Bonjour, Voici la première Dramione que je poste ici!
Petits détails : Elle se déroulera en deux tomes, le premier sera sur la 6ème année et le deuxième sur la 7ème année.
Certes, ils seront Préfets-en-chef pour le premier tome mais, sus aux préjugés, ma dramione ne sera pas clichée du tout.
Je vous souhaite bonne lecture, n'hésitez pas à me donner vos avis par reviews s'il-vous-plait !
Morgane.
ϟ Chapitre 1
Il était environ sept heure du matin.
Le soleil commença à chasser la nuit qui s'était installée dans la sombre chambre du jeune Drago Malefoy; laissant ses rayons vagabonder sur le lit de ce dernier. Dans un grognement, le vert et argent tira sa couverture pour se cacher de l'astre éblouissant, en vain; celui-ci avait déjà inondé toute la pièce. Drago se leva nonchalamment en attrapant une robe de chambre qui était posée aux pieds de son lit.
Il s'ébouriffa les cheveux devant le miroir puis se rendit à la cuisine où sa mère s'affairait depuis un moment.
En effet, depuis que leur elfe de maison était partit, plus personnes ne faisait les tâches ménagères Narcissa avait du se rendre à l'évidence et était devenu une femme d'intérieur qui prenait soin comme elle pouvait de sa maison. Le jeune homme lança un regard vide vers le plateau d'argent bien garni que sa mère lui avait laissé en évidence sur la table et prit aléatoirement quelques mets préparés comme il les aimait pour les emporter avec lui dans le salon.
Il s'assit sur le canapé de cuir noir qui y trônait et entama son jus de citrouille.
-Drago, tonna la voix de Lucius, faisant tressaillir le garçon. N'oublie pas que je compte sur toi pour être le plus discret possible. Le professeur Rogue est au courant de notre petite affaire et sera là en cas de besoin, mais... Se coupa-t-il en se rapprochant dangereusement de son fils, N'oublie pas que tu es un Malefoy, et que quelque soit ta mission, tu devras la mener à bien, par toi même, quelles qu'en soient les pertes, si tu vois ce que je veux dire... Finit-il en s'éclipsant.
-Oui, père, répondit tout aussi froidement le blond.
Celui-ci replongeât sa tête dans son verre avec lassitude. Pourquoi donc cette mission était si importante? S'il en avait eu le choix, il ne serait même pas retourné à Poudlard cette année, et encore moins en tant que Préfet-en-chef. C'est vrai, qu'avait-il fait de si honorable pour mériter ce titre? Rien. Le pire serait encore de savoir qui aurait l'honneur de partager ses rondes. Par Merlin, faites que ce ne soit pas un de ces idiots de Gryffondor, je ne pourrais pas les supporter une minute, espérait-il intérieurement. Le jeune Malefoy n'était même pas heureux de revoir Blaise ou même ses amis.
Il sentait que cette année n'allait pas aller dans le sens qu'il voulait, elle allait même mal tourner, il le pressentait du plus profond de son âme.
-Drago, l'interrompit doucement sa mère. Je voulais te dire que tu devrais te rapprocher de la petite Parkinson cette année ton père et moi trouvons que ce serait une bonne idée, car elle est de bonne famille et...
-Il est hors de question que je parle à cette sangsue cette année, mère, s'emporta-t-il. L'été avec elle fut assez rude, et puis, je vois où vous voulez en venir.
Narcissa s'assit auprès de lui et planta ses yeux fatigué dans les siens. Elle paraissait si épuisée, cela mettait le Serpentard dans tous ses états voir l'état dans lequel était sa mère alors qu'elle se tuait à la tâche pour son père qui lui, ne levait pas le petit doigt pour l'aider, c'était insupportable.
La vieille femme regarda autour d'elle et, étant sûre que son mari n'était pas dans les parages, s'autorisa un moment de faiblesse et serra ses bras autour du coup de son grand enfant.
-Oh surtout, implora-t-elle, fais attention à toi.
-Oui, mère, sourit-il tendrement.
Lorsqu'elle desserra son étreinte, le Prince des Serpentard se leva lentement et monta à sa chambre. Là-haut, il sortit sa mallette de cuir et y enfouit les affaires demandées sur la liste en y rajoutant quelques habits et autres effets personnels. Il la referma sans mal et choisit sa tenue avec soin un haut noir, une cravate de la même couleur et un pantalon gris sombre. Il se rendit à la salle de bain où il s'habilla et se coiffa.
Lorsqu'il en sortit, sa mère était sur le pas de la porte. Elle le regarda de haut en bas en souriant, puis passa difficilement une main dans les cheveux de son fils.
-Ne les laisse pas plaqués ainsi, se moqua-t-elle gentiment, tu fais trop sage.
Il sourit à son tour et la prit une dernière fois dans ses bras. Il huma son parfum avec difficulté. C'était la dernière fois en tant qu'enfant, en tant qu'âme libre et pure, qu'il pouvait s'autoriser cela. Quand il reverra sa mère, il sera mangemort.
Il eut un déchirement au cœur lorsqu'il dû quitter les bras si rassurants de Narcissa pour descendre rejoindre son père. Il fit un dernier signe à la vieille femme et retrouva Lucius en bas des escaliers. Le vieil homme lui tendit son bras et c'est avec méfiance que le vert et argent s'en saisit. Ils transplanèrent sans encombres et arrivèrent au chaudron baveur où le mangemort repartit directement. Drago se dirigeât vers la gare de King's Cross et arriva juste à temps au Poudlard express. Il pénétra dans le train et chercha le wagon des préfets avec une certaine inquiétude. Il en trouva enfin la porte, qu'il poussa délicatement en la faisant coulisser il crut mourir en apercevant son homologue. Il resta sans bouger, cherchant des yeux où était la blague et se demanda s'il pouvait tomber plus bas qu'il ne l'était déjà...
Le réveil sonnait huit heure du matin chez les Granger.
Hermione s'étira en laissant grandir un sourire radieux sur son visage endormi. Aujourd'hui, elle se rendait au Terrier, elle allait enfin revoir ses amis ! Ils lui avaient énormément manqué, ce qui rendait les retrouvailles encore plus excitantes. De plus, cette année, la Gryffondor allait pouvoir réaliser son rêve elle avait été nommée Préfète-en-Chef et personne ne pourrait lui gâcher ce plaisir. Malgré tout, la jeune femme ne s'inquiétait pas à propos de son homologue et avait totalement confiance en Dumbledore.
Elle sortit doucement de son lit et enfila ses habits, préparés depuis le jour où elle avait reçu sa lettre. Elle se brossa les cheveux avec difficulté et accrocha une chaîne en or agrémentée d'un lion couleur rubis autour de son cou. C'était un cadeau qu'elle avait reçu d'Harry en l'honneur de son poste de Préfète-en-Chef. La brune avait très envie de revoir son meilleur ami qu'elle n'avait pu inviter durant les vacances. Le fait de le savoir seul l'angoissait au plus au point, surtout après la perte de son parrain malgré tout elle devrait attendre le lendemain pour le revoir, à King's Cross.
Le cœur emplit de joie, elle dévala les escaliers pour se rendre à la cuisine où ses parents l'attendaient pour déjeuner.
-Bonjour Mione! Sourit sa mère en la prenant dans ses bras. Alors, c'est le grand jour, hein ? N'oublie pas de nous envoyer quelques hiboux surtout !
-Oh oui, s'enthousiasma-t-elle, ne t'en fais pas pour ça. Et toi papa, rajouta-t-elle en se jetant dans les bras de son père, n'oublie pas de bien nourrir le hibou lorsqu'il arrive, pour que le courrier me revienne à temps !
-Ne t'inquiète pas ma fille, lui répondit-il tendrement en lui servant un lait chaud et deux tartines grillées.
Elle engloutit rapidement son petit-déjeuner en écoutant les dernières précautions laissées par ses parents et elle fila boucler ses valises dans sa chambre. Elle s'attarda alors sur une photo d'elle, Ron et Harry, à leur première année à Poudlard. Qu'ils avaient changé ! Mais bien sûr certaines choses, elles, resteront toujours les mêmes, comme par exemple leur amitié elle savait qu'il ne se quitteraient jamais, ou bien même l'appétit de Ron ! Elle pouffa à cette pensée et saisit Pattenrond pour le mettre dans sa cage. Lorsqu'elle eut fini le tout, elle embrassa ses parents une dernière fois et, munie de poudre de cheminette, entra dans sa cheminée.
-Le Terrier ! Annonça-t-elle en jetant la poudre avant de disparaître dans un nuage de poussière.
Lorsqu'elle arriva dans la cheminée des Weasley, Ginny la serra dans ses bras, suivie de près par Ron qui se jeta littéralement sur Hermione. Celle-ci fut bousculée par tous les membres de la famille qui avaient attendu avec impatience son arrivée. Tous la saluèrent un à un et Ron finit par embarquer la jeune femme avec lui pour déposer ses affaires devant la chambre de Ginny.
-Comment vas-tu ? S'écria-t-il, heureux de la revoir.
-Je vais vraiment bien, mais je n'ai eu aucune nouvelle d'Harry et cela m'inquiète, avoua-t-elle.
-Moi non plus, lâcha Ron, mais c'est Harry, que veux-tu ?
Hermione et lui passèrent à table avec le reste de la famille, heureux de tous se retrouver. Fred et Georges y présentèrent leurs nouvelles farces et attrapes, filtres, chocolats et potions qu'ils allaient mettre en vente dans leur magasin. Le repas se passa donc sous les rires et les histoires de la fratrie. Sans arrêt, Ron avait lancé des regards à la jeune femme, qui, à chaque fois qu'elle le surprenait, rougissait de plus belle.
Après le repas, Hermione passa le reste de la journée avec Ginny, à parler des amours, de la vie en général. Notre jeune lionne avait plus d'une fois penser à lui parler de ces regards que le rouquin lui avait lancé mais elle s'était à chaque fois ravisée, pour elle ne savait quelle raison. Peut être se faisait-elle des films ?
Elle fut interrompue dans ses rêveries du soir par le bruit d'une chouette. Surexcitée, elle passa la tête par dessus la rambarde de l'escalier et scruta le sol.
-Est-ce une chouette que j'ai entendu ? Hurla-t-elle.
-Allez Ron, dis nous si Harry est avec toi ! Cria Ginny.
-Je le saurais si mon meilleur ami était avec moi ! Rétorqua-t-il.
En bas des escaliers, Harry Potter daigna enfin se montrer, tout sourire. Ginny se précipita en bas pour le prendre dans ses bras suivie d'Hermione, Ron et Molly. Ils se mirent tous en cercle autour de lui pour le saluer, euphoriques.
Soudain, Ron se rapprocha lentement d'Hermione et lui caressa la joue. Elle sursauta et le sonda du regard, inquiète. Le reste de la petite famille fit de même, interloqués.
-Je.. Heu... Bafouilla Ronald. Tu avais du dentifrice...
Hermione sourit sans vraiment relever et se précipita dans les bras d'Harry, heureuse.
Après quelques échanges, le trio d'or se rendit à la chambre de Ron pour parler plus tranquillement. Ils s'assirent en cercle autour de la petite table en bois , fenêtre ouverte, pour laisser passer l'air frais du soir. La rouge et or était tellement contente de revoir ses deux meilleurs amis, même si à présent, elle appréhendait un peu la découverte de son homologue.
-Vous savez, commença Ron, tout le monde commence à douter de la sécurité de Poudlard avec Dumbledore. Ma mère a faillit nous faire rester ici Ginny et moi, lorsqu'elle s'est énervée, il y a quelques jours. Mon père lui a dit qu'elle était complètement maboule, que Poudlard était un lieu sûr et elle s'est calmée.
-C'est vrai, renchérit Hermione, même mes parents qui sont moldus savent qu'il se passe des choses et que aller à Poudlard devient dangereux.
-Mais qu'est-ce que tout le monde reproche à Dumbledore ainsi ? S'enquit Harry, troublé.
-Ils le trouvent trop vieux ! Souffla la brune.
-Mais il n'est pas si vieux, c'est débile ! Pesta Harry. Il n'a que... Il a quel âge déjà ?
-150 ans, répondit le rouquin, plus ou moins quelques années !
Tous trois éclatèrent de rire. Leur complicité était toujours présente malgré les six années et toutes les épreuves qu'ils avaient traversé. Rien n'avait changé, absolument rien entre eux et rien ne pourrait les changer.
-Oh, continua l'Élu, je voulais vous dire, l'autre soir, j'ai aperçu Malefoy et sa mère à Barjow et Beurk, ils avaient l'air de cacher quelque chose, de ne pas vouloir être suivis, si vous voyez ce que je veux dire...
-Et bien ? Pouffa Ron. Depuis quand t'intéresses-tu à ce que lui et sa môman font ?
-Non mais, soupira Harry, je les ai suivis, avoua-t-il, et j'y ai vu Drago observer une armoire... Et il n'était pas seul, il y avait beaucoup de monde. Je pense que c'était une cérémonie ou quelque chose comme ça.
-Arrête Harry, je sais où tu veux en venir ! Lâcha la Gryffondor.
-C'est arrivé c'est tout ! Protesta le garçon. S'en est un.
-Un quoi ? Questionna Ronald qui ne suivait plus.
-Harry pense que Drago est devenu un mangemort.
-T'es barjo ! Rétorqua le garçon à l'intention du Survivant. Qu'est-ce que tu-sais-qui ferais d'un petit con comme Malefoy ?
-C'est logique, lança-t-il. Son père est un mangemort, ils côtoient des mangemorts, c'est normal que s'en soit un.
-On en sait rien ! S'énerva Hermione. Tu n'as pas vu la marque des ténèbres, alors tu ne peux pas l'affirmer.
-En tout cas, abandonna le brun, je me méfie de lui, il n'est pas net. Vous devriez faire de même.
Cette phrase, lâchée si froidement, mit fin à toute discussion dans la chambrette. Un à un, les trois amis se couchèrent, épuisés de leur journée et inquiets. Décidément, cette année non plus ne sera pas de tout repos, songea la jeune lionne.
Le réveil se fit en douceur, sous les mots doux de Molly qui les attendaient pour déjeuner -elle avait concocté un déjeuné gargantuesque pour toute la fratrie- mais le tout assez rapidement pour ne pas prendre de retard.
Les préparatifs, eux, furent un vrai marathon, rien que de pouvoir entrer et garder la salle de bain avait été un beau bazar. Mais c'est en un seul morceau et complètement prêt qu'ils étaient arrivés à King's Cross bien avant le départ du train. Hermione avait salué ses amis et était directement allé vers le wagon des Préfets-en-chef, vide évidemment. Le temps passait et personne n'arrivait, mais l'anxiété de la brune montait à chaque seconde qui défilait. Lorsque la porte coulissa enfin, elle eut un choc. Comment cela avait-il pu arriver, venant d'un directeur comme Dumbledore ? Pourquoi les avoir mis ensemble ? Voulaient-ils assister à une guerre ?
C'était vraiment impensable.
Voilà, merci de m'avoir lu, laissez moi un review avec votre avis s'il vous plait!
Morgane.
