Bonsoir à tous.
Ceci sera un recueil de petite histoire, de petits textes que j'aurais écris vite fait. Pas de fil conducteur entre les chapitres donc. Et pas de rythme de parution, juste l'inspiration.
Je me sentais poétique ce matin, tout comme Derek. Alors j'ai écris ça. Je vous avoue que l'automne m'a aidé. J'aime tellement cette saison. Je vous laisse apprécier, malgré la niaiserie du texte et les caractères pas du tout adaptés aux personnages d'origines. Libre à vous d'imaginer d'autre personnages. Mais pour moi c'était évidement. Il y a bien évidemment des fautes et je m'en excuse. Si quelque chose vous gêne, n'hésitez pas à m'en faire part !
J'ai mis un rating T, car Derek n'est pas le plus poli des hommes, même lorsqu'il parle de son amour. Rectification, surtout quand il parle de son amour.
Amoureusement, Mademoiselle Léa.
J'me sens d'humeur poétique. Pourtant je suis pas poétique, je te jure. C'est pas mon truc tous ces mots compliqués que je ne peux pas comprendre, les mots murmurés, les règles pour rendre les trucs beaux, les lettres qui sonnent bien entre elles. J'aime pas ça d'habitude. Mais là j'me sens poétique. Je sais pas pourquoi.
Sûrement à cause de la musique. De la belle musique, avec des beaux mots et qui rend tout beau autour de toi. Qui te donne envie de ne plus rien faire, de fermer les yeux, de t'allonger et de t'envoler avec les notes. Tu connais? Enfin ça c'pas important franchement. Ce n'est que de la musique. Ça s'envole, la musique.
C'est sûrement l'automne aussi. Les feuilles qui tombent. Les couleurs froides, que j'adore. Le froid, le chaud. Les odeurs accentués, le vent. Le temps, entre le soleil et la neige. Les émotions. J'aime cette saison de transition. Entre le mourant et le mort. C'est beau.
Alors ouais j'suis poétique et je ne sais pas pourquoi. Mais je ne veux pas savoir. Je profite juste. De ce moment où je me sens flotter. Où tout est beau autour de moi, tout, même le laid. Où tout est transformé, magnifié. Dans cette bulle où je sens que chaque mot a son importance. Alors je ne dis rien, de peur de dire une connerie. Mais pourtant j'suis poétique, si je parlais j'ferais des belles phrases, avec des beaux mots et tout, c'est sûr. J'aurais dit des belles choses, en te parlant. Et tu m'aurais écouter, parce ce que tu m'écoutes toujours même quand c'est con. Mais je ne sais pas, je laisse planer le moment. Parce que c'est beau. Parce qu'on est bien. Parce que je suis bien. Et ça fait tellement longtemps que je n'ai pas été bien que ouais, je profite.
Je profite de ta main contre la mienne, ta peau contre la mienne, ton coeur contre le mien et ton âme à mes côtés. Ton souffle que je sens contre mon cou, ta chaleur qui m'enveloppe, me serre contre toi. Ton odeur qui m'envoute, qui fait tourner ma tête et qui est partout. Elle est partout ton odeur et je l'adore. Elle est sur moi, contre toi, au sol, dans l'air, dans ma tête et dans mon coeur. Profondément ancrée comme toute ton existence. T'es ancré en moi.
Finalement c'est peut être toi qui me rend poétique. T'es tellement beau. T'es plus beau que la beauté. La beauté est jalouse de toi je suis sûr. C'est bien pour ça que je t'appelle "ma beauté". T'aimes pas quand je t'appelle comme ça, parce que t'as pas confiance, tu te trouves pas beau. Trop petit, trop fin, trop pâle. T'aimes pas tes grains de beauté, tu les déteste même. Mais moi je les adore. Il te rendent encore plus beau de part leur nom. T'as de la beauté sur toi, partout. Tu dis qu'ils sont moches, trop gros, trop nombreux, trop... Tout est trop avec toi. Mais moi je te le dis : T'es magnifique, tellement que tu me rends poétique. Imagine. J'ai envie de te murmurer des choses que Verlaine n'aurait jamais penser dire à Rimbaud.* Des choses poétiques, dont je n'ai pas l'habitude mais c'est pas grave. Tu te moqueras sûrement, comme toujours. Mais c'est toujours pour rire, pour me faire sourire ou m'agacer. Mais c'est pour ça que tu es beau, ton esprit est aussi beau que ton corps. J'ai envie de te montrer à quel point je t'aime, à quel point je pourrais crever pour toi. Je pourrais crever pour toi bordel Stiles. Ma vie ne vaut rien face à la tienne. Mais en même temps, sans toi j'vis pas. T'es mon oxygène. Et même si ça fait cliché, c'est parfaitement vrai.
T'es ma poésie personnelle, ma source d'inspiration, mon quatrain parfait. Les parnassiens**sont jaloux de tes formes uniques, de ta perfection parfaite. Et si toi, tu aimes la poésie, je vais me forcer plus souvent à être poétique. Me forcer à être fleur bleu si t'aimes quand je suis comme ça. Si tu aimes que je te choies par les mots alors que d'habitude je le fais des gestes alors je le ferais. je me forcerais à cracher des mots doux qui m'arrache le coeur parce qu'ils sont vrais. J'écrirais des poèmes rien que pour toi, même si j'aime pas ça. Parce que moi ça compte pas quand y'a toi. Mais comme tu dis souvent, y'a pas de moi ni de toi, y'a qu'un nous.
Tu sers ma main dans la tienne et je sens ta respiration se faire plus régulière. Tu t'endors. Et je fonds dans mon moment poétique. J'entends un léger "Je t'aime Der'" sortir de tes lèvres, presque en en épousant les formes, presque en un soupir et je fonds un peu plus.
"Bordel, moi aussi j'taime." C'est la phrase la plus poétique que j'ai réussis à dire.
* Les poètes Verlaine et Rimbaud ont eut une histoire d'amitié, puis d'amour durant deux ans. Ils se sont mutuellement dédié quelque poèmes et textes.
** Le parnasse était l'ensemble des poètes du mouvement Parnassien au XIXe siècle. Les Parnassien font de l'art pour l'art, le beau pour le beau. Il prime les règles traditionnelles des formes poétique d'où le "quatrain parfait".
L'image pour ce recueil est une peinture Ipolit Strambu. Etant amatrice d'art, je me suis sentie obligée d'en faire la couverture de mon recueil. Le nom du tableau est Rêverie. Je m'en suis servie également pour le titre, car les textes qui y seront publiés seront tirés de mes rêveries...
