J'hésitais à partager cette histoire sur FF, car je ne sais pas si je publierai oui ou non la suite sur ce site, mais cela peut convenir comme one-shot. Donc petite explication, j'ai écrit cette histoire sur la base d'une vidéo que j'ai moi-même créée sur le couple Rizzle (qui ne m'appartient pas) et j'ai retransmis les sentiments visuels par écrit et cela sous diverses façons. Pour ceux qui veulent voir la vidéo, j'ai mis le lien sur mon profil.


Jane se retourna dans son lit encore à moitié endormie. Posant son bras au loin de son visage, elle ne sentit qu'à ses côtés un vide glacial presque que habituel. Ouvrant lentement les paupières pour se faire envahir par la douce lumière du jour, elle réalisa qu'elle était de nouveau seule dans son lit. Avait-elle de nouveau imaginé cet instant magique cette nuit ? Ces sensations, cette chaleur et douceur contre sa peau. Dans son cœur ? Ce serait un cruel rêve…

Mais en sortant de ses songes, Jane se mit à rayonner de bonheur quand elle vit sa meilleure amie/amante lui apporter un plateau repas appétissant au lit. Des croissants, jus d'orange, café, fraises et tartine de beurre. La brunette se mit à saliver, non par la nourriture qui titillait ses narines. Mais par la magnifique présence de la légiste qui lui souriait.

Le matin sans maquillage, et simplement habillée d'un de ces t-shirt et un sexy boxer dentelle beige fit frémir de bonheur la brunette. Elle avait une chance incroyable d'être aux côtés d'une merveilleuse personne, belle, intelligente, gentille et adorable.

« Bonjour beauté. » Salua amoureusement Maura qui se pressa de rejoindre sa dulcinée, puis elle posa délicatement le plateau sur la table de chevet. Lorsqu'elle vit Rizzoli ouvrir les bras en grand, elle ne put s'empêcher de se caler affectueusement contre son corps chaud. Cela faisait déjà deux semaines qu'elles entretenaient une relation qui dépassait la frontière de l'amicale. Elles étaient mêmes prises de court par leurs sentiments respectifs qui étaient si intenses et profonds. Et elles entretenaient tout cela en secret loin du regard des autres, profitant de l'une de l'autre sans aucune pression étrangère ou extérieure. Bien que dorénavant, elles n'arrivaient même plus à garder les gestes d'affections qu'elles se donnaient auparavant leur grand pas. Comme les caresses amicales, embrassades. Cela rendaient nos meilleures amies plus mal à l'aise mais surtout craintive d'être découvertes par leur entourage proche. Mais cette distance, rendit encore plus suspicieuse nos protagonistes qui ne savaient plus sur quel pied danser.

« Bonjour mon ange. » Souffla Jane en embrassant tendrement le front de Maura.

« Je n'ai pas eu besoin de te réveiller pour une fois. »

« Je dois l'avouer que c'était presque impossible, j'ai tellement bien dormi et j'ai envie que cela continue encore…heureusement qu'on est le dimanche matin…et si on continuait notre grasse matinée ? » Proposa Rizzoli qui embrassa avidement le cou de Isles qui soupirait de béatitude.

« Le programme me semble bien, malgré qu'il serait préférable que l'on se restaure avec une alimentation équilibrée et qu'ensuite on fasse des activités pour entretenir au maximum notre corps afin de le préserver de nombreuses longues années sans avoir des problèmes de santé. Tu ne veux pas qu'on fasse un tennis ou footing ?»

« Ou autre chose qui peut nous aider à sécréter de l'immoglobune a, endorphine. » Suggéra lascivement la détective dont les mains sur les hanches de son amante remontaient légèrement vers ses côtés. Elle sentit sous son touché les tremblements d'Isles.

« L'immunoglobuline A Jane, et c'est un isotope d'anticorps majoritairement produit au niveau des muqueuses, où elles constituent une première ligne de défense immunitaire contre les toxines et les agents infectieux présents dans l'environnement, soit conventionnement la grippe. Oh donc tu parles de relation sexuelle ? »

« Docteur Dorothea Isles ! Tu ne peux pas être plus romantique ? » Commenta faussement choquer la brunette qui claque doucement le bras de sa compagne.

« Pourquoi ? C'est ce que nous allons faire du sexe, je ne comprends pas le romantisme dans ce sujet précis… »

« A ce que je remarque tu ne regardes pas les films romantiques, du genre les phrases clichées que l'on sort à son amoureux, les plus belles étoiles sont dans les yeux d'une femme amoureuse, ton sourire ensoleille toute ma journée. Il y a aussi les cadeaux avec des roses, ou les demandes de mariage sur un ballon dirigeable, ou dire une personne que l'on aime sur des affiches blanches ? Ou la première fois qu'un couple fait l'amour, pétale de rose ou dîner romantique au bord de la mer….»

« Non. Je ne vois pas en quoi c'est excitant ou romantique. » Répondit franchement la châtain sous l'air incrédule de son interlocutrice.

« Et bien nous allons arranger cela ce soir. On fera une soirée vidéo, je fais parfaire ton éducation sur le romantisme. »

« Ce qui signifie qu'on mangera ces aliments riches en protéine saturé et mauvaise graisse ? Cela fait partie du romantisme ? » Commenta dubitative Isles.

« Si tu le prends de cette façon, je vais me venger de ta mesquinerie ! » Maura se mit à rire de toutes ses forces quand Jane se mit à la chatouiller vigoureusement.

« J-Ja…ah…ahahha… ; arrête… » Implora à bout de souffle la châtain.

« Non! » Nos deux amies se retrouvèrent toutes les deux allongées sur le lit. Maura la chevelure blé éparpillée en des vagues indomptables, était en dessous et à la totale merci de Jane.

« Tu es vraiment belle Maur… » Souffla le regard plein d'admiration la détective en caressant les joues chaudes et vives de la légiste qui sourit timidement.

« Tu l'es aussi Jane beaucoup plus que tu ne le penses… » Puis elles s'embrassèrent passionnément et puis plus fougueusement comme étaient leur geste. Le t-shirt de Jane atterrit sur le sol, la brunette allait enlever cette barrière vestimentaire quand elle entendit un cri. Surprise, la brunette releva son regard chocolat vers la porte de sa chambre tout comme Maura qui blêmit en une fraction de seconde.

« Oh mon dieu, mais qu'est-ce que vous êtes en train de faire les filles ! »

« Ma ? »

« Angela… » La concernée s'appuya contre le mur pour prévenir d'une chute certaine.