Authors note: Bonjour à tous, ravie que vous ayez cliquer sur ma fanfiction! :3 Alors, je suis une toute nouvelle, c'est la première fois que j'écris une fanfiction de toute ma vie (entière!), mais j'espère que vous aimerez bien cette histoire! Donc, cette histoire est totalement Emison (bah oui, attends, faut pas exagérer quand même! ^^), et elle débute après le sixième épisode de la saison 6! Après, j'ai juste pris cet épisode comme une indication temporelle dans la storyline (sachant que ce n'est pas un AU!), mais à partir du moment où vous savez qu'Alison est vivante, et qu'elle est revenue à Rosewood, TOUT VA BIEN! Hum, ensuite, cette fanfiction est évaluée à T, car je pense qu'il y aura pas mal de violence et aussi du sexe à un moment ou à un autre, donc wali walou! :D Bref, voilà pour ce premier commentaire, bonne lecture à vous tous! ^^


Chapter One: Clair de Lune

ALISON POV:

Début de soirée, à Rosewood...

La nuit tombait assez rapidement sur la petite ville de Pennsylvanie, les lampadaires éclairant déjà toute la rue où se trouvait ma maison. Je n'aime pas le noir. A vrai dire, je ne supporte plus le noir. En même temps, être enterrée vivante – je laisse passer le « par votre propre mère » - a de quoi traumatiser, ben tout le monde. Je suis une Dilaurentis, et je n'avais pas été habituée à avoir peur de quoi que se soit, mais depuis cette nuit-là, je me retrouvais à avoir peur de tout, et ce tout le temps.

Peur d'être seule, de l'obscurité donc, des étrangers, du regard des gens dans mon lycée, de ma famille, de mes amies parfois, de la police, et évidemment de A- ça me paraît assez logique. Et j'étais devenue claustrophobe aussi, mais cela va de pair avec la peur du noir, évidemment. Je sais qu'il y a un nom spécifique pour désigner la peur du noir, mais je ne l'ai pas en tête pour le moment. La seule chose que j'ai à l'esprit pour le moment, c'est de rentrer chez-moi sans rencontrer de problèmes.

Histoire de me calmer, je me remémore tous les problèmes futiles ou pas qui pourraient m'arriver lors des derniers cinq cents mètres que je devais parcourir avant d'arriver à la maison. Je pourrais, dans le pire des cas sans aucun doute, tomber sur A-. Mais cela ne restait que peu probable, nous n'avions pas beaucoup « entendu » parler de lui depuis l'affaire de la maison de poupées où les filles avaient été enfermées durant plusieurs semaines.

Secundo, je pourrais tomber sur Mona. J'avais un avis mitigé à propos de cette fille : d'un côté, elle me terrifiait totalement (je n'avais toujours pas oublié la scène de l'église, et même, c'était tout de même cette crétine qui m'avait envoyé en prison pour meurtre!) et d'un autre, elle semblait maintenant tout aussi apeurée et faible que moi. Sans déconner, j'avais retrouvé une de ces stupides cartes postales dans ma boîte aux lettres avant-hier. Vous savez, celle du genre « J'espère que tu vas bien ! Bon retour à la maison ! » avec des chiots mignons dessinés un peu partout.

D'accord, j'adore les animaux et plus particulièrement mon chien Pepe, mais tout de même. Si elle croyait que j'allais lui pardonner cette histoire de prison aussi facilement ! Remarque, nous étions maintenant quittes. Je ne l'avais certes pas envoyé en prison, mais je l'avais également fait souffrir durant un petit bout de temps, quelques années auparavant.

Mais revenons aux trucs-qui-pourraient-m'arriver. Le risque est moindre, il ne me reste plus que trois cents mètres à parcourir environ. Je pourrais être stopper par un journaliste fou, de ceux qui sont capables de rester quarante-huit heures cachés dans un buisson pour avoir une interview. Je pourrais tomber sur l'une des filles : pas qu'elles me soient désagréables vraiment, mais depuis mon retour à Rosewood, on ne pouvait pas dire que nos relations étaient au beau fixe.

Je leur avais menti au bout de quelques jours, en retour elles m'avaient accusé d'être A-, j'avais fini en prison, à ce moment-là elles se rendirent compte de mon innocence, mais manque de bol j'ai perdu le procès, on va toutes en prison, A- les kidnappe et je suis libérée. Fin de l'histoire, mais la confiance que je leur portais et la confiance qu'elles me portaient n'étaient pas vraiment au maximum ces jours-ci. Passons.

Je pourrais être attaquer par un animal, casser un de mes talons, ou me tordre la cheville, je pourrais tout simplement faire une mauvaise rencontre, ou voir l'un de mes voisins ou être – encore – arrêter par un policier qui avait « quelques questions supplémentaires » à propos de telles ou telles affaires me concernant, je pourrais sans doute faire une crise de panique dans moins de cinq mètres ou trouver un billet de dix dollars parterre dans quelques secondes. J'attendis un peu, avant de fouiller du regard le trottoir. Pas de billet sur le sol, c'est dommage.

Juste un gros tas de feuilles mortes – étrange, vu que nous sommes plus en été qu'en automne – et un prospectus déchiré. Je le ramassais pour lire les rares informations encore lisibles dessus. La feuille déchirée en triangle se composait de deux parties : en haut à gauche, on pouvait voir une partie de photo, seulement des cheveux blonds bouclés, un peu comme les miens. Et en bas à droite, on lisait « SING ». La fin de « missing », probablement. A y regarder de plus près, c'était sûrement l'une des affiches que la ville avait placardé un peu partout dans les rues lors de ma disparition.

C'est fou que les gens puissent garder ce genre de choses aussi longtemps...

« C'est fou que les habitants puissent garder ces trucs aussi longtemps, tu ne trouves pas, Alison ? » demanda une voix dans mon dos.

« Que... ? » murmurais-je en me retournant d'un coup, alerte.

Bordel, je n'aurais jamais dû m'arrêter pour ramasser ce foutu papier. C'est pareil à chaque fois : j'essaye de me concentrer sur un but, du genre « rentrer à la maison saine et sauve » ou « ne frappe pas quelqu'un parce-qu'il t'énerve » ou « ne mens pas à tes amies » et je fais toujours tout foirer. Le gars – car il avait indéniablement une voix de mec – ou plutôt la silhouette qui me faisait face n'avait rien d'encourageant.

A vrai dire, je commençais même à avoir peur. Surtout qu'il avait une capuche rabattue sur son visage, et qu'il faisait sombre, et que je ne pouvais donc pas l'identifier. La spécialité de mon pire ennemi A-, en somme. Et s'il était finalement venu me tuer ? Après toutes ces années de « chasse » cela ne serait pas étonnant, n'est ce pas? Ma main gauche commença à trembler légèrement.

Alison Dilaurentis était officiellement terrifiée par l'inconnu qui lui faisait face. Je déglutis rapidement, avant d'ouvrir la bouche.

« Qu'est ce que tu me veux ? » le questionnais-je avec le ton le plus déterminé que j'étais capable de produire pour le moment.

J'espérais sincèrement que mes talents d'actrice n'avaient pas diminué au fil des années. Je ne pouvais pas lui montrer que j'étais tout simplement entrain de mourir de peur.

« J'étais juste venu pour ça. » répondit-il avec... comme un rire – démoniaque, j'en suis sûre – tout en parlant.

Je faillis lever l'un de mes sourcils par incompréhension pendant quelques secondes, ma stupéfaction et ma curiosité naturelle prenant presque le dessus sur ma peur. Après tout, c'était peut-être simplement un gars du lycée qui essayait de rentrer en contact avec une fille aussi aimée et haïe que moi ? En tous les cas, il ne faisait que se tenir là, debout et les mains dans les poches, sans rien faire de spécial. Pendant un instant, je pensais à courir vers ma maison le plus vite possible.

Puis je jetais un regard entendu à mes stupides talons : avec ces trucs, impossible de courir sans me casser la gueule. Et je ne pourrais pas les enlever sans que le type ne se questionne, de toute façon. Maintenant, j'allais pouvoir développer la liste des choses qui « ne pourraient pas m'arriver » dans la situation présente. Premier truc qui m'était maintenant refusé : fuir sans me retourner et vite.

Je restais silencieuse pendant encore quelques dizaines de secondes qui me parurent être une éternité, avant d'ouvrir de nouveau la bouche. Je ne pouvais pas rester toute la nuit ici, et personne ne semblait décider à aller dehors par cette belle nuit d'été pour faire diversion. Et puis l'inconnu se dandinait maladroitement sur ses pieds et n'avait pas l'air – trop – menaçant. J'avais dû m'emballer en le prenant pour A-. Ce n'était qu'un gamin avec une capuche qui tentait de faire de nouvelles connaissances, voilà tout. N'est ce pas ?!

« Hum... Je devrais rentrer, il est déjà tard. » expliquais-je en hésitant un peu à percer le silence de la nuit. « Bonne nuit ?! »

Je débutais une marche arrière prudente, ne quittant pas l'étrange personnage des yeux une seule seconde. Hors de question que je lui tourne le dos maintenant. « Ne tourne jamais le dos à des inconnues Alison, et encore moins à un Hastings » disait souvent ma mère. Je n'avais jamais compris pourquoi la famille de Spence et la mienne passaient tant de temps à s'éviter et à se méfier l'une de l'autre.

Quoique, quand on voit l'histoire passée en commun, c'est un peu plus compréhensible. Je suis maintenant à environ cinq mètres du garçon. S'il ne bouge pas, je jure que je suis capable de faire tout le chemin restant en marchant à l'envers sur le trottoir. Les cinq mètres se transformèrent en dix mètres, puis en trente mètres, puis en cent mètres et l'inconnu était toujours au milieu de la route. Je sais qu'il est environ vingt-trois heures, mais c'est vraiment pas normal que cette longue rue soit aussi peu fréquentée, tout de même.

Alors que je continue ma marche arrière prudemment, quoiqu'un peu plus rapidement qu'avant, j'entends un nouveau bruit derrière moi. Je tournais la tête en un sursaut, tombant sur une scène totalement normale : un chat noir qui traverse la rue en miaulant un peu trop fort contre un gros matou tigré qui piétine très certainement son territoire. Bon sang, faut vraiment que j'arrête d'être aussi paranoïaque.

Presque deux semaines sont passées depuis notre dernière confrontation avec A-. Le véritable A-, j'ose espérer cette fois-ci.

Les deux félins ont disparu dans un petit jardin et... le garçon de tout à l'heure avait finalement quitté sa place également, trouvant sans doute que rester au milieu de la route sans mouvement n'était pas la meilleure façon de ne pas se faire écraser, et donc pas la meilleure façon pour rester en vie. Je prenais une profonde inspiration, une que j'imaginais traversant la totalité de mon corps, avant d'expulser à nouveau tout l'air qui se trouvait dans mes poumons.

C'est une technique de relaxation de je-ne-sais-plus-quel-pays. En Indes ou au Tibet peut-être ?! Il suffit d'imaginer le fluide de l'air qui se propage dans la totalité de votre corps en inspirant, avant de faire ressortir ce fluide totalement de vous-même en expirant. Alors que je prenais une dernière inspiration de ce type, en faisant attention de bien expulser les derniers grammes d'air de mes poumons, l'étranger se trouva une seconde fois face à moi.

Il ne parla pas, je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche non plus. En trois pas, il fut face à moi, assez proche pour que je puisse le toucher sans même bouger ma main. Il se stoppa pendant un dixième de seconde, et j'entendis sa respiration lourde et lente durant une seconde, avant qu'un grand froid ne se propage dans tout mon corps. Cette fois-ci, ce n'était pas le fluide de l'air que j'imaginais, non. C'était froid, c'était désagréable, cela me donnait mal au ventre.

En baissant les yeux, je remarquais que l'inconnu avait planté une seringue énooorme dans mon abdomen, ou un peu en dessous. Je commençais à me demander où exactement était planté cette fichue seringue lorsque ma vision se brouilla un petit peu plus. Déjà qu'il faisait sombre malgré la lumière artificielle des lampadaires, mais il fallait en plus que je sois droguée.

Des vagues partant d'un point à un autre apparurent sur la seringue, comme si je pouvais voir à travers le plastique dont elle était faite et deviner de quel liquide il s'agissait. Des points noirs firent leur entrée ensuite dans un coin de mes paupières. C'est les signes annonçant – dans un futur proche – un évanouissement, je crois. Ces talons ne sont vraiment pas pratiques pour garder l'équilibre. Je tiens debout encore quelques secondes – ou quelques heures ? J'ai comme l'impression qu'il y a un soleil par-ici ? - avant que mes genoux ne fléchissent.

Ou du moins, je crois que mes genoux fléchissent. Mes jambes me lâchent (ou j'en ai la sensation) et mes bras pendent mollement le long de mon corps (ou du moins, j'en ai l'impression). Le type – tiens, je l'avais presque oublié avec cette histoire de seringue – s'écarte d'un large pas... mètre, bref, retirant par la même occasion l'aiguille de mon bas-ventre sans aucune douceur. Ça fait vraiment mal. Avec la chance que j'ai ces derniers temps, ce crétin m'a peut-être ouvert une artère avec son truc.

Attends, y'a des artères dans l'estomac ?

Sur cette pensée, mon corps semble ne plus avoir ni de force, ni de squelette et je m'écrase comme une masse (enfin, tous les êtres vivants ont une masse!) sur le sol. Je ne ressens même pas de choc ou de douleur, ce qui est assez étrange. J'ai encore le temps de voir une paire de chaussures noires s'éloignant dans la nuit, pénétrant dans l'un des jardins – celui des chats – avant que ma vision ne devienne totalement noire.

Je m'évanouis.


Authors blabla: Re-coucou tout le monde! Donc, passons à une rapide présentation: je m'appelle Elsa et j'ai seize ans et donc, j'habite en France! Je suis une fan de Pretty Little Liars depuis plusieurs années, et comme toutes les personnes qui lisent ces lignes en ce moment-même (c'est-à-dire vous-même, chers lecteurs), je suis totalement fan du couple Emison (et j'aime pas mal Ezria aussi, mais c'est une autre histoire!). Je ne ferais pas de longs paragraphes et argumentations sur le fait qu'il n'y a pas du tout assez d'Emison dans la série originale, mais n'hésitez pas à me parler de la série ou d'Emison ou du dernier épisode en date (A-'s reveal! *o*) dans les commentaires!

Maintenant, quelques infos sur ma fanfiction: j'ai déjà toute l'histoire en tête (enfin, j'en ai assez pour au moins mille pages! XD), donc ne vous en faites pas, normalement je n'aurais pas de panne d'inspiration en cours de route! Ce chapitre d'introduction est assez court, mais les suivants seront sans doute plus longs. Hum... je prends souvent (voir tout le temps) Alison avec "je", j'espère que ça ne vous dérange pas trop. Et évidemment, ceci n'est pas un AU, j'essaye de rester proche de la série originale tout en introduisant mes propres éléments au fur et à mesure, en m'éloignant de temps en temps de l'intrigue principal et en y revenant à un certain point . Voilà, n'hésitez pas à dire si vous trouvez qu'il y a assez d'humour, si c'est bien écrit ou non, si le mystère est intéressant ou non, et autre. (oh! et je suis fan d'un bon nombre de séries, donc attendez-vous à voir quelques références au cours des chapitres! :p).

Normalement, j'essaye de "répartir" mon histoire en trois parties: le présent (donc, avec l'histoire en ce moment, l'intrigue avec A- et les parallèles avec la série en ce moment, enfin LOGIQUE, quoi! ;p), les flashs-backs N°1 (donc, plutôt centrés sur la période où Ali est en cavale! *o*) et les flashs-backs N°2 (plutôt centrés sur des moments Emison avant la disparition d'Ali, et là je me base sur des véritables scènes de la série qui n'ont pas été assez développées à mon goût!).

Wala, si vous avez la moindre question, ou une demande de spoilers, ou juste envie de discuter: mon twitter c'est Elsa Fowl! ^^ A la prochaine! Et désolée pour tout ce blabla, je parie que les trois-quarts ont eu la flemme de tout lire! XD

PS: Tous les personnages, plus Rosewood, plus l'histoire appartiennent aux créateurs de Pretty Little Liars! Je n'ai aucun droit dessus, c'est justement pour cela que c'est une fanfiction! Voilà, voilà, c'était la petite note administrative du jour! :3