Note de l'auteure (autrement dit, moi) : Me voici de retour, avec une fic cette fois, que j'ai commencé il y a longtemps et que, finalement, j'aime beaucoup ! J'espère que vous apprécierez et me laisserez tout un tas de review, car j'adore ça.

Mise à jour : Une fois par semaine.

Disclaimer : La série NCIS ne m'appartient toujours pas, ni les personnages, ni (et encore moins) les acteurs, ils sont juste ma source d'inspiration. La seule chose dans tout ça qui m'appartient, ce sont mes idées et le fait que Tony et Ziva ait une relation 'plus que professionnelle'...

Ship : Tiva

Spoilers : aucun

Rating : K

Genre : Romance / Angst


Bureaux du NCIS, 10h47

Trois heures. Trois heures de retard. D'accord, DiNozzo était toujours en retard. Mais cette fois, il ne s'agissait pas que de lui. Ziva non plus n'était pas arrivée. Il se passait quelque chose. Quoi, il n'en savait rien, mais leur retard n'avait rien de rassurant. Après les avoir harcelés au téléphone, sans réponse, il interpella brutalement McGee, qui sursauta à peine.

Gibbs : McGee, prenez vos affaires. Vous allez chez Ziva, relevez tout ce qui vous paraît anormal, dérangé, où qui pourrait nous mettre sur une piste quelconque.

McGee : Patron, vous croyez vraiment que je…

Un regard de Gibbs suffit et McGee acquiesça d'un mouvement de tête et prit son sac.

McGee : Ok, j'y vais.

Appartement de Tony DiNozzo, 11h26

Il frappa une troisième fois, avant de se décider à ouvrir la porte par ses propres moyens. Lorsque enfin la serrure céda et que la porte s'ouvrit, tout semblait à priori normal. C'était même plutôt bien rangé, connaissant Tony… Il fit le tour de l'appartement prudemment, l'arme au poing, mais il n'y avait définitivement personne.

Et, enfilant une paire de gants, il se mit à la recherche d'indices. Mais rien ne semblait dérangé. Il parcourut sa DVDthèque, puis se rendit dans la salle de bain. Là, quelque chose le surprit. C'était un parfum de femme. Étonnant, Tony ne s'était pas encore vanté de sa nouvelle conquête… Il sourit à cette pensée. Mais à bien y réfléchir, il connaissait ce parfum, mais d'où, il ne le savait pas. Il parcourut les placard et ne découvrit rien d'exceptionnel. Une trousse de toilette, appartenant certainement à sa compagne, un parfum, une brosse à dents, une brosse à cheveux… Il sortit et passa à la chambre. Ça lui faisait tout de même bizarre de pénétrer ainsi dans l'univers de son agent. Mais il n'avait pas le choix et devait à tout prix trouver quelque chose qui puisse le mener à lui, car, il en était sûr, quelque chose était en train de se passer, sans qu'il puisse toutefois découvrir le moindre indice.

Le lit était parfaitement fait et il pensa avec un relatif amusement que ce devait être une femme qui l'avait fait. Il passa en revue les tiroirs de la table de chevet, et, fut à peine surpris de voir une arme dans un des tiroirs. Il ouvrit les portes de l'armoire et inspecta les vêtements de Tony, sans intérêt particulier. Mais près de ceux-ci, il remarqua une petite pile de vêtements de femme. Légèrement curieux, il y jeta un coup d'œil et reconnut un pull. Ce qui l'intrigua, c'était que, comme pour le parfum, il n'arrivait pas à se souvenir où il l'avait déjà vu. Pour le parfum, il s'était dit que des tas de femmes doivent porter le même, il n'y avait rien d'étrange là-dedans. Mais en examinant les vêtement, il reconnut un tee-shirt, et bien qu'il ne s'intéressât guère au style vestimentaire des gens, il ne put s'empêcher d'y regarder d'un peu plus près.

Et là, la vérité lui sauta au visage. Mais non, ça ne pouvait pas être possible… Et pourtant, tout le monde savait bien ce qu'il pensait des coïncidences. Tony et Ziva ?

Il sourit et reposa les affaires à leur place initiale et referma l'armoire. Il souriait en pensant qu'il n'avait rien vu, et se demandait depuis combien de temps ça durait entre eux deux. Il parcourut l'appartement et tout lui apparut différemment, il imaginait facilement les deux amants se chamailler, comme ils le faisaient sans arrêt et n'était même pas furieux à propos de ce qu'il venait d'apprendre.

Appartement de Ziva David, 11h33

McGee frappa à la porte de la jeune israélienne trois fois de suite, mais personne ne vint lui ouvrir. Suivant alors l'ordre de son supérieur, il utilisa une méthode qui ne lui ressemblait guère. Il vérifia que personne ne pouvait l'observer et sortit une carte de crédit de son portefeuille, et la glissa dans la serrure. Si Ziva l'avait vu…

La porte s'ouvrit après quelques essais et il entra prudemment dans l'appartement. Il écouta attentivement, mais aucun son ne lui parvenait, il fit le tour, craignant plus de tomber sur Ziva que sur un quelconque malfaiteur et rangea finalement son arme. Il n'était pas très à l'aise et ça se lisait sur son visage, il regardait dans tous les recoins de la pièce principale, osant à peine toucher les objets, et, portant un regard global sur ce qui l'entourait, son attention fut attirée par quelque chose de familier. Une veste, posée négligemment sur le canapé. A priori, rien de spécial à cette veste. Mais il constata avec humour que c'était une veste d'homme. Ziva avait quelqu'un dans sa vie, mais cela lui faisait tout drôle, car, elle qui ne parlait jamais de sa vie, n'avait jamais laissé supposé que quelqu'un la partageait. Il s'en sentit d'autant plus embarrassé. Pourquoi Gibbs l'avait-il envoyé chez Ziva, pourquoi n'y était-il pas allé lui-même ? A contre-cœur, il continua sa quête, passant par la salle de bain, où étaient s'étalaient mousse à raser et autres affaires qui ne semblaient pas appartenir à sa collègue. Il se dirigea ensuite vers la chambre et, là non plus, rien ne paraissaient ni déplacé, ni anormal. D'un pas indécis, il en sortit et alla dans la cuisine, sur une table, des clés. Sur le coup, elle ne retinrent pas son attention, mais quelques instants plus tard, il se retourna, et, avec un froncement de sourcil, il les prit et les observa. Des clés de voiture à première vue. Mais en y regardant de plus près, la marque de la voiture en question, était Mustang. Tony conduisait une Mustang. Non, ce devait être une coïncidence, rien de plus. Des tas d'hommes devaient conduire une Mustang. Et c'est à ce moment-là que son regard se porta sur la veste. Et là, il la reconnut instantanément. C'était celle que Tony portait la veille !

Il eut un sourire, à la fois amusé et inquiet. Devait-il le dire à Gibbs, ou garder le secret pour ses collègues ? Il opta pour la seconde solution. Tony le tuerait sûrement. Oui, mais Gibbs le renverrait pour n'avoir rien dit. Il réfléchit un instant et choisit de voir si Gibbs remarquerait quelque chose de son côté. N'ayant rien trouvé d'autre, il appela son patron pour lui dire que rien ne pouvait les mettre sur la piste des deux agents.

McGee descendit les escaliers et s'apprêtait à rejoindre sa voiture, lorsqu'il remarqua la Mustang garée près de la sienne. Et dire qu'il n'avait rien vu en arrivant ! Il fit le tour de la rue du regard, et remarqua la Mini rouge garée non loin. Après un instant, il se rendit compte qu'il n'aurait pas le choix, il devait parler à Gibbs de la voiture de Tony garée près de l'appartement de Ziva. Les deux agents n'avaient donc pas quitté l'immeuble. Du moins, pas en voiture… Peut-être avaient-ils été enlevés ? Deux agents expérimentés comme eux ? Il ne pouvait pas l'envisager. Et pourtant…