Maudites soient les femmes
Partie I
Mon nom est James Potter. James Sirius Potter. Je compte à ce jour vingt-neuf années derrière moi. Fils du Héros, du Survivant, de Celui-qui-a-vaincu-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et autres quolibets de ce style, en prime Chef du Département des Aurors et de Ginevra Weasley, ancienne poursuiveuse dans l'équipe des Harpies de Holyhead, j'ai fait ma scolarité à Poudlard, dans la maison des courageux, des lions, des fiers, des Gryffondors comme mon père et ma mère avant moi. Là-bas, j'étais un dieu, adulé de tous, ayant eu le don de mon père comme attrapeur, possédant un physique intéressant, et étant aussi doué que mon meilleur ami et cousin Fred II Weasley pour les farces. Je suis sorti avec un nombre incalculable de filles à Poudlard, aussi bien à Gryffondor, qu'à Serpentard, pour vous dire. J'avais de bonnes notes en cours, pas excellentes, ni moyennes, juste bonnes. Et j'avais ma petite bande forcément à l'époque, et nous sommes restés aussi soudés par la suite à notre sortie de Poudlard. Fred Weasley, mon cousin, Caitlin Donovan, notre meilleure amie, Alice Londubat, la fille du Professeur Londubat et ami de mon père, et Ethan Edgecombe, qui est parti poursuivre ses études en Nouvelle-Zélande. Nous cinq, c'était à la vie, à la mort, surtout Caitlin, Fred et moi. D'ailleurs, ces deux-là ont fini par se marier, et je vous annonce qu'ils ont eu aussi une gosse, Lou-Ann, dont je suis évidemment le parrain. Une perle, cette petite. De grands yeux bleus, des cheveux noirs bouclés, une peau couleur caramel, Lou-Ann, à un an et demi, est déjà une vraie beauté. Et c'est ma filleule, quoi de plus normal.
Mes meilleurs amis sont casés, ont un gosse. Alice convole avec un mec de mon équipe, Pete Dorshers. Ils se sont mariés y'a deux semaines, et sont encore en voyage de noces. Ethan, lui, est papa aussi d'un petit garçon d'un an et quelques mois : Milan Edgecombe. Seul souci: sa femme est morte en accouchant. Maintenant il se retrouve père célibataire avec son boulot d'avocat en droit magique et moldu. Heureusement qu'il est revenu habiter en Angleterre depuis ce tragique événement, maintenant il peut nous déléguer le petit quand il en a besoin. David Finnigan, comme vous le savez je crois, s'est marié avec ma cousine Molly, et ces deux-là ont eu des jumeaux, des chenapans, une petite fille et un petit garçon, Kay et Christopher, de trois ans et quelques mois. Vladimir déprime toujours pour Lucy, qui est comme à son habitude introuvable. Samuel est toujours aussi coureur de jupons. Mike est casé avec une française, Mélanie Roseaud, et Gary s'est maqué aussi avec une anglaise typique, plus blanche que mon cul. J'vous jure.
Et moi dans tout ça ? Sarah s'est cassée y'a une semaine. Qui est Sarah ? Mon ex. Sarah Paxton, une américaine. Soi-disant qu'elle était folle de moi. Mon cul. J'aurais dû écouter Maman. Et Caitlin. Ah, c'tte pute, tout ce qu'il l'intéressait, c'était mon nom, ma popularité, mon job, mon fric. Moi, elle en avait rien à cirer. Tout ce qu'elle attendait, c'était que je me marie avec elle et que je lui fasse un gosse, pour pouvoir en soutirer un maximum après un bon divorce bien onéreux où elle plaiderait que c'était grâce à elle que j'avais eu d'aussi bon résultats pendants mes matchs, qu'elle m'avait soutenu jusqu'à en faire passer sa propre vie après, qu'elle avait tout donné pour moi, et blablabla. Pétasse.
Bon d'accord, j'ai eu quelques jours où j'ai déprimé. Après tout, comprendre qu'une conasse avait autant réussi à me berner après six ans et dix mois passés ensemble, y'a de quoi. Putain, six ans et dix mois perdus pour une pétasse de ce type.
Et moi qui pensait que c'était la femme de ma vie, etc. Rousse, grands yeux bleus, jolie comme un cœur, gentille,.. L'immonde comédienne. J'aurais vraiment dû écouter Maman.
Si c'en est pas pathétique.
Et vous vous demandez pourquoi elle est partie ? Évident, pourtant. Je prenais trop de temps à l'épouser, et à lui faire un gosse. Donc avant que sa beauté ne se fane, elle est partie pêcher un autre abruti. Le batteur des Vagabonds de Wigtown, le club rival du club auquel j'appartiens initialement : les Catapultes de Caerphilly. Andrew Lynch, un mec qui était aussi à Poudlard, dans l'année au-dessous de la mienne, à Poufsouffle, que je n'ai initialement jamais pu saquer, se vantant à tort et à travers de son père qui était dans l'équipe d'Irlande qui leur a fait gagner la coupe en 1994. Connard.
J'avais envie de dire à Sarah qu'elle quittait quand même le fils du Héros pour le fils d'un simple Poursuiveur de Quidditch, sans renommée vraiment particulière, dont le nom n'a pas été retenu dans l'histoire. Juste par orgueil. J'ai rien dit, j'l'ai laissé partir, et putain, qu'est ce que j'suis bien sans elle, maintenant que je connais toute sa fourberie.
Mais comme je le disais plus tôt, c'est déprimant.
J'suis censé faire quoi maintenant ? Sauter toutes les femmes qui me dragueraient dans un rayon de cinq mètres ? C'est fait. Boire comme un trou ? C'est fait. Me faire tatouer « Alone boy » sur le bras ? C'est..pas fait. Non quand même, pour une conne de ce genre, je vais pas abîmer mon précieux corps. Tout d'même.
Non mais quel coup à l'égo quand même. Andrew Lynch. Sérieusement, elle aurait pas pu prendre mieux quoi ? Passer de moi à lui, c'en est insultant, même si c'est que pour le fric qu'elle le fait. Combien on parie que dans deux semaines, ils annoncent leurs fiançailles, dans trois, ils se marient, et dans cinq, elle annonce qu'elle est enceinte ? 50 Gallions. Qu'je perde ou pas, j'm'en fous, j'suis bourré de thunes. Moi, arrogant ? Ja-mais. T'as vu Merlin toi.
Ah oui, j'vous ai pas dit. J'ai eu droit à un sermon de la part de Caitlin genre « Je te l'avais bien dit ». Horrible. Que dire ? Cette femme a de la voix, je peux vous le dire. J'en avais déjà eu quelques aperçus furtifs quand elle nous engueulait à Poudlard, Fred et moi, mais là encore elle n'était qu'une gamine, puis quand elle a accouché, ça c'était le must. Mais bon, c'était jamais dirigé vers moi seul, ..mais là si. J'en ai eu pour mon grade, juré.
Franchement, comment Sarah a pu m'utiliser comme ça ? J'étais amoureux d'elle, bordel. Je lui ai tout donné, tout passé. Tout ce qu'elle voulait, j'lui ai donné. Bon d'accord SAUF le mariage et les gosses. Et alors ? D'un côté, j'ai bien fait. D'un autre, j'me demande si j'm'étais marié avec elle, et qu'on avait eu des petits nous deux, elle serait pas restée avec moi, se découvrant un amour pour moi, et nos gosses ? J'espère tellement que ça aurait été le cas.. Tellement.
Je dois avouer avoir imaginé quelques fois les enfants qu'on aurait pu avoir ensemble..En réalité, je rêvais de mariage et de fonder une famille avec..Sarah. Mon seul problème, la seule chose qui me rongeait au point de me freiner à faire ma demande était le caractère superficiel de Sarah. Je ne la trouvais pas du tout mature pour avoir des gosses. Autant ma mère nous avait eu plutôt jeune, autant elle avait été une excellente mère pour nous.
Sarah n'aurait jamais été comme cela, triste constat.
Bon d'accord, je me la joue macho et tout là, mais j'ai vraiment envie de chialer comme un gosse à chaque fois que je pense à cette histoire. Je sais, on ne se remet pas en une semaine de six ans et dix mois de relation fraudée. QUAND MEME QUOI ! Bordel, j'suis un mec ou pas ? Non ça y a pas de doute, mais est-ce que j'en suis un vrai ? Un vrai mec ne passerait-il pas tout de suite à autre chose ? Je ne sais pas..Je ne sais plus.
C'est dans les moments comme ça que nous les mecs, on commence à penser comme des nanas. Est-ce qu'on va un jour trouver la femme qui nous correspond ? Est-ce qu'un jour on arrivera à fonder une vraie famille comme dans laquelle on a grandi ? Est-ce que la prochaine fois, cette femme nous aimera vraiment pour ce qu'on est réellement ?
Je me souviens, honteusement, que le lendemain du jour où Sarah m'a plaqué, les gars de l'équipe, et des potes à nous m'ont emmené dans un bar. J'avais bu comme un vrai trou, alors là un vrai trou. Et j'avais gueulé à tous les gars qu'ils fassent gaffe avec leurs femmes, leurs copines..Qu'elles n'étaient pas ce qu'elles prétendaient, que ce qu'elles murmuraient amoureusement à nos oreilles étaient faux, que quand elles criaient nos noms pendant l'amour, elles pensaient au fric qu'elles allaient avoir comme de vraies petites chiennes, qu'elles n'étaient toutes que des garces, que des putes, que des petites chiennes qui attendaient le jour idéal pour frapper. J'étais devenu aussi aigri que ma cousine Lucy concernant le sexe opposé. Imaginez.
Finalement, c'est facile de tuer l'amour. J'étais amoureux d'elle, et je peux dire sans problème que je ne le suis plus maintenant. C'est d'un compliqué .. Comment ça se fait ? Fred me dit que c'est parce que finalement, je n'étais peut-être pas amoureux d'elle finalement, que j'avais développé une sorte d'affection pour elle, et que je me complaisais dans la routine qu'était devenue la nôtre, mais que je ne l'aimais pas. Bizarre. Je parle du fait que Fred me sorte ce genre de connerie, pas du fait de ne pas avoir été amoureux de Sarah finalement. Tout d'même, faut pas me prendre pour un allumé.
Le pire, c'est que mon agent a appris bien entendu ma rupture, vu que tous les journaux en ont parlé, Miss Paxton s'y donnant à cœur joie dans les interviews de l'autre Skeeter, et qu'il a soudoyé mon entraîneur pour me donner deux mois de congé pour m'en remettre. DEUX MOIS ! Sur c'coup-là, il a abusé. Ça aurait été justement ce qui m'aurait aidé à tenir le coup, et voilà que je me retrouve aussi privé de Quidditch. Plus de Sarah, plus de Noble Sport, plus de..Oh putain. Sarah m'a quitté, voilà la triste réalité.
Là, je l'imagine en train de baiser avec Lynch. C'est dégueulasse, et j'ai envie de gerber. Me dire que j'ai parcouru ce corps des milliers de fois, et que là, un autre en profite. Me dire qu'elle criait mon nom, me murmurait des « Je t'aime » pendant qu'on faisait l'amour, et que là, l'autre abruti se fait avoir de la même manière. Je l'imagine lui dire qu'il assure mieux que moi, pour conforter son égo de mâle, et pour qu'il l'engrosse plus vite.
Pétasse.
Je suis vulgaire, je sais, merci. Je sors d'une rupture quelque peu douloureuse, surtout pour mon égo. Moi qui suis si beau, si riche, si intelligent, je me suis fait jeté comme une belle merde. Et par une garce, en plus. Ça aurait été une gentille fille, qui en avait marre de mon caractère trop arrogant, trop ceci, trop cela, passe encore. Non là c'est une pute qui m'a largué. Laissez-moi l'appeler comme ça. J'ai du mal à dire son prénom. Il me révulse trop.
J'peux dire aussi sale chienne si vous voulez hein.
Je sais ! Je vais mettre une petite annonce sur le Net Sorcier. Net Sorcier, vous savez pas ce que c'est ? On a évolué ici les petits, renseignez-vous, j'ai pas que ça à faire à vous raconter les dernières nouveautés sorcières. On doit parler uniquement de ma rupture là. Uniquement de moi, moi, moi, et toujours moi. Bref, qu'est ce que vous pensez de « Beau gosse brun, yeux chocolatés, 29 ans, seul, recherche la femme de sa vie,.. ». Ah putain, j'suis pitoyable.
Seul. Ce mot résonne dans ma tête de façon lancinante. Je n'ai jamais été seul. Jamais. C'est un peu une situation nouvelle pour moi. J'avais toujours eu Caitlin, Fred, une conquête de passage, etc.. Mais maintenant, ils ont déjà fait presque tous fait leur vie, emménagé leur petit cocon familial.
C'est parti pour une crise de la trentaine prématurée. You-hou !
Je crois que j'ai un peu trop bu de Firewhisky aussi. Ouais aussi. C'pas cool de boire tout seul comme un trou. T'as personne avec qui déconner, personne à enlacer, personne à embrasser.
Il faut vraiment que j'sorte de chez moi là. Ça ne va pas du tout, du tout du tout.
Me regardant vite fait dans un miroir, j'y vois ma belle gueule, un peu mal rasé, des cernes sous mes yeux rougis par le manque de sommeil et l'alcool. Ça pourrait être pire, remarquez. Enfilant vite fait -aussi vite qu'un mec défoncé le peut- un jean et un pull en V chaud, bleu marine, je me décide à poser un pied dehors. Il fait un peu frais, rien à branler. On est en avril, c'est normal.
Un peu titubant, je fais quelques pas dans mon quartier -un peu chic, j'dois dire, en même temps, vous me direz.. j'suis James Potter ! Le grand et célèbre James Potter !- merde, j'ai marché dans une flaque. J'dois avoir belle allure comme ça, merde, merde. Mes Converses sont trempées, génial. En plus d'avoir enfilé des converses un peu miteuses, elles sont trempées, génial, génial. Putain, la pétasse. J'la hais.
Heureusement que près de mon quartier, y'a toujours des bars biens. Agréables aussi bien sur le fond que sur la forme. T'es toujours sûr de te trouver une nana du style de l'autre pétasse. Fais chier..pourquoi tout revient toujours à elle ? Dites-moi ! Pourquoi ?
J'arrive devant un bar plutôt branché, pas mal dans son genre, nommé Drinkwizard. Un peu débile comme nom, mais tant qu'ils me servent à boire tant que j'veux, ça m'va. En plus, ça a l'air d'être à peu près rempli. Y'a des couples, des bandes d'amis, des adolescents qui fraudent, des p'tits vieux. C'est mignon tout plein ça.
De loin, j'vois une jolie brune, un peu mal sapée, mais avec des énormes obus, en train de discuter face à un binoclard, très mal sapé lui, et parlant apparemment d'un air un peu coincé. Qu'est ce qu'une fille comme ça fait avec un type comme lui ? Fier d'une nouvelle résolution -sauf cette demoiselle en détresse- je me dirige vers leur table avec un sourire charmeur, très charmeur.
-Bonsoir mam'zelle.
La brune me regarde d'un air choqué, mais une lueur de convoitise s'allume dans ses yeux. J'vois toujours ce genre de choses. En revanche, le binoclard a la bouche grande ouverte et s'apprête à dire quelque chose d'intelligent. J'espère pour lui. Mais avant que la brune ou le binoclard ne puisse me répondre, je me fais happer quelque peu violemment par une forte poigne. Keskispasse ? Je vois la jolie brunette s'éloigner de moi, le binoclard aussi, leur table aussi..Ah en fait j'suis tiré par l'arrière, ok, d'accord.
-Vous êtes malade ou quoi ? M'invective une voix plutôt chaude.
Hm, intéressant. Me retournant pour voir qui m'engueulait comme ça -non mais oh-, je fis face à une blonde. D'un coup, j'ai pensé à Sarah, mais non ce n'était pas Sarah. Sarah ne portait pas de lunettes immenses à monture noire comme celle-ci. Sarah ne se serait jamais d'une chemise un peu masculine et d'un jean. Sarah ne s'attachait jamais le cheveux si négligemment. Sarah ne sortait jamais sans maquillage. Sarah n'avait pas les yeux noisette. Sarah n'avait pas un nez aussi aquilin, et des lèvres aussi charnues. Sarah n'avait pas de minuscules taches de rousseurs. Et..Sarah n'était pas blonde.
-Bonsoir, commençai-je avec un sourire charmeur. Hé oui encore un.
La jeune femme me regarde d'un regard dédaigneux, et a les bras croisés sous sa poitrine. Sa chemise blanche est rentrée dans son jean -qui moule agréablement ses formes j'dois dire-, un peu bouffante. Sa jolie bouche est tordue d'agacement, sûrement. Bon c'est quoi son petit nom ?
-Vous avez failli tout foirer ! Le travail de plusieurs semaines pour trouver la personne qui leur correspondrait à toutes les deux ! Espèce d'imbécile.
Elle est en train de m'engueuler, certes à voix basse pour ne pas attirer l'attention, mais quand même.
-J'allais juste draguer cette jolie demoiselle qui était avec un mec qui ne s'accordait pas du tout avec elle, répliquai-je d'un ton sec.
-Et en plus vous êtes ivre, commente-t-elle exaspérée.
-Oui, répondis-je avec mon plus grand sourire. C'est quoi vot' p'tit nom ?
-Allez vous faire foutre, et partez.
Duh. Elle vient de m'envoyer sur les roses ou bien j'ai rêvé la scène ? Jamais aucune femme ne m'avait envoyé chier comme ça. Au-cune. Ja-mais. Je crois bien que ma chance avec les femmes est en train de tourner.
Ses lunettes lui donnent un air un peu trop sérieux, mais je suis sûr que si elle les enlevait, ça serait beaucoup mieux..Elle a un joli visage..
-Je reste dans ce bar si je veux.
J'ai dit ça sur un ton gamin, mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir l'agacer. Je ne la connais ni de Merlin ni de Godric, mais j'adore voir sa tête quand je l'énerve.
Elle siffle, agacée c'était certain, et m'incite un peu violemment à ne pas aller déranger le couple. Un peu curieux, -et très ivre-, je lui demande qu'est ce que c'est cette histoire. Elle m'envoie -à ma plus grande surprise- une deuxième fois me faire foutre. Très fort caractère, cette blonde. Sarah, c'était pas pareil. Sarah, elle ressemblait pas aux rousses que je connaissais. Faut dire, je ne connaissais que les rousses de ma famille, et quelques unes à Poudlard. Et toutes, sans exception, avait un caractère assez explosif, sûr pour sûr. Mais pourquoi je parle de rousses alors que j'ai une blonde devant moi ? Aucun doute, j'suis fait.
-Je suis en maaaal d'amouuur. C'est pour ça que je dois avoir cette brunette, c'est elle que je veux !
Elle me regarde d'un air choqué. J'aime bien cet air sur son visage. Elle doit me prendre pour un fou, non j'suis juste bourré.
-Merlin, vous me faites peur.
Mais même après avoir dit cette phrase, elle me jauge d'un regard intéressé. Mais pas intéressé genre elle a envie de moi. Non. Intéressé genre elle a trouvé un beau pigeon pour une affaire tordue. Et là je panique.
-Vous êtes riche ?
Et moi comme un con bien sûr : « Très », j'affirme, avec un grand sourire niais, et satisfait. Je suis trop arrogant, je sais. A la première inconnue qui passe, je fais les mêmes erreurs qu'avec Sarah. Comme si une Sarah ne m'avais pas suffit, faut que je remette ça. Bordel..
-Super. Deux Firewhisky barman s'il vous plaît ! Demande-t-elle avec un grand sourire qui lui fait des fossettes adorables.
Non franchement, elle est pas trop moche à regarder, mais même si elle est blonde, elle n'est malheureusement pas mon style avec ses habits, ses grandes lunettes, sa coupe de cheveux. Je sais, c'est superficiel, mais ne dit-on pas que notre personnalité se reflète dans ce qu'on porte, etc ? Non ? Si, j'suis sûr. Sûr et certaaaain !
..Deux secondes. Elle a commandé deux Firewhisky, mais pour qui est le deuxième ? Pour moi ? Ah oui, quand le barman pose la boisson devant moi, il n'y a aucun doute. Attendez, mais elle veut me soûler ? C'est déjà fait, haha. Trop taaard. Ah oui, mais si elle veut me soûler..pourquoi ? C'est dur de réfléchir convenablement avec déjà un peu plus de 3,5 grammes d'alcool dans le sang. Elle veut abuser de moi ? Pas besoin de me faire boire, suffit de demander ! Ou peut-être veut-elle que je sois suffisamment soûl pour me piquer tout mon fric ? Ahem. Là, ça devient un peu plus problématique.
« En quel honneur ? », je demande, en prenant mon verre, un air que j'espère suspect et méfiant sur le visage. Elle ne fait que me sourire, et me répond d'une voix suave que pour remédier au mal d'amour, il faut boire. J'ai envie de lui répondre que c'est déjà fait et archi-fait, mais je ne m'attarde pas sur ce genre de détail, et m'envoie cul-sec mon verre. Une agréable brûlure se répand dans ma gorge, et un sourire béat s'étale sur mon visage. Ça fait du bien, vu que mon dernier verre -ou plutôt ma dernière bouteille vu que je n'ai même pas utilisé de verre- datait du moment où j'ai quitté mon appartement.
-Alors comme ça t'es riche et en mal d'amour ?
Directe. Franche. Spontanée. On aurait pu dire que c'était une pute, avec cette phrase placée hors-contexte. Mais elle n'avait ni la gueule ni l'attitude. Je me demandais ce qu'elle cachait sous ce joli minois d'intellectuelle, une cigarette à la main.
-Ouais, répondis-je, un peu blasé. Le fait qu'elle le répète le rendait plus réel, plus vrai. Et c'était vachement déprimant.
Encore un verre, quelques bribes de conversations, des engueulades quand j'ai envie de l'énerver en allant voir la jolie brune, un autre verre, des rires, des sourires, son regard en coin satisfait vers le couple que forme la brunette et le binoclard. Cinq autres verres et elle, deux cigarettes. J'essaie aussi de l'embrasser, mais elle se dérobe en faisant les gros yeux. Puis doucement, elle me glisse un morceau de papier dans la poche de mon jean. Sensuellement, je dois dire. Je suis si bourré que je n'arrive même pas à lui faire des avances convenablement.
-Appelle-moi, Potter.
Comment elle connaît mon nom ? J'lui ai dit pendant qu'on parlait ? Me souviens plus..Et elle s'appelle comment, elle ?
Aie. J'ai fait des bêtises hier soir ? J'en ai dû sûrement au moins en faire une. J'ai la gueule de bois, j'suis pas rasé, et je sens comme une main sur mon ventre. Oh merci Merlin, ce n'est que mon drap. Et j'ai gardé mon jean apparemment. Donc pas de fille ramenée à la maison, hier soir. You-hou ! Une première quand je reviens bourré, je dois dire.
C'est ma faute si elles me tombent toutes dans les bras ? Non, on est d'accord.
Je me lève, et je tangue un peu. Contre-coup de l'alcool ingurgité, sûr. Butant dans mes converses, je me dirige pitoyablement vers ma cuisine. Putain, 29 ans, et j'arrive encore à aller me bourrer la gueule, alors que je suis très proche de la retraite. Hé oui, dans le milieu sportif, on prend tôt sa retraite. Genre Vladimir c'est sa dernière année dans l'équipe. Il va me manquer, ce russe. Les entraînements, ce sera plus pareil sans lui et ses r roulés à la russe.
Pieds nus sur mon carrelage froid, je sautille jusqu'à mon comptoir pour y choper une petite fiole contenant une potion contre les gueules de bois. Cette potion a été inventée par un génie, moi j'vous dis. M'en servant un fond de verre, je la bois goulûment. Les effets agissent toujours quelques secondes plus tard, instantanément. Et bordel, ça fait du bien.
Souriant tout seul comme un débile, je me dirige cette fois vers la salle de bain, pressé d'enlever cette odeur de moi. Pas que j'aime pas, mais bon je pue. Je pue l'alcool, je pue la cigarette -je ne me souviens pas avoir fumé mais bon-, je pue la transpiration -ça c'est normal- et bon bref, j'aime pas ça.
Seul truc que j'avais pas prévu : quand j'enlève mon jean, une carte de visite tombe de ma poche. Intrigué, mais vraiment intrigué, je me penche pour la ramasser. Sur cette étrange petite carte couleur bleu pastel, était inscrit d'une écriture élégante : « Éternellement vôtre, agence de rencontres sorcières, 12 Poudriere's Road, 1st étage. Londres »
..Pourquoi par Godric avais-je une carte de visite pour une agence de rencontres sorcières ? Où est ce que j'avais bien pu dénicher ça ? En tournant la carte, j'aperçois quelque chose qui me fait sourire. Griffonné à la hâte, un petit mot avait été rajouté au dos de la carte : « Mary-Jane Crivey. N'oublie pas ta promesse Potter. »
Le souvenir d'une blonde toute mignonne à l'air intellectuelle me revint brutalement en mémoire. Sa main tripotant une cigarette aussi. Je sais pourquoi maintenant je sentais autant le tabac, et pourquoi elle m'interdisait systématiquement -si mes souvenirs sont bons- d'aller embêter la brune avec le binoclard qui étaient dans le même bar. C'étaient ses clients en plein rendez-vous arrangés. Ah, j'me sens moins con, d'un coup.
L'eau fraîche dégouline sur ma peau, lente, tendre, presque comme les caresses procurées par une amante. J'adore l'eau. On s'y sent si libre, autant dans une douche -comme la mienne- que dans l'océan.
Après une bonne douche, je me laisse -comme d'habitude- torse nu, et en caleçon. Aujourd'hui, il est rouge, un de mes préférés. J'suis pas un Gryffondor pour rien, n'pas oublier. D'ailleurs en parlant de Gryffondor, il me semble avoir aperçu Mary-Jane Crivey à Poudlard, ou du moins avoir déjà entendu son prénom, ou son nom, qu'importe. Elle devait être beaucoup plus jeune que moi, sinon j'me la serais faite..sans hésiter. Sauf si adolescente, elle était laide. Ça peut arriver. Vous connaissez ma cousine Roxanne ? La sœur de Fred ? Ben voilà l'exemple type parfait. Bref, qu'est ce que je disais ? Ah oui, elle a dû être à Poudlard, mais j'peux pas en être sûr à 100 %, il y avait quand même pas mal de têtes blondes, à commencer par ma famille..gigantissime, mélange de têtes blondes, rousses, et brunes.
J'y vais ? J'y vais pas ? Cruel dilemme..Je vais y aller. Après tout, hier, je voulais dans un de mes grands délires de bourrés, m'inscrire sur Net Sorcier, et là, ce truc m'a l'air plus fiable. J'ai pas vraiment envie de me retrouver avec un croisement de Troll et d'Harpie, alors que la fille en question m'aurait donné une description d'elle vraiment..ou-ah. Et puis si ils proposent des brunes comme celle du binoclard..Miam !
You-hou, le grand James Sirius Potter réduit à faire appel à une agence de rencontres sorcières..Si c'est pas pitoyable..Brûlez-moi.
Mais attendez, Mary-Jane avait écrit « N'oublie pas ta promesse, Potter. ». Quelle promesse avais-je bien pu faire ? ..Oh putain, je boirais plus jamais, promis. JURE.
Je sais, mon frère chéri est en ce moment dans son bureau. Il va pouvoir me faire une petite recherche vite fait sur cette femme. Elle m'a l'air louche.. Allez James, enfile un jean, et un haut, ensuite tu transplanes au Ministère, tu vas voir Albus, et surtout, tu te dissimules au yeux de Papa. Allez Jimbo !
-Steuplaaaaît Albus !
Comment avais-je pu oublier que mon frère est un insensible serpent, etc..? Rah maudit soit-il.
-A chacune de tes conquêtes, je ne vais pas faire des recherches sur elles, James !
Bon d'accord, le dernier coup, j'ai exagéré. Mais j'étais persuadé qu'elle en voulait à ma vie..C'était y'a deux jours. J'étais fait, vous vous en doutez.
-Non mais là c'est vraiment important..Et puis, avec le coup que Sarah m'a fait..
Les yeux de cocker ça marche toujours ! Un peu de sentimentalisme, avec la voix appropriée, plus la petite phrase qui tue, et le fait aussi qu'on ait le même sang, fait plier mon frère cadet. Avec un soupir, il agite sa baguette négligemment, et un dossier mince comme un fil atterrit sur son bureau. Je fais bien sûr semblant de ne pas trop être curieux, mais évidemment, je ne peux pas.
-Alors ? Demandai-je d'une voix un peu impatiente.
-Mary-Jane Crivey, elle a créée sa propre boîte, une agence de rencontres spéciale sorciers. Ses parents sont Dennis Crivey, un Né-Moldu, photographe et une Moldue, Miranda Coles, de son prénom de jeune fille. Elle était à Poudlard, et compte aujourd'hui vingt-cinq années derrière elle. Rien d'autre, elle est clean. C'est pas au bureau des Aurors que tu trouveras quelque chose..
-Dennis Crivey, ça me dit quelque chose..
J'avais ce nom qui roulait entre mes lèvres. Crivey, Crivey, je connaissais ce nom, j'en suis certain !
-Tu n'crois pas si bien dire, James !
Oups..Le paternel a rappliqué.
-Bonjour papa ! Commençai-je avec un grand sourire avant que celui-ci ne darde un regard peu..amical sur moi. Son propre fils ! Quelle honte, franchement..
-Je ne vais pas demander ce que toi et ton frère fabriquez derrière mon dos..
Du coin de l'œil, je vois Albus qui pointe un doigt accusateur sur moi. Faux frère ! Lâche ! Tu aurais dû aller à Serpentard ! ..Ah oui, c'est vrai qu'il y est allé. Qu'importe !
-Mais pourquoi ai-je entendu le nom de Crivey dans ce bureau ?
Et là..REVELATION !
-Colin Crivey, c'était pas le gamin à Poudlard, qui te harcelait tout le temps, pour des photos ? ..Mort pendant la Bataille ?
Le regard condescendant de mon paternel confirma ma supposition. Hm, une Crivey, ça allait être intéressant, dites donc. Surtout si elle tenait un peu de son oncle côté harcèlement.
-Tu fricotes avec sa nièce, James ?
Question idiote. Je manque de m'étouffer.
-Non, qu'est ce que tu vas imaginer ? C'est juste que..
C'est la honte, mais bon, quand faut y aller, faut y aller.
-J'ai rencontré Mary-Jane hier soir, enfin on a un peu discuté, et elle m'a donné sa carte, avec un petit mot écrit au dos qui m'a fait tiquer. Donc ..j'voulais savoir si elle était.. hem.. potentiellement dangereuse.
Faut vraiment que je me remette sur pied. La honte, la honte, la honte. Mon père éclate de rire, génial. Gé-nial.
-Une Crivey, potentiellement dangereuse ? Si elle tient de son père et de son oncle, y'a pas de doute. Mais si les rumeurs sont vraies, Mary-Jane était une Serpentarde, donc fais encore plus attention, haha.
Une..Une Serpentarde ? Oh Merlin, qu'ai-je fait pour mériter ça ? Une Crivey doublée d'une Serpentarde, si c'est pas beau ça.
-Tu peux toujours ne jamais la revoir.., tente mon frère.
Ah tiens lui aussi s'est trouvé la fibre paternelle. Hé oui, après moult et moult négociations acharnées, Albus a fini par convaincre sa belle Valentine de l'épouser, et ils ont eu un gosse. Un fils, un vrai chieur comme son père -et sa mère, en passant-, prénommé Gabriel, et âgé seulement d'un an, il est déjà considéré comme un vrai petit prince, et honnêtement, je suis persuadé que ce gamin va finir à Serpentard. Honnêtement. Bref, on s'en fout, revenons à mon problème, j'ai nommé « Mary-Jane Crivey ».
-J'ai fait apparemment une promesse , et je ne sais pas laquelle.
Mon père rit de plus belle. Bordel, quel âge il a ? 52 ans , ou pas 52 ans ? Ah, putain. Je jure beaucoup, je sais.
-En plus, elle est blonde..
C'est bon, j'ai achevé mon père. Plié de rire, il ne peut même plus respirer. Adieu papa..
J'suis devant l'immeuble qui abrite au premier étage l'entreprise de Mary-Jane, et je panique. Quelle promesse ai-je bien pu faire, sérieusement ? L'épouser ? La sauter ? Lui donner du fric ? L'aider à conquérir un joueur de Quidditch connu ?
-Je peux vous aider, Monsieur ?
Une brunette très mignonne se tient derrière un bureau en bois verni, avec un grand sourire. Un peu crispé je lui réponds : « Bonjour, j'aimerais parler à Mary-Jane Crivey. », et là, cette brunette me demande avec un autre grand sourire de lui donner mon nom.
-Potter, murmurai-je du bout de lèvres.
La demoiselle fait un joli « O » avec sa bouche, et se met la main droite devant. Avec un sourire compatissant, qui me donne envie de la frapper, elle me répond que Miss Crivey m'attend. Première porte à droite, et blablabla. Connasse.
Quand j'ai ouvert la porte, j'ai bien pris soin de la refermer derrière moi avant de jeter un regard vers la propriétaire de ce bureau. Et là..Imaginez. Une grande et mince blonde debout -avec une silhouette un peu androgyne-, sur la pointe des pieds, perchée sur des petits talons noirs, essayant d'atteindre un livre un peu trop haut pour elle dans sa bibliothèque, vêtue d'un chemisier blanc qui s'était soulevé en même temps que ses bras, et qui dévoilait un morceau de son ventre plat -et ses seins pointaient joliment en-dessous-, et laiteux, et d'une jupe de tailleur noire. Elle avait toujours ses lunettes à grosse monture noire, qui lui donnait un petit style de grosse intellectuelle, comme j'ai déjà dû vous le faire remarquer, et ses cheveux étaient toujours ramenés en une sorte de petit chignon, des mèches tombant sur ses épaules, s'échappant partout de sa coiffure, sur son front.
Mignonne, vraiment.
-QUOI ? Moi j'ai dit ça ? Non non, vous devez vous tromper !
Mais son petit sourire machiavélique m'enfonce encore plus. C'est sûr, cette fille-là était à Serpentard. Elle avait de la ruse, de l'agilité, et apparemment ne manquait pas non plus d'ambition. Putain. Sale blondasse, va.
-Vous voulez vérifier dans une Pensine, Potter ?
Ah, cette garce m'a bien eu. Mais je ne peux pas tenir cette promesse..Ce serait la fin de ma réputation,.. Après tout, je n'ai signé aucun papier ! A-ha !
-Enlevez cette idée qui vous donne un sourire satisfait, Potter. Ou alors vous n'avez pas mérité votre place à Gryffondor, mais auriez du aller dans la maison des couards et des lâches.
La bombe qu'elle a lâché. Ah, l'orgueil. Merde, j'suis beaucoup trop orgueilleux pour mon bien. Elle sait où frapper, Blondie. J'ai du un peu trop parler hier soir. Beaucoup trop, oui.
« Mary-Jane.. », je commence avec mon sourire le plus enjôleur.
-Miss Crivey, me coupe-t-elle.
Ok, elle n'est pas dupe. Fais chier. Et puis, on ne me coupe pas quand je parle, moi ! Sauf mes aînés..Et encore ! C'est officiel, quelques soient les pensées concupiscentes que j'ai pu avoir à propos de cette intello, j'ai envie de l'étrangler, et d'aller jeter son corps du haut de Big Ben..Il est hors de question que je lui permette de me chercher la femme de ma vie, et qu'elle puisse ensuite en faire sa publicité dans tous les journaux ! C'est brillant comme idée, mais ça ne lui profite qu'à elle et à sa minable entreprise ! Moi, ça me détruit. Je vois déjà le gros titre : « James Potter a trouvé la femme de sa vie grâce à une agence matrimoniale. Désespéré par sa rupture avec Sarah Paxton, il se retrouve dépendant d'une entreprise pour faire sa vie avec quelqu'un. Blablabla. » Ils vont me charcuter, comme ils ne l'auront encore jamais fait. Miss Crivey s'en rend-elle compte, bordel ?
Je crois qu'elle s'en fout.
Mais j'ai promis. Je tiens toujours mes promesses, mêmes les plus incongrues. Genre la dernière promesse que j'ai faite étant bourré était d'acheter une maison en France à Sarah, et ..je l'ai fait. Maintenant, elle a sa putain de maison, parce que je l'avais mise à son putain de nom.
Respire, Jimbo.
-Ok, ça marche..Mary-Jane.
Ce qui est jouissif, c'est de voir ses prunelles noisettes s'allumer d'une fureur contenue. Je sens qu'en sa présence, je vais très souvent prononcer son prénom. Je me demande pourquoi elle n'aime pas que je le dise..P'têtre qu'elle l'aime pas..P'têtre qu'elle ne supporte pas que quelqu'un de -presque- inconnu l'appelle si familièrement.
Qu'est ce que j'peux en savoir moi ? ..'sont tordus ces Serpentards.
Je sais, « encore une fiction ? » . Naaan mais c'coup-ci , j'pouvais pas le mettre dans Tranches de vie. Je voulais mon Jimbo, & qu'il soit plus avec Sarah, que j'ai décrit comme une vraie de vraie garce dans l'OS avec Caitlin & Fredichou II.
Pour les autres OC, vous pouvez les retrouver dans Tranches de vie, évidemment ;). A force -si ce sont les mêmes lecteurs xD- vous les connaissez, non ? Haha (a).
J'espère que vous avez aimé. Petit commentaire pour faire plaisir à l'auteur ? :3
Bisous bisous.
Valouw.
PS : Une des raisons pour lesquelles en ce moment, je poste un tas de choses, c'est que je suis en vacances, et que celles-ci se terminent mercredi, et que je suis censée préparer mon BAC. -.-'' MAIS BON. Ça va le faire !
