Titre : Une nouvelle vie
Couples : Beaucoup, mais je le dis pas ça gâcherait la surprise.
Notes générales : Hello, cette fois je débarque avec un style tout à fait nouveau pour moi. Cette fic ne sera pas une songfic, comme toutes les autres, mais en plus on pourrait dire qu'il s'agit d'une fic à plusieurs mains. En effet, ce texte est grandement inspiré du RPG Saint Seiya sur lequel je joue en ce moment et mit en place par Asrial. C'est donc elle qui gère la trame de ce RP et donc celle de cette fanfic.
Discalimer : Les persos et l'univers de Saint Seiya ne sont pas à moi, je ne fais que les emprunter à leur auteur. L'histoire, n'est pas tout à fait de moi non plus. Il s'agit essentiellement de copier/coller des textes postés par les auteurs respectifs des personnages que je me contente de modifier un peu pour coller au rythme de l'histoire et dans le temps.
J'espère que ça vous plaira ! Attention, délires, drames et romances au programme ! Enfin, comme il s'agit d'un RPG yaoi, il y aura forcément du yaoi et du lemon dans cette fic, vous voilà prévenu ! En outre, je ne promets pas une parution régulière des chapitres puisque je suis en partie dépendante de l'avancement du RPG pour le fil conducteur.
2 ans on passés depuis la fin de la guerre sainte.
Chapitre 1 : Réveils en cascade.
Au Sanctuaire.
Dans le temple du Pope, dans les appartements privés qu'il avait occupé pendant si longtemps, Shion ouvrit doucement les yeux. Il avait un peu de mal à réaliser qu'il était encore une fois en vie. Son corps fut parcouru d'une brusque vague de chaleur au fur et à mesure que ses muscles se remettaient en fonction. Il se recroquevilla sur le sol en position fœtale en attendant que la douleur reflue. Lorsque que celle-ci fut de nouveau supportable, il tenta de se redresser. Hagard, perdu et un peu hébété, il parvint à se mettre à genoux. Ses cheveux pendaient de chaque coté de son visage, sec et sales, couverts de terre. Après une douzaine d'essais infructueux, il parvint à se mettre debout et constat avec étonnement qu'il était nu ! Il se dirigea lentement vers le pichet d'eau et la petite vasque pour faire une toilette de chat et se débarrasser de la terre. Il se brossa ensuite lentement les cheveux puis alla fouiller dans l'une des immenses armoires. Un pantalon de toile, une robe. Il était prêt.
Un peu plus bas, dans d'autres temples, des scènes similaires se répétaient. Petit à petit d'autres chevaliers revenaient à la vie. Mû s'était réveillé sur le sol glacé de la cuisine de son temple. Incapable d'organiser correctement ses pensées, il s'était trainé jusqu'à son baquet d'eau, avait fait une toilette sommaire avant de retourner s'endormir sur son lit. Plus haut, Saga s'était lui aussi trainé jusqu'à sa salle d'eau pour faire un brin de toilette tout en recherchant en vain le cosmos de son frère. Dans le temple du Cancer, DeathMask se trainait jusqu'à une tache de soleil sur le sol, dans le but de réchauffer son corps transit de froid. Enfin, chez le Scorpion, Milo, installé sur son lit tentait de faire le point sur son cosmos en se concentrant. Malheureusement pour lui, il était vidé, incapable d'y faire appel. Epuisé par l'effort, il referma les yeux replongeant dans le sommeil. Tous étaient revenus nus et épuisés. Des autres, aucunes traces pour le moment.
Au Japon.
C'est sous les hurlements hystériques de Saori (Athéna ?) que Shun et Ikki ouvrirent eux aussi les yeux. Ils étaient de retour à la Mansion Kido, là où ils avaient grandis, là où ils s'étaient entrainés avant de partir chacun de leurs cotés et de revenir avec leurs armures. C'était là qu'avaient commencé tous leurs combats et leurs souffrances. Shun poussa un soupire. Il était à peine revenu qu'il ne demandait qu'une chose : repartir ! Repartir et ne plus entendre cette soit disant déesse exigeante et poitrinaire. Il se tourna vers la jeune fille :
- Il serait peut être bon d'aller voir au sanctuaire ce qu'il en est des autres non ?
Moyen discret de demander l'autorisation de partir, mais la décision d'Andromède était prise : autorisation ou non, il n'allait pas trainer une seconde de plus ici.
- Si tu veux, lança Saori sans plus s'occuper de lui.
C'était une honte, comment ce chevalier osait la laisser là, en plan ? Si Seiyar avait été là, lui au moins se serait inquiété de sa santé et n'aurait pas exigé de repartir aussi vite. Elle haussa les épaules et esquissa une moue vengeresse. Elle avait certes donné l'autorisation aux deux bronzes pour partir mais ne leur avait pas fourni le moyen. A ceux de se débrouiller ! Son sourire vainqueur disparu lorsqu'elle senti Shun augmenter son cosmos et se téléporter avec son frère directement en Grèce, la laissant seule.
Aux Enfers.
Dans les enfers, au palais d'Hadès tout était calme. Un silence de mort régnait dans les ruines de ce qui avait été autrefois la demeure d'Hadès. Rhadamanthe du Wyvern, premier juge des Enfers gémit dans son sommeil, dérangé par une sensation humide et poisseuse au niveau des pieds. Il ouvrit les yeux tant bien que mal, pour voir une truffe géante qui en profita pour ouvrir la gueule et lui faire une grande léchouille, sur tout le corps, de haut en bas.
- Merci, Cerbère, mais là je suis propre. Alors arrête, gronda le juge en constatant qu'en plus d'être nu il était désormais baveux.
Le monstre obéit, docilement en se laissant distraitement caresser le museau. Rhadamanthe poussa un soupire. Que faire maintenant ? En premier lieu, trouver des vêtements - propres de préférence - et voir s'il y avait des éventuels survivants. Et après ? Reconstruire les Enfers. Reconstruire l'armée. Mais pas sans aide. Pas seul. C'était une tache impossible, même pour le plus puissant des trois juges.
- Cherche Cerbère, cherche Minos et Eaque, ordonna le Juge en ce tourna vers l'animal.
Mais le chien des enfers n'était déjà plus là.
Dans une autre aile du palais, Myû du Papillon ouvrait lui aussi les yeux, perdu. Une des têtes de Cerbère le fixait au plus près d'un œil inquiet, tandis que les autres regardaient aux alentours. Il tenta de se lever et senti aussitôt sa tête se mettre à tourner. Son corps était parcouru des pires courbatures qu'il n'avait jamais ressenties, et les spasmes qui l'agitait les réveillaient sans relâche. Ses ailes étaient totalement froissées, ne formant plus que deux boules informes sur son dos, et le faisant souffrir le martyr à chaque fois qu'il avait le réflexe de tenter de les agiter. Il s'assit sur le rebord du lit, Cerbère le surveillant toujours d'un œil inquiet. Il laissa le vertige passer, avant de tenter de déplier ses ailes en s'aidant tant bien que mal de ses mains endolories. Il réussit enfin à leur donner une forme correcte qui ne lui causait aucune douleur, mais il doutait pouvoir voler.
Eaque bougea un peu sur le sol. Il n'entendait plus rien, pas un souffle, pas un bruit de pas. Rien, le silence uniquement, le vide et le néant. Il avait entendu la voix de son seigneur appeler ses spectres, les supplier même de revenir. Il s'était trainé au sol et avait rampé mais s'était écroulé inconscient à quelques mètres à peine de son lit sous la fenêtre, seul vestige des hauts murs de sa chambre. Chambre qu'il avait peiné à la reconnaitre. Il fallait dire aussi que cela faisait des mois avant la Guerre qu'il n'y avait pas mit les pieds, passant tout son temps entre la salle des Miroirs à essayer de prévoir l'issue de cette nouvelle Guerre et ses Archives. Lisant et relisant les Chroniques de toutes les batailles les ayant opposés à Athéna. Foutue Déesse! Trop polluée par l'esprit humain de cette gamine stupide. La Mort n'était, n'est et ne serait jamais le Mal. La Mort est nécessaire à la Vie. Le Juge essaya de se redresser, après plusieurs essais malheureux et de nombreux haut-le-cœur, il parvint à se tenir sur ses jambes vacillantes et c'est à tâtons qu'il se dirigea vers son armoire miraculeusement épargnée par la chute du mur extérieur. Son haleine glacée formait de la buée sur son miroir et ses doigts bleuis de froid tremblait lorsqu'il en sortit un pantalon de toile noire et un pull fin assortit. En fouillant un peu plus il réussit à trouver une paire de gant et une veste de costume qu'il enfila tout aussi rapidement. Prenant une grande inspiration, il se concentra du mieux qu'il pu pour appeler son Seigneur et prendre ses ordres. L'exercice fut difficile et périlleux, pourtant quel ne fut pas son soulagement lorsqu'il ressentit la présence d'Hadès, faible mais bien là, à ses cotés.
- Part...Sanctuaire...ou...Poséidon...PART !
La présence du dieu disparue aussi vite qu'elle était apparue, laissant le juge de nouveau seul mais avec des ordres on ne peut plus clairs.
Sanctuaire sous marin
Kanon ouvrit lentement les yeux. Jamais il n'aurait cru un tel geste si difficile à faire. Il bougea un peu et se retrouva aussitôt assit dans l'eau, ce qui acheva bien vite de le réveiller. Il était de retour au Sanctuaire sous marin, dans ses appartements. Il inspecta les alentours : tout était en ruine. Les souvenirs revinrent en masse : son retour au Sanctuaire, le combat contre Milo et le pardon de ce dernier, la lutte face à son frère et les autres renégats, sa descente aux enfers et le combat contre le juge. Il tiqua. Il aurait du être mort ! Parce que sans armure face au Juge c'était ni plus ni moins que ce qu'il aurait du se passer. Pourtant ce n'étais pas le cas, il était bel et bien en vie... et nu constat-il en éternuant dans le froid. Il força son corps défaillant et douloureux à bouger, et se dirigea vers l'entrée de son pilier. Il faisait noir comme dans un tombeau. Se raccrochant au mur, il avança précautionneusement vers sa chambre, avec un peu de chance les étagères du haut du placard seraient sèches. Il y dégotta enfin des vêtements civils qu'il n'avait jamais portés jusque là : un jeans trop étroit et une chemise où il manquait un bouton. Il les enfila, enfin au sec et plus ou moins au chaud. Il commença alors les recherches pour trouver d'éventuels autres survivants. Après avoir parcouru le domaine sous marin à pieds, dérapé plusieurs fois sur les algues, tremper le bas de son jeans et manquer de s'étaler à plusieurs reprise, il du se rendre à l'évidence : il était seul ici. Il eu alors une pensée pour son frère. Il doutait que Saga soit vivant mais autant vérifier. Il fit brûler son Cosmos mais rien, pas plus qu'un peu d'électricité statique. Il grommela dans sa barbe :
- Saleté de Cosmos.
Résolut il partit vers le passage pour la surface. A pied se serait plus long c'est tout.
Russie.
Camus était prostré dans la neige en Russie. Il avait froid, il avait mal, il n'était pas bien, mis alors vraiment pas bien du tout. Au bout d'un long moment, alors que le froid se faisait vraiment mordant, il se décida ; se relevant à moitié, il ouvrit les yeux. La lumière crue, la réverbération de ce soleil blanc sur ces terres enneigés lui brula la rétine, mais ces quelques secondes suffirent pour qu'il se fasse une idée de sa situation : il était en Sibérie, près de l'Isba. Vivant. A poil. Seul. Et à moitié aveugle pour le coup. Le chemin jusqu'à la maisonnette en ruines avait été chaotique ; à moitié aveugle et tremblant de froid, Camus avait regagné avec forces difficultés l'Isba. Puis il avait dormi. Beaucoup. Toute une journée en fait.
A son réveil, il avait fallu prendre une décision ou, il restait là, ou il retournait au Sanctuaire. Après tout, il n'était peut être pas le seul à être revenu. Et quitte à souffrir, autant le faire avec un but bien précis. Sa décision était donc prise : aller en Grèce. Il se releva avec difficultés, se prenant à moitié les pieds dans ses cheveux; trop longs, beaucoup trop long...il retrouva un vieux miroir dans ses affaires. Il se coupa les cheveux, pris le plus de vêtements qu'il pu trouver, et même une vieille paire de lunettes de soleil : ses yeux étaient sensibles, et il n'y voyait toujours pas très bien puis se lança.
Première étape : le village le plus proche. Faire quelques courses, demander une carte voir carrément un coup de main pour sa route, histoire de ne pas arriver au Sanctuaire à 80 ans.
En se rendant au village proche de l'Isba, il eut la chance de croiser Yakoff. Le petit garçon avait grandi, il entrait désormais dans l'adolescence de plein pied et en pleine santé, s'il en croyait la manière dont il lui avait foncé dessus avant de l'enserrer dans une étreinte qui manqua presque lui briser trois côtes...ce qui, dans l'était où il était, aurait été fort peu difficile. Le petit avait tenu à l'emmener diner chez ses parents, il avait refusé pour la forme au début, mais les gargouillis de son estomac avait accepté pour lui.
Là bas, il avait pu se rendre compte que le prestige d'un chevalier d'or était quand même bien pratique, on lui avait presque déroulé le tapis rouge et le repas avait été des plus salutaires. La famille de Yakoff avait été adorable avec lui. En plus de lui fournir repas, provisions, et un peu d'argent (qu'il se promit de leur rendre au centuple), ils lui présentèrent Gorki, chauffeur routier, qui devait se rendre à Moscou. Ca tombait bien, il avait quelques contacts là bas, il pourrait facilement trouver un job facile, histoire de se faire de l'argent rapidement. Bon, ça impliquait de devoir traiter avec des gens pas très recommandable, mais il avait fait pire en tant qu'espion.
Le Gorki en question était un rude gaillard, d'une trentaine d'année, et pourvu d'une masse corporelle qui vous faisait changer de trottoir sans la moindre hésitation, bourru mais pas méchant, et silencieux. La plupart du temps. Quand il l'ouvrait, c'était pour faire des blagues douteuses au possible…Il partait le soir même. Camus soupira en voyant le camion. Au moins, il n'aurait pas à attendre trop longtemps avant de partir. Pourvu que le voyage ne soit pas trop long. Camus soupira en montant dans son carrosse, impossible de faire marche arrière maintenant.
Inde
Le temple était petit. Très petit. Mais il était aussi emplit de croyants très concentrés sur les enseignements de Bouddha. Suffisamment pour avoir prit soin pendant deux jours de l'homme nu et dans le coma qui était apparu au milieu du temple et d'un office, comme ca, sans raison. Pour eux, c'était un miracle. Pour le reste du monde, c'était surtout Shaka qui revenait
Le chevalier de la Vierge avait les oreilles bourdonnantes, signe qu'il n'était pas mort mais bel et bien en vie. La seconde chose qui lui parvint fut les chants et plus précisément des mantras bouddhiques. Il était donc dans un temple ? Mais comment ? Où ? Pourquoi ? Se concentrant il parvint à bouger ses bras. Pas de douleurs hormis des courbatures, comme s'il avait dormit trop longtemps et dans une mauvaise position. Du bout des doigts, il analysa son environnement. Il était dans un petit lit du genre de ceux qu'il avait usé en Inde étant petit. Il sentit les muscles de ses joues le tirer alors qu'un sourire devait se faire une place sur son visage. Il était de retour dans son pays natal ! Ouvrant la bouche pour goutter l'air, il fut confirmé dans son opinion. L'humidité de la terre et l'odeur de végétation, de teintures multicolores et de bois vermoulu... Pas de doute possible, il était en Inde.
Lentement, il se hissa sur ses coudes et s'adossa aux coussins ornant la tête du lit. Il se leva lentement et fit quelques pas dans la pièce pour détendre ses muscles. Un sari pourpre l'attendait au pied du lit. Il s'en drapa et se laissa guider par les voix mélodieuses et empreinte de piétée jusqu'à la pièce principale du temple.
C'était l'office.
Il s'agenouilla au fond de la petite salle remplie de monde et pria avec les autres pratiquants.
Lorsque la cérémonie s'acheva et que le temple se vida, les croyants qui passaient devant lui le saluèrent respectueusement. L'officiant s'approcha à son tour et lui demanda de le suivre. C'était un petit bout de vieillard à demi caché dans son sari et au sourire franc, il lui expliqua comment il était arrivé, où il était et qui il était. Puis les deux hommes commencèrent à manger en silence. Le repas dura longtemps, ils parlèrent beaucoup, échangeant sur leurs croyances et leurs vies respectives. Lorsque le repas s'acheva il faisait nuit, et la Vierge retourna se coucher. Avant son départ, le prêtre insista pour lui donner un chapelet ayant appartenu au fondateur de ce temple, un chapelet composé de 108 perles. Bien sûr, celui-ci n'aurait aucune incidence sur les spectres d'Hadès mais les billes de pierres étaient toute imprégnées d'un cosmos calme et paisible. Shaka remercia longuement son hôte et alla enfin se coucher.
Quand il émergea de nouveau, les premiers oiseaux commençaient tout juste à chanter. Le soleil ne se lèverait pas avant une heure encore. Il était temps pour lui de partir, de retourner en Grèce. Aussi silencieusement qu'une ombre, il enfila une tunique et un sarouel donné par les habitants du temple, prit le chapelet et quitta la chambre commune pour rejoindre la grande salle du temple. Là il s'inclina devant la statue de Vishnu et s'assit en tailleur, dos à l'autel et face à l'entrée du temple. Avec la facilité que confère une vie de pratique, il entra en méditation et se mit à léviter à une dizaine de centimètres du sol. Son cosmos se mit à rayonner comme un soleil autour de lui. Il bénit le temple et ses habitants. Quand il émergea de sa transe et reposa un pied au sol, le soleil se levant embrasait l'horizon et quelques fidèles s'étaient assemblés autour de lui. Il les bénit à leur tour et rejoignit l'entrée du temple. Il s'arrêta sur le parvis et ouvrit à demi les yeux, se gorgeant du paysage de son pays natal.
Une sensation de froid vint lui chatouiller l'épaule. Il tourna la tête, curieux, pour découvrir un python large comme son bras qui semblait bien décidé à prendre ses aises sur ses épaules.
Paisible, la Vierge le laissa s'enrouler autours de son torse et disparu dans une explosion de cosmos doré.
A l'intérieur du temple, un jeune apprenti se tourna vers le prêtre et osa enfin lui poser la question qui le taraudait depuis l'apparition fantastique de l'homme aux longs cheveux blonds.
- Sakyamuni Gautame, réincarnation de Siddhartha Gautama et chevalier d'or de la Vierge au service de la Déesse Athéna, un voyageur parmi tant d'autre...répondit le vieux prêtre qui sourit au jeune homme sidéré avant de faire demi-tour vers les profondeurs de son temple.
A suivre
Merci de votre lecture !
