Tu es comme le Printemps
Disclaimer: L'attendrissante et bouleversante série télévisée « 1 litre of Tears » ne m'appartient évidemment pas. Certaines citations, par contre, sont tirées du journal intime d'Aya Kitô l'ayant inspirée.
Bienvenue à tous! Cette série m'a fait verser au moins 1 litre de larmes, elle a sincèrement su toucher une corde sensible en moi (surtout en sachant qu'elle repose sur un fait réel).
Il m'a fallu tout un temps avant que je me décide à écrire cette fanfic mais c'est à présent chose faite. L'intrigue n'est pas tout à fait arrêtée mais je sais où je vais et les prochains chapitres sont déjà prêts.
Bonne lecture et j'espère ne décevoir personne car c'est ma première expérience en la matière... mais il faut un début à tout, ne?
Attention pour les curieux: spoilers! Regardez d'abord la série, elle en vaut tellement la peine!
Deux mois plus tard
[Asou Haruto]
Ne Aya, tu te souviens de cette chorale où nous chantions tous ensemble ?
J'en ai beaucoup pleuré et chaque nuit, quand il est temps de dire « Oyasumi », je suis pétrifié. Fixe le plafond de ma chambre obscure sans parvenir à trouver le sommeil.
Ton visage si doux, ton sourire si sincère, ne cessent de se rappeler à moi. Ils me réchauffent le cœur et me le brisent en même temps. Et j'entends ta voix légère murmurer inlassablement à mon oreille :
« Au milieu de cette saison ruisselante,
j'ai soudain ressenti la lenteur des jours
au cours de ces journées éphémères.
Toi et moi dessinions nos rêves (…) »
Entre mes mains, le bouquet de roses rouges me parait si fragile. A la moindre maladresse, les pétales peuvent se briser, sans seconde vie possible.
Cette preuve de l'affection que je te porte me parait bien matérielle. Mais même si nous sommes séparés par des univers entiers, que tu es quelque part dans le ciel et moi sur terre, tu ne m'as jamais parue si proche.
Tu es mon amie, ma sœur, mais avant toute chose, l'autre partie de mon âme.
Plus besoin de mots entre nous. Tout est si simple à présent.
Gravissant la colline, je suis subjugué par la beauté de ce jardin aménagé tout à ton honneur.
Un jardin de roses pourpres, si pétillantes et magnifiques. Un peu comme toi.
Tant de gens se sont reconnus dans tes écrits, se sentent accompagnés dans leur chagrin.
Tant de mains ont caressé tes mots, tant de sourires ont flotté au-dessus de tes pages, tant d'espoirs ont éclos, simplement en prenant la peine de te lire ou d'écouter quelqu'un d'autre le faire.
Le printemps est une saison formidable, tout est en fleurs. Elle te représente si bien.
Je ne t'ai jamais oubliée et c'est pourquoi je suis là aujourd'hui.
Embrassant d'un regard l'aurore colorant lentement les ramures des cerisiers et les azalées fleurir sur les pelouses, je m'écrie d'une voix forte, tremblante d'émotion mais déterminée :
« Ikeuchi Aya ! »
S'il te plait, écoute-moi. Juste un instant. Ce ne sera pas long.
« J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. J'ai… obtenu mon diplôme à la faculté de médecine ! »
Mes épaules se soulagent à mesure que je sens ta présence, familière et apaisante, m'envelopper au travers de la brise. C'est si bon.
« Je vais enfin pouvoir tenir ma promesse. Plus personne ne souffrira comme toi car dorénavant, je consacrerai ma vie à trouver ce remède qui t'as tant manqué. Ce petit coup de pouce pouvant changer le destin de tant de gens. »
Tu vois, j'ai enfin trouvé un sens à mon existence, Aya-san.
J'ai le droit de t'appeler comme ça ?
Encore maintenant, je me demande si je rencontrerais un jour ton égale sur cette Terre.
Mais je ne serai plus lâche, je n'abandonnerai pas et je continuerai de chercher…
Au milieu de cette mer de roses.
* Paroles tirées de la chanson de Remioromen : Sangatsu Kokonoka, chantée par la classe d'Aya Ikeuchi lors de sa première année au lycée Higashikou.
Et voilà pour le chapitre 1. Il est assez court, j'en conviens, et vise surtout à introduire l'ambiance de ma fic.
Vous l'avez compris, la relation Aya/Haruto me tient à coeur et je compte bien l'exploiter!
Soyez des anges, laissez moi une review... si vous avez aimé, détesté... c'est l'intention qui compte!
