disclamer: bon ben sans surprise les personnages ne sont pas de moi!

note: désolé pour les fautes!


Il est 13h30. Un homme et une femme tous deux blonds viennent de quitter le ministère de la Magie. Ni leurs démarches calmes, ni leurs visages froids ne laisse présager que quelque chose d'important est entrain de ce passé. Le couple disparait dans un « pop » synchronisé et réapparait aux portes d'un immense domaine. Devant eux un parc impressionnant abrite un manoir en son creux semblable à une bague dans un écrin de velours. Manoir qui semble bien loin en cet instant où le visage de la femme c'est crispé de douleur et où ses jambes ne semble plus vouloir la porter. L'homme passe un bras autours de sa taille et dans un doux murmure tente de la rassurer :

« - Courage ma Douce, nous y sommes presque ! Tenez encore un peu Amour ! »

La femme ne semble pas pouvoir répondre, tout son corps, depuis son souffle rauque jusqu'à ses blonds cheveux collés à son front par la sueur crie l'épuisement qui l'envahit brutalement après tant d'heure à prétendre que tout allait bien. Ses mains sont crispées en deux poings serrés. Et tandis que son mari la porte à travers le manoir jusqu'à la chambre conjugale, ses yeux se durcissent jusqu'à ne plus être emplit par rien d'autre qu'une farouche détermination. Délicatement, son corps est posé sur un lit moelleux couvert de draps blancs... Blanc comme le reste de la chambre. Blanc comme la pureté que tous deux ont perdus depuis longtemps. Blanc comme la lune dont les rayons traverse l'imposante verrière. Brutalement, le corps de la femme se crispe, se tord, s'arcboute en un spasme violent. Un gémissement traverse ses lèvres pâles, et une sueur acre recouvre son corps….

DOULEUR

Une main fraiche sur un front brulant. De douces paroles sans fin murmuré à l'oreille. Un rayon de lune jouant sur un anneau doré. Des yeux habituellement si froids devenus chaleureux loin du regard du monde. La caresse d'une douce mèche blonde. La douceur d'un baiser sur une main. Deux regard qui s'accrochent pour ne plus se lâcher. Deux corps qui se rapprochent et semble vouloir fusionner…

AMOUR

Une vague de souffrance plus forte que les autres. Un corps qui se ploie sous la douleur. Un homme qui ne sait plus quoi faire pour aider sa femme. Une potion versée tant bien que mal entre des dents serrées. Un sort lancé sur le corps agonisant pour le réchauffer. Un double gémissement sortit de deux lèvres différentes mais qui se rejoignent dans leur signification. Un cri. Une larme. Un blasphème. Une main qui en sert une autre pour lui transmettre son Amour. Une lumière verte jaillit d'une baguette pour ôter la sueur du corps. Une vague de fond qui balaye les ventres, les sert, les tors, les broies…

ANGOISSE

Du sang sur les draps blanc. Du sang sur le parquet sombre. Du sang sur les mains tremblantes de l'homme. Du sang sur un corps. Des mains fines et élégantes qui s'activent pour le nettoyer. Un cri à nouveau. Deux rires qui s'envolent haut et clair. Quatre mains qui se rejoignent pour étreindre un nouveau-né. Une femme qui s'endort dans son sang en serrant contre elle son tout petit. Un homme qui contemple sa famille. Qui remercie Merlin d'avoir permis à sa femme de passer cette épreuve. Qui maudit le médecin qui a refusé de venir aider son Aimée. Un homme soulagé que son maitre soit mort. Un homme qui ne veut pas que son fils suive le même chemin qui lui. Un homme qui ne veut plus que sa femme souffre. Un homme qui a passé l'après-midi à plaider son innocence et qui y est parvenue. Une femme qui est restée droite et fière pendant le procès de son mari. Malgré sa peur, malgré les premières contractions. Une femme qui a tenue parce qu'elle savait que son mari si froid en public l'envelopperait de sa chaleur une fois leur domaine retrouvé. Une femme qui vient d'accoucher de son premier fils. Une femme qui ne sait pas encore que cette épreuve passée sans assistance l'a rendue stérile.

ENFANTEMENT

Un tout petit qui ressemble tant à ses parents. Un bébé dont le crane légèrement déformé par l'accouchement est recouvert d'un fin duvet blond. Un enfant qui tête le sein sa mère endormie. Un homme qui nettoie la pièce de quelques sorts. Un corps masculin qui se glisse contre son homologue féminin, serrant contre lui ce pourquoi ils ont luttés les neufs derniers mois. Un drap qui les recouvre. La lune qui les veille. Un même sourire sur trois visages si différents et pourtant si semblable.

FAMILLE

Dans le somptueux domaine de la famille Malefoy, une famille vient de naître. Le jour qui se lève trouve trois corps entrelacé. Les rayons qui illuminent la pièce semblent veiller sur eux, leur promettant une vie de douceur, de joie, de miel. Une voix masculine, rauque, froide et douce à la fois s'élève alors dans le silence :

« - Cissa ma douce, mon Amour, ma Mie, ma raison d'Etre… »

L'homme semble chercher ses mots sans y parvenir. Sa femme tend la main vers lui et lui effleure la joue en une douce caresse :

« - Lucius mon mari… Ne dite rien. Je ne sais que trop bien ce que notre enfant représente pour vous… Merci… Merci de m'aimer et de m'avoir donné cette chance d'être mère… Merci d'avoir risqué ta vie pour nous offrir un monde meilleur….

«- …Cissa… »

La voix de l'homme se brise à nouveau devant la force de l'amour que lui porte celle qu'il aime. Un tendre sourire, si rare, orne ses lèvres fines. Ses doigts viennent se perdre dans le fin duvet de son fils… Son enfant… Celui issus de son sang, de sa chaire et de celui de son Aimée… Son fils pour qui il a trahit… Son fils pour qui il espère une vie belle loin de toute peur, de toute angoisse, de toute tristesse.

« - Cissa… Donnez-lui son nom ! Donnez une existence à notre fils ! »

Le visage de la femme se fait pensif tandis que ses yeux contemplent la vie qu'elle a délivrée dans la souffrance. Une main fine et pale, ornée d'un anneau semblable à celui de son mari se tend vers une baguette. Quand sa voix s'élève, elle est ferme et chargé de puissance… Chargé de cette puissance que seules les mères possèdent… La voix contient toute la magie de la vie. Elle est la seule qui en cet instant peut décider de la vie ou de la mort de cet enfant. Si elle refuse de lui donner un nom, il mourra. Ce pouvoir-là à de tout temps été le privilège des femmes. Ainsi, c'est elles qui peuvent décider de la mort du dernier né si celui s'avère être une charge trop lourde pour la famille déjà existante. Et c'est là tout le pouvoir des femmes. Si les hommes gouvernent le monde, les femmes elles qu'elles soient mères, femmes, filles ou sœurs, dirigent les hommes. Ce sont elles qui sont là pour leur insulfer la force de continuer. C'est elles qui veillent à leurs éducation, elles encore qui sèchent leur larmes, qui apaisent leurs colères, qui recueillent leurs joie. Les femmes font les hommes qui dirigent le monde et les hommes font le monde dans lequel vivent les femmes. Tel est le secret de l'équilibre de l'univers. Alors quand la voix s'élève, droite et fière, Lucius comprend le véritable pouvoir de sa femme et reformule à nouveau la promesse faite le jour de son mariage… Il la protégera. Envers et contre tout. Il trahira, il tuera, il usera de ses dernières forces pour que vive celle qu'il aime.

« - Moi Cissa Malefoy Black, femme de Lucius Malefoy, fille de cadette de la famille Black reconnait en ce jour le droit de vivre à mon enfant. Je jure de l'élever et de lui apprendre à exister par lui-même. Je jure d'être toujours là derrière lui jusqu'à ce que son cœur trouve quelqu'un qui sera capable de le retenir quand il tombera. Par ces mots je t'accorde le droit de vivre à toi, enfant issus de mon corps et de mon union avec celui que j'aime. En ce jour, je prends conscience de mon devoir de mère envers toi, Drago, fils de Lucius Malefoy. »

Une douce lueur noire semble alors envelopper l'enfant. Quelque part dans une salle toujours close du ministère, un parchemin s'illumine. Il est la preuve de la naissance du dernier des Malefoy. Ce parchemin est le témoin de l'amour d'une mère pour son enfant. Il rejoint les nombreux autres parchemins de la pièce. Cette pièce, nul n'a jamais pût y entrer de mémoire d'homme. C'est là que repose la plus grande force de l'univers. C'est là que repose l'Amour. Et sur les milliers de parchemins sont écrit des milliers de noms qui récence tous ceux qui se sont un jour aimé. Qu'ils soient père, mère, enfants, amant, amante, sœur, frère… Là, dans cette pièce aussi vieille que le monde lui-même repose pour l'éternité les plus belles preuves d'Amour qui puissent exister.

Dans une chambre blanche d'un immense Manoir, un père contemple son fils et sa femme. Et celle-ci dans un demi-sourire lui offre la raison du nom qu'elle a offert à son enfant :

« - Les dragons font partit des animaux les plus puissants du monde tout en étant les plus vulnérables. Ils sont également les plus craint et les plus aimés. Personne n'est jamais indifférent face à un dragon. Notre fils sera ainsi. Il portera toute la dualité qu'un Etre est capable de supporter, mais tout comme les dragons, il sera récompensé de ses peines par un trésor inestimable à ses yeux. »

Entre eux deux un petit enfant aux yeux pers gazouille avant de se tourner vers sa mère pour réclamer son sein. Et tandis que son fils tête goulument, Lucius laisse percer son inquiétude :

« - Cissa IL n'est pas mort. Un jour, IL reviendra. Ce jour-là, notre fils devra être capable de le berner comme nous l'avons toujours fait. Il DOIT être prêt à mentir, à trahir et à aller à l'encontre de ses convictions les plus profondes. Il ne doit jamais laisser paraître ce qu'il est vraiment. Il doit apprendre très rapidement la différence entre ËTRE et PARAITRE.

- Ne t'inquiète pas Lucius. Je me chargerais de lui apprendre à sembler être ce que les gens attendent de lui, Severus a déjà accepter de lui enseigner à protéger son esprit, et toi tu l'instruiras de façon à ce qu'il puisse défendre son corps. Et ensemble malgré tous nous parviendrons à lui offrir une belle enfance… Mais il n'est pas encore temps Amour. Pour l'instant profitons juste du bonheur d'être tous trois réunis dans la paix. »

Alors quatre mains se joignent, deux corps se rapprochent, un fin drap blanc tombe sur les corps, et dehors le soleil, tout comme la lune l'a fait, semble veiller sur cette nouvelle famille.


Au plus profond des cachots d'un somptueux château, un homme intégralement vêtue de noir à l'allure froide et austère brasse une potion. Ses manches remontées laissent voire un sordide tatouage. Un doux sourire, Ô combien rare, orne ses lèvres fines. Un parchemin repose devant lui sur la table encombrée. Ce n'est pas la recette de sa potion, il la connait par cœur. C'est une lettre dont il finira aussi par connaître la moindre lettre, la moindre intonation, la moindre virgule, le plus petit point. Cette lettre est celle de son ami le plus chère, elle lui annonce la naissance de son filleul tant attendu. Son s'emble s'intensifier encore quand il pense aux quelques années de paix qu'il a devant lui pour choyer ce tout petit. Une silhouette noire s'approche silencieusement de lui. Deux main fine et blanches se joignent au ballet des siennes et commence à couper, piller, mélanger sans jamais se tromper. Une voix grave et calme s'élève dans le silence de la pièce :

« - Je ne laisserais pas se batard détruire un enfant Severus. Je le protégerais envers et contre tout. Dussé-je pour cela braver l'enfer. Il n'est pas dit que ton filleul souffrira de la folie d'un homme.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi interviendrais-tu pour mon filleul alors que tu ne l'a jamais fait auparavant ? Est-ce parce que tu ne veux pas voir l'innocence d'un enfant être détruite ou simplement parce que tu sais que cela me ferrait mal ?

-La deuxième Amour. Je refuse de voir l'angoisse sur ton visage.

- Alors pourquoi n'est tu pas intervenue pour nous sauver ?

- Mais parce qu'il était déjà trop tard pour vous qu'elle question !

- Jack ! Tu à parfois une logique qui dépasse mon entendement ! »

Un gloussement retendit dans la pièce. Deux mains balayent un corps si froid pour le réchauffer avec de douces caresses.

Au plus profond des cachots d'un somptueux château, un homme intégralement vêtue de noir à l'allure froide et austère brasse une potion. Ses manches remontées laissent voire un sordide tatouage. Un doux sourire, Ô combien rare, orne ses lèvres fines. Un homme se tient en face de lui. Sa longue chevelure ne cache pas ses oreilles pointues, pas plus que ses lèvres rouges ne dissimulent deux canines pointues. Dans le dos de l'homme, une paire d'aile immense sortent au niveau des omoplates. Ni blanches, ni noires, les plumes semblent passer d'une couleur à l'autre dans un mouvement sans fin. L'homme en noir se rapproche de son Amant pour répondre à ses caresses. Nul ne sait qu'il est ici, nul ne connait son existence à part lui et la nouvelle famille Malefoy. Mais l'homme en noir sait qu'il peut compter sur lui pour protéger son neveu. Alors dans le secret de la pièce, les deux célèbrent à leur façon la naissance d'une nouvelle vie.


Il est 13h30. Un homme et une femme tous deux blonds viennent de quitter le ministère de la Magie. Ni leurs démarches calmes, ni leurs visages froids ne laisse présager que quelque chose d'important est entrain de ce passé. La naissance de leur fils est maintenant officialisée.

Dans une petite pièce du ministère, une femme regarde dans le vide avec un air ébahit… L'heure de la naissance… Elle avait pourtant vu Madame Malefoy (femme de Lucius Malefoy et fille cadette de la famille Black) lors du procès de son mari juste trente minutes auparavant et elle n'avait pas l'air de souffrir de contractions. Un frisson parcours la jeune femme tandis qu'elle pense à ce que cette famille Ô combien célèbre et puissante dans leur monde peut bien cacher…