A/N Bonjour tout le monde ! Alors me revoilà cette fois-ci non pas avec un OS mais avec une fic à plusieurs chapitres !
Certaines personnes peuvent reconnaître cette histoire qui a déjà été publiée il y a des années sur Castle Frenchboard et sur Hypnoweb, mais ceci est une nouvelle version de la fic !
Merci à Oriana, qui fut ma co-auteure lors de la première publication, et merci à DrWeaver, qui a accepté d'être ma bêta :D
Sur ce, bonne lecture !
Disclaimer : Castle et son univers ne m'appartiennent pas, mais à AWM et ABC.
Chapitre 1 :
Beckett fut tirée des bras de Morphée par la sonnerie de son téléphone. Au bout d'un certain moment, voyant l'insistance de l'appel, elle comprit qu'elle ne se rendormirait pas de sitôt. Elle tendit donc son bras vers sa table de nuit et le chercha à tâtons. Quand, enfin, elle sentit le petit objet du bout des doigts, elle le prit et décrocha.
-Beckett…, dit-elle d'une voix ensommeillée
-Quoi? Encore?…J'arrive dans 20 minutes.
Elle raccrocha et jeta un coup d'œil à son réveil. Il était à peine 4h30 du matin. Décidément, ce taré ne la laisserait pas tranquille de sitôt…
Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain. Après une bonne douche qui avait achevé de la réveiller, elle but une tasse de café en vitesse et partit vers la scène de crime.
Pendant ce temps, au loft …
Castle n'avait pas dormi de la nuit. Il avait décidé d'écrire et dans ses moment-là, plus rien n'avait d'importance. Ça le détendait et avec cette dernière enquête, il en avait bien besoin. Mais il savait que cette « pause-détente » n'était que temporaire, le tueur n'étant toujours pas sous les verrous.
Il fut interrompu dans son travail par la sonnerie de son téléphone.
- Lieutenant Beckett ! Que puis-je faire pour vous ?
-Castle, on a un nouveau meurtre, lui annonça Beckett.
-Où ça?
-Dans un hôtel luxueux dans l'Upper East Side, le « Carlyle ».
-Castle?
-Euh…oui désolé. Vous pensez que c'est encore lui?
-Cela m'en a tout l'air. Mais pour être sûrs, il faut se rendre sur place et qu'on ait la confirmation de Lanie. Je passe vous prendre dans 10 minutes en bas de votre immeuble.
-D'accord, dit-il avant de raccrocher.
Rick ferma les yeux un instant et soupira. Décidément, ce malade n'allait pas leur donner de vacances. Il enregistra son travail, ferma son ordinateur et alla se changer.
10 minutes plus tard, il descendit au rez-de-chaussée et sortit dans la rue. Il remarqua la voiture et alla la rejoindre.
-Bonjour Lieutenant, la salua-t-il.
-Castle, répondit-elle simplement.
Elle le regarda et remarqua qu'il avait les traits tirés et des cernes sous les yeux.
-Ça va ? Vous n'avez pas l'air très en forme…
-Oh! Ne vous inquiétez pas, je ne dormais pas en fait. J'écrivais. Et vous? Bien dormi?
-Moi au moins je n'ai pas passé de nuit blanche, dit-elle avec un petit sourire en coin.
Aucun mot ne fut prononcé jusqu'à la scène de crime, un hôtel 4 étoiles sur la 76th.
Ils arrivèrent dans le hall d'entrée, une magnifique pièce au mur blancs et crème sur lesquels étaient accrochés des miroirs, agrandissant la pièce. Le sol était en marbre noir et contrastait avec la couleur claire des murs. Un lustre en cristal, suspendu au plafond, éclairait la pièce. Contre le mur du fond se trouvaient des canapés beiges, aux allures confortables, à côté desquels se trouvait un vase avec des fleurs blanches. Et entre ceux-ci, un long couloir menant à un ascenseur.
Un officier en uniforme leur indiqua que la scène de crime se trouvait au 5e étage.
Arrivés à destination ils entrèrent dans une somptueuse suite. Les murs étaient jaunes et blanc. Le sol était recouvert d'un magnifique tapis gris clair sur lequel étaient placés deux canapés de couleur crème l'un en face de l'autre, séparés par une table basse en verre décorée par un bouquet de fleurs jaunes. Dans le coin à gauche de la porte, se trouvait un petit bureau en bois foncé. Dessus était posé un des nombreux livres qui étaient soigneusement rangés dans les étagères. Pour compléter tout cela, il y avait une baie vitrée donnant sur la ville, encore endormie.
Ils se dirigèrent ensuite vers la chambre, une pièce dont les murs étaient de la même couleur que le salon, une télé écran plat était posée sur un meuble blanc de style ancien. En face de ce meuble, un lit gigantesque occupait la majeure partie de la pièce. Sur celui-ci, se trouvaient deux cadavres, un homme et une femme. Ils avaient l'air paisible, comme endormis, unis dans la mort, main dans la main.
Lanie était agenouillée à côté du lit, près du cadavre de l'homme.
-Lanie, s'il te plait ne me dit pas que c'est encore une de ses « œuvres », dit Beckett.
Pour toute réponse, la médecin légiste releva légèrement l'écharpe maculée de sang qui se trouvait autour du cou de l'homme.
- Les deux victimes ont eu la tête tranchée. Ils étaient allongés quand il les a décapités. On peut voir les marques sur les draps et le matelas. De plus, la quantité de sang suggère qu'ils sont morts sur place. J'ai également trouvé des traces d'aiguilles sur la cuisse pour elle et sur le haut du bras pour lui, expliqua Lanie.
-Et il semble avoir reconstitué le … le « puzzle » en nouant des écharpes autour de leur cou, remarqua Castle.
-C'est son modus operandi, soupira Beckett. « The Head Slayer ». Heure du décès ?
-Je dirais entre minuit et 2h du matin, dit la légiste.
-Qui a découvert le corps ?
-Sam Withaker, il travaille pour l'hôtel, dit Esposito en entrant dans la chambre. Le couple avait commandé un snack et quand il est arrivé il les a trouvés comme cela.
-Bien, je pense que nous avons fini ici, retournons au commissariat, dit Beckett.
Beckett était assise à son bureau, une tasse de café entre les mains. Quant à Castle lui, il était face au tableau blanc, repassant tous leurs indices à la loupe. Ils n'avaient pas grand-chose.
"Si j'étais lui, je ne m'arrêterais pas. On a presque aucun indice !" Pensa Rick.
-Comment allons-nous arrêter ce type de tuer si nous n'avons aucune piste, aucun indice ? s'exclama l'écrivain en s'affalant sur sa chaise.
-Ne vous inquiétez pas Castle, on va l'avoir. Il va faire une erreur et on va le trouver et l'arrêter, dit Kate en posant sa main sur la sienne.
Mais quand elle se rendit compte de son geste, elle retira sa main comme si elle avait été brûlée.
-Je me demande quand même pourquoi il s'en prend à de jeunes couples ! se demanda Kate comme si de rien n'était.
-Eh bien, il est probable que sa femme ait été tuée pendant leurs nuit de noces...
Elle allait lui répondre quand elle fut interrompue par l'arrivée de Ryan et Esposito.
-Vous avez trouvé quelque chose?
-On a interrogé tous les clients présents mais personne n'a vu ou entendu quoi que ce soit, répondit Esposito.
-Donc, on a rien de nouveau, dit Beckett.
-Les clients ne nous ont rien appris mais l'un des employés a vu un type sortir de l'ascenseur aux environs de minuit, reprit Ryan.
-Il a pu l'identifier?
-Non, il n'as pas vu son visage, il portait une casquette de baseball et des lunettes noires. Mais on a récupéré les vidéos de surveillances et qui sait, avec un peu de chance on pourra le voir clairement sur l'une d'entre elles et pouvoir l'identifier.
-Bien, pendant ce temps-là, Esposito, fait des recherches sur nos deux nouvelles victimes…
Elle regarda sur son bloc-notes.
-…James et Kelly Carlson. On sait qu'ils viennent de Philadelphie et qu'ils passaient leur lune de miel au Carlyle. Chercher les trucs habituels, familles, collègues, etc.
-Bien, patron.
Ils s'éloignèrent vers leurs bureaux respectifs. Beckett quitta sa chaise et s'approcha du tableau blanc qu'elle compléta avec les - maigres - éléments que les gars lui avaient ramenés. Elle s'assit sur le coin du bureau et soupira.
-Bon, si je récapitule, dit-elle. Premières victimes, Tom et Sarah Johnson, tués il y a un mois environ.
-Ensuite, Jim et Betty Gordon, i semaines, enchaina Castle en s'asseyant à ses côtés.
-I semaines, il a tué Ruth et Emily Malcolm.
-Les corps de Robert et Jane Green ont été retrouvé la semaine dernière.
-Et enfin, on passe à hier soir. À chaque fois, les victimes ont été retrouvées décapitées dans leur chambre d'hôtel…
-…où ils passaient ce qui devait être le plus beau voyage de leur vie. Remarquez…dans un sens, ils ne l'oublieront jamais…
-Castle!
-Oui, lieutenant? Dit-il avec un sourire idiot sur le visage.
Il la fixa avec son regard couleur océan, où elle s'y plongea sans grande difficultés. Lui, il se perdit dans ses magnifiques yeux émeraude. Ils restèrent ainsi à se regarder durant ce qui leur parut une éternité. Ce fut la sonnerie du téléphone de Beckett qui interrompit cet échange visuel. Reprenant ses esprits, elle décrocha.
-Beckett!…D'accord on arrive.
Elle raccrocha, pris sa veste et ses clés.
-C'était Lanie, elle veut nous voir.
Et ils s'éloignèrent vers l'ascenseur, sous les regards de Ryan et Esposito. Assis à leurs bureaux respectifs, ils n'avaient rien manqué de la scène
-5 dollars qu'ils finiront ensemble avant la fin de la semaine, dit Ryan, une main tendue vers son coéquipier.
-Pari tenu, répondit celui-ci en lui tapant dans la main, scellant leur accord.
Dans la voiture de Beckett, un silence pesant régnait. Ils n'avaient pas échangés un mot depuis qu'ils avaient quitté le poste, quelques minutes plus tôt. Ils étaient tous deux perdus dans leurs pensées, perturbés par ce qu'il s'était passé avant le coup de fil de Lanie.
« Mais qu'est-ce qu'il m'arrive? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je le vois ou pense à lui, mon cœur se met à battre la chamade? Il faut que tu te ressaisisses ma pauv'fille! Mais ce regard…Non! Il ne faut pas penser à ça! » pensa-t-elle.
« Calme-toi, Castle! Ce n'est pas une femme pour toi et tu le sais très bien! Elle est déjà prise. Elle sort avec ce « docteur à la moto » et elle à l'air heureuse avec lui… »
Ils arrivèrent enfin à la morgue. Ils sortirent de la voiture et se dirigèrent, d'un pas pressé, vers le bâtiment.
Ils entrèrent dans la salle d'autopsie où se trouvaient Lanie et ses « clients ». La médecin légiste était en train de relire un rapport assise sur une des tables vides.
-Désolés pour le retard, on a été pris dans les embouteillages, s'excusa Beckett. Bon, qu'as-tu trouvé?
-J'ai découvert comment notre tueur à maitriser les victimes, dit-elle en s'approchant de la table où était allongée Kelly Carlson. Ils ont été empoisonnés au curare.
-Au curare? Demanda la jeune flic.
-Le curare provient d'une plante d'Amazonie, entre autre. Il n'agit que sur les muscles striés…
Voyant les regards interrogatifs de Beckett, il ajouta…
-C'est-à-dire, au niveau des biceps, triceps. Pas sur le cœur ou l'estomac, par exemple. Il empêche les muscles de se contracter. Et la paralysie qu'il entraîne rend l'assistance respiratoire indispensable. J'ai fait des recherches un jour pour un de mes bouquins.
-Castle a raison. De plus, si la victime n'est pas prise en charge très rapidement, cela peut entraîner des conséquences dramatiques.
-Comme la mort? Demanda le lieutenant.
-Par exemple.
- Donc, ils seraient morts d'une trop grande dose de curare?
-Non, ils sont bien morts suite à la décapitation. Le tueur les a tués avant. Ils devaient encore être conscients lorsqu'il leur a coupé la tête.
Un frisson parcouru les corps de la lieutenant et de son écrivain.
-Comment as-tu pu identifier le poison? Demanda Beckett.
-Pour les 4 premiers couples, le curare avait totalement disparus de leur organisme, étant donné qu'on les a retrouvés près de 12h après leur mort. Ici, il n'a pas eu le temps de complètement se volatiliser vu que les corps ont été retrouvés rapidement.
-Bien…autre chose?
-Non, rien de nouveau par rapport aux meurtres précédents. Ils ont été décapités, eux aussi, par une hache très bien aiguisée.
-OK, si tu as du nouveau, tu m'appelles.
Lanie acquiesça, avant de voir Beckett et Castle repartir.
A/N : J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à commenter en bien ou en mal (savoir ce qui ne plait pas aide à améliorer ^^). Je pense poster tous les 2 ou 3 jours normalement ^^ A bientôt !
