D'apparence, ces soldats entraînés et vivant à présent seulement pour protéger les humains des titans montraient un exemple de zèle et de sérieux. D'obéissance surtout, basée premièrement sur la crainte. Une image assez reluisante, inspirant le rêve aux plus jeunes, bien que comparer ces soldats à un exemple de perfection était peut être parler trop vite.
Au cœur même de l'armée il s'était installé un climat de peur et de crainte. Rien d'étonnant à cela, la peur des titans s'était propagée, et les émotions pouvaient s'emporter très vite. Les mauvaises comme les bonnes. Même si les plus sensibles, certaines du moins, se devaient de rester secrètes.
En première position étant tout ce qui pouvait concerner les couples, surtout le genre de couple qui n'était pas vu d'un bon œil par tout le monde. Pire ici au milieu de jeunes recrues qui ne demandaient que des sujets à se mettre sous la dent. Par exemple deux amis qui avaient découverts leurs sentiments communs et qui les partageaient, dans le secret. Secrètement tous les soirs ici presque à la vue de tous, dans une chambre commune où toute une meute s'amassait à la moindre chose anormale. Suivit d'une vague de commentaires aussi variés que nombreux. Et c'est sûr qu'ils en auraient à dire en voyant que deux de leur amis étaient en couple, sérieusement et non pas pour combler un manque.
Presque tout le monde dans le groupe connaissaient Jean et Marco comme les meilleurs amis du monde, étrangement complices malgré ce qui pouvait les opposer. Des amis en effet, qui savaient jouer la comédie. Mais avaient-ils vraiment le choix.
Si ils savaient, tous, que le soir venu à l'extinction des feux deux de leurs camarades s'abandonnaient à leurs sentiments. Qu'il se levaient exprès plus tôt pour s'occuper de leurs propres activités dans la salle commune. Ou qu'ils se portaient exprès volontaire pour aller chercher ensemble telle ou telle fourniture... Une chose était sûre, une grande partie de l'équipe iraient les gratifier de brimades et autres traitements peu agréables. De simples moqueries ou des menaces, au choix, mais sûrement pas des louanges ou des félicitations.
Surtout dans un milieu aussi strict que l'armée où ce genre de relation était une pièce de choix pour les moqueries, voir pire.
Et plus violent surtout. Comme si cette nouvelle vie dans le milieu milliaire n'était pas assez dure, devenir la cible de tout un groupe n'était pas souhaitable. Se faire brimer, subir des commentaires peu flatteurs à répétition, et ensuite se faire frapper voir humilier physiquement...
Vu les rumeurs qui filaient sur les soi disant victimes passées suite à des harcèlements, il n'était pas bon de vouloir se faire remarquer de la sorte en affichant son homosexualité. Paraît il que des couples ayant voulu afficher clairement et courageusement leur amour avait pour la plupart mal finit. Avéré ou pas, mourir suite à des coups ou de l'acharnement d'humains fermés d'esprit n'était pas une mort très enviable. Se faire bêtement tuer par un humain en plus, le genre de mort stupide par les temps qui couraient.
C'est pour ces nombreuses et sombres raisons qu'ils avaient préféré garder leur relation secrète et se faire passer pour des simples amis.
Des confidents qui cachaient bien leur jeu en faisant preuve de prudence. Jamais d'allusions ou de gestes ambiguës en public. Même devant des camarades au dortoir. On ne sait jamais comment peuvent réagir les autres, des grands amis qui pourraient être les premiers à pointer du doigt et à en venir aux mains pour le simple fait de voir deux de leurs coéquipiers s'embrasser. Qui pouvait être vraiment de confiance dans ces situations...
Sur ce point, Marco avait été un peu plus enclin à partager ce secret mais ce n'était pas de l'avis de son compagnon qui insistait sur le fait que personne ne devait être au courant. Jean avait encore moins confiance en l'humanité quand il était question de faire face à des sujets délicats, il voulait donc éviter tout risque et faire souffrir Marco. Déjà qu'il était hors de lui quand par taquinerie on se moquait gentiment de leur amitié un peu trop fusionnelle. Que certain petits plaisantins blaguaient lourdement sur leur relation amicale qui leur faisait penser à un couple marié. Des observations qui s'approchaient dangereusement de la réalité. Heureusement, à son habitude Marco était là pour calmer Jean mais ils n'en menait pas large tous les deux en sachant très bien la vérité.
Donc ce genre de réglementation et d'abstinence avait vite été fixées et approuvées, à contre cœur cependant.
Enfin, même si Jean ne se privait pas pour taquiner Marco parfois. En plein pendant leurs heures de repas ou les moments de libres quand ils étaient tous réunis dans la salle commune. Chaque groupe assis à une table en se détendant enfin, parlant de tout et de rien.
Comme toujours Marco n'était jamais loin de Jean. Et ce dernier en profitait pour discrètement lui faire du pied. Ou frotter tout aussi habilement sa jambe contre celle de son amant quand l'occasion se présentait et était trop tentante. En affichant un petit sourire satisfait devant la réaction de son ami qui ne se faisait pas attendre. Surtout les premières fois que ces approches étaient arrivées, le jeune homme était tellement sensible et surtout surpris qu'il avait sentit ses joues s'enflammer à l'instant. Ne l'ayant pas quitté du regard, Jean s'était délecté de ce spectacle à la fois pour savourer sa victoire et surtout parce qu'il trouvait Marco particulièrement adorable quand il rougissait. Il avait un air encore plus enfantin, vu la façon dont il baissait les yeux, essayant surement de chasser de son esprit les pensées qui elles étaient à n'en point douter très peu enfantines. Imaginant déjà sûrement leurs prochains moments en privé.
Et encore, Jean aurait pu passer des heures à le dévorer du regard surtout que ses taches de rousseur se remarquaient davantage quand le jeune homme était dans tout ses états. Summum de son coté attirant. Hélas pour faire bonne figure et que le trouble ne se remarque pas davantage, Jean captait savamment l'attention des autres parlant de différentes techniques de combat pour qu'aucun individu remarque une réaction louche.
Malgré tout la riposte ne s'était pas faite attendre. Marco savait très bien comment agir pour que Jean soit aussi troublé. Le connaissant tellement bien à force, et puis il fallait lui rendre la monnaie de sa pièce. Lui aussi était joueur. Et il savourait déjà sa vengeance en fixant son compagnon intensément, amoureusement et avec insistance. Un doux sourire accompagnant ce regard qui devenait de plus en plus attirant et impossible à éviter.
Jean pouvait facilement rester de longues minutes à fixer béatement la douce et envoûtante vision qui se présentait devant lui, qui jouait avec sa sensibilité qu'il faisait pourtant de son mieux pour cacher. Mais là ça ne marchait plus, face à Marco toutes ses barrières tombaient. Il qui ne pensait pas rencontrer ce genre de personne un jour, un homme qui pourrait si bien le comprendre, lire en lui et lui parler avec tant de sincérité tel que chacun de ses mots comptaient. Pouvoir le toucher jusqu'à lui faire ressentir de tels sentiments.
Ils n'étaient pas devenus d'abord amis pour rien.
En plus cela avait été si vite entre eux. Ils s'étaient trouvés malgré le fait que c'était au début mal partit et qu'ils étaient totalement opposés à un certain nombre de niveaux.
Rien que du coté de leurs buts, un pensait à son intérêt plus personnel et l'autre à servir le Roi et donc mettre avec loyauté sa vie à son service... Mais peut être que justement ces oppositions les avait rapproché. Le bon élément aux idées nobles et idéalistes, qui avait gagné la sympathie d'un tout aussi bon élément mais qui pensait plus à son petit confort qu'au véritable honneur. Cela donnait des moments assez délicats, quand par exemple Jean se moquait gentiment de la noble crédulité et décence de son ami concernant son avenir. Il taquinait souvent son coéquipier sur son sérieux, même si il l'appréciait énormément car ce sérieux allait de paire avec la confiance qui émanait de Marco. Le genre de personne sincère, qui disait les choses avec franchise mais tact. Tout son contraire en fait.
Malgré le détail qu'en effet leur lien était peu sondé dès le début. Un autre point était épineux. Il s'agissait bien évidement du coup de foudre de Jean pour Mikasa. Digne des plus pompeux romans fleur bleu.
À aller jusqu'à commencer à charmer sa belle en la complimentant maladroitement sur ses cheveux. Et le reste n'avait pas manqué. Étant fatalement tombé sous le charme de la jolie mais froide asiatique, l'amoureux transis avait directement harcelé son nouvel ami pour demander conseil et lui parler sans relâche de son amour sans faille pour la jeune fille. Si telle chose pourrait plaire à Mikasa, si il était assez bien pour elle, comment l'approcher et évincer cet abruti d'Eren (selon ses termes) pour plus facilement avoir l'attention de sa dulcinée,... Et le flot de paroles ne s'arrêtait pas là mais Marco avait vite décroché.
Non pas par manque d'amitié ou de dévotion pour son ami amoureux, mais honteusement pour une toute autre raison. Plus délicate et compliqué. Par jalousie plus précisément et quand il était question de jalousie les choses devenaient bien plus douloureuses et compliquées. Car Marco aussi avait eu un coup de foudre, troublant et sincère si bien qu'il avait eu du mal à détacher son regard de cette personne. Étant à la fois admiratif, attiré et intrigué par cette dernière. Tout en se sentait bien à son contact, ainsi leur amitié n'avait pas tardé à se souder.
Mais il ne pouvait pas aussi aisément le dire surtout si l'heureux élu était déjà en plein rêve romantique... Et oui, il avait fallut que ça tombe sur Jean.
Dès son entrée à l'armée, le jeune soldat l'avait eu lui aussi ce même émoi amoureux. Alors qu'il s'était pourtant promis de renoncer à toute vie sentimentale pour se consacrer entièrement à son entrainement à venir, puis enfin au Roi. Si il avait su...
Si seulement son regard ne s'était pas posé sur cet être pourtant bien sûr de lui qui se tenait à ses cotés lors de la présentation. Qui en avait d'ailleurs pris pour son grade et sa tête se souviendrait longtemps de ce coup qui lui avait remis un bref instant les idées en place. Mais pas celles de la jeune recrue à coté de lui qui en plus d'être effrayé intérieurement n'avait pas pu détacher tout de suite ses yeux de cet homme qui le troublait déjà.
Et justement le fait qu'il s'agisse d'un homme était le principal problème. Car sans non plus être haineux quand il était question d'homosexualité, Jean avait l'air d'éprouver un certain mépris sur ce sujet.
Marco avait fait bonne figure et s'était forcé à rire avec les autres quand Jean s'était énervé au moment où Sasha et Connie leur avait dit qu'il était amoureux d'Eren comme ils étaient toujours à se disputer et donc à ne pas assumer leurs sentiments. Le genre de blagues quasiment normales ici, les rumeurs et les vannes allaient vite pour se changer les idées. Et quoi de plus drôle que des idées de couples plus ou moins réalistes et surtout risibles. Démarrant à son habitude au quart de tour, Jean avait répliqué rageusement qu'il n'était ni un faible ni un de ces détraqués, et que ce n'était que du mépris qu'il avait pour Eren.
Même si ces mots dis sous la colère de la part de son ami ne lui étaient pas directement adressé, le jeune homme avait pris ces insultes en plein cœur. Donc, pour Jean, il était un faible et un détraqué. Rien que ça... Pourtant Marco savait très bien que ces idées reçues étaient fausses et injustes. Mais hélas, quand les gens ont peur ou connaissent mal un sujet, il est si facile de broder n'importe quoi dessus pour fabuler et montrer qu'on ne le craint pas et qu'on le connait déjà mieux que personne pour dire de s'en méfier ou d'avoir peur. Voir pire, le médire.
Lui savait et ne redoutait pas son attirance pour les hommes, cela lui avait toujours semblé normal.
Il demeurait que cette préférence n'était pas facile à vivre. Même dans son quartier d'origine ce détail était resté secret. Marco était très bien vu là bas grâce à son caractère sincère et noble, beaucoup d'espoirs et de fierté reposaient sur lui. Sa mère, la seule personne au courant de ses préférences, lui avait conseillé de ne rien dire car hélas en ces temps difficiles les rumeurs avaient toujours autant la vie dure. Et par peur, en plus déjà provoquée par les titans, les foules pouvaient très vite se montrer aussi hostiles que jouasses. Pendant ces années le jeune homme avait donc préféré se taire, observer en silence des amis d'enfance pour qui il avait eu de l'attirance mais jamais de sentiments aussi fort que pour Jean.
Une chose était sûre, il n'avait pas choisi le plus facile à charmer... Ce fanfaron aux paroles directes et qui surtout nourrissait un avenir beaucoup moins honorable que celui qui voulait pourtant partager sa vie.
Malgré tout, Jean savait se montrer plus sympathique. Sous ces airs sûr de lui il cachait une plus grande sensibilité, une grande force même, que Marco n'avait pas eu de mal à découvrir. Et il avait tellement envie de le connaître un peu plus, être sûr plus sincère avec lui.
Mais face à toutes ces belles pensées, Marco n'en restait pas moins un humain, avec ses envies surtout. Des envies décuplées quand la personne qui hantait le plus ses fantasmes dormait juste à coté de lui. Qu'il fallait lutter contre l'envie de le toucher et de se serrer contre lui. Surtout quand Jean dormait tranquillement et que lui effleurer rapidement la joue était un risque moindre. Jouer le rôle de l'ami fidèle et qui devait s'en tenir à tout ce qui en découlait, c'était une des parties les plus frustrantes.
Comment ne pas le regarder sans la moindre pointe d'envie, pas seulement sexuelle mais également la volonté de le protéger et d'avoir enfin le droit de l'aimer. C'était sûrement par respect pour Jean qu'il n'avait jamais eu le moindre geste déplacé ou paroles douteuses.
Malgré tout, un soir Marco avait, dans un élan de folie peut être, osé saisir une opportunité. Une opportunité qu'à ce moment là il ne savait pas qu'elle allait provoquer tant de choses dans leur vie à eux deux.
Comme ils partageaient le même lit double, c'était toujours plus tentant... En voyant Jean dormir paisiblement à ses cotés comme d'habitude, cette fois un peu plus proche comme il avait bougé dans son sommeil. Voilà pourquoi Marco avait eu du mal à détacher son regard de son ami. Un regard doux mais chargé de désir. Ils étaient si proches... En plus ce silence pesant qui lui avait donné l'impression que son cœur battant se faisait entendre par tout le dortoir.
Cette situation était digne de ses fantasmes, et le jeune homme savait qu'il le regretterai si il ne faisait rien en ne se jetant sur cette occasion, et sur Jean aussi. Enfin façon de parler car à moins de s'appeler Mikasa, Jean ne pourrait jamais prendre autant de plaisir que lui dans ce genre d'étreinte si ce n'était pas une femme et surtout celle de ses pensées. Au moins le serrer très délicatement contre lui, dans le secret, pourrait rester un petit réconfort. Surtout, il ne voulait pas forcer Jean à lui en donner plus ou à accepter de forcer ses sentiments. Depuis un certain temps Marco s'était fait une raison, il devrait l'aimer en silence, comme un ami. En serrant les dents et en ravalant sa peine de devoir taire tant d'émotions.
Ayant pris sa décision malgré un combat mental et émotionnel où le pour et le contre s'affrontaient à coup d'hypothétiques situations futures, Marco s'était finalement approché supprimant au passage la petite distance qui séparait leurs corps.
En ne tentant rien de bien osé, juste un timide rapprochement pour tenter de dormir dans les bras de son compagnon de dortoir, donc se coller gentiment à lui. Le corps de Jean dégageait une si douce chaleur, il aurait pu rester là des heures presque dans ses bras. À le sentir, et rester si proche.
Comme un ... couple ! À cette pensée, Marco n'avait pas pu retenir un léger frémissement d'émotion, en plus c'était la première fois qu'il était si proche de Jean. Pas juste une accolade ou une poignée de main mais un vrai contact un peu plus poussé.
Peut être même un peu de trop. Mais le responsable n'avait pas eu le temps d'y penser davantage puisque en grognant dans son sommeil, à moins qu'il n'eut été réveillé par ce câlin un peu trop proche, Jean l'avait repoussé sans prendre de gants pour ensuite lui tourner le dos.
Une réponse bien négative comparée à l'approche... Marco en avait été pétrifié un court moment par une telle douche froide.
Bien sûr, Jean l'avait peut être repoussé machinalement ou à cause de ses songes dans son sommeil. Mais tout de même, ce geste avait été comme un refus. Jean ne voulait pas de lui. Il ne voulait pas d'un homme et aimait Mikasa. Et lui, il l'aimait comme un ami. Un ami... Alors que le jeune homme voulait bien plus, et que Jean le repousse ainsi avait brisé ses derniers maigres espoirs. Car oui aussi insensé soit il, Marco en avait des faibles espoirs d'avoir une réponse correspondant à ses attentes de la part de Jean.
C'était souvent comme ça quand on n'avait pas encore la triste et cruelle vérité en face, ou qu'on voulait s'accrocher malgré tout à ses sentiments comme une sorte de réconfort. À toujours guetter le petit signe qui pouvait redonner espoir. Là il était question d'un signe mais d'un signe négatif. Se faire repousser sans ménagement, bien que cela soit dans un moment de sommeil, cela restait blessant.
Et la réponse ne s'était pas faite attendre. Dès le lendemain, Marco s'était tout de suite montré plus froid à l'égard de son ami pour qui il avait des sentiments qu'il savait maintenant à sens unique. Espérer dans le doute voir désespérément était une chose, mais essuyer un refus en était une autre. Mais au lieu d'en vouloir à Jean, il se dégoûtait lui même en plus de s'en vouloir. Honte d'avoir des sentiments pour lui, de l'avoir désiré physiquement et d'avoir joué la comédie en se faisant passer pour un ami alors qu'il espérait toujours plus malgré lui. Pendant tout ce temps il s'était mentit à lui même.
Pourtant dans son trouble Marco avait oublié une chose, Jean savait être aussi un très bon observateur. Et son ami avait bien vite remarqué que quelque chose clochait.
C'est donc avec sa délicatesse habituelle que Jean avait pris son ami à part en l'entraînant de force dans la petite remise qui servait de garde manger pour les jeunes recrues. Il était bien décidé à lui tirer les verres du nez car Jean n'était pas dupe il avait bien vu que quelque chose était différent chez son compagnon. Et pas que cette fois, par moment ce dernier était étrange comme si il ne disait pas tout. Et encore plus intriguant juste quand ils n'étaient que tous les deux. Naïvement le jeune homme pensait que Marco lui cachait des choses sur Mikasa, ou un tout autre sujet, mais l'hypothèse des sentiments plus que simplement amicaux ne lui avait pas effleuré l'esprit. Ou tout simplement, il n'y avait pas prêté attention.
Ou alors il préférait ne pas y penser. On ne voulait jamais penser à ce qui paraissait le pire. Et il était si facile d'éviter involontairement certain sujet en les pensant trop surréaliste. Imaginer que son ami soit amoureux de lui, c'était tout bonnement impensable.
Enfin surtout trop troublant à penser. Mais sans le savoir Jean s'était mis lui même au pied du mur, et il allait devoir assumer lui aussi.
