Disclaimer : personnages pas à moi. (Mais si je lance un appel aux dons, peut-être que je pourrai m'offrir les yeux de Mü pour commencer ^^).
Couple : DMxMü
Résumé : Mü, libraire rencontre Angelo lors de l'inauguration d'un nouveau centre commercial. Le cancer tombe sous le charme du bélier mais celui-ci l'ignore. Les deux hommes se retrouvent chez des amis communs...
Notes de l'auteur : Cette fic est déjà finie alors je vais essayer de poster un chapitre par semaine.
Un ange et un démon
« Félicitation monsieur Di Falco. Ce centre commercial est vraiment un chef-d'œuvre. Encore bravo.
_ Merci ». Angelo acceptait les compliments avec le sourire, même si pour lui un centre commercial s'apparentait plus à un bloc de béton qu'à une œuvre d'art. Il surveillait la foule pour voir s'il trouvait un visage connu, histoire d'échapper à son hôte et à son inculture architecturale. Il allait rendre les armes quand il aperçut une longue chevelure mauve qui mettait en relief une parfaite cambrure de reins. « Parfait, se dit Angelo. Excusez-moi, dit-il en se tournant vers l'homme qui lui parlait. Mais je viens d'apercevoir un ami ». Angelo s'éclipsa rapidement et se mit à rechercher sa proie, mais celle-ci semblait s'être volatilisée. Le cancer parcourut la foule et retrouva la personne qu'il cherchait près d'une fontaine.
« Bonsoir ». Mü releva la tête : « Bonsoir.
_ Je suis monsieur Di Falco, dit l'homme en face de lui en lui tendant la main. Je suis l'architecte qui a conçu ce centre commercial.
_ Enchanté, monsieur Ariès. Je tiens la librairie au deuxième étage.
_ Mesdames, messieurs, annonça-t-on, les boutiques vont ouvrir dans quinze minutes et vous pourrez profiter d'avantages exceptionnels.
_ Excusez-moi, dit Mü, mais je dois y aller ». Mü s'éloigna, laissant Angelo au milieu de la foule.
« Excusez-moi, où est le coin architecture?
_ À côté du rayon "Art", sur la droite du magasin, répondit Mü sans lever la tête de sa caisse ». Le client partit dans la direction indiquée.
« Bonsoir.
_ Re-bonsoir plutôt, corrigea Angelo ». Mü prit les livres qu'il lui tendait. « Vous avez trouvé ce que vous vouliez?
_ Oui. Il y a beaucoup de choses sur l'Asie.
_ Oui. C'est une volonté de la maison. Ça fait 40 euros ». Angelo lui tendit un billet de cinquante. « Voilà votre monnaie.
_ Vous finissez à quelle heure?
_ Minuit.
_ Vous auriez le temps pour...?
_ Non. Merci beaucoup monsieur. Au revoir. Madame ». Angelo soupira et sortit de la librairie.
« Quelle coïncidence! ». Mü se retourna : « Monsieur Di Falco, c'est ça?
_ Oui. Je ne savais pas que vous connaissiez Aphro et Shaka.
_Ce sont de très bons amis. Vous devez être l'ami italien d'Aphrodite, alors.
_ Oui, je suis Angelo.
_ Enchanté, moi c'est Mü.
_ Ah ben je vois que tu as trouvé l'ami de Shaka, cria Aphrodite en les apercevant. Mü est ...
_ Libraire, coupa Angelo.
_ Comment tu le sais? s'étonna Aphrodite.
_ Angelo est l'architecte qui a conçu le centre commercial où se trouve maintenant la librairie, expliqua Mü. On s'est rencontrés lors de l'inauguration.
_ Alors je n'ai pas besoin de vous présenter.
_ Non, fit Angelo en souriant.
_ Bonsoir Angelo, dit Shaka en tendant la main à l'Italien. Je vois que vous avez déjà fait les présentations.
_ Ces deux lascars se connaissaient déjà, grogna Aphrodite.
_ Ah bon?
_ C'est un pur hasard, dit Angelo. On s'est rencontrés lors de l'inauguration du centre commercial.
_ Les jumeaux te cherchent, dit l'Indien à l'intention de son amant.
_ Ah bon? Et pourquoi?
_ Je ne sais pas, demande-leur.
_ Bon, je vous laisse. À plus tard ». Les trois hommes regardèrent Aphrodite s'éloigner. « Qu'est-ce qui se passe? demanda Mü.
_ Il se trouve que Saga veut emmener Shun en week-end pour les fêtes et Kanon a la même idée pour Ikki. Alors chacun accuse l'autre de le copier, de n'avoir aucune personnalité, répondit Shaka.
_ La rengaine habituelle quoi ». Un éclat de voix coupa la discussion. « Je vais voir ce qui se passe, dit Mü en s'éloignant de ses amis ». Shaka observa Angelo qui suivait le bélier du regard. « Il te plaît? demanda l'Indien dans un demi-sourire.
_ Heu...
_ Il te plaît, réaffirma Shaka.
_ Pourquoi? Ça te dérange?
_ Non. Je pense que vous êtes assez grands pour savoir ce que vous faites.
_ Pas d'objection alors?
_ Non. Tant que tu es honnête et respectueux envers Mü ». Angelo leva un sourcil. « Bon, je te laisse. Je vais voir mes autres invités, dit Shaka en lui tapant sur l'épaule ».
Angelo s'approcha de Mü qui regardait la bibliothèque. « La querelle est finie?
_ Oui.
_ Ça arrive souvent?
_ Assez fréquemment. Mais ça a empiré depuis que chacun a son chéri.
_ Pourquoi?
_ Parce que, étant jumeaux, tout le monde les confond. Et comme ils sortent avec deux frères, ils ont du mal à ne pas penser que leur chéri respectif préférerait leur jumeau.
_ Ce n'est pas le cas?
_ Non. Shun et Saga se sont rencontrés au travail et Ikki et Kanon se sont rencontrés par hasard. Chacun a été séduit par la personnalité de l'autre. Ce n'est que plus tard qu'ils ont découvert qu'ils sortaient avec deux frères ». Angelo acquiesça. « Vous êtes vraiment passionné par les livres.
_ Oui. Mais ne me dites pas que vous n'avez pas regardé l'architecture de l'appartement.
_ Déformation professionnelle.
_ Et qu'en pensez-vous?
_ Il est très bien. L'espace a été bien agencé et l'architecte a su tirer parti de la luminosité.
_ Ce n'est pas vous qui en avez dessiné les plans au moins?
_ Non. Mais c'est du bon travail.
_ MÜ! ». Une tornade bleue se jeta sur le Tibétain. « Kanon, on s'est vu il y a cinq minutes.
_ Je sais, mais j'ai pas eu le temps de te dire bonjour ». Un homme, identique à Kanon, s'approcha d'eux. « Kanon, laisse Mü tranquille.
_ Maieuh! Pour une fois que je peux l'avoir pour moi tout seul, mon biquet ». Mü sourit à ce surnom. « Angelo, je vous présente Saga et Kanon. Saga et Kanon, voici Angelo.
_ Enchanté, dit Saga en lui serrant la main. Vous êtes l'ami d'Aphrodite?
_ Oui.
_ Ah c'est vous l'Italien qui êtes toujours par monts et par vaux! s'exclama Kanon.
_ Oui. C'est vrai que je voyage beaucoup pour le travail.
_ Et vous êtes? demanda Saga.
_ Architecte.
_ Puisqu'on parle boulot, enchaîna Kanon en serrant Mü contre lui, comment va ta librairie?
_ Elle attend ta venue.
_ Malheureusement mon chou, j'ai pas beaucoup de temps en ce moment.
_ Tu pourrais passer un matin avant l'ouverture.
_ C'est une super idée. Tu sais que je t'aime, s'écria Kanon en faisant claquer un baiser sonore sur la joue du bélier ». Angelo sentit la jalousie monter d'un cran devant un telle scène. Saga remarqua la fureur du cancer et sourit intérieurement. « Et comment vous vous connaissez? demanda Angelo.
_ Saga est traducteur dans une maison d'édition. C'est comme ça que je l'ai rencontré, expliqua Mü. Ensuite, j'ai rencontré Kanon. Comme il travaille aux espaces verts de la ville, je lui ai fait rencontrer Aphrodite.
_ Ah c'est vous qui passez toujours vos commandes au dernier moment, commenta Angelo.
_ Avec un chef qui confond les roses et les gratte-culs, c'est normal, ajouta Kanon.
_ Et pourquoi Shun et Ikki ne sont pas là? demanda Mü.
_ Ils sont en Chine pour le mariage d'un ami, répondit Saga.
_ D'accord ». Soudain, Kanon prit le verre de Mü de ses mains et le posa sur un meuble. « Qu'est-ce que tu fais? demanda Mü.
_ Je t'emmène danser.
_ Mais... ». Le Tibétain n'eut pas le temps de protester. Kanon l'entraîna sur la piste de danse improvisée. Les deux hommes se mirent à se déhancher de façon très sensuelle sous l'impulsion de Kanon. « Votre frère est très extraverti, dit Angelo à Saga en observant la scène.
_ Il est plus calme d'habitude. Mais quand Mü est dans le coin, il se déchaîne. Mais tout ceci est purement amical, assura Saga quand il vit le sourcil d'Angelo se hausser ».
« C'est très gentil de m'avoir raccompagné. Mais je pouvais prendre un taxi, dit Mü.
_ Ça ne me dérange pas. C'est sur ma route ». Ils arrivèrent devant la porte. Mü retira ses gants et chercha ses clés. Il ouvrit la porte et se retourna vers Angelo : « Bonsoir. Et merci de m'avoir raccompagné.
_ De rien ». Angelo prit la main fine de Mü qui le regarda étonné. Le cancer sortit un stylo de sa poche. « C'est mon numéro de téléphone. Si tu veux m'appeler pour prendre un verre ». Il embrassa la main de Mü et partit, laissant le bélier sur le perron de son immeuble.
