, de ce que pensent les autres.
Le centre du village et à moins d'un quart d'heure du domaine Jaegerjaquez, juste de quoi chauffer le moteur et offrir une petite sortie à l'Espada.
Après avoir vérifié pour la 21ème fois que son véhicule ne risque rien là où il est garé, il quitte sa compagne pour se rendre au bar Hueco Mundo. C'est en quelque sorte devenu leur point de rencontre depuis que Nnoitra a découvert le côté exotique du pool bar, et il faut dire que le gérant fais des cocktails de malade. C'est une signature de l'établissement, malgré la petitesse du village, le bar commence à être bien connu.
Comme d'habitude le jeune homme apprécie faire attendre ses amis. Selon ses critères il est idéal d'arriver entre 5 et 15 minutes en retard, après tout il est fils de riche et il faut qu'il entretienne sa réputation.
Nell et Nnoitra ont déjà commandé leurs boissons, il fit alors signe au barman de lui apporter le cocktail maison à la table où se trouve le jeune couple. C'est à peine arrivé à hauteur de la table que sa sœur lui saute au cou pour l'accueillir dans une tempête de cheveux vert. Il se demande encore toujours comment cette dernière fait pour supporter son caractère de sagouin.
Il fit tourner Nell en la serrant fort contre lui et cela fit rire la jeune femme au formes généreuses. Elle a l'air d'être toujours enthousiaste et pleine d'énergie. Même lorsque d'autres penserais plutôt à s'enfuir, elle elle se marre. Elle prend son pied dans n'importe quelle situation. Même les pires.
Il finit par la déposer pour enfin pouvoir saluer Nnoitra qui attend tranquillement de l'autre côté de la table. Et lui saisit la main dans une poignée amical.
Nnoitra sait comment se moquer du bleuté avec son sourir en accordéon.
" Salut Grimm, je vois que tu n'as toujours pas avancer ta montre de 10 minutes ?"
Le dénommé Grimm lui offre son plus beau sourire carnassier.
" Ouais, nan, faut que tu redescendre sur terre Nnoi, le seul jour où tu ne devras pas m'attendre c'est lors de mon enterrement. Et encore, je suis convaincu que si je glisse un billet dans la poche de la dernière personne que je vois sur cette terre, celle-ci pourrait retarder mon enterrement exactement de 10 minutes. Histoire de commémorer mes retard caractéristiques, et de te faire râler une dernière fois."
C'est Nell qui réagit en premier à la blague de Grimmjow.
" Ah non, Grimm, tu n'as pas le droit de mourir! Hors de question que tu nous quittes si tôt! "
Grimmjow attire la jeune femme à nouveau dans ses bras pour la rassurer.
" Ne t'en fais pas crevette, il en faudra beaucoup plus pour arriver à me mettre dans un cercueil !"
C'est à ce moment-là que Szayel apporte le verre de Grimmjow et le dépose sur la petite table adjacente. Interrompant ainsi la discussion du trio.
" Vous désirez autre chose ?"
Nell regarde son petit ami et d'une seule et même voix il lui redemande un cocktail maison également. Nell souris à son petit ami et viens quérir un petit baiser, fière d'avoir demander la même chose que lui au même moment.
Grimmjow de son côté ignore cette petite marque d'affection, ayant encore un peu de mal à accepter que sa petite sœur protégée soit tombé sous le charme de son meilleur ami.
C'est une fois ces deux assoiffés servi que la partie de billard peut enfin commencer.
Ce chapitre vous à plu ? Super, bon ok je sais on ne vois pas encore où cela va nous mener ! Patience mes chers amis. Le prochain chapitre sera consacrer à notre deuxième protagoniste dans cette histoire.
A bientôt !
