Prologue
Il m'avait quitté. Seule, c'est-ce que j'était depuis son départ. Fuyant autant que possible les gens, ma famille, mes amis. Mon comportement avait bien finit par inquiété Charlie, a tel point qu'il avait prit l'initiative d'en faire part a ma mère. Malheureusement il se rendit compte trop tard de sa bêtise. En effet, le lendemain de son appel Renée se trouvait a huit heures tapante devant sa porte. Hystérique comme jamais elle l'avait accusé de tout les maux qui me troublait, l'accusant d'être un mauvais et indigne père. Celui-ci ne s'opposa pas a son jugement. Peiné de voir dans quel était elle l'avait mit, je pris la décision de prendre les choses en main. Du jour au lendemain mes parents assistèrent a ma « transformation » en jeune fille heureuse, et qui se remettait d'une peine de cœur banale comme l'aurait fait n'importe qu'elle fille de mon âge. Mais le problème était bien là, je n'était pas n'importe qu'elle adolescente, mon amour n'avait pas été qu'une simple amourette et surtout l'homme dont j'était amoureuse n'était pas banal du tout.
Après une semaine durant laquelle je feignait mon « rétablissement », des changements physiques opérèrent inquiétant mes parents. Mon teint habituellement pâle était à présent translucide, mes cernes étaient bleus et très fortement marqués. Cependant cela paraissait normal face a mes crises de nerfs incontrôlés, mes soudaines fatigues et ma paresse de plus en plus oppressante.
Ce fut alors qu'un idée de traversa l'esprit, bien qu'absurde elle n'était pas impensable. Nous avions eut des rapports bien que je n'était qu'une humaine, j'était arrivé a le convaincre et malgré sa soudaine disparition je ne regrettait absolument pas ce que nous avion fait.
Je profita d'un jour ou personne n'était cher moi pour faire ce qu'il fallait. Je n'attendis que 1 minutes puis deux barres s'affichèrent. Je ressenti une vagues d'émotions toutes aussi différentes les une que les autres. La colère, la joie, me sentit désemparé, unique, mal, heureuse. Je tentait en vain de mettre de l'ordre dans mes sentiments mais se me fut impossible. J'entendit la porte d'entrée claqué. Mon père. La peur m'envahit soudainement. Comment allais-je annoncé a mon père et a ma mère ma grossesse ? Oui, j'était bel et bien enceinte d'Edward Cullen. Moi, Isabella Swan une simple humaine, enceinte d'un adonis tel qu'Edward un vampire. Soudain une question me vint a l'esprit, comment allait être mon bébé ? Humain ? Vampire ? Mi-humain, mi-vampire ?
- Bella , appela la voix de mon père depuis le perron.
Je jeta le test dans la poubelle, me précipitant au rez de chaussée je faillit tombé dans les escaliers. Ma rattrapant de justesse, je plaça inconsciemment ma main sur mon ventre. Il faudrait qu'a partir d'aujourd'hui je fasse un peu plus attention a ma maladresse, pas pour moi mais pour le petit être qui grandissait en moi. Je vit mon père assis sur le canapé du salon, télé allumée, chaussures enlevés.
- Tu m'as appelé ? Demandais-je en m'asseyant a coter de lui.
- Oui, je voulait te prévenir que je ne serait pas la ce soir. Tu saura te débrouillé ?
Esquissant un sourire, j'acquiesçait de la tête. Quand j'était venu m'installer a Forks j'avait eut beaucoup de mal a m'adapté a mon père poule. Il me couvait beaucoup trop, me croyant incapable de survivre sans lui. Après un mois je m'était finalement habitué a son comportement un tantinet excessive lorsqu'il s'agissait de mon bien être.
Remarquant qu'il n'avait plus rien a me dire je partit rejoindre ma chambre. Je n'entendit pas Charlie partir, trop occupée a trouvé une solution a mon problème.
Devais-je l'annoncé a mes parents ? Ou juste partir ?
J'avait ces deux options. J'avait écarté la possibilité d'un avortement dès le moment ou j'appris que j'était enceinte. Il m'était inconcevable de tué le bébé que j'avait eut avec Edward. Même s'il n'était plus là, s'il m'avait abandonné, notre enfant était le fruit de notre amour et je le désirait ardemment. Je passa une longue partie de ma soirée a réfléchir. J'opta pour la seconde solution. Je ne pouvais décemment pas avoué a mes parents ma situation, ils me forceraient ou du moins tenteraient de me faire avorter prétextant que je détruisait ma vie, que j'était trop jeune ou bien même que l'absence du père m'empêcherait d'offrir une éducation raisonnable a mon enfant.
Ce fut le cœur déchiré, en miette comme si une broyeuse l'avait écrasé. Les mains tremblantes je pris une feuille, un stylo et écrivit.
Papa, maman,
Je tenait a vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi durant toutes ces années. De m'avoir donné tout l'amour qu'un enfant aurait put rêver. Maman, je souhaite profondément que tu soit heureuse avec Phil, car même si ce n'était pas le grand amour entre lui et moi il est vraiment très amoureux de toi, et toi de lui. Papa, je ne veut pas que tu utilise de tes relations au commissariat pour tenter de me retrouver.
Si j'ai décidé de partir ce n'ai pas a cause de vous, donc il n'y a aucune raison que vous culpabilisiez. Je prendrai soin de moi je vous le promet. Je prendrai régulièrement de vos nouvelles, ou du moins j'essayerai.
Je suis désolé de vous l'annoncé comme sa.
Je vous aime plus que tout,
Bella.
Relisant pour la cinquième fois la lettre, je courut la posé sur la table de la cuisine pour être sur qu'ils la verraient dès que mon père rentrerait de chez Billy et ma mère de sa visite cher une de ces amie de lycée. Me pressant autant que je put, du moins pour ne pas tombé, je prépara mon sac remplit de vêtements, de divers objets plus ou moins personnels (tels que le CD que m'avait offert Edward dans lequel était gravé la berceuse qu'il avait composé pour moi). Une fois prête je jeta un dernier coup d'œil a cette maison dans laquelle j'avait vécut durant deux ans. Soupirant, je quitta définitivement mon antre et me dépêcha de rejoindre l'habitacle chaud et accueillant de ma Chevrolet. Je démarra, bien plus vite que je ne le faisait habituellement. Plus vite je partait, plus vite mon mal aise passa. Je tournai une page de mon passé pour me tourné vers mon futur . . .
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- Bella, table 3, cria mon patron en me désignant la dite table qui se trouvait prés de la fenêtre.
J'acquiesçait et partit servir les clients se situant a la table. Plus que cinq minutes et je pouvait profiter d'une courte pause de dix minutes. Ma soirée avait été infernale, longue, dure mais surtout difficile. Laissée ma fille avec ma voisine humaine ne me plaisait guère. Je n'avait pas d'autre choix, la laissé seule m'était inimaginable. Non pas parce qu'elle n'était qu'un bébé, après tout elle avait deux ans. C'était juste que je me sentirait telle une mère indigne si je le faisait. Ma tournant vers l'énorme montre qui décorait l'un des murs totalement blanc du restaurant dans lequel je travaillait, je pu constater qu'il ne me restait que deux heures avant de pouvoir enfin rejoindre mon amour. Ma Renéesmée.
La fin de la journée arriva bien plus vite que je ne le pensait. Ce fut presque en courant que je rentra cher moi. La voisine, une vieille femme d'une soixantaine d'année dormait paisiblement sur le canapé en cuir noir de mon salon. D'une lenteur incroyable, je la réveilla, la gratifia d'un sourire irrésistible ainsi que de quelques billets puis elle s'en alla. Mon ouïe sur développé m'indiqua que Renéesmée était bel et bien réveillé. Je la rejoignit dans sa chambre. Une fois de plus je fut frappée par sa beauté ainsi que sa ressemblance a Edward. Je la prit tendrement dans mes bras, la berçant en fredonnant la berceuse qu'avait cinq mois plus tôt composé mon adonis rien que pour moi. M'asseyant sur le canapé je la resserra un peut plus contre moi, me rassurant des battements de son cœur. Cette habitude était devenue une vraie obsession, a chaque moment passé avec elle je tendait l'oreille pour l'entendre respiré ou son cœur battre. J'admira sa peau pâle, ces cheveux cuivrés bouclés qui lui retombaient doucement sur ces frêles épaules, son petit nez retroussé, sa bouche exquise. Elle était si belle, si douce, si grande. Elle ne venait de pointé le bout de son nez il n'y a que trois mois et pourtant son corps était aussi grand qu'un enfant de deux ans. Cette croissance m'effrayait, tout autant qu'elle me fascinait. J'était si heureuse de voir qu'en grandissant elle était le portrait craché de son père. Cela aurait probablement dut m'attrister, pourtant je m'étonnait moi-même en me rendant compte que cela me faisait plus de bien que de mal. Elle m'offrait la possibilité d'être avec elle tout en étant avec Edward.
Dans un dernier soupir je m'empara de la télé commande, alluma la télé tout en sachant qu'a cette heure-ci il n'y avait rien. En effet, une bonne partie des gens étaient couchés, sauf moi. Isabella Swan, transformé en vampire il y a trois mois.
