"
'Dis! Dis! Maman Et après? Qu'est-ce qu'il s'est passé?'
Une sombre fumée s'élevait en masse dans le ciel, un crissement s'entendait dans toute la gare, les foules se bousculaient pour atteindre leur train et de fortes voix tonnaient afin de rassurer tout le monde, qu'ils entreraient. Toute la ville de West City s'éveillait dans le bruit, tranquillement. Un jeune homme, en revanche, était silencieux et se contentait de contempler passivement cette ville vivante.
- Ah... Ca n'est tout de même pas le dynamisme de Central... Central...
Un air songeur s'installa sur son visage, ce qui le rendit si sérieux et magnifique que les gens s'en retournaient dans la rue. Nombre de ses connaissances ou simplement de personnes le reconnaissant venaient le saluer. Edward Elric... Ce nom était connu partout dans Amestris et ses pays frontaliers : le sauveur de notre humanité!
Edward s'arrêta devant une petit boutique de l'avenue principale et y entra.
- Bonjour Monsieur, avez-vous reçu la commande que je vous ai passé la semaine dernière?
- Ah! Monsieur Elric! J'en suis désolé mais notre livreur n'est pas encore arrivé! Il me semble qu'il y a beaucoup de problème pour les transporteurs sur la route Ouest-Est et...
- En une semaine? Il a pas eu le temps de te livrer en une semaine?
Le visage si calme et serein, jusque là inchangeable, du jeune homme se transforma en un regard d'une colère indescriptible.
- Tu... TE FOUS DE MA GUEULE, HEIN? C'EST CA?
Dans sa colère, Edward empoigna fermement le col du marchand après avoir inconsciemment écrasé le comptoir du pauvre homme et fait tomber quelques produits partout dans la boutique à cause du choc. Ce n'est qu'à la vue de la tête de l'homme qu'il se rendit compte de son emportement et déclara plus calmement, en le lâchant :
- Avec ce que vous avez en réserve, faîtes moi l'équivalent du paquet que je vous ai commandé maintenant.
L'homme s'en alla en réserve et revint une quinzaine de minutes plus tard avec un magnifique paquet tout enrubanné dans les mains. Edward Elric s'excusa brièvement et paya pour les dommages causés et se dirigea de nouveau vers la gare, un sourire satisfait et malicieux aux lèvres.
Un train arriva en gare et il se pressa d'y monter. Son billet indiquait le wagon 2C. Il y entra. Son compartiment était quasi-désert avec seulement une femme accompagnée de sa fille et un couple de petits vieux d'installés. Il s'assit le plus à l'écart des autres passagers. Un sourire immense illumina son visage et sa main serra fortement le paquet qu'il était précédemment allé chercher.
-Attends moi, murmura-t-il. Plus que quelques heures maintenant. J'arrive! "
