Titre : Sex Bomb
Spoiler : saison 1 et 2. Ficounette située après le mémorable épisode 2x16, « Original Song ».
Genre/Ratings : GEN … bon, non, ça c'est un mensonge vu que y'a une touche de Klaine mais franchement, c'est à peine slashiyou ! POV Blaine, Finn et Mercedes.
AN : le titre est tiré d'une chanson de Tom Jones. Les titres des chapitres sont tous tirés de chansons que vous pouvez voir/écouter sur YouTube.
Disclaimer : not mine !
You sexy thing (Hot Chocolate – 1975)
Blaine
Blaine caressait la rampe de l'escalier principal de Dalton, arborant un large sourire.
- Franchement Blaine, il faudra un jour que tu m'expliques l'étrange fascination que tu as développée pour cette rampe, le taquina Kurt.
Blaine se tourna vers Kurt. Comment pourrait-il lui expliquer qu'à chaque fois qu'il descendait les escaliers de Dalton, il revoyait Kurt le jour où ils s'étaient rencontrés ? Comment lui expliquer qu'il ne remercierait jamais assez cet escalier qui avait mené Kurt droit à lui, qui lui avait donné son premier amour.
Son premier amour … Depuis 14 jours, 7 heures et (il regarda sa montre), et yep, presque 30 minutes.
Kurt lui souriait. C'était le sourire n°8. Kurt avait toute une déclinaison de sourires que Blaine adorait décrypter (il en était pour le moment à 12. Il faudrait sans doute qu'il fasse comme Kurt et se promène avec un petit calepin pour y noter ses observations. Toujours utiliser la méthode scientifique. Et éventuellement, illustrer chaque note avec une photo). Et le n°8, c'était le sourire « je t'adore mais franchement, je ne sais pas ce que je vais faire de toi ».
- Blaine, tu es sûr que ça va ?
(Ah, le petit froncement de sourcil n°5. Oui, Blaine étudiait aussi la vie des sourcils de Kurt. Il était devenu Kurtologue. Un métier passionnant. La passion de toute une vie).
Blaine attira Kurt à lui et l'embrassa.
Embrasser Kurt était un vrai délice.
Ok. Blaine avait un fétiche. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à un fruit (ou à une pâtisserie) lorsqu'il essayait d'analyser ses baisers avec Kurt (lui qui avait toujours été plutôt un littéraire se retrouvait depuis qu'il connaissait Kurt comme un de ses scientifiques acharnés à tout analyser. La différence bien entendu, c'était que son sujet à lui était absolument fantastique).
Les lèvres de Kurt étaient douces et charnues et Blaine aimait les titiller jusqu'à ce qu'elles deviennent rouges. Un peu comme … comme une fraise. Blaine adorait les fraises. Ce qu'il y avait de bien avec les fruits, c'était qu'ils avaient tous des goûts et des tessitures différents.
Et c'était exactement la même chose avec les lèvres de Kurt. Chaque baiser apportait une sensation différente.
Et cette fois (il était temps de faire quelques recherches …) … Ahahaha : chocolat. Kurt venait certainement de déguster un frappucino. Fraise et chocolat. Le duo parfait.
Kurt était parfait. Et il fallait que Blaine lui dise, là, maintenant. Il rompit le baiser.
- Tu es parfait, murmura t-il, se penchant à nouveau pour capturer ces incroyables lèvres (manger des fruits était important pour la santé, non ? Et là, il avait une furieuse envie de fraises). T'embrasser est si … si … tu es si … sexy !
- Blaine, arrête, tu veux, déclara Kurt sur un ton agacé (se dégageant de l'embrasse de Blaine juste au moment où celui-ci allait atteindre la terre promise. A tout le moins, une de ces parcelles).
Blaine soupira.
- Kurt …
Et voilà, comme à chaque fois qu'il avait le malheur d'employeur le petit mot en « S » (ce n'était pas le « grand » parce que si le mot « sexe » passait ses lèvres, Blaine était persuadé que Kurt entrerait en combustion spontanée).
Blaine en avait un peu assez du comportement de jeune Victorienne de Kurt ! Il était temps qu'il lui dise ce qu'il pensait. Il agrippa le bras de son petit ami (le même petit ami qui était si incroyablement inconscient de son sex-appeal) et l'entraîna vers la salle de chant.
Il était temps que Blaine Anderson, chanteur adulé des Warblers, entre en scène.
Un seul regard de Blaine suffit à faire comprendre aux membres des Warblers qui se trouvaient là qu'il était temps d'aller faire un petit tour ailleurs et en quelques minutes, Kurt et lui se retrouvèrent seuls.
Blaine installa Kurt dans un des fauteuils du salon.
- Blaine, mais qu'est-ce qui te pr-
Blaine le fit taire en posant son doigt sur ses lèvres (qui étaient aussi douces que la peau d'une pêche … bon sang ! Il allait finir par se donner vraiment faim avec ses analogies).
- Chut, plus un mot.
Kurt leva les yeux au ciel mais resta silencieux (le miracle de l'amour certainement, pensa Blaine).
- Kurt, est-ce que je suis ton petit ami ?
Kurt haussa les sourcils (haussement n° 9 celui qui disait clairement « faut-il que je t'aime pour supporter une telle bêtise »).
- Oui, bien sûr mais –
- Et est-ce que tu me trouves … sexy.
Kurt n'hésita pas un instant.
- Bien sûr, tu –
- Ok, dis moi en quoi, je suis sexy à tes yeux.
Cette fois, Kurt se raidit.
- Blaine, je sais où tu veux en venir mais c'est différent –
Blaine s'agenouilla devant lui.
- Kurt, je dirais qu'en matière de relations homosexuelles, ce qui vient à l'esprit en premier, c'est justement ce qui est « identique ». Est-ce que tu trouves … mes lèvres sexy (petit hochement de tête de Kurt). Et mes yeux (nouveau hochement). Peut-être aussi … mes mains (cette fois, le hochement fut accompagné d'un petit sourire). Et bien sûr, il y a mes incroyables fes-
- BLAINE ! S'indigna Kurt.
- Kurt, ce que tu trouves sexy chez moi, l'est aussi chez toi. J'aime tes lèvres (il déposa un rapide baiser sur ces dernières), tes yeux (il en profita pour en faire autant sur les paupières de Kurt) et tes mains (qu'il prit dans les siennes et amena à ses lèvres pour les embrasser). Bien sûr, je trouve aussi que tes fesses ne manquent pas d'intérêt …
Blaine étouffa les remarques indignées de Kurt en l'embrassant.
- Kurt, tu es sexy. A mes yeux. Parce que … parce que je t'aime. Parce que tu es important pour moi. En fait, tu es la personne qui compte le plus au monde. Et jamais je ne cesserai de te trouver merveilleux. Et parfait. Et jamais je ne cesserai de te le répéter, encore et encore. Alors, autant t'y habituer. Kurt Hummel, tu es sexy, je t'aime, je bénis le jour qui t'a fais entrer dans ma vie. Et j'aime cette rampe d'escalier car c'est là que je t'ai vu pour la première, toi et ton sourire, tes mains, tes yeux …
Blaine se leva. Il sélectionna une bande son sur le magnéto des Warblers et se tourna vers Kurt. La musique emplit la pièce. Blaine se mit à chanter.
Only yesterday I was on my own
Just another day later my mind was blown
You sexy thing come into my life
Forever and a day it feels so right
How did ya' know that I'd be the one
Been a long time coming only just begun
Doing all the things that makes my heart sing
Keep doing what you're doing you sexy thing
How did ya' know I needed you so badly
How did ya' know I gave my heart gladly
Yesterday I was one of a lonely people
Now you're lying next to me
Making love to me
I believe in miracles
Where you from
You sexy thing
You sexy thing
I believe in miracles
Since you came along
You sexy thing
Lorsqu'il eut fini de chanter, Blaine attendit la réaction de Kurt avec un peu d'appréhension.
Kurt resta un moment sans bouger, le fixant d'un air énigmatique (encore un objet de recherches pour Blaine), puis il se leva et attira Blaine à lui pour un baiser passionné.
Ok. Pas des fruits. Huhu. Trop simple. Non. Kurt était bien plus complexe qu'un simple coupe de fruits. Ou qu'une saveur sucrée.
Il était … une intoxication.
Et Blaine Anderson était un pauvre junkie. Il était complètement drogué.
Kurt était une drogue dure.
Et si sexy …
A suivre avec « Let's Talk About Sex (Salt-N-Pepa – 1991) » – Finn
