Titre : Une famille ! Avec toi ?
Auteur : Olidée.
Genre : Romance
Couple : Harry Potter et Drago Malefoy (mais il faut être patient)
Rating : M
Disclaimer : L'univers HP ainsi que les personnages ont été crée par J.K Rowling. Cependant l'histoire est pur invention de moi.
Résumé : Ils ont le même but, la même vie alors pourquoi pas aussi, le même avenir? Encore faut-il qu'ils s'en rendent compte.
Note : Je publie cette fic alors que Mais puisque je vous dis qu'on s'aime est encore en attente (le chapitre III est dans les mains de ma beta, alors patience) ne vous inquiétez pas, je serai plus rapide pour celle-ci que pour l'autre car cette fic est plus courte que l'autre.
Bien bonne lecture.
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UNE FAMILLE ! AVEC TOI ?
Poudlard. Le parc.
Il avait une vue imprenable d'où il était. Allongé sur cet immense rocher, un bras replié derrière la tête, il admirait la voute céleste parsemée d'étoiles scintillantes. Le vent était doux et agréable, parfait pour sa dernière nuit ici. Des pas trainant vinrent troubler le calme qui régnait dans la nuit. Il ne s'en formalisa pas. Il devinait, à juste titre, la personne qui venait le déranger. Il n'y avait qu'elle pour faire ce genre de sortie tardive. L'individu s'arrêta au pied du rocher, le silence revenu. Combien de temps étaient-ils restés comme ça ?il n'avait pas vu le temps passé, occupé à contempler les étoiles vu de Poudlard, son école.
L'autre n'avait pas bougé non plus, ne sachant quoi faire face à cette situation inhabituelle. Pas un mot de travers, pas un mouvement, rien. Il ne s'attendait pas à ça et était resté, là, debout. Au fil des minutes, il s'était mis lui aussi à admirer la vue. Le parc de Poudlard, sa maison, le soir, balayé par une douce brise printanière. La lune se reflétait sur l'eau et son image dansait aux remous des flots. Il se sentait apaiser par cet étrange échange qu'il partageait avec l'autre.
Soudain l'étudiant sur le rocher, rompu le silence.
-« C'est fini » dit-il simplement.
Son camarade sorti de sa contemplation et le regarda. Ce dernier se redressa et replia une jambe jusqu'à son torse. Sa chevelure argentée scintilla sous les rayons de lune. L'autre pris soudain pleinement conscience de l'étrangeté du moment. Son pire ennemi, celui qui avait passé tout sa scolarité à lui pourrir la vie, venait de lui adressé la première phrase civilisée après 7année de querelles incessantes et de mépris à tous les couloirs. Lui, Harry James Potter, celui qui avait sauvé le monde sorcier du jouc démoniaque de Voldemort, laissa Drago Lucius Malefoy, aristocrate arrogeant et fils de mangemort, parlé.
-« Tu es étonné que je ne t'envoie pas promené sur les roses, n'est-ce pas Potter ? ».
L'interpeller fit un léger mouvement de la tête pour signaler son approbation. Cependant le blond fixait l'horizon et ne le vit pas.
-« Mais c'est la fin. Demain tout se termine. Une fois que le soleil sera levé, le Poudlard express nous emmènera loin d'ici et à jamais. Ça ne sert plus à rien de jouer à nos jeux puérils de collégiens puisque demain nous seront irrémédiablement des adultes. Autant se comporter comme tel dès ce soir, non ? »
C'était un raisonnement qui se tenait. Harry était soufflé par la logique de sa Némésis. Drago de son côté, ayant pris de sérieuses décisions depuis plusieurs semaines, continua à faire l'adulte déterminé et blazé.
-« Tu te rends compte Potter, qu'on n'a jamais était aussi proche que ce soir » enchaina le sang-pur chef des Serpentards, tout en glissant de son trône de granite.
-« J'suis pas d'accord, Malefoy » protesta Harry prenant enfin la parole. « Nous avons souvent été beaucoup plus proche que ça. Rappelle-toi mon poing sur ton visage »poursuivit le brun chef des Gryffondors en faisant face à son interlocuteur, un sourire en coin.
-« Je te parle pas de rapprochement physique, Potter. » le contredit le blond en s'adossant au rocher sur lequel il était installé au paravent. « Je te parle de rapprochement émotionnel. »
-« Va y développe, car je te suis pas. »
-« Je sais Potter. »
Légèrement vexé, mais se sentant sur un terrain plus familier, le rouge et or croisa les bras. Le bruit d'un liquide remué fut atténué par le froissement du tissu de ses vêtements.
-« Toi et moi, Potter, ce soir nous sommes pareils. Car vois-tu, demain nous serons comme des bêtes sauvages apeurés lâchés dans une civilisation qui nous est hostile. Pas pour les même raisons certes, mais le résultat sera le même. Quitter, notre doux foyer qu'est Poudlard, pour l'inconnu. »
Le cœur d'Harry Potter fut traversé par une lame trop bien aiguisée. Malefoy savait. Quelle ironie du sort, c'était donc son meilleur ennemi qui le comprenait mieux que tous.
-« Ce n'est pas la peur de l'inconnu qui nous effraye, Potter, non. C'est la peur du vide. La peur d'être seul. Ici, nous sommes quelqu'un. Tu prétends que tu te fiches de la notoriété, mais cela ne l'empêche pas d'exciter. Nos amis comptent sur nous, comme nous comptons sur eux. Nous sommes entourés, aimés, enviés, désirés. Mais tu l'as remarqué, tout comme moi, ils font des projets, ils pensent à l'avenir. La belette vas épouser la moldu, je crois, ils ont prévus de vivre chez les parents rouquignols. Bien sur, tu es invité. Mais tu n'iras pas. Tu ne peux pas t'imposer plus que cela. Tu ne peux pas être la 5e roue du carrosse. A quel moment vivront-ils leur propre vie si tu es toujours dans leur patte ?comme un bébé qui bave sur lui. »
-« T'es pas obligé d'être insolent, Malefoy pour m'expliquer les choses. Mais je te trouve bien au courant de la vie des Gryffondors. »
-« J'ai des oreilles, et c'est difficile d'éviter d'entendre parler du scoop de l'année. »
-« Et toi ? »
-« Pansy part en Finlande pour épouser un riche propriétaire ami de ses parents, et Blaise va au Etats-Unis pour rejoindre sa mère. Bien sur je suis invité. Pansy me tanne pour que je vienne avec elle voit Berk ou Bete, qu'importe, et que je reste vivre avec eux. Personnellement, ça ne me tente pas, j'ai pas envie d'être pris pour le gigolo de service. »
Drago vit une pause, regarda le lac : « On est seul Potter. » Harry se retenu à peine à cette phrase, son cœur se serra si fort, qu'il cru mourir sur place. « Tu as perdu tes parents quand tu n'étais qu'un bébé, et moi avec la guerre, nous ne pouvons pas faire comme les autres, rentrer chez eux pour retrouver la douce chaleur familiale, nous ne pouvons pas compter sur eux pour nous ouvrir des portes, facilité nos démarches. Et nous ne pouvons pas être des boulets pour nos amis. Alors Potter, toi et moi, nous sommes seuls, nous avons passé ses derniers mois à nous cogner la tête contre les murs, espérant que demain n'arrivera pas, mais demain est déjà là, et demain sur le quai 9 ¾, nous sourirons à nos amis leur jurant que tout ira bien pour nous, qu'on leur écrit dès que possible et nous les regarderons partir le sourire aux lèvres dans les bras de leur famille. »
Le grand sauveur du monde magique retenait difficilement ses larmes. Il les avait gardé depuis si longtemps pour ne pas inquiéter ses amis, mais devant la vérité toute nue prononcée par son rival, les larmes coulaient temps bien que mal en dépit de ses efforts.
-« C'est un tableau bien noir que tu décris là Malefoy » tenta Harry, ravalant ses larmes et parlant froidement.
-« Non, le pire reste à venir. » Drago extirpa son regard de l'eau et le planta dans celui de son vis-à-vis. « Une fois que tu te retrouveras seul dans ta grande maison, avec tout ton héritage et tes avantages de super héro, Potter, j'ai l'intime conviction que tu t'allongeras sur ton lit une bouteille à la main, et que jamais plus le monde sorcier n'entendra parler de Harry Potter.
-« Je suis pas alcoolique. »
-« Pas tout à fait, mais bientôt. »
-« Et je sortirais de chez moi. »
-« Mensonge, tu sortiras pour faire quoi ? Pour te faire assaillir par une horde de journalistes ? Pour aller travailler ? Et quel travail feras-tu ? Pas auror, puisque tu l'as annoncé à tout le monde le mois dernier, tu abandonnes. Tu as pensé à autre chose. Tu vas des demain y réfléchir j'en suis sur.
-« Tout à fait Malefoy » grognait le brun énervé par la claire voyance du Serpentard.
-« Oui, un bouteille à la main. »
Harry secoua la tête, un nœud à la gorge. « Et pour toi monsieur je lis dans l'avenir, ce sera quoi? »
Drago soupira. « Louez un appart minable sur le chemin de Traverse, passez une tonne d'entretient d'embauche pour entendre dire qu'aucune boite ne veut prendre le fils d'un mangemort. »
-« N'importe quoi, les gens ne sont pas refouler juste pour ça. »
-« Détrompe toi Potter, j'ai déjà reçut tellement de refus depuis un mois. Certains se cachent derrière un : le poste est déjà pourvu, ou vous n'avez pas d'expérience, ou encore votre physique ne corresponde à ce que nous recherchons, et ce sans même m'avoir rencontré. Mais il y a ceux qui sont direct et qui te le disent franchement : pas de mangemort chez nous. »
-« C'est injuste ! Que comptes-tu faire ? »
-« Maintenant que je n'ai ni la fortune, ni la notoriété des Malefoy, je pense que je serais obligé d'aller m'installer dans un taudis sur le chemin de Travers et de vendre mon dernier bien pour payer le loyer. »
-« Ton …. » s'exclama Harry, frapper par l'idée qui traversait son esprit.
-« Oui Potter, faire la pute. »
-« Tu dérailles. »
Narquois, Drago se mouva jusqu'au Gryffondor et le délesta rapidement d'une bouteille que le brun cachait sous sa robe.
-« Et ça Potter » fit-il en secouant la bouteille à moitié vide, « c'est quoi ? Ce n'est pas un prémice de ta future vie ? »
Harry furieux lui arracha la bouteille des mains.
-« Ben va faire la pute, Malefoy, je suis sur que ça t'iras bien. »
-« Tout comme toi avec l'alcool. »
D'un pas léger et déterminé l'aristocrate s'en allait, mais il rebroussa chemin.
-« Je sais quel est ton plus beau rêve Potter »chuchota t-il à l'oreille du sauveur.
Pris d'un étrange frisson, le sang d'Harry se glaça. Suppliant Merlin que Malefoy n'est pas deviné ça aussi. Il respirait à peine en écoutant le blond parler.
-« C'est le même que le mien. Fonder notre propre famille. »
Harry Potter ferma les yeux. Durant des mois il avait effectivement pensé à tout ça. Quelle avenir après Poudlard ?quel travail ?quelle vie ? Et surtout avec qui fondé la famille dont il rêvait, sa famille à lui ? Et il avait doucement mais surement commencé à noyer son chagrin et ses craintes dans l'alcool. Doucement mais surement, il souriait à ses amis, mais évitait de se mêler à leur activité pour les habituer à son absence, se rapprochant de plus en plus de la bouteille, buvant pour oublier, buvant pour se sentir libre, buvant pour ne plus avoir à réfléchir. Et finalement Drago Malefoy, le sale type le plus détestable à des kilomètres à la ronde était le seul à avoir vu clair en lui. Le pire, c'est qu'il se voyait parfaitement devenir un ermite alcoolique.
-« Ne sois pas si déprimé Potter, il te reste l'option B » susurra Drago.
Ce fut au tour du rouge et or de plongé son regard, interrogateur, dans celui de Malefoy.
-« La belette fille. Elle est folle de toi. Elle te donnera ta famille. »
Sur ce le Serpentard glissa dans la nuit à l'instar de l'animal emblème de sa maison. Harry était surpris, il ne pensait plus à Ginny de cette façon depuis un bout de temps. Elle était devenue comme une sœur pour lui. Il sortit rapidement de ses pensées.
-« Et toi Malefoy quelle est ton option B ? » dit-il en élevant la voix.
-« Ne faire mettre en cloque par un client » lui lança le blond avant de disparaitre définitivement dans la nuit.
Resté seul, Harry grimpa sur le rocher et pris la place vacante de Malefoy. Il déboucha sa bouteille de whisky pur-feu et en pris une première gorgée. Le liquide brulant descendant dans sa gorge, l'irrita avant de réchauffé son corps.
-« Ginny » fini t-il pas dire après un long moment de silence. « Tout n'est peut-être pas encore perdu. » Et il resta là à contempler sa demeure, son chez lui pour la dernière fois de sa vie, tout en vidant sa bouteille.
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Voila, c'est terminé pour aujourd'hui. J'espère que cela vous a vu, j'attends vos commentaires avec joie. A dans 2 semaine c'est-à-dire le 30 Juin (agh !!!! je suis de correction pour le DNB –Brevet, je ne suis pas contente). Kiss à tous.
PS: Si vous aimez dite-le!!!!