n/a : Bien, c'est ma première vraie Fic. Je demanderais donc d'être indulgents et compréhensifs . J'ai pu en lire plusieurs donc j'ai quelque peu d'expérience, mais si vous en avez lu d'Elialys, ce n'est pas comparable ! Donc une petite première, nouvelle-née dans ma caboche. Un peu Yobling un peu GSR sur les bords. Surtout centrée sur l'enquête et pour les autres Fics je m'amuserai à me faire plaisir avec nos Ships préférés !!!!!XD Donc voici pour l'instant le premier chapitre et au fait, j'écris au fur et à mesure, donc même moi je ne sais combien il y aura de chapitres !!!
Pour vous situer, l'histoire se déroule après l'épisode Living Legend de la saison 7. Laissez des reviews, ça fait toujours plaisir ! En passant, pas beaucoup d'actions dans le premier chapitre, on se situe, on explique etc. On peut déceler une toute petite parcelle GSR, mais de désespérez pas, tout commence dans le deuxième chapitre !
Genre : Angoisse, quelque peu romance.
Pairing: Yobling & GSR
Raiting: Pas très familière avec tout ça, je mettrais donc … PG-13 ou encore Rated
Disclaimer : Rien ne m'appartient dans CSI, mais la majorité des choses sortent de ma jolie petite tête toute pleine d'idées saugrenues… !!
Spoilers: Euhm aucun …
« Si tu ne peux trouver l'indice, fais que l'indice vienne à toi » Déclara-t-il à Catherine sur ce ton professionnel, compétant et irréprochable que seul Gil Grissom pouvait avoir.
Elle fit mine de ne rien entendre, mais encra cette phrase au plus profond d'elle, sans même y trouver une quelconque raison valable.
Catherine s'affairait déjà depuis plusieurs heures dans l'immense maison complètement vide de sens et d'indices. Elle errait dans les nombreux couloirs, recouvrant minutieusement les rampes d'escaliers dans l'espoir de trouver au moins une seule empreinte, de doigt, d'oreille, de visage peu importe. Un seul indice pour lui faire croire qu'elle ne perdait pas son temps ici.
Tous les meubles du domaine étaient recouverts de sacs plastiques, comme si on envisageait de déménager. Par contre, les accessoires, les vêtements, les ustensiles, tout était encore à sa place originale. Chaque pièce avait été nettoyée avec attention, dans le but de ne laisser aucun indice, aucune trace d'une quelconque forme de vie. Catherine fouillait dans chaque placard, dans chaque armoire, et dans chaque tiroir pour retrouver soit l'arme du crime, soit un objet qui pourrait faire avancer cette enquête qui ne faisait que piétiner, mais malheureusement, le tueur avait été plus brillant qu'ils ne l'avaient imaginé.
David l'extirpa brutalement de ses rêveries.
« Désolée d'être en retard, encore le trafic, ça n'arrêtera jamais ! »
Il se penchant sur le corps, touchant le cou de la femme et tâtant ses bras.
« La rigidité cadavérique est déjà bien installée, je dirais que la mort remonte à 10 ou 12 heures. »
Grissom s'avança près du corps pour constater les dires de David. Il regarda sa montre et donna un coup furtif sur le cadran.
« Si l'on en croit ma montre, qui indique 1h35, heure régionale, la victime serait donc décédée entre 13h35 et 15h35 hier. »
Catherine s'approcha du corps, souleva les couvertures et fut horrifiée de ce qu'elle y vit. Elle retira l'appareil photo de son étui et prit des clichés du corps sous différents angles.
La dame était couchée sur le dos au milieu d'un énorme lit qui était bien l'un des seuls meubles à ne pas être emballé ! Ses mains étaient ligotées et ses pieds également. La victime était habillée de vêtements chics et de bons designers. Elle avait aussi un assortiment de diamants au cou et à l'index.
« Bien au moins, elle est morte avec de la classe. » Lança Catherine pour détendre l'atmosphère.
Une énorme blessure se trouvait au centre du ventre de la victime, ce qui avait certainement causé sa mort. La plaie était ensanglantée et lorsqu'on s'en approchait on pouvait définitivement y percevoir la chair et les organes internes. Après en avoir terminé avec le corps de la victime sur le lieu du crime, David se chargea de la mettre sur une civière et de l'emmener au Docteur Robbins pour obtenir les informations nécessaires.
Lorsqu'il leva le corps, Grissom, qui était loin dans la chambre, cru apercevoir une tâche noire sur le lit. Il s'approcha de plus en plus du corps pour découvrir qu'il s'agissait d'un portefeuille en cuir. Il se pencha pour l'ouvrir et à sa grande surprise une montagne de billets bruns lui tomba des mains. Il regarda Catherine incrédule et fouilla pour voir s'il ne pouvait pas trouver une pièce d'identité. À leur grand désespoir, le tueur était passé par là aussi. Aucune pièce d'identité, pas de cartes de crédits, ni de cartes d'affaires, plus rien.
« Il ne reste plus aucune carte d'identité, par contre, il y a bien 2000 dollars qui viennent de tomber sur le sol. On peut donc exclure le vol comme motif valable. » Affirma Grissom, pour qui l'enquête devenait de plus en plus intéressante à mesure qu'elle avançait.
Il tendit le portefeuille à Catherine et s'approcha du lit maintenant défait. Seul ce meuble dans toute la maison était tâché de sang. Soit l'auteur du crime est un as dans l'art du ménage soit il a opéré ses manœuvres diaboliques dans la pièce même, sur le lit. À chaque fois qu'il arrivait sur une scène de crime, Grissom se sentait plutôt excité à l'idée de déjouer les plus brillants, de leur faire comprendre que rien ne pouvait lui échapper. Mais lorsqu'il s'attardait dans la pièce, dans l'espace où avait été perpétré le crime, il avait des sueurs froides pensant que des gens ignobles passaient leurs journées à imaginer la scène, salivant et retournant ce moment des centaines de fois dans leur tête. Gil ne parlait pas beaucoup, mais ses gestes le trahissaient. Une enquête non résolue pour lui était tout simplement un échec. Il y a une pile de dossiers sur son bureau, toutes des affaires non résolues qui n'attendent qu'à l'être. Chaque jour, lorsqu'il est seul, il ouvre une à une les chemises et feuillette les pages de rapports dans l'espoir d'y trouver une information cruciale qu'il n'aurait pas vu la journée précédente.
Il se servit d'une clé retrouvée dans le portefeuille de la dame pour ouvrir un tiroir de la commode qui se trouvait à gauche du lit et fit une découverte plutôt intéressante.
« Catherine, venez ici »
Grissom lui montra le contenu du tiroir. Des billets de 100 dollars à profusion, des bagues, des diamants et des petits objets anciens en recouvraient le fond.
« Endroit intéressant pour entreposer ses biens de valeurs, moi j'opterais plutôt pour un coffre fort à la banque, mais chacun ses goûts ! » Fit remarquer Catherine.
« Parfois, les gens croient leurs biens plus en sécurité chez eux, on a qu'à penser aux vieilles personnes gardant leur argent dans un bas de laine sous leur matelas.»
Ils se regardèrent et une soudaine lumière éclaira leur visage. Ils se levèrent tous deux et soulevèrent le matelas. Sous celui-ci se cachaient 4 paires de bas, de laine, dans lequel une petite fortune se terrait bien au chaud.
« Jackpot ! » Murmura-t-elle avec une pointe d'ironie dans la voix.
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Catherine devait se rendre en salle d'autopsie dans quelques minutes. Elle prenait une pause le temps de décompresser un peu, de remettre ses idées en place. Elle se rendit dans la salle de repos et se fit un café. Elle s'assit et se cala tout doucement dans la chaise, fermant les yeux et prenant une longue respiration. Elle resta ainsi un certain moment jusqu'à ce que le travail la rappelle à l'ordre.
Ses jours-ci, beaucoup de choses la tourmentait. Ses nuits avaient toujours été calmes et paisibles, mais à présent, elles étaient agitées et de courtes durées. Son sommeil en était largement perturbé, mais ce qu'elle craignait le plus c'est que son travail en souffre. Après Lindsay, c'était bien la seule et unique chose qui la gardait en vie.
Depuis quelques jours, des cauchemars l'envahissaient qui devenaient de plus en plus pénibles à chaque fois qu'elle fermait l'œil. Elle ne pouvait se remettre des récents évènements. À chaque fois qu'elle voyait le visage de Lindsay, les larmes roulants sur ses joues rosées, les mains liées et la bouche sellée, son cœur voulait fendre. À chaque fois que dans son esprit apparaissait Sam Braun, elle voulait hurler, pleurer … Elle voulait tout casser autour d'elle et recommencer à neuf. Catherine voulait revenir dans le passé.
Elle s'en voulait terriblement.
La mort de Sam. Bien qu'ils n'aient jamais eu une relation merveilleuse tous les deux, elle l'aimait sincèrement. Elle pleurait et s'isolait souvent depuis. Elle se souviendrait toujours de son visage, de son expression lors de l'impact de la balle, lorsqu'il agonisait dans ses bras. Elle se souviendra toujours d'avoir tenu la mort. D'avoir été ce jour, une de ses personnes qu'elle interroge, sans même se douter de l'impact, de l'influence qu'elle avait dans leur vie. Maintenant, elle le savait plus que jamais. Et avec ce stupide de Mickey Dunn qui a fait renaître en elle des choses qu'elle aurait voulu enterrées à jamais. Grâce à lui, elle avait su tout l'amour que Sam lui portait malgré tout. Elle avait mal. Elle s'en voulait de ne pas s'en être rendue compte, de ne pas l'avoir aimé autant qu'elle le pouvait. Elle regrettait amèrement d'être parfois aussi bornée et entêtée.
Elle s'en voulait à mort.
Elle ne pouvait supporter le fait d'avoir été manipulée, piégée et qu'elle y ait délibérément participé. Chaque jour, elle repensait au sentiment qui l'habitait quand elle s'était réveillée le matin, dans une chambre d'hôtel, complètement nue, sans aucun moyen de défense. Elle se souviendra de la personne qui lui était venue en aide ce jour-là. En qui elle avait pu avoir confiance. Une fois dans sa vie au moins, une personne ne l'avait pas trahie.
Elle avait remercié Sara des centaines de fois et se sentirais redevable jusqu'à sa mort. Elle avait loué la gentillesse, la discrétion et l'amabilité de celle-ci. Sara avait sourit, comme elle le faisait toujours et lui avait simplement dit qu'elle aurait fait la même chose si ç'avait été elle qui l'aurait appelée.
Catherine s'en voudra toujours.
La fatigue la gagnait de plus en plus. Ses paupières encore fermées, elle respirait profondément, cherchant un point d'apaisement et de réconfort avant de se replonger dans le travail incessant.
La cafetière la sortit de ses pensées. Réalisant que le temps lui manquait grandement, elle avala son café d'un trait et couru en salle d'autopsie.
Lorsqu'elle entra dans la pièce, Grissom et le docteur Robbins s'y trouvaient déjà. Le corps de la femme était étendu sur la table, prêt à être découpé et analysé de fond en comble.
« Catherine, nous t'attendions avant de commencer. » Elle hocha de la tête en faisant signe de poursuivre.
« La victime s'appelle Danielle Smith, 57 ans, mariée depuis 30 ans avec monsieur Donald Albert Smith. » Dit Grissom pour lui faire part des nouvelles informations.
« La mort remonte à 14 heures précisément, la cause du décès est une hémorragie externe due à une incision profonde au niveau de l'abdomen. Le cœur et les poumons ont été passablement endommagés, mais pour ce qui est des intestins et du foie c'est tout le contraire. Ils ont été déchiquetés, coupés et grossièrement tranchés. »
Le docteur prit une courte inspiration, se déplaça et enleva la chaîne qui était attachée dans le cou de la victime. Une longue chaîne, avec un petit D à l'extrémité. La chaîne était de mauvaise qualité, ce n'était ni de l'or ni de l'argent, mais plutôt un acier. Bijoux pouvant provenir de n'importe quel magasin à grande surface. Il le mit dans un sac en plastique qu'il scella.
« Des hématomes se retrouvent sur les jambes et les bras de la victime. J'ai retrouvé des bouts de peaux sous ses ongles. J'en déduis donc qu'elle a férocement défendue sa vie… »
« Ou ce qu'elle en valait du moins » Renchérit Grissom.
Un sourire malicieux apparut sur les lèvres de Catherine. Le docteur poursuivit.
« Un objet tranchant, sans dents est l'arme qui a été utilisée pour perpétrer ce meurtre. On peut remarquer que la lame n'a pas endommagé la peau de l'extérieur. »
« Vous croyez qu'un professionnel aurait pu faire cela ? » S'inquiéta Catherine.
Robbins entrouvrit la plaie et examina encore une fois l'intérieur de l'abdomen de la victime. Il enfonça ses mains bien profondément et regarda avec attention les déchirures au niveau de l'estomac.
« Selon moi non. La peau a été coupée de manière esthétique, mais un vrai professionnel a bien plus de technique. Les organes auraient été en meilleur état qu'ils ne le sont maintenant. »
Catherine détestait avoir affaire à des professionnels dans les cas de meurtres. Leur travail, leur perfection et leur passion la rendaient totalement malade.. À chaque fois, elle réprimait une effroyable envie de vomir.
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Sortis de la salle d'autopsie, Catherine et Gil prirent un instant pour se remettre de leurs émotions. Au début de leur carrière, ils partageaient leurs inquiétudes et leurs sentiments, mais après tant d'années, le tout se faisait maintenant en silence. Chacun se rassurait par lui-même, se disant que ce qu'ils venaient de voir, ils en verraient tout le temps. Ils se rappelaient chaque fois pourquoi ils faisaient ce métier, pourquoi c'était de leur devoir et que s'ils ne le faisaient pas, personne d'autre ne le ferait à leur place.
Quelques minutes plus tard, chacun était maintenant près à discuter de tout, à retourner sur la scène du crime, à émettre des hypothèses, à rencontrer des témoins …
Cette fois-ci, découvrir la vérité ne fut pas ardu.
La première personne à se pointer en salle d'interrogation, le premier suspect et le premier coupable.
Le mari étant arrivé, son comportement avait dérangé et étonné Catherine. Elle lui avait annoncé la terrible nouvelle, et tout ce qu'il avait pu faire, c'était d'étouffer un fou rire. Suite à cette réaction, elle avait bien vu que quelque chose clochait chez lui. Après seulement 20 minutes passées avec M. Smith, il avait avoué le meurtre de sa femme avec beaucoup de satisfaction. Elle ne pouvait par contre s'empêcher de lui poser certaines questions.
« Dites-moi … pourquoi toute cette violence envers votre femme ? »
« Vous ne savez pas ce que c'est vous, quelqu'un d'obsédé par son argent. Elle ne pensait qu'à son magot, à le mettre en sécurité. Chaque jour, elle planifiait des manières de s'enrichir encore et encore. Elle n'avait aucune attention pour moi ni pour ses enfants. Tout ce qui l'intéressait c'était son fric, uniquement son fric. J'ai voulu que ses derniers instants dans lui rappellent la cruauté dont elle a fait preuve ici-bas. »
« Et … pourquoi ce collier ? » Elle lui montra le collier en acier inoxydable que le docteur avait détaché du cou de la victime.
« Je lui avait acheté ce collier à notre première sortie et jamais elle n'a voulu le porter. Elle se disait trop fière et que ceci n'était pas de qualité pour sa délicate peau. Je crois que le pire moment qu'elle a pu vivre, c'est lorsqu'elle se vidait de tout son sang et que je lui ai mis ce collier. Elle devait avoir tellement honte. »
Il rit à n'en plus finir et sourit à Catherine.
« Elle n'a eut que ce qu'elle méritait. »
Catherine se leva brusquement de sa chaise, emporta les documents et les preuves avec elle. Elle s'avança vers la porte, mais se ravisa et se retourna. Elle aimait ce moment où elle pouvait enfin leur faire voir la vérité en face. Où ils devinaient que le jeu était terminé et qu'ils devaient payer la note. Elle avança vers lui et lui chuchota tout doucement à l'oreille.
« Croyez-moi, vous aussi vous n'aurez que ce que vous méritez. »
Cette remarque le cloua au sol, et son sourire disparut en un éclair. Il regarda Catherine s'éloigner de lui, sans pour autant être capable de dire un mot.
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Catherine se précipita dans le bureau de Grissom. Elle lui fit son compte-rendu et lui remit la paperasse qu'elle venait de compléter. Il rangea les documents et la félicita de son travail.
« Que faites-vous ce soir ? » Se risqua-t-elle à lui demander.
Elle se disait qu'un peu de compagnie de lui ferait pas de tord. Elle voulait surtout se changer les idées. Éviter qu'une envie lui prenne d'aller dans un bar. Elle les évitait comme la peste maintenant, mais avait toujours peur que ses démons ne refassent surface. Qu'elle ne puisse les contrôler et qu'une histoire horrible se reproduise. Elle ne voulait plus décevoir. Elle voulait aussi que Lindsay se sente en sécurité, qu'elle soit fière de sa mère. Catherine le regarda et s'en voulut tout de suite de lui avoir demandé. Elle baissa les yeux.
« Pourquoi cette question ? » Lui demanda-t-il un brin d'incompréhension dans le regard.
« J'avais pensé vous inviter au restaurant, pour parler simplement. Un petit dîner entre collègue. » Répondit-elle, la voix brisée par la gène et la confusion.
Grissom essaya de trouver un moyen d'esquiver la question. Il ne voulait pas encore rendre sa relation avec Sara publique. Il n'en pouvait plus d'attendre et il ne savait pas trop encore pourquoi il attendait tout ce temps. Il cherchait, peut-être avait-il simplement peur ? Peur que l'officialisation brise la magie qui les unissait. Peur de la réaction des gens, une peur incontrôlée et sans fondements, mais pour l'instant il devait trouver une excuse.
« Malheureusement, j'ai une conférence ce soir et encore énormément de boulot qui m'attend. Vous savez, tous ses papiers ne se remplissent pas tout seuls. De plus, avec mes migraines j'ai accumulé un peu de travail, cela dit, un autre jour. Ça me ferait extrêmement plaisir. »
Catherine comprenait. Elle esquissa un sourire et hocha de la tête. Sentant qu'il était temps pour elle de s'éclipser, elle se leva de la chaise et se dirigea vers la porte.
« Bonne soirée Gil » dit-elle dans un murmure. « Oh ! Et bonne conférence ! »
Il la remercia et lui souhaita bonne soirée à son tour, se sentant coupable de la laisser repartir chez elle de la sorte et de lui avoir mentit. Il prit un instant pour s'assurer que tous étaient rentrés chez eux et sortit de son bureau en éteignant les lumières. Il partit rejoindre sa douce qui l'attendait patiemment chez lui, une fois de plus.
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Catherine quittait le stationnement du labo dans sa voiture, elle allait passer chercher Lindsay à ses cours de danse et puis elles allaient dîner toute les deux. Depuis l'enlèvement, elle avait toujours peur qu'il lui arrive quelque chose et elle faisait tout en son pouvoir pour q'elle soit en sécurité.
Quand elle l'avait vu baillonnée, attachée à ses liens, pleurant et criant son nom. Lorsque Warrick l'avait détaché de ses courroies et de ses cordes, lorsque dans ses bras elle était venue chercher du réconfort, une tendresse douloureuse, quand elle lui essuyait les larmes, répétant que tout allait bien maintenant, Catherine voulait mourir en se rappelant ses événements.
Elle ne cessait de se répéter
Mais qu'est-ce que je ferais sans elle, qu'est-ce que je ferais sans elle ?
Cette phrase occupait son esprit, elle la hantait et la perturbait à chaque heure du jour et de la nuit. Elle se réveillait toute en sueurs, haletant, cherchant frénétiquement un point d'appui et lorsqu'elle se calmait un peu, elle se levait tout doucement, regardant si sa princesse dormait encore dans sa chambre. Et chaque fois, elle y était encore, endormie à poings fermés.
Alors, Catherine repartait se recoucher, encore toute trempée et dans les limbes du sommeil, elle pouvait encore entendre sa propre voix.
Qu'est-ce que tu ferais sans elle ?
Chaque nuit depuis, c'était pareil. Presque à la même heure, elle se réveillait d'un cauchemar atroce, toute trempée, le cœur débattant et chaque nuit, pour apaiser son mal, elle allait la voir.
Parfois elle se couchait auprès d'elle et la prenait dans ses bras. Elle la berçait ainsi toute la nuit durant et la serrant, l'attachant à elle, elle lui susurrait des paroles à l'oreille, simplement pour se réconforter.
Everything's ok, I'll never let you alone sweetheart.
Don't be afraid
You're my treasure, my life.
What I would do without you ?
Honey, .. I love you
I love you so …
Tout va bien. Je ne te laisserai jamais seule chérie
N'aie pas peur
Tu es mon trésor, ma vie
Qu'est-ce que je ferais sans toi ?
Chérie, je t'aime
Je t'aime tant
Et le matin, comme aujourd'hui elle repartait travailler, la déposant à l'école et le mercredi elle allait la chercher à ses cours de danse. Elle n'arrivait jamais plus en retard.
Arrivée sur place, elle sortit de la voiture en refermant la porte bruyamment. Elle se demandait ce qu'elle pourrait bien faire avec elle ce soir. Elles pourraient peut-être se louer un petit film en mangeant du pop-corn … un fim d'horreur ? Une comédie ? Elle savait que Lindsay adorait les films d'horreur sanglants. Elle pourrait sinon l'aider dans ses travaux, elle savait qu'elle avait un important projet à remettre vendredi. Catherine se doutait bien que Lindsay n'aimait pas que sa mère soit trop dans les parages, mais elle espérait bien que cette fois-ci, ça lui ferait plaisir.
Elle s'avança dans l'entrée principale de l'établissement.
Qu'est-ce que je ferais sans elle ?
Elle n'y pouvait rien. La question la pourchassait partout où elle allait. Elle l'habitait et l'harcelait. Catherine avait si peur de la perdre. Avant, elle n'envisageait même pas cette possibilité, mais maintenant tout était différent. Lindsay sortait avec ses copines et Catherine se faisait un sang d'encre chaque fois, la couvrant de recommandations et lui sommant de rentrer les 10 heures.
Elle prit une profonde et amère respiration avant de monter quelques marches de l'escalier menant à la classe de danse.
Soudain, un puissant coup de feu retentit dans l'immeuble.
Le sang de Catherine fit trois tours et se glaça d'un coup. Des images de l'enlèvement, de Lindsay lui revinrent encore en mémoire. Prise de panique, elle couru jusqu'à la porte du cours.
Elle ouvrit la porte brusquement. Ce qu'elle vit l'horrifia. Une jeune fille gisant sur le sol.
Trop affolée, elle n'y porta presque pas attention. Elle cherchait désespérément Lindsay du regard. Elle l'aperçu, debout sur le bord du mur, les larmes coulant à flot, elle entendait ses inspirations saccadées, ses plaintes et ses implorations.
Elle tourna l'œil et le vit.
Lui et son arme.
Son arme pointé sur sa fille.
Sans y réfléchir, par réflexe, sur l'adrénaline, elle se jeta devant lui.
Devant son trésor, pour la protéger, comme elle n'avait pu le faire avant.
Elle se jeta devant lui, sans penser aux conséquences.
Elle n'eut le temps de tirer qu'une seule balle, qui atteint son but.
Malheureusement, lui aussi.
Catherine tomba sur le sol dans un bruit sourd. À peine consciente, elle ne voyait plus que des images floues de Lindsay, des enfants, de la professeure, des murs tournants autour de son corps.
Elle entendait les cris de Lindsay, ses pleurs
Maman, maman, tiens bon ! Maman, ça va aller ! Respire Maman, les secours arrivent, Mamn !!!!!!!!!!!!!!!!
Elle entendait aussi cette phrase, bourdonnant dans sa tête à vive allure
Qu'est-ce que tu ferais sans elle, qu'est-ce que tu ferais sans elle ??
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N/A : Bon, voilou pour mon premier chapitre ! J'espère que vous allez aimé parce que moi j'adooooore la faire ! Le deuxième chapitre arrive .. bientôt, un jour !! Des reviews ça fait toujours plaisir !!!
Et … GSR, Yoling, ça arrive !!!! Soyez patients !!!!!!
