Titre : La maison du bonheur.

Auteur : Mangafana

C'est une fic yaoï Harry/Draco. Presque aucun personnages ne m'appartiens, ils sont tous à l'auteur sauf les pensionnaires et Lizzy.

C'est ma première fic à chapitre que je fais toujours sans bétalectrice donc je ne garantie rien, lol. J'espère que ça va vous plaire et n'hésitez pas à reviewer, ça fais toujours plaisir. Bonne lecture.

Harry était en pleine séance de travail. Il essayait de calmer Matthew qui était en pleine crise. Celui-ci était recroquevillé sur le canapé et se rongeait férocement les ongles. Harry essayait de le résonné :

"Il faut que tu te calme, nous en avons discuté. Le fait que tu ne sois pas comme toute ta famille ne veut pas dire que tu es un monstre. Je t'ai déjà expliqué qu'il y avait des milliers de personnes, à travers le monde et même ici, en Angleterre, moi compris, qui sont comme toi. Ce ne sont pas des monstres et tu n'es pas un monstre, tu es juste un jeune homme tout à fait normal qui a besoin d'aide, d'accord ?

-oui, d'accord.

-bon, je vais appeler Lizzy pour qu'elle te fasse boire une bonne tasse de thé bien chaude, et après ça ira mieux. Mais Matthew, si ça va à nouveau mal, viens me voir tout de suite, n'attend pas que ça s'aggrave encore et nous en discuterons, compris ?

-oui, merci." La porte s'ouvrit laissant rentrer une personne semblant avoir la soixantaine, le teint pâle, mais pas malade, les yeux lasses mais bienveillant et une chevelure d'une honorable hauteur sur le haut du crâne, blond. Elle regarda Harry :

"Ah, Lizzy, parfait, est-ce que vous pouvez emmener Matthew à la cuisine et lui donner une bonne tasse de thé bien chaude s'il vous plait ?

-Bien sur docteur, allez viens avec moi Matt, et dans ta tasse de thé, je rajouterais une bonne cuillérée de miel pour le rendre plus doux.

-Merci Lizzy.

-A plus tard Matthew.

-Merci encore docteur." Harry soupira et se massa le front, c'était toujours assez pesant de faire face à plusieurs crise en même temps. Lizzy, toujours sur le pas de la porte, lui dit :

"Vivement que le nouvel éducateur arrive n'est-ce pas ?

-Oh que oui, nous en avons bien besoin, malheureusement." Ils se sourirent et Lizzy emmena Matt boire son délicieux thé dans la cuisine.

Harry senti une étincelle de magie à l'étage et il murmura :

"Mais c'est pas vrai, qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui à vouloir me faire tourner en bourrique ?" Puis il quitta son confortable fauteuil et se dépêcha de grimper les escaliers.

Au premier étage, il se dirigea vers la seconde porte à droite et toqua :

"Théo ? Théo je sais que tu es là, je t'ai senti, tu me laisse rentrer ?" La porte s'ouvrit d'elle-même et il pénétra dans la chambre de son élève. Celui-ci se tenait devant son miroir à pied et fixait son image, essayant visiblement de décider si son look était mieux avec les cheveux plaqués sur la tête où libres de toute contrainte. Harry s'assis sur le lit et regarda Théo. Il fini par lui dire :

"Tu as enfreint deux de nos règles en même pas 3 minutes Théo, tu sais que je déteste ça, alors dit moi ? Que dois-je faire ? Enfreindre une règle revient à être renvoyé d'ici. Tu souhaite être renvoyé ?

-Non !

-Alors pourquoi ?

-… J'en avais envi.

-Tu ne pouvais pas attendre d'être dans le jardin où dans la rue pour fumer ta cigarette ? C'est grave à ce niveau là, tu devrais arrêter, c'est mauvais pour ta santé.

-… Je sais.

-Et pourquoi l'avoir allumé avec la magie ?

-Je ne trouvais plus mon briquet.

-Théo …

-Je voulais voir ce que ça faisait. C'est classe vous savez, les autres ne comprendraient pas, ils croiraient que c'est un tour de magie normal et je serais encore plus populaire grâce à ça. Vraiment, ce n'est rien, juste une petite flamme, ça ne peut pas être dangereux.

-Tu es beaucoup trop dicté par l'apparence Théo, tu es pourtant un garçon bourré de qualités, ce que les gens pensent de toi ne devraient pas t'atteindre autant. Une vie montée sur les apparences ne peut que s'effondrer comme un château de carte. Qui plus est, bien sur que si c'est dangereux, si tu avais été en colère, la flamme aurait pu être plus grande et tu aurais pu blesser quelqu'un. Qui plus est, la magie sans surveillance est interdite ici, tu le sais, tu as enfreint deux règles délibérément, fumer à l'intérieur et magie sans surveillance. Alors qu'est-ce que je fais ? Je te renvoie de la maison ? Je te laisse repartir là où je t'ai trouvé ? Dans la rue, à mourir de faim.

-Non, docteur, ne faites pas ça.

-Alors quoi, qu'est-ce que je peux faire ?

-Je veux bien être puni si ça m'empêche de retourner dans la rue.

-… Très bien. Très bien, alors voici ta punition, tu seras de corvée de vaisselle matin, midi et soir pendant deux semaines.

-Oh non, j'ai …

-Trois semaines.

-D'accord, d'accord, je le ferais.

-Pendant trois semaines.

-Argh.

-Tu sais pourtant que plus on discute avec moi plus on est puni.

-Oui, désolé." Harry se leva pour partir, puis, sur le pas de la porte, il se retourna et lui dit :

"Oh, Théo, si tu veux mon avis, les cheveux libres te vont beaucoup mieux, ça fait ressortir ton côté rebelle.

-Hahaha, merci docteur."

Et Harry sorti de la chambre et déjà, quelqu'un sonnait à la porte. Il soupira et descendit pour ouvrir. Vivement que le nouvel éducateur arrive.

Draco grommelait, ça faisait déjà dix minutes qu'il cherchait cette fichue maison sans la trouver, quelle galère. Cette rue était super grande aussi, quel besoin les moldus avaient-ils de construirent des rues aussi grande, franchement ? Draco continua à grogner tout en cherchant. Il repensa à ce qui lui était arrivé pour qu'il se retrouve dans cette rue à chercher une maison.

Après la guerre, il avait cherché du travail en vain. Pendant la guerre, il avait été espion pour l'ordre du phénix et une fois le mage noir défait par ce fichu Potter, lui comme le reste de la communauté avait été libéré du joug de cet oppresseur. Mais malgré les mots gentils dit en sa faveur par Dumbledore (que Rogue n'avait pas tué, c'était un subterfuge pour que Dumby puisse tirer les ficelles de l'ordre dans l'ombre et être en relative sécurité, après tout, à son âge, même si le cerveau fonctionnait encore (no comment) son corps et sa magie étaient affaiblis par les années et il avait bien du mal à se battre.) Le ministère avait réquisitionné toute sa fortune et ses biens pour l'aide aux victimes car si lui avait été du côté du "bien" son père (que son âme pourrisse en enfer) avait été responsable de bien des morts et des misères du monde, aussi le ministère avait tout pris pour "compenser", le laissant sans le sous et sans ressources.

Il avait bien cherché du travail, dans bien des domaines mais rien qu'a entendre son nom, les gens lui claquaient la porte au nez. A bout de forces, à cause de ses recherches et parce qu'il ne mangeait pas assez, Draco était aller voir Dumbledore pour lui demander conseil et si possible de l'aide, il ne s'en sortait pas. Ça faisait deux ans que la guerre était finie et il ne vivait que de petits boulots et de l'aide d'amis comme les Zabini ou les Nott, ainsi que grâce à son parrain, Severus Rogue et sa femme. Mais là, il en avait marre, ras le bol de ne manger qu'une fois par jour et de se faire mépriser par de sales petits sorciers qui ne lui laissaient pas sa chance.

Dès qu'il s'était installé dans le bureau de Dumbledore, une assiette d'aile de poulet et de légumes s'était matérialisée. Draco avait regardé le vieux directeur qui n'avait fait que hocher la tête et il s'était jeter dessus. Quand il eut fini de manger son assiette, le directeur pris la parole.

"Draco, je sais que depuis la fin de la guerre, tu as un peu de mal à subsister.

-Subsister, Albus, je suis quasiment à la rue et je me nourri de la charité des autres, je déteste cette situation.

-Je sais bien, c'est pourquoi je t'attendais, j'attendais que tu n'ai pas d'autre choix que de venir me voir. J'ai une proposition à te faire.

-Une proposition ?

-Oui, vois-tu, j'ai un ami qui gère un établissement un peu particulier et il a besoin d'aide.

-Un établissement un peu particulier ? Ce n'est rien de malhonnête ou de dégradant j'espère.

-Non Draco, bien sur que non, pour qui me prends-tu, je ne te demanderais pas une telle chose sinon. Je ne peux pas te dire de quoi il s'agit, je préfèrerais qu'il t'explique lui-même, tu comprendrais mieux comme ça. Ce n'est pas très bien payer et tu vas sans doute devoir beaucoup travailler, mais tu es nourri et logé, et l'ambiance est vraiment sympa, je suis sur que tu vas t'y plaire. Alors ?

-Je ne sais pas Albus, vous m'assurez que ce n'est rien d'immoral.

-Voyons Draco, tu me connais, je ne ferais jamais quelque chose qui te feraient du mal." Déclara Albus en prenant un air innocent (si ça c'est pas un coup fourré …) mais Draco, sans ressources, fini par déclarer :

"Très bien, j'accepte, merci Albus.

-Je t'en pris mon garçon, c'est tout naturel. Tiens, voici un plan pour te rendre à la maison.

-La maison ?

-Oui, la maison du bonheur, c'est le nom de l'établissement.

-Albus, plus ça va, plus je m'inquiète …

-Mais non mais non mon garçon, aillez confiance. Donc, vous avez le plan, je vous souhaite bon courage. Au revoir." L'entretien étant visiblement fini, Draco se leva et transplana à Londres.

Et voici la raison pour laquelle il se retrouvait perdu, en plein Londres moldu, à chercher "la maison du bonheur" …

Il arriva finalement devant une maison de style ancien. Elle était cloîtrée entre deux magasins. Ça devait être là. Il s'approcha et sonna à la porte. Il attendit quelques instants que la porte s'ouvre.

"-POTTER ???

-MALFOY ???"