* Emotion *

Bonjour à tous ! Ca y est, mon petit protégé fais ses premiers pas ( ou ses premières lignes plutot ) sur fanfiction. C'est avec plaisir que je vous présente ma nouvelle fiction " Entre les murs "

Les personnages, l'univers d'Harry Potter ne m'appartiennent pas et j'érigerais un temple à J.K Rowling un jour.

J'espère qu'elle vous plaira, toutes les critiques sont les bienvenues et je posterais régulièrement étant donné qu'elle est quasiment finie.

Bonne lecture =).

Aout 1993

Remus faisait face aux grilles du château. Il n'avait pas remis les pieds ici depuis qu'il avait eu son diplôme après sa 7ème année. Il avait d'ailleurs tout fait pour éviter ce lieu rempli de souvenirs. Il pris une grande bouffée d'air et poussa les portes. Rien n'avait changé. En avançant vers la porte d'entrée du château il ne put s'empêcher de jeter un oeil vers le parc, le lac, en direction du terrain de Quidditch. Les rires de Sirius et James lui revinrent aux oreilles, le souvenir de ses amis lui faisait un peu moins mal à présent.

En entrant dans le château il senti un frisson lui parcourir l'échine, il regrettait d'être venu, d'avoir accepté le poste que Dumbledore lui proposait. Il pensait qu'il avait surmonté la perte mais revenir ici ranima sa mémoire de façon cruelle. Il caressa du bout des doigts les murs froids de l'école et ferma les yeux.

Sa voix. L'odeur de son parfum. Ses doigts fins qui jouaient avec son pendentif. Son corps. Ses lèvres. Son rire. Ses yeux. Son sourire. Ses gestes.

Il n'avait jamais réussit à passer à autre chose finalement. Elle était toujours en lui. Toujours dans son esprit, sa chair.

Les murs de Poudlard renferment des histoires plus belles, tordues, douloureuses les unes que les autres. Remus à vécu une d'elle.

Il reprit ses esprits, laissant la douleur se calfeutrer dans son ventre. Elle était là depuis des années, pelotonnée comme un chat et il avait appris à vivre avec.

Il avança d'un pas calme jusqu'à la gargouille du bureau du directeur et eut l'impression d'entendre pendant une fraction de seconde la voix de Maïssa lui murmurer qu'elle était fière de lui.