Titre : Le reflet des pétales au creux de tes iris
Disclaimer : Tout est à JKR
Rating : M / NC 17
Paring : Harry/Draco
Résumé : UA. C'est une histoire de fleurs, une histoire entre deux hommes que rien ne destinait à se rencontrer. Mais la vie est faite de surprises. Agréables ou non, chacun les prend à sa manière. Alors quand Draco Malfoy décide de s'emparer de cette rencontre avec cet homme, Harry Potter, tandis que ce dernier est balancé entre son passé et l'avenir qui se dessine, il est bien difficile de savoir ce qu'il va se passer. Surtout quand l'un a tout pouvoir sur l'autre…
Bonjour à vous chers lecteurs et chères lectrices. Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour (bonjour les références culturelles -").
Non, plus sérieusement, voici le premier chapitre de ma nouvelle fic intitulée :
Le reflet des pétales au creux de tes iris.
C'est une fic que je ne veux pas trop longue (genre pas 51 chapitres comme la première lol). Il y aura une alternance de POV entre nos deux protagonistes. Ainsi, vous pourrez savoir ce qu'il se passe dans leur tête. C'est la première fois que je fais une alternance de POV et j'espère que ce sera assez fluide.
En fait, pour tout vous dire, elle me travaille cette fic. Je sais le ton que je veux lui donner, mais j'hésite encore sur le comment je vais amener cette ambiance. J'avais prévu d'écrire plusieurs chapitres avant de commencer à la poster ici. Au moins en cas de syndrome de la page blanche, il y a toujours quelques chapitres d'avance. Sauf que là, j'ai besoin de vous, de vos commentaires pour pouvoir donner la petite impulsion qui me guidera dans cette fic.
Donc, comme d'habitude, toutes les remarques bonnes et moins bonnes, si possible constructives, sont les bienvenues. J'attends vos avis avec impatience.
Ah oui ! J'oubliais. C'est un UA, sans magie.
Violette
Ton essence est délicate et subtile
HARRY
Une lune blanche éclaire faiblement le ciel noir des rues de Londres. Du haut de sa splendeur, Big Ben sonne six heures. Non loin du carillon, je lève la tête et pose mon regard sur la blancheur céleste. La ville encore calme, à moitié endormie, a quelque chose de magique. Un peu comme si le temps s'était suspendu au bord de l'astre et effleurait doucement les visages poupins de Londres. C'est cette magie là qui finalement me fait sourire malgré la fatigue. J'aime vraiment cet instant. Surtout le matin, en rentrant du travail.
Les mains dans les poches, je reprends ma marche en direction de mon appartement. Je pourrais encore flâner dans les rues, regarder les premiers passants qui vont travailler, effleurer du bout des doigts les quelques nuages ou encore rêver sans réfléchir. Mais je suis fatigué, épuisé de ma nuit de travail. Et l'idée de retrouver mon lit douillet est bien trop forte pour y résister.
Alors que je tourne à l'angle de Regent Street, un bruit étrange me fait tourner la tête. C'est dans une ruelle très mal éclairée, regorgeant de poubelles et de chats errants. En voyant ces derniers se disputer un morceau d'hamburger, je secoue la tête. Mais le bruit se reproduit, m'empêchant de reprendre ma route. Ce n'est pas habituel. J'hésite quelques secondes, puis fais en pas dans la ruelle. Les chats miaulent en me voyant se rapprocher. Et il y a toujours ce bruit. C'est comme un gémissement étouffé.
- Il… il y a quelqu'un ? je demande, peu rassuré.
Pour toute réponse, un matou gris crache en ma direction et saute sur une poubelle, la faisant vaciller. C'est à cet instant même que je voie une forme cachée derrière celle-ci. Et même si j'y vois mal et que l'envie de s'enfuir en courant me taraude, je fais un pas de plus. Tout en me rapprochant de la forme, je me demande si je ne suis pas en train de faire une erreur. Probablement. Je dois avoir des envies suicidaires ce matin…
A première vue, la masse en question semble être un corps humain. Et vivant puisqu'il bouge et gémit. Mais cela peut être un SDF, un drogué, un alcoolique, voire un violeur ou un meurtrier. Ça peut être n'importe qui.
- Est-ce que ça va ? j'ose demander en me penchant un peu en avant, mais tout en gardant une certaine distance de sécurité.
- Et merde ! jure la forme.
Au vu de ces quelques mots, la masse doit être un homme et probablement assez jeune. J'attends, peut-être une réponse à ma question. Ou la dernière seconde de ma vie.
- En fait non, souffle le jeune homme.
Sa réponse ne m'aide pas vraiment pour tout dire. Est-ce un piège ? Ou est-ce que l'individu en question a réellement besoin d'aide ? Mais comme dans beaucoup de situations, je ne peux ignorer un appel au secours. C'est donc avec une certaine méfiance que je m'avance un peu plus et contourne la poubelle qui me cache la vue. C'est alors que je me retrouve face à un homme, à moitié allongé par terre, les cheveux d'un blond étrange en bataille et les mains posées sur son t-shirt gris maculé d'une substance qui ne me semble pas inconnue. Du sang ?
- Qu'est-ce que vous avez ?
L'homme lève la tête et plonge ses iris dans les miens. Je ne vois pas très bien ses traits en raison de la pénombre environnante. Mais il y a un quelque chose dans son regard qui me fait frissonner. Il lève une main tachée et grimace tout en poussant un nouveau gémissement. C'est bien du sang. Maintenant j'en suis sûr. Ce jeune homme est blessé à l'abdomen et perd beaucoup de sang.
- Vous avez besoin d'un médecin. Je vais appeler une ambulance.
Je sors mon portable de sa poche et commence à composer le numéro des urgences.
- Non ! s'exclame aussitôt l'autre.
- Voyons, vous avez besoin de soins et je paris que vous avez déjà une septicémie.
- Pas l'hôpital, me coupe-t-il.
- Je ne peux pas vous laisser dans cet état.
- C'est vrai, ricane-t-il.
Il se redresse un peu, non sans grimacer une nouvelle fois.
- Vous puez le désinfectant à plein nez. Votre cou porte les marques d'un stéthoscope. Et votre attaché-case indique que vous travaillez à Sainte-Mary.
J'ouvre la bouche face à ses mots, puis fronce les sourcils.
- Vous avez une très bonne vue. Surtout dans cette pénombre.
- C'est vrai. Mes yeux vont très bien. C'est plutôt mon abdomen qui a besoin d'aide.
- C'est pourquoi je dois appeler une ambulance pour vous conduire aux urgences !
- Je vous ai dit que non ! s'énerve cette fois le blond. Et comme vous avez spécifié ne pas pouvoir me laisser dans cet état, je vous propose de m'emmener chez vous et de me faire une consultation à domicile, poursuit-il sur un ton plus calme.
- Mais… mais je ne peux pas ! Enfin vous devez voir un spécialiste. Et je ne suis pas celui qu'il vous faut.
- Vous êtes médecin ?
- Euh… oui, je réponds, n'aimant pas la tournure de cette rencontre.
- Alors agissez en tant que tel et soignez-moi ! m'ordonne-t-il en me défiant du regard.
Que dois-je faire ? Je ne peux pas le laisser ainsi. Et je ne peux pas non plus l'obliger à se rendre dans un hôpital. Partagé entre mes idées, je ne sais que faire. Et le regard qu'il me lance ne m'aide en rien. Cette lueur de défi, d'arrogance qui voile un faible appel à l'aide me dérange. Elle vient se nicher dans ma nuque et me picote les vertèbres cervicales. C'est comme une sensation de douce brûlure qui glisse le long de ma colonne vertébrale et se diffuse insidieusement. Alors peut-être est-ce mon serment de médecin ou mon côté de bon samaritain. Ou encore son regard transperçant… Mais une chose est sûre, c'est que je lui tends déjà la main afin de l'aider à se relever et à prendre appui sur une de mes épaules.
- J'espère que vous n'habitez pas loin, marmonne l'autre.
- Je peux toujours appeler une ambulance si cela vous dérange.
Pour toute réponse, je récolte un regard noir et une langue mutine sui sort d'entre ses lèvres. Et la seule pensée qui traverse mon esprit en cet instant est : il a des dents bien blanches.
Quelques minutes plus tard, nous arrivons au bas de mon immeuble. Je crois que je n'ai jamais autant béni l'ascenseur qu'en cet instant. Parce que je me vois très mal monter les six étages avec mon fardeau qui, au passage, n'est pas vraiment coopératif.
- Pas trop mal, marmonne le blond en détaillant les lieux.
J'hausse les sourcils face à sa remarque. C'est quand même un immeuble de haut standing. Surtout quand je vois le loyer que je paye chaque mois. Et lui, semble presque blasé. Il vit dans un château en or ou quoi ?
Alors que les portes de l'ascenseur se referment derrière nous, je me mets doucement à le détailler un peu mieux. Maintenant que la lumière est suffisante, je peux vraiment découvrir à quoi il ressemble. Comme je le pensais, il est assez jeune, quelques années de moins que moi je pense. Il a des cheveux d'un blond presque blanc par endroit, une peau pâle et des yeux d'un gris dérangeant. Il est légèrement plus grand que moi et maintenant que je peux m'autoriser un peu de repos, je sens qu'il a un corps plutôt fin et musclé. Il y a quelques années en arrière, je n'aurais pas dit non à un tel corps. Mais aujourd'hui tout est différent. Je ne suis plus un enfant.
- C'est quoi votre nom au fait ? je demande en détaillant son visage.
- Draco, me répond-il d'un ton placide.
- Draco comment ?
- Ne rêvez pas mon cher… Mon cher quoi d'ailleurs ?
- Harry, je réponds à mon tour en lui lançant un bref sourire cynique.
Puis le silence revient. Et l'ascenseur bouge. Et je prie pour ne pas croiser mes voisins.
- Vous avez… intérêt… à m'en faire une belle, dit Draco d'un seul coup, tout en grimaçant sous la douleur.
- De quoi ?
- Une cicatrice, pardi !
- Vous aurez ce que vous aurez, je réplique tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur mon étage.
Avec quelques difficultés, nous sortons de l'engin métallique. Je jette un rapide coup d'œil derrière moi et remarque qu'il y a plusieurs taches de sang qui maculent le sol. Je vois déjà le scandale dans l'immeuble. J'ai intérêt à rapidement effacer les traces sur mon palier, au risque de voir tous mes voisins débarquer chez moi et avec la police en prime. Tout en pestant contre la situation, je sors les clefs de la poche de mon pantalon et ouvre la porte de mon appartement. En quelques enjambées, nous voici à l'abri des regards indiscrets. Sans grande douceur je dépose ledit Draco dans un fauteuil et courre jusque dans ma cuisine. Eau chaude, javel, sceau et balai. Alors que je passe devant le blond avec tout mon attirail, il me lance un regard étonné.
- Euh… vous êtes sûr d'être médecin ?
- D'abord ma vie, après la votre, dis-je juste avant de disparaître dans le couloir afin d'effacer les traces de notre passage.
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DRACO
Je grimace et pousse un léger grognement en sentant mon ventre se contracter. J'espère bien que ce type, Harry, qui m'a ramassé est un bon médecin et qu'il va me soigner sans trop de soucis. Avec le bol que j'ai dernièrement, il ne manquerait plus que je sois tombé sur un gynécologue qui ne sait plus du tout comment recoudre une plaie. Et d'ailleurs s'il pouvait se dépêcher de revenir, je ne serais pas contre.
Ah ! Quand on parle du loup, le voila. Mon nouveau médecin choisi sur des critères quelques peu douteux vient de réapparaitre dans mon champ de vision. Aussitôt, j'efface les traces de douleur sur mon visage et reprends une posture quelque peu nonchalante. Pourtant, j'ai mal. L'entaille sous la paume de ma main est assez profonde. Mais cela aurait pu être pire. Bien pire, même.
- Enlevez votre main que je vois ce que vous avez, m'ordonne l'autre tout en s'agenouillant devant moi.
Peu enclin à recevoir des ordres, des piques verbales surgissent dans ma bouche, mais je les retiens avec mes dents, laissant mes lèvres closes. Si je veux être soigné en toute discrétion, il va falloir que je fasse avec. Surtout que ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un médecin au détour d'une ruelle sordide alors qu'on est en train de se vider de son sang.
- C'est pas beau. Vous vous êtes fait ça comment ?
- C'est une des raisons pour lesquelles je ne veux pas aller dans un hôpital, je réponds tout en claquant de la langue, énervé.
Qu'il me soigne et toute cette histoire sera finie. Autant pour lui que pour moi.
- J'aurais pensé à une arme blanche, mais la plaie est déchirée. Comme une éraflure. Mais très profonde.
- Oui, c'est bien. Si vous pouviez me soigner maintenant.
- Je n'ai pas l'habitude de recoudre des plaies, vous savez.
- Vous êtes quoi comme médecin ?
- Néphrologue.
J'aurais pu tomber sur pire.
Alors qu'il se lève et retire sa veste, je remarque un léger éclat au niveau du lobe de son oreille droite. De nos jours, les hommes percés sont très répandus. Pourtant, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai l'impression que ce piercing est un message, un secret enterré, mais facilement décelable. Il suffirait juste de gratter quelque peu…
- Vous avez des allergies à des médicaments ?
- Pardon ?
- Comme je me sens d'humeur généreuse, j'ai prévu de vous administrer un anesthésiant. Il est faible, mais cela devrait suffire le temps de désinfecter et de recoudre. Alors à moins que vous ne soyez un vrai dur, ce que je doute, je dois savoir si vous avez des allergies médicamenteuses afin d'éviter que vous ne me fassiez un choc anaphylactique, voire pire.
- Pas à ma connaissance, je soupire en sentant une compresse froide se poser sur mon ventre.
- Je l'espère pour vous.
Je l'espère aussi. D'ailleurs, il faudra que je pense en rentrant à la maison à me renseigner sur le sujet. On ne sait jamais…
- Je vais piquer.
Aussitôt, je serre les dents et focalise toute mon attention sur sa boucle d'oreille. L'éclat argenté qui danse devant moi capte toute mon attention. Comme hypnotisé, je sens à peine l'aiguille transpercer ma peau et répandre son poison apaisant dans mes chaires.
- Vous sentez quelque chose ? me demande Harry au bout de quelques minutes.
Je secoue la tête, incapable de parler. Parce que je suis comme ailleurs. Je continue de fixer cet éclat. Je me perds en lui. Les sons autour de moi sont lointains. Les images ne sont que des couleurs qui se mêlent sans forme précise. Et les sensations sur ma peau ne sont que des effleurements à peine perceptibles. Je ne vois, n'entends, ne ressens que ce scintillement d'argent. Il n'y a plus que lui. Juste ça et rien d'autre. Un peu comme si je flottais dans du cocon chaud. Un peu comme si ma mère me serrait dans ses bras tout en me murmurant des mots apaisants. Un peu comme si je venais de respirer une ligne de poudreuse. Un peu comme si… tous les maux de la terre n'existaient plus.
- Allo ?
Je cligne des yeux et secoue légèrement la tête en voyant une main s'agiter devant mon visage. Je crois que j'étais complètement perdu dans mes pensées et dans la contemplation de cette boucle d'oreille.
- Draco ?
Alors que je reprends doucement mes esprits, mon regard dérive quelque peu pour finir par se bloquer sur les deux orbes verts qui me fixent. Je n'avais jamais vu une telle couleur. Ce vert, presque absinthe, semble aussi enivrant que la fée verte.
- Violette.
- Pardon ?
- Non rien, dis-je en détournant le regard. Je vais bien.
- Tant mieux, soupire Harry tout en passant une main dans ses cheveux bruns. J'ai bien nettoyé et recousu comme j'ai pu. Néanmoins, il vous faudra des soins quotidiens. Désinfecter et refaire le pansement est le minimum, poursuit-il tout en rangeant le matériel qu'il a utilisé.
Je vois du sang, peut-être un peu trop pour mon propre bien. Ce qui explique sans doute cette grande fatigue qui s'empare brusquement de moi.
- Vous pouvez vous reposez un peu ici, j'entends faiblement alors que je sens mon corps s'alourdir et mon esprit s'endormir.
Je suis tellement fatigué.
Un bruit de klaxon suivi de celui d'un coup de frein me réveille en sursaut.
- Aie, je grimace en sentant mon ventre se tordre et crier de douleur.
Les bras autour de mon abdomen, je tente de retrouver une respiration normale. Où suis-je déjà ? Ah oui ! J'ai atterri chez un inconnu. Un de plus… A cette pensée, je ne peux empêcher mes lèvres de s'étirer en un sourire mutin. Bon, la situation est quelque peu différente tout de même. Il n'y a pas de cadavres de bouteilles, de préservatifs usagés ou encore de corps nus avachis. Juste un homme endormi dans un canapé, une couverture le recouvrant par endroit. Celui qui m'a soigné. Celui à qui je dois la vie. Mais je ne le reconnaitrais jamais. Un Malfoy ne doit de service à personne. Et surtout pas une dette de vie.
Tout en me levant en silence, je réfléchis à comment je vais rentrer chez moi. Ma main gauche fouille dans les poches de mon pantalon, à la recherche de mon portable. Mais, malheureusement pour moi, je ne le trouve pas. Eh bien me voila mal avancé. Je crois qu'il ne me reste plus que mes jambes. Tout en me maudissant mentalement, je détaille un peu mieux les lieux. Je suis dans un salon plutôt grand, décoré avec gout et harmonie. Un grand canapé crème, une table basse en verre, une télé encastré dans un meuble noir laqué. Et un peu plus loin, de l'autre côté de la grande fenêtre, un buffet avec quelques fleurs séchées et un grand tableau aux couleurs chatoyantes trônant fièrement au-dessus. Un peu curieux, je m'avance vers ce dernier et pousse un léger soupir en découvrant l'artiste. Je savais bien que le style ne m'était pas inconnu. Un Lovegood. J'avoue aimer ses toiles, mais pour ce qui est de la personne, c'est une toute autre histoire. Disons qu'elle est assez… spéciale.
Tout en finissant sur cette pensée, je laisse mon regard vagabonder sur les quelques bibelots qui se trouvent devant moi. Jusqu'à arriver sur une photo. Il y a cet homme brun, Harry et il serre la taille d'une jeune fille rousse à qui il sourit. Ils semblent vraiment heureux.
Un gémissement non loin me ramène brusquement à la réalité de la situation. Je dois disparaître au plus vite. Il ne faut surtout pas qu'il se réveille en ma présence. Il ne doit pas découvrir qui je suis et ce qu'il m'est arrivé. Surtout pas !
Tandis que je m'active aussi vite que me blessure me le permet, l'éclat au niveau de l'oreille du brun m'attire une nouvelle fois. N'arrivant pas à résister à son appel, je me rapproche quelque peu de l'homme endormi. C'est alors qu'une douce odeur me parvient. Je le savais. Je l'avais deviné.
- Violette, je murmure très bas afin de ne pas le réveiller.
Son essence est délicate et subtile. C'est la violette. Il la sent. Il est comme elle.
Et en me penchant un peu plus, je peux sentir une autre fragrance venir me chatouiller les narines. Et ce qu'elle me renvoie a l'effet d'un électrochoc. En une fraction de seconde je suis sur le palier de son appartement, le doigt appuyant follement sur le bouton d'appel de l'ascenseur. Je ne sais pas trop si je dois me réjouir de cette nouvelle rencontre.
A suivre...
Et voila le premier chapitre. Alors qu'en pensez-vous ? Il vous a plu ? Des éléments à revoir ou pour l'instant ça va ? L'alternance de POV vous convient-elle ?
N'hésitez pas à me dire tout ce qu'il vous passe par la tête, je suis preneuse !
La suite dans une semaine.
