Voici un toute nouvelle fic.

Plus légère que l'autre et All Human!

Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez;

Elle sera courte, pas plus de 10 chapitres je pense et je posterais une fois par semaine pour ne pas prendre trop de reatrd avec l'autre fic.


Let me rock you :

Chapitre 1 :

C'était l'anniversaire de Bella. Elle avait 21 ans aujourd'hui et elle était enfin vraiment majeure ! Et accessoirement, boire de l'alcool légalement!

Ses deux meilleures amies, Angela et Rosalie l'avaient presque forcée à ingurgiter une Margarita comme rite de passage obligatoire avant de l'entrainer vers la sortie de l'appartement qu'elles partageaient à Los-Angeles.

Elles étudiaient toutes les trois sur le campus de l'UCLA et s'étaient rencontrée pendant leur première année. Bella et Angela, toutes les deux plutôt réservées étaient dans la même chambre et s'étaient rapidement liées d'amitié. Rosalie, qui était leur voisine avait déboulé un jour chez elle sans prévenir en les suppliant de l'aider à échapper à sa colocataire, Lauren et à son idiot de petit ami Tyler qui n'arrêtait pas de la draguer sous le nez de l'autre cruche. Initialement impressionnées par l'étonnante et sculpturale Rosalie, elles s'étaient vite rendu compte que son comportement brut de décoffrage et son franc parlé cachait en fait une profonde sensibilité, et des blessures profondes.

Depuis elles étaient inséparables. Bella, la littéraire, Angela, la future infirmière et Rosalie, la scientifique du trio.

Et aujourd'hui, pour son anniversaire, ses deux amies avaient prévue de la surprendre en l'invitant au concert de son groupe de rock préféré.

Bella était une fan incontestable du groupe Midnight Sun depuis qu'il existait. Elle connaissait tous leurs albums par cœur et rêvait de les voir en live depuis des années. Elle était même un peu amoureuse de leur Leader, le beau Edward Cullen. Elle adorait sa voix, son charisme, ses textes, tout. Enfin presque, elle n'était pas fan de sa réputation de coureur. Mais bon, c'était une star du rock après tout.

Bref, quand Bella vit qu'elles approchaient du Greek Theater, elle devint surexcitée. Peut-être que l'alcool ingurgité avant de partir y était pour quelque chose mais elle ne tenait pas en place, elle habituellement si discrète.

« On les filles, merci, merci, merci ! Comment avez-vous fait ? Quand j'ai voulu prendre des places il y a des mois, c'était déjà complet ! » Bella vibrait littéralement d'excitation alors qu'elles attendaient devant l'entrée.

« Oh tu sais, il y a un ami, d'un ami de mon cousin qui connait un membre du staff… » Ironisât Rosalie.

Rosalie réussissait toujours des coups incroyables. Bella n'en revenait pas.

Elles s'avancèrent enfin dans l'enceinte du théâtre en plein air et se faufilèrent dans la foule pour s'approcher au plus près de la scène.

Après une attente qui lui parut interminable, ils arrivèrent enfin sur scène. Emmet McCarthy à la batterie, Jasper Withlock à la basse et enfin, au clavier, à la guitare et au chant, le beau Edward Cullen. Il ressemblait à un dieu vivant. Grand, parfaitement proportionné, les cheveux cuivrés qui brillaient sous les projecteurs et le regard vert, intense et passionné.

Après une introduction éblouissante au piano, il se mit enfin à chanter et Bella était aux anges.

Pendant plus d'une heure d'une prestation parfaite, Bella et ses copines profitèrent à fond en dansant, chantant et sautillant comme des adolescentes en chaleur. Puis le chanteur s'arrêta pour saluer le public Californien :

« Bonsoir Los Angeles ! Est-ce que vous êtes là ? » Lança-t-il de sa magnifique voix amplifiée par le micro.

OUIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii hurlèrent Bella et la foule en délire.

« Est-ce que vous en voulez encore ?»

OUIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Et la musique repartit de plus belle. Bella, qui continuait de danser et chanter sans lâcher son fantasme des yeux le vit soudain s'approcher du public, il lui sembla qu'il la regardait mais elle devait encore rêver. Elle ne réalisa même pas qu'elle attrapait sa main tendue et avant qu'elle ne s'en rende compte, elle se retrouva sur la scène dans les bras d'Edward Cullen, face à des milliers de personnes qui criaient son prénom.

Avant qu'elle ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, elle sentit ses lèvres s'écraser contre les siennes, ses bras enserrant sa taille. Pendant un instant elle resta pétrifiée par la surprise puis elle se mit à répondre au baiser avec ferveur, jetant ses bras autour du cou d'Edward, passant ses doigts dans ses cheveux rendus humide par la transpiration. Quand elle sentit la langue du chanteur glisser le long de ses lèvres, elle ouvrit sa bouche et accepta l'intrusion avec plaisir. Le baiser se fit de plus en plus passionné, leurs langues se livrant bataille et elle sentait son corps pressé contre le sien. Vraiment TOUT son corps. Ses larges mains naviguaient le long de son dos, jusqu'à la naissance de ses fesses! Elle avait oublié où elle était, complètement focalisée sur les sensations, et la vague de désir qui déferlait entre ses cuisses. Elle était prête à enrouler ses cuisses autour de la taille de son Apollon quand un puissant coup de cymbale lui fit reprendre pied dans la réalité.

Elle était là, sur la scène d'une grande salle de concert, en train d'embrasser Edward Cullen. Putain ! Edward Cullen ! Devant des milliers de personnes !

Elle rompit le baiser, hors d'haleine, et se mit à rougir mais d'embarras cette fois. Elle n'osait pas lever les yeux et croiser son regard. Finalement, elle senti le souffle chaud d'Edward dans son cou et l'entendit murmurer.

« Attend moi en coulisse s'il te plait, … ? »

« Bella » répondit-elle.

« Ok Bella, attend moi quelques minutes en coulisse ok ? »

« Ok Edward ».

Purée, entendre son prénom sortir de cette bouche sensuelle, c'était… délicieux ? Délectable ? Chaud ? Bandant ?... Elle qui majorait en littérature, manquait de vocabulaire !

Il l'embrassa doucement dans le cou et tout son corps vibra d'anticipation.

C'est dans un état second que Bella se dirigea vers les coulisses où elle regarda ses musiciens préférés reprendre le cours de leur concert, comme si rien n'était. La foule était déchainée. Mais elle n'arrivait plus à se concentrer sur la musique.

Puis, tout d'un coup, elle reprit ses esprits. Que faisait-elle là ? Dans les coulisses ? Souhaitait-elle vraiment être la prochaine salope à se faire baiser par Edward Cullen ?

Bon, dans un sens, l'embrasser avait été tellement merveilleux, que Oui, le sexe avec lui était très très très tentant. Mais c'était pas son genre. Elle n'avait jamais couché pour coucher. Les coups d'un soir, elle ne savait pas faire. Pas comme Rosalie ! Et depuis sa rupture avec Jacob, son petit ami de toujours, elle n'avait eu personne, d'ailleurs, elle n'avait jamais eu que lui. Mais l'avoir surpris au lit avec une autre alors qu'elle avait décidé de lui faire plaisir en rentrant un jour plus tôt que prévu l'année dernière avait franchement mis un coup à sa confiance dans l'autre sexe (et en elle-même aussi).

Et elle était là, en coulisse à attendre qu'une rock star vienne la sauter !

Elle secoua la tête vivement pour s'éclaircir les idées et s'éloigna rapidement, avant que le brouillard de désir qui avait envahi son cerveau ne refasse surface et qu'elle fasse une bêtise. De toute façon, il aurait probablement changé d'avis en la voyant réellement. Loin de la montée d'adrénaline du concert, il aurait vu la simple et banale Bella Swan et serait partit en courant.

Elle finit par retrouver ses amies, qui n'avaient pas bougées et les entraina vers la sortie.

« Bella, qu'est-ce que tu fais là ?» demanda Rosalie « Alors, c'était aussi bon que ça en avait l'air ? Qu'est-ce qu'il t'a dit à l'oreille ? J'ai cru qu'il allait te prendre sur scène, devant tout le monde ! » Demanda une Rosalie déchainée.

« Arrête Rosalie, allons-y veux-tu, je n'ai pas envie de rester là. »

Rosalie la fixa un instant, l'étudiant, puis sentant qu'elle était sérieuse, elle accepta.

Elles rentèrent donc chez elle. Bella évitant toute discussion sur le baiser. Elles respectèrent son silence, elles n'étaient pas ses amies pour rien ! Elles savaient bien qu'il était inutile de la pousser…

Dans son lit, ce soir-là, elle se remémora chaque seconde de l'incroyable moment qu'elle avait vécu sur la scène. Elle n'avait jamais ressenti une telle passion, un tel désir. Elle ne regrettait pas vraiment sa décision de fuir, mais se demandait si elle vivrait encore un jour un instant aussi magique. Rien qu'en y repensant, elle sentit l'humidité se former entre ses cuisses et se dit qu'il n'y avait pas de mal à se faire du bien, après tout, elle pourrait être en train se taper Cullen en ce moment. Elle glissa une main sous l'élastique de sa culotte et commença à se caresser. Son clitoris était déjà gonflé, ses plis détrempés. Tout en continuant des mouvements circulaires sur son bouton de nerfs, elle inséra deux doigts directement au plus profond de son sexe avec son autre main. Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre l'orgasme. L'image d'Edward en tête, le souvenir de son souffle chaud dans son cou.

Les jours suivant, l'histoire faisait le buzz sur les réseaux sociaux, et elle vit partout la photo d'Edward Cullen et de la mystérieuse fan sur la toile. C'est vrai qu'ils étaient hot !

Elle avait même reçut un coup de téléphone surexcité de sa mère Renée qui lui avait demandé tous les détails de sa soirée et qui fût déçu d'apprendre que sa fille ne s'était pas décoincé.

« Mais quand même ma chérie, une occasion pareille, ça ne se rate pas ! Il n'y a que toi pour dire non à un dieu du sexe comme ça, moi à ta place… ! »

« Maman ! » la coupa-t-elle rougissant. Elle leva les yeux au ciel. Ca ne serait pas la première ni la dernière fois qu'elle serait la plus responsable des deux.

Près de deux mois s'était écoulé depuis l'évènement. Cet après-midi-là Bella était seule chez elle, travaillant sur un papier pour sa classe d'écriture créative.

Elle devait mettre en scène des personnages dans un huis clos. Elle n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à un huis clos érotique entre elle et Edward. Même deux mois après, dès qu'elle fermait les yeux, elle n'arrivait pas penser à autre chose qu'à ses lèvres, ses mains, son sexe qu'elle avait bien senti contre son ventre. Elle secoua vivement la tête. Son prof de littérature apprécierait surement moyennement. Quoiqu'elle avait de l'imagination et pourrait peut-être décoincer un peu ce vieux crouton.

Elle entendit soudain quelqu'un frapper à la porte de l'appartement.