Mot de l'auteur : HI THERE! me revoilà avec une fanfiction cette fois-ci! Et devinez sur quel pairing ? Haha vous m'aurez comprise, encore une fois une fanficion RivaMika mais? Pas uniquement! Un soupçon de EreMika pour les petits fans! J'essaierais de rendre cette histoire "réaliste" puisque je traiterais un ou deux sujets assez délicat en soit. Je vous préviens, JE SUIS D'UNE LENTEUR même Garry de Bob l'éponge écrirait plus vite haha, en bref, les chapitres sortiront de manière irrégulières, désolé, sincèrement, mais je ferais de mon mieux pour qu'ils soient plutôt long du coup! Je met la barre à 5000 mots minimum par chapitre! Je ne pense pas qu'il y aura des lemons (weut, attendez, partez pas) mais si cette fanfiction marche je ferais UNE SUITE blblblbl je n'en dis pas plus et vous laisse tranquille avec ce chapitre que je trouve un peu médiocre et cliché mais bon! Passez ne bonne lecture, et euh, désolé je n'ai pas eu le temps de le corriger! je le ferais surement avant ce week-end!

[+] J'écrirais "Livaï" pour son prénom et non pas "Levi" ou encore "Rivaille"

Je ne pense pas à avoir à préciser que les personnages de Shingeki No Kyojin ne m'appartiennent pas ? Si ? Bon bah ils ne m'appartiennent pas, seul l'univers/l'histoire m'appartient


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LE BABY-SITTER

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CHAPITRE 1 : Le cambrioleur

C'était un jour des plus banals à Trost, petite ville près de la capitale, Trost n'était surement pas la ville la plus aisée mais elle n'était pas déplaisante et invivable non plus.

Le ciel était grisé en ce premier jour de printemps, le vent chatouillait et surprenait ceux qui se croyaient en été les faisant regretter de ne pas s'être mieux couverts malgré le fait qu'ils entraient dans une saison chaude.

Dans une des nombreuses cité reculées, un bâtiment au teint bordeaux fondu dans le décor parmi tant d'autres se dressait, il ne devait pas dépasser les six étages, possédait un escalier de secours sur le côté mais son état était plutôt pitoyable, comme la majorité des bâtiments en fait.

C'est donc dans ce bâtiment aux couleurs bordeaux que résonnait la voix d'un homme dans les escaliers avançaient trois personnes, deux adultes –surement des parents- accompagné d'un jeune homme. Leurs pas résonnaient dans tous l'immeuble et l'extérieur semblait être silencieux. Arrivés sur le palier du dernier étage –le sixième- ils s'arrêtèrent devant la porte droite de celui-ci, chaque étage comptant un appartement à droite et un à gauche de chaque palier, le bâtiment comprenait donc douze habitations, le numéro de la porte devant laquelle ils étaient portait donc le numéro douze.

« Je tiens à vous informer que le gardien est partit en vacance, donc si vous avez un problème il vaudrait mieux demander de l'aide aux voisins, ils sont plutôt sympathiques. Racontait la voix de l'adulte

-Et si vous avez le moindre problème avec les enfants, n'hésitez pas à nous appeler. Continua la femme »

Griesha Jaeger et Clara étaient parents d'une famille composé de deux enfants, Griesha était grand, brun, portait de petites lunettes rondes, un habituel manteau brun foncé, sa femme, Clara plus petite que lui de quelques centimètres avait de magnifiques cheveux ébènes qui s'arrêtaient vers le milieu de la colonne vertébrale. Les deux avaient le visage qui commençait se marquer, ils avaient en effet quarante-deux et trente-sept ans.

Le jeune homme qui les accompagnait hocha la tête. Il n'avait encore prononcé aucuns mots depuis qu'il était entré dans ce bâtiment.

Il était plutôt petit, ne devait pas dépasser les cent soixante centimètres, des cheveux bruns court, rasé sur les côtés, portait une sacoche…nul doute : c'était un étudiant.

« J'ai entendus dire qu'il y avait de plus en plus d'effraction dans cette cité n'est-ce pas ? Demanda-t-il d'une voix monotone

-C'est exact, d'ailleurs c'est pour ça que nous avons fait appel à un baby-sitter… Répondit le père »

se retenu de conter un incident qui était arrivé quelques jours plus tôt après avoir vus sa femme le fusiller du regard en se mordant la lèvre comme pour l'avertir et lui faire comprendre qu'il ne fallait pas effrayer le jeune homme.

Celui-ci avait un visage impassible, semblait être lassé et aucunement intéressé par le discours presque ennuyeux que lui avait raconté le père de famille.

Son prénom, Livaï, son nom, il ne le connaissait pas lui-même. Etudiant en faculté depuis bientôt deux ans après avoir passé son bac Livaï avait donc à son compteur dix-neuf-ans.

Il venait tout juste d'entrer dans la vie active d'un citoyen qu'il s'était retrouvé sur la paille, pas un rond en poche après s'être fait douloureusement plaqué par son ancienne copine après un gros malentendu qui avait fini par elle en train de lui balancer ses affaires à travers la porte en même temps d'hurler à quel point elle le détestait pendant qu'il la dévisageait depuis le palier complètement dépité et dépassé par leur dispute. La seule bonne chose qu'il pouvait tirer de cette histoire était qu'elle n'avait pas jeté ses affaires par la fenêtre ce qui lui avait évité une honte incurable. Puis il était partit « squatter » chez des amis, pendant plus de six-mois… Six mois à devoir supporter les yeux fermés, un coussin pressé contre ses oreilles les ébats de son ami avec sa copine.

Livai déglutit à chaque fois qu'il y repensait.

Heureusement, grâce aux petites boulots à droite et à gauche, même s'il avait eu du mal pendant un moment entre le travail et les études il avait fini par se dégoter un petit appartement de la même ville dans laquelle il était actuellement, son état était pire qu'en ruine mais il avait fini avec tant bien que mal par donner une gueule à son habitation mais –et parce qu'il en faut bien un—même s'il avait maintenant où vivre il lui manquait de quoi pouvoir régler sans retard le loyer et donc les petits boulots étaient loin d'être finis.

Hier il était à la plonge dans un restaurant

Demain il sera peut-être vigile dans un supermarché

Mais aujourd'hui.

Il était baby-sitter.

Et c'était la première fois que Livaï était baby-sitter.

Livaï était le genre de personne qui détestait les enfants et ne se gênait pas de le montrer, combien de fois avait-il voulut repousser discrètement avec son pied à l'assistance maternelle ses horribles choses qui lui bavait dessus et prenaient ses jambes pour des objets à chasser tel des chats qui traquaient leur souris. Malheureusement pour lui c'était le seul job qui s'offrait à lui et qui permettait de pouvoir travailler ses études tout en faisant son job. Il était donc contraint d'accepter il n'avait pas vraiment le choix en même temps…

« Bien… Reprit en entrant la clef dans la serrure »

Il ouvrit la porte qui sans bruit se déplaça lentement, laissant vue à l'appartement des Jaeger.

Celui-ci était plutôt vaste, à droite du petit hall se donnait directement le salon, à quelques pas devant lui une porte mi-close mais il pouvait apercevoir la cuisine et à sa gauche un couloir, qui contenait trois chambre ainsi qu'une salle de bain. Les murs étaient joliment décorés, bien que les motifs des papier-peint de fleurs de lys or sur fond bleu marine étaient jolis ce n'était absolument pas du gout de Livaï qui lui préférait les thèmes plus clairs et simple, le sol lui, un parquet brun clair craquant légèrement.

« Eh bien voici le salon, ici la cuisine, et puis le couloir où sont nos chambres, les toilettes ainsi que la salle de bain sont tout au bout. Indiqua Clara en montrant de la main chaque pièce »

Le jeune baby-sitter hocha la tête, il avait déjà tout deviné. La jeune mère continua alors ses explications, quand une sonnerie l'interrompit au moment même où elle s'apprêtait à lui faire visiter les chambres, rapidement le père décrocha, la discussion dura moins de deux minutes avant qu'il ne raccroche, Griesha avait alors l'air pressé, préoccupé par quelque chose de plus important que la visite de l'appartement au baby-sitter, il prit alors discrètement sa femme et commença a chuchoter laissant Livai en plan, devant une porte d'une des chambres, voyant que la discussion qu'avaient les parents semblait être privé il détourna le regard, les chuchotements que s'échangeaient Clara et Griesha étaient devenus un parasite lointain, et puis, sa curiosité le poussa à ouvrir légèrement la porte d'une des chambres, celle du milieu, il y jeta un œil discrètement avant de se faire appeler par le père de la famille à priori ils semblaient avoir fini leur échange.

« Monsieur Livaï, ça vous dérangerait de commencer le baby-sitting dès aujourd'hui ?

-Maintenant vous voulez dire ? Demanda-t-il en comprenant qu'il devait y avoir urgence

-Oui s'il vous plait, nous avons une urgence, ne vous en faites pas vous serrez payer ce soir même »

Le jeune étudiant réfléchit…il réfléchit avait-il quelque chose à faire en ce vendredi après-midi ? Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pratiquement plus de vie social, il se limitait à voir deux, trois amis de temps en temps mais c'était toujours pour discuter à propos de petits boulots. En fait Livai n'avait absolument rien à faire du reste de sa journée.

« Je veux bien mais vous serez de retour vers quelle heure ? Parce que j'ai un train à prendre pour rentrer chez moi.

-Disons sept heure, en fait aujourd'hui ça ne sera pas long, c'est vraiment juste exceptionnel. »

Les parents étaient pressés, trop même, ils avaient pris deux trois affaire qu'ils n'avaient pas en entrant et s'apprêtait déjà à partir, comme si Livai avait déjà accepté… Huit heure, ça lui laissait peu de temps pour aller à la gare mais s'il se dépêchait et que les parents rentraient à l'heure il pourrait l'attraper…

-Dans ce cas c'est d'accord, vos enfants rentrent seuls de l'école où je dois allez les chercher ? Ah et je connais encore mal ce quartier

-Ne vous en faites pas, ils connaissent bien le chemin ! Ils rentreront surement vers cinq heures ! »

Et c'est dans le claquement de la porte d'entrée que leur discussion prit fin.

Se retournant vers l'appartement qui s'adonnait à lui, Livaï réalisa que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans un espace plutôt grand, qu'il n'avait pas senti l'odeur de nourriture dans le four et de présence humaine autre que lui. Ça lui avait plutôt manqué cette vie banale qu'il menait avec son ancienne copine. Mais voilà que démarrait une toute autre.

Livai finit par soupirer, retirant son sac en banderole qui commençait sérieusement à lui pesé lourd sur l'épaule et la déposa sur la table basse du salon, il retira ensuite ses chaussures de smoking ainsi que sa veste de rue, hésitant il s'assit sur le canapé brun en face de la table basse –qui elle-même était en face de la télé— tâtant légèrement de la main la douceur de celui-ci, encore une chose qui lui avait manqué avant de s'affaler complètement, soupirant de nouveau il jeta un œil vers l'horloge fixé au-dessus de la porte du salon… Il était quatre heure, il en restait une avant la rentrée des enfants qu'il était chargé de garder, s'empêchant d'imaginer leur visage et leur caractère de porc qui le dégouttera surement encore plus du job qu'il était en train de faire, Livaï préféra sortir son pc de sa sacoche, histoire de se détendre un peu et de profiter de la tranquillité de l'appartement…


[Lycée Shinganshina – Une heure plus tard]

L'établissement, à une vingtaine de minute à pied pour les élèves du secteur était composé de deux bâtiments en additionnant le gymnase : trois, il formait une sorte de lettre « U » la cloche venait de sonner, certaines classes sortaient et avaient terminées les cours d'autres en avaient encore.

Face à l'immense portail, un passage piéton bientôt inondé par les lycéens qui le traversaient, laissant les conducteurs de voitures râler. C'était le quotidien de tous les élèves, parmi eux, un petit blond levant le bras à quelqu'un, comme pour l'appeler malheureusement la personne qu'il visait ne le remarqua pas, pas étonnant, il se mit alors à courir pour atteindre l'autre côté du passage piéton

« Hey Eren ! Interpella-t-il en tapant dans le dos d'un garçon

Celui-ci se retourna d'abord surpris, puis voyant que le blond n'était autre que son meilleur ami son regard s'adoucit. Il était brun, un peu plus grand que son ami, des yeux verts pétillant de bonne humeur portait une veste aux couleurs de ses yeux ainsi qu'un Jean bleu.

« Yo Armin ! Répondit le brun »

-Alors ! Comment ça s'est passé ? Raconte ! Lança le dit Armin »

Ils commencèrent alors leur marche, plus ils avançaient, plus la masse d'élèves se dissipait, se séparant en plusieurs groupes qui prenaient divers voies. Le brun commença alors par un « Eh bien.. » avant de se faire soudainement couper la parole par une autre voix familière à leurs oreilles, ils se retournèrent en même temps.

« Eren ! Fit la voix plutôt féminine »

C'était une jeune fille, plutôt jolie, elle avait un visage fin, des cheveux ébène plutôt courts, ses yeux étaient deux petites amandes bleuâtre, on ne saurait dire s'ils étaient bleus ou gris en fait. Elle portait une tenue adaptée à la saison, une simple veste, un jean ainsi qu'une écharpe rouge sang.

« Mi-Mikasa ? Je pensais que tu finissais plus tard non ? Demanda Eren intrigué.

-Notre professeur est absent. Répondit-elle tout naturellement en reprenant une marche normale après avoir courue. »

Ses deux amis lâchèrent un « Ahhh » dubitatif signifiant qu'ils avaient compris. Mikasa ne perdit pas une seconde de plus avant d'enchainer.

« Alors ? Comment ça s'est passé ? Tu l'as réussi ? Les questions n'étaient pas trop dures ?

-Du calme Mikasa. Rit le brun, Oui je l'ai plutôt réussis, je pense avoir une bonne note

-Tu penses l'avoir réussis ou tu l'as réussi ? Dit la jeune fille en haussant un sourcil

-Je l'ai réussi ! Répliqua aussitôt son ami en articulant bien sur chaque mot »

Armin pouffa un rire, devinant que son ami mentait surement, vu la manière dont il avait commencé par son « eh bien » paniqué, néanmoins il ne releva pas son semi-mensonge, après tous il se fera le plaisirs de découvrir la note de son ami en même temps que Mikasa qui était sa demi-sœur adoptive !


[Bâtiment Jaeger - Un quart d'heure plus tard]

Ils marchaient désormais depuis plus d'un quart d'heure et arrivaient devant le bâtiment de leur appartement, comme à leur habitude ils composèrent le code de la porte pour entrer dans le hall, puis montèrent les escaliers tournants, en les montant Eren reprit un nouveau sujet de discussion :

« Tu as entendus parler de ce cambriolage à la boulangerie du coin ? Il demanda neutrement sans pour autant regarder sa demi-sœur

-Plutôt oui, il parait que le braqueur était armée et a volé la caisse entière du boulanger. Répondit-elle de la même manière

-J'ai entendus ça aussi. »

Ils étaient au dernier étage, soit le sixième, devant la porte de leur appartement les deux frères et sœurs croient entendre du bruit de l'intérieur, un bruit peu commun et inhabituel puisqu'elle semblait être la voix d'un jeune homme.

« Tu entends ? Chuchota le brun à sa sœur

-…Oui, ça vient de l'intérieur…on… On dirait quelqu'un qui parle au téléphone. Murmura-t-elle calmement à son tour

-Tu penses que c'est papa ? Eren posa la question se doutant bien de la réponse.

-Impossible… Je sais qu'il n'est pas là, à cette heure-ci il a toujours une urgence à l'hôpital… et puis ça ne ressemble pas du tout à sa voix

-C'est vrai…Dans ce cas ça pourrait être un cambrioleur ? »

Un cambrioleur ? Chez les Jaeger ? Que voudriez-vous qu'il vole si ce n'est les deux trois bijoux que possède la femme de Griesha ? La famille Jaeger est une famille de classe moyenne et qui n'est aucunement héritière ou possède une fortune, non, ils étaient une famille comme les autres, à quelques détails près comme l'adoption de Mikasa mais sinon : Une famille complètement banale. Entre d'autres termes : Il n'y a strictement rien d'intéressant à voler.

« …Je ne sais pas. Finit par répondre la brune après s'être approché de la porte délicatement »

Une petite peur naît alors en eux, ils n'avaient jamais eu à faire à un cambrioleur, miracle d'ailleurs puisque soixante pour cent de la population de la ville de Trost en particulier de ce quartier témoignent avoir été victime de cambriolage, d'agressions ou de vols ainsi que d'autres délits.

Néanmoins ils prirent leur courage à deux mains, Mikasa sortit de sa poche la clef de l'appartement et d'une délicatesse la plaça dans la serrure de sorte à ce que le bruit soit quasiment inaudible, chose réussite, puis d'un geste rapide elle tourna la poignée ce qui déclencha l'ouverture de la porte. La lycéenne lança un regard à son demi-frère qui acquiesça de la tête et ravala sa salive.

Soudainement la porte s'ouvrit dans un énorme claquement, désormais ils en étaient sur : Un intrus était ici. La voix semblait être plus net, et, en baissant les yeux vers le sol ils remarquèrent une paire de chaussures qu'aucun de leur parents ne portaient.

C'est alors qu'ils virent l'ombre de la silhouette, c'était une silhouette masculine, son bras levé à son oreille, au téléphone comme ils s'en étaient doutés. Eren et Mikasa comprirent certains mots de la discussion au téléphone qui sonnait suspecte. La personne apparut soudainement, c'était un jeune homme, il semblait être surprit mais sans plus, il décrocha légèrement le portable de son oreille et déclara d'un air monotone :

« Oh, c'est vous ? »

Les deux lycéens se regardèrent hébétés, ravalant leur propre salive, leurs doutes étaient bel et bien fondés. Ils ne connaissaient pas cette personne, ils n'avaient jamais vus cette personne, leur parents ne leur ont jamais dit qu'il y aurait quelqu'un chez eux. Conclusion : c'était un intrus, un cambrioleur.

« Qu'est-ce que vous faites chez nous ? Demanda à moitié paniqué Eren, la voix chevrotante.

Le dit intrus s'apprêtait à répondre quand en même temps on entendit une deuxième voix à travers le téléphone

« Livaï, à qui tu parles ? »

Le jeune homme remit son portable à l'oreille en faisant dos aux deux adolescents

« Ah, rien ce sont juste les go-»

La suite de sa réponse n'a jamais existé, il laissa son portable glisser de sa main et tomber sur le tapis du salon dans un bruit sourd laissant la personne au bout du fil demander sans cesse ce qu'il se passait. Une douleur l'avait envahi, quelque chose ou plutôt quelqu'un l'avait frappé tout juste sur la nuque. Il se retourna de trois quart, un air stoïque sur le visage, lutant intérieurement contre la douleur du coup… En se retournant il découvrit la jeune lycéenne, un rouleau à pâtisserie dans les mains qu'elle tenait fermement par le bout, c'était donc avec ça qu'elle l'avait frappé.

« Toi… Commença-t-il d'une voix effrayante qui fit presque sursauter les deux adolescents »

Le jeune homme s'approcha de la brune et saisit de force le rouleau à pâtisserie par son autre extrémité le lui arrachant d'un coup sec.

« Eren ! Chope-le ! S'écria alors Mikasa »

L'intrus saisit alors le bras de la lycéenne, un cri de douleur s'échappa de sa bouche et elle ferma un œil sous la douleur, elle commença alors à se débattre mais son emprise était bien trop forte elle avait l'impression que les doigts de sa main pénétraient la chair de son avant-bras tellement il le serrait. De son côté Eren était parti sur le côté du salon, grimpa sur le canapé et sans hésitations sauta sur le dos du délinquant qui dut lâcher le bras de sa sœur. Celle-ci en profita pour lui attraper à son tour ses bras.

« Argh ! Putain, lâchez-moi ! Grogna-t-il, mais personne ne semblait exécuter sa demande »

Encore une fois on entendit la voix appeler à travers le téléphone portable

« Livaï ? Livaï ? Est-ce que ça va ? »

Le dit Livaï avait l'impression de se battre contre deux petits monstres qui s'agrippaient à lui, il ne pouvait répondre trop occupé à se débarrasser de ces sales gosses dont il était chargé de s'occuper.

Car, oui, en effet ce sont bien Eren et Mikasa les enfants de Griesha et Clara et c'était bien Livaï le baby-sitter.

Continuant de se débattre, Livaï reprenait petit à petit le dessus et Eren allait bientôt tomber, voyant que la situation n'était plus à leur avantage Mikasa décida de prendre les choses en mains. Les choses.

Sans une once de remord elle donna un violent coup-de-pied dans l'entre jambe du jeune-homme, un cri sourd retentit dans tous l'appartement, Livaï se crispa sous la douleur qui lui semblait infini et tomba au sol. Mikasa venait littéralement de lui latter les couilles, s'en suivit alors des cris accompagné d'atroces insultes, le demi-frère descendit de son dos et déglutit, il n'aurait vraiment pas aimé être à la place de ce jeune homme, Eren avait presque pitié de lui, néanmoins il sursauta et se reprit lorsque sa demi-sœur lui ordonna de ramener une corde pendant qu'elle raccrochait le portable de l'intrus. Bon Dieu, quelle genre de famille était les Jaeger ?

"Fou" Était surement le mot le plus approprié.

Pendant que le lycéen était parti dans la cuisine à la recherche d'une ficelle assez solide, sa sœur elle se tenait debout devant le corps souffrant de l'intrus, son visage était des plus neutres, c'était presque effrayant après ce qu'elle venait de lui faire que Mikasa soit aussi calme. Elle se tenait là, pendant que lui à ses pieds l'insultait de tous les noms, il leva alors les yeux vers la jeune fille, il la foudroyait du regard, il la tuait du regard. A ce moment Mikasa devina ce que ces yeux voulaient dire, elle fut pétrifiée intérieurement, jamais elle n'avait vu de tels yeux, une tels expression venant d'un être humain, elle pensait que ce genre de visage n'existait que dans les séries ou les films où le tueur était un psychopathe, et pourtant ses yeux étaient bien réels, son expression était authentique et tous cela voulait dire « Je te tuerais. ».

Ce fut à son tour de sortir de sa transe lorsque son frère revint une corde à la main appelant sa sœur. Elle déplaça alors la table basse de leur salon pendant qu'Eren accrochait au pied de cette même table et liait les mains de leur baby-sitter dont ils ignoraient encore le fait qu'il l'était. Celui-ci encore souffrant du coup-de-pied de la brune ne comprit que trop tard ce qu'il lui arrivait. Il se calma, reprenant son souffle après avoir gueuler de toutes ses forces, il releva la tête vers ses deux "agresseurs". Tout n'était qu'un mal entendu, un gros mal entendu. Il entendit alors les murmures de la discussion des deux enfants

« Tu penses qu'on devrait appeler la police ? Chuchota Eren à l'oreille de sa sœur un peu plus rassuré que tout à l'heure.

-Je ne sais pas… Répondit-elle à voix basse à son tour, Ils n'en auront probablement rien à faire et doivent être occupés à traquer les délinquants de… »

Mikasa laissa la fin de sa phrase en suspens et fit un mouvement vague avec sa main, Eren acquiesça comprenant ce qu'elle voulait dire.

« Alors qu'est-ce qu'on fait de lui ? Reprit-il en lançant un regard vers la personne dont ils parlaient

-On bluff… Souffla-t-elle en s'approchant de leur coupable »

Eren resta en retrait septique, il connaissait sa demi-sœur comme une personne forte et qui n'avait peur de rien –la preuve avec ce monumental coup-de-pied qu'Eren redoutait tant- mais jamais il n'aurait crus qu'elle serait capable de prendre aussi bien les devant. Il l'enviait presque pour cette qualité. Tout d'un coup un étrange sentiment s'empara de son être, connaissez-vous ce sentiment d'être sûr d'avoir oublié de faire quelque chose ? Ou d'avoir oublié quelque chose qui vous est important ?

De son côté Mikasa sortit le portable de Livaï et commença à composer le numéro de la police municipal, elle se pencha alors vers lui et lui plaça l'écran tout juste devant son nez.

« J'appelle la police. Déclara-t-elle tous naturellement en appuyant sur le bouton vert avant de mettre le portable à son oreille le bip sonore retentissait déjà. »

Le jeune homme se mit alors à parler, sa voix était aussi crispé que son corps, rien qu'en l'entendant on pouvait deviner ce qu'il lui était arrivé.

« Je… Putain… Gémit-il sous la douleur, Je suis votre… gah… Votre putain de baby-sitter bande de-… »

Il ne put compléter sa phrase, la douleur l'en empêchait. Mikasa raccrocha immédiatement

« Qui nous dit que ce que tu dis est la vérité ? »

Derrière Eren lança un regard à l'entrée de leur appartement, il fit quelques pas remarquant que ses chaussures étaient parfaitement placer dans un coin et sa veste accroché sur le porte-manteau, revenant il déclara douteux.

« Mikasa… Il a laissé ses chaussures et son manteau… »

La jeune lycéenne se retourna vers le hall et constata par elle-même qu'en effet il avait pris soin d'agir comme un invité.

-Bingo gamin… Dit-il la voix encore tremblante. Tu penses vraiment qu'un cambrioleur prendrait la peine de retirer ses chaussures, de poser sa… sa putain de veste et pour finir de ne rien voler ? Et puis, à moins d'être magicien on peut pas ouvrir une putain de porte sans forcer ou sans la clef »

La brune perplexe, fit une moue avec sa bouche, se remémorant dans un flash-back l'état dans lequel était la serrure de leur porte, et, effectivement elle n'avait pas été forcé et il n'y avait aucune trace d'objets qui auraient pu servir à l'ouvrir.

« Alors vous êtes qui ? Demanda-t-elle d'une voix imposante

-Tch'… Je te l'ai déjà dit pourtant espèce de sale gosse… Je suis Livaï, votre putain de baby-sitter. »

Au même moment un flash resurgit dans la mémoire d'Eren… Il avait eu ce matin même une discussion avec son père, une discussion qui parlait de quelque chose de précis… quelque chose que son père lui-même lui avait dit de ne pas oublier… Le brun s'imaginait alors dans des sortes de bulles la discussion qu'il avait eu, certains mots lui semblait être clair, d'autres brouillés comme si des taches masquaient une partie de sa discussion. Ce moment de concentration vint s'accompagner par un mal de crâne, il se tint la tête à l'aide de ses deux mains et ferma les yeux. Et ce fut au moment où la douleur était la plus forte qu'il s'en souvint.

Il s'avança alors et s'écria :

« Mais oui c'est ça !

-Qu'est-ce qu'il y a Eren ?

-Il dit bien la vérité ! C'est bien notre baby-sitter !

-Eren… Mikasa s'approcha vers lui et le tint par les épaules, étrangement son ton était devenu plus doux, tu dois encore faire ces allusions c'est ça ? »

Un mal de crâne ? Des allusions ? Livaï ne comprenait plus rien. Ce qu'il ignorait c'était que cette famille aux airs banals ne l'était pas tant que ça en fait. Le jeune homme était donc là, attaché à ce vulgaire pied de table, observant les deux adolescents parler entre eux, étonnement la jeune Mikasa avait perdu son air insolent et provocateur et avait laissé place à de la douceur et de la gentillesse, Livaï déglutit, à la vue de ces deux-là, Mikasa ressemblait plus à sa petite-amie qu'autre chose.

« Tu en es sur Eren ? Demanda inquiète Mikasa

-Oui… Oui ne t'en fais pas ! Répondit-il un faux sourire aux lèvres »

Il se dirigea vers le couloir de leur appartement et déclara à sa sœur qu'il allait dans la salle de bain se rafraîchir.

Pendant ce temps-là, Livaï en avait assez vus pour se faire une idée de quels genre de personnes étaient ces deux adolescents, oui fous, mais pas seulement. Mikasa elle, était la grande-sœur protectrice beaucoup trop attaché à Eren qui lui est celui qui supporte mal le fait que ce soit sa sœur qui n'est pas plus grande que lui qui le protège et qu'elle soit toujours sur son dos.

« Mikasa et Eren Jaeger c'est ça ? Dit-il dans un soupire »

La dite Mikasa se retourna de nouveau pour faire face à l'intrus.

« Je ne porte pas le nom Jaeger, moi c'est Mikasa Ackerman. »

Le pseudo cambrioleur inclina la tête, arquant un sourcil. Quand la brune remarqua qu'il avait l'air confus elle reprit :

« J'ai été adopté par les Jaeger. »

Malgré son explication Livaï fronça les sourcils. Il était peu commun voir même rare de tomber sur une famille avoir une personne adopté qui gardait son nom de famille de ses parents biologiques, il voulut demander tout d'abord comment est-ce qu'elle a été adoptée mais se mordit la lèvre et ne dit rien pensant que généralement c'est suite à un drame –tout le temps en fait-

Le faux intrus se rappela alors dans quelle situation il était : Ligoté à un pied de table par de adolescent qui ne devaient pas dépasser les seize ans, cela semblait être si cliché… et pourtant c'était bel et bien ce qu'il se passait. Evidemment, il pourrait facilement se détacher sans même se forcer, néanmoins il ne voulait pas, comme il avait plutôt déjà cerner le caractère de ces deux petits monstres, il voulait les voir pleurnicher devant leur parents et s'excuser, en particulier Mikasa qu'il trouvait tellement insolente que l'envie de lui mettre son poing sur la gueule le démangeait au plus haut point, et pourtant, il se retint, il allait savourer le gout de la victoire pendant qu'eux goûteront celui de la défaite.

Lorsqu'Eren revint le visage mouillé, Mikasa resta un instant bloqué sur la vue de son visage… "Il était si beau" les cheveux mouillés ainsi, ses yeux ressemblaient à deux petites pépites d'or, elle semblait le dévorer du regard et ça ne resta pas inaperçu aux yeux de Livai qui plissa les yeux vers elle, cela ne faisait qu'à peine une heure qu'ils les côtoyaient et il pouvait déjà dire que le comportement de Mikasa envers son frère était plus que suspect…

« Sinon quand est-ce que vous me détacher les gamins ? J'ai vraiment mieux à faire que de rester accroché à ce putain de pied de table.

-On attend que les parents reviennent, ne croyez pas qu'on vous laissera vous échapper ainsi. Dit la brune en reprenant une voix ferme. »

Livaï de put s'empêcher de pouffer un rire moqueur

« Et quand ils vous diront que je suis vraiment votre baby-sitter vous ferez moins les malins, surtout toi, Mi-ka-sa. »

Il avait articulé parfaitement son prénom, chose qui la fit tressaillir.

Un silence s'installa quand tout d'un coup un cliquetis retentit, aucun doutes : C'était des clefs, et puis, ils distinguaient bien la voix de deux personnes, un homme et une femme, là aussi il ne pouvait y avoir de confusions. La porte s'ouvrit calmement, les deux adolescents restèrent paralysés, pas qu'ils doutaient que ce soit bien leur parents ou non, mais plutôt si Livaï était bien un cambrioleur ou non…

« Eren ! Mikasa ! S'écria alors la voix de la mère en entrant directement dans le salon sans retirer ses chaussures

-Mais ? Qu'est-ce qu'il ce passe ? Demanda tout aussi confus Monsieur Jaeger.

-Pourquoi est-ce que vous avez attaché votre baby-sitter ! Ajouta Clara en se précipitant pour lui défaire le nœud de la ficelle.

Leurs yeux s'écarquillèrent, le souffle coupé, Mikasa découvrit alors sur le visage de Livaï un rictus malsain qui n'annonçait rien de bon… Vraiment, rien de bon.


Voila pour ce premier chapitre! J'ai fais de mon mieux pour poser le décors, j'espère que ça n'aura pas été long et chiant à lire haha ^^ Une review me ferait ÉNORMÉMENT plaisirs, je compte vraiment travailler sur cette fanfiction et un avis, même un minuscule me ferait plaisirs ^^