๑•ิ.•ั๑ Information ๑•ิ.•ั๑

C'est une fiction à RATED M.

C'est une fiction à partir de fait réel. Un sujet des plus tabous, un sujet sur les femmes battues et violées.

Aussi, Numéro important que je tiens à transmettre : 3919

Je tenais à dire que cette fiction est basée sur un OS que j'avais fait, inspirée de la musique : Il changera Inchallah :

Le lien de la musique dans mon profil

๑•ิ.•ั๑ Prologue ๑•ิ.•ั๑

La douleur oppressa mon corps et toute mon âme. Mon cœur brisé cogna fortement dans ma cage thoracique de façon meurtrière. Je m'écroulai le long du mur, tout doucement, alors que mes larmes roulèrent abondamment sur mes joues, me brûlant la peau. Je passai mes mains sur mes joues et essuyai furieusement ses larmes traîtresses et témoins de ce que je ressentais présentement, le mal me tuant à petit feu...

Je frappai ma tête en arrière à coup répété contre le mur. Puis, je me mis à rire... J'avais enfin cru avoir un peu de bonheur après tout ce qui m'était arrivé... J'avais osé croire que la chance avait tourné... Quelle idiote je faisais... Pourquoi le mériterais-je ? Je n'étais qu'une fille banale et sans aucun intérêt après tout.

Je me relevai... à quoi bon rester ici ? Je n'y étais pas à ma place... Je ne pouvais pas me permettre de ressentir à nouveau cette émotion. Je pris mon sac en lin et saisis le peu de vêtements que j'avais. Une fois ceci fait, j'empoignai fébrilement la poignée de la porte d'entrée où je tombai nez à nez avec l'homme le plus beau que je connaissais, un homme au visage d'ange. Il me regarda avec ses magnifiques yeux malgré qu'ils soient rougis. Ses prunelles vert émeraude me transperçaient comme la première fois où nos regards s'étaient croisés. D'un geste brusque, il me prit dans ses bras, me faisant reculer de plusieurs pas. Ma tête enfouie, contre son torse, inonda sa chemise blanche. Je m'accrochai à celle-ci de toutes mes forces de peur qu'il s'évanouisse dans la nature. Ses deux mains de part et d'autre de ma nuque, il me releva la tête et ancra son regard au mien.

Nous étions dans notre bulle. Nous avions une sorte de connexion, comme si tout ce qu'il y avait autour disparaissait. Comme si le temps s'était arrêté. Puis tout doucement... ses lèvres se posèrent sur les miennes... Aussi doucement qu'une plume. Notre baiser s'intensifia, devenant plus entreprenant. Mon amant me plaqua contre lui. Ses deux mains, qu'il avait fait glisser le long de mon corps, s'ancrèrent sur ma taille. Je sentis sa virilité se réveiller tandis que mes mains crochetaient son cou avec acharnement. Notre baiser était fougueux mais surtout désespéré, urgent. Puis il me prit par les épaules et m'écarta brusquement de lui, m'arrachant à lui. Ses yeux vrillaient les miens. À la vue de ses yeux larmoyants, mon cœur se serra.