flash back
Je suis tranquillement installée sur mon lit avec un livre à la main. Soudain, un bruit se fait entendre au rez de chaussée. Je me précipite dans le salon et là je vois ma mère à genoux devant un homme qui a une tête de serpent. Cet homme est entouré d'une dizaine d'autres masqués avec des capes noires. Je n'ai même pas le temps de dire quoi que ce soit que je sens deux bras puissants me prendre par la taille. Je me mets à crier:
-Lâche moi espèce de grosse brute répugnante ! Dites lui de me lâcher !
La tête de serpent me regarde et fait un sourire en coin :
-Ainsi dont c'est comme ça que ta mère t'a élevé.
-Ma mère m'a très bien élevé, c'est plutôt à vous qu'on devrait dire ça.
-Sais tu a qui tu parles petite insolente ?
-Non...à un reptilien venu d'une autre planète ?
-Endoloris !
Je tombe sur le sol et me tort de douleur.
-Ahhh!Arrêtez ça fait mal! Ah !
Il attend encore une minute ou deux et arrête enfin. Je soupire de soulagement, j'essaye de me lever mais n'y arrive pas. Je retombe sur les genoux. Le chef du groupe s'avance vers moi, il se met a ma hauteur et me chuchote à l'oreille :
-J'espère que ça t'a calmé...ma jolie.
Pour toute réponse je lui crache au visage. Il s'essuie le visage et attrape mes cheveux pour les tiraient en arrière.
-Je vais faire de ta vie un vrai cauchemar. Tu finira même par revenir vers moi et me supplier de te tuer.
Il fini par me lâcher et par reprendre sa baguette.
-Avada Kedavra!
-MAMAN!NON!
Un éclair vert vient de frapper ma mère en pleine poitrine. Je vois s'effondrer son corps sans vie sur le tapis taché de sang. Je la rejoins et mets sa tête sur mes genoux.
-Non ne me laisse pas je t'en supplie. NON! Je te vengerais je te le jure! Je le tuerais!
-Bien mes amis je crois que nous avons fini notre travail ici.
Je lui lance un regard meurtrier et remplit de larmes avant qu'il ne parte en fumée noire avec un rire malsain derrière lui.
fin du flash back
Je me réveille en sursaut, encore ce cauchemar que je fais depuis mon arrivée à l'orphelinat. Cela va faire presque un an que j'y suis. Je soupire, j'entends la voix de la directrice me crier de venir. J'arrive devant la porte de son bureau. Je frappe et j'attends la permission d'entrée.
-Entre Anna !
Je pousse doucement la porte et vois un vieil homme avec de longs cheveux blancs ainsi qu'une longue barde. Je continue à le dévisager pendant encore une minute ou deux. C'est la directrice qui met fin à mon observation en me disant :
-Eh bien Anna où sont passer tes bonnes manières!
Je lui lance un regard noir et lui répond:
-Mes bonnes manières? Parce que moi j'en ais de bonnes manières? Je croyais que j'étais juste bonne à faire les corvées.
-Petite insolente, comment oses tu?! Et en plus devant un des seuls parents qui te reste !
Je me retourne vers le vieil homme qui n'a pas bouger de son siège.
-C'est...c'est vrai? Vous faîtes parti de ma famille?
Il me sourit et me répond:
-Oui c'est vrai Anna, je suis ton grand père. Ta mère...était ma fille.
-Ma mère...
Je sens qu'une larme coule le long de ma joue. Je l'essuie d'un revers de manche et lui demande :
-Si vous êtes ici ça veux dire que vous êtes venu me chercher !
-Oui, c'est ça je suis venu te chercher. Tu vas rentrer avec moi.
Je lui fais un énorme sourire faisant apparaître mes petites dents toutes blanches. L'homme qui est mon grand père se lève de sa chaise et me dit :
-Va préparer tes affaires le temps que je remplisse les papiers d'adoption avec la directrice.
-D'accord.
Je sors presque en courant du bureau pour aller faire ma valise. Une fois ma valise faîte je sors de la chambre et bouscule quelqu'un sans le voir.
-Qu'est ce que tu fais? Tu t'en va?
Je souris tristement au garçon qui me fait face.
-Oui mon grand père m'a retrouvé et je pars avec lui dès maintenant.
-Tu vas me manquer, j'aurais plus personne à embêter.
Je lui tire la langue.
-J'espère que toi aussi tu trouveras une personne qui voudra bien t'adopter et te supporter.
Il m'accompagne jusqu'au bureau de la directrice. Je le prend dans mes bras une dernière fois et entre. Mon grand père me sourit tendrement et me dit en me prenant par la main :
-C'est bon nous pouvons y aller.
On sort de l'établissement pour se rendre dans une rue sombre. J'interroge l'homme du regard.
-Surtout ne soit pas surprise d'accord. Nous allons transplaner.
-Transplaner, mais...
Il ne me répond pas, il prend mon bras et quelques secondes plus tard on se retrouve dans un petit salon. Je ne sens plus mes jambes, je suis en train de tomber sur le sol, deux bras me rattrape par la taille. Je lève les yeux vers mon «sauveur» et vois un grand homme très mince, avec de longs cheveux noirs et gras. Il me regarde avec des yeux noirs, je lis de l'étonnement dans son regard.
-Albus, qui est cette fille?
-Voyons tu ne remarques pas une petite ressemblance avec...
-Sarah...ne me dites pas qu'elle a fait une fille avec ce sale chien!
Le directeur soupira après avoir entendu ces paroles. Je ne comprend pas se qu'il se passe et pourquoi cet homme traite mon père de sale chien. Je lui lance un regard meurtrier et m'enlève de ses bras. Je vais à côté de mon grand père et lui demande :
-Monsieur...
-Tu peux m'appeler grand père si tu veux.
-Je vous connais à peine mais d'accord...grand père...Pourquoi...pourquoi cet homme parle de mon père comme cela?
-Anna, il faut que tu saches que ton père est...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre en grand.
-Albus mais que faîtes vous ici? Je croyais que...
Il arrête subitement sa phrase quand il me voit, il se tient même au mur pour ne pas tomber. Quand à moi je regarde l'homme qui se trouve en face de moi. Il a des cheveux mi-long noir ainsi que des yeux bleu-gris. Il pousse un cri d'effroi et s'approche de moi.
-...Sarah...
-Non, je suis sa fille.
-Oh mon dieu, c'est pas possible. Elle attendait un enfant...
Il se tourne vers le vieil homme qui est mon grand-père et se met à lui criait dessus:
-COMMENT EST CE QUE VOUS AVEZ PU ME CACHER UNE TELLE CHOSE!
-Calme toi Sirius.
-NON! VOUS NE VOUS RENDEZ PAS COMPTE!
Je me recule un peu devant la colère de cet homme. Je prend mon courage à deux mains et commence à parler:
-Excusez moi mais qu'est ce qui se passe?
L'homme en colère se calme immédiatement et vient me prendre dans ces bras.
-Oh si tu savais comme je m'en veux. Je n'avais pas le choix.
-Quoi?
Je me détache de ces bras lentement et lui fait fasse.
-Je ne comprend pas, qui êtes vous?
-...ton père.
-Mon père? Mais c'est pas possible ma mère m'a dit que vous étiez en prison.
-Je n'y suis plus, on m'a innocenté. Je n'étais pas coupable du crime qu'on m'accusait d'avoir fait. Et le vrai coupable est en prison à ma place, depuis l'année dernière.
Je ne sais pas quoi répondre alors je reste à le regarder sans rien dire. Il finit par me poser une question qu'il n'aurait jamais dû me poser:
-Mais dis moi où est ta mère?
Aussitôt après qu'il me pose la question je sens des larmes coulaient le long de mes joues.
-Elle est...elle est morte.
-Oh non pas ça...
Je le regarde en pleurant et il vient me reprendre dans ses bras. Je finis par m'y blottir et par m'y endormir.
