"JESUS, DON'T YOU LOVE ME?"(1)

Crédits : Ancafe, The GazettE et Miyavi ne m'appartiennent pas. Je ne me fais pas d'argent sur cette histoire.

Blabla de l'auteur : Hey Guys ! Bon déjà vous savez qu'on est dans l'univers des J-rockers. Si Ancafe a été mis en premiers, c'est bien parce que c'est le groupe qui va « dominer » en quelque sorte Bien que bien sûr, les autres soient présents, ne vous en faite pas. Je préviens aussi que ce n'est pas un univers moderne, de concerts, d'amourette facile qui s'en suivra. Je préfère aussi vous prévenir que ceci contiendra des couples yaoi –plusieurs- et que donc si vous n'aimez pas ça passez votre chemin. Si vous n'aimez pas les petites parties citronnées à souhait, sautez les passages de lemon ou bien passez votre chemin. Si vous êtes une âme sensible ne supportant pas l'idée de la violence, de la méchanceté gratuite ou encore du viol, je vous demande de passer vous aussi votre chemin, je ne voudrais pas causer un quelconque problème.

Sur ce, pour les lecteurs qui restent : je vous souhaite une bonne lecture ! J'accepte avec joies les post enjoué, avec un œil observateur les critiques constructives qui m'aideront a avancer et beaucoup moins les commentaires injurieux, non-constructifs et méchant gratuitement. Bien, j'espère que cette histoire vous plaira.

Chapitre 1

Since I was a child…

-Prince Shinya ! Prince Shinya ! Mais où allez-vous !

-Ne t'inquiète pas Nancy, je reviens bientôt. Répondit le prince.

-Les invités vont bientôt arriver ! Vous ne pouvez pas partir maintenant ! Mais revenez ! Prince Shinya ! S'égosilla la dite-Nancy.

Nancy était une femme d'un âge bien avancé maintenant. La vieille dame avait quatre-vingt-quatre ans et gardait bien la forme. Nancy était assez petite mais dégageait une aura de respect dans son kimono traditionnel. Elle était la gouvernante de la famille Sanô. Elle avait vu grandir et avait élevé les trois frères de cette maison. Du plus âgé, Miyavi, vingt-quatre ans, en passant par Aoi, vingt ans, jusqu'au plus jeune des frères, qui aujourd'hui fêtait ses seize ans, le jeune Shinya. Il était donc normal qu'aujourd'hui était un grand jour, un jour de fête. Après tout, le dernier prince de royaume avait aujourd'hui atteint son âge de majorité, et surtout l'âge de se marier.

Les trois frères bien que nez de trois mères différente –les deux premières étant mortes après accouchement- se ressemblait énormément. Ils avaient comme leur père, les cheveux longs et noirs, un teint pâle, et des yeux d'un noir profond. Si noir qu'il était difficile de distinguer la pupille de l'iris. Le Prince Aoi avait cependant des nuances de bleu nuit dans ses yeux, le Prince Miyavi avait colorer ses cheveux avec des mèches de plusieurs couleurs différentes, le prince Shinya dégageait une aura de sécurité et portait souvent un cache noir et les trois frères avait chacun un piercing au labret.

Le royaume, appelé Lilys, était un royaume de vampire où la paix régnait en maitre. Les vampires n'avaient besoin de se nourrir réellement de sang qu'à partir de l'âge de seize ans, mais ils n'avaient besoin que du sang de leur calice. Le calice était la personne liée au vampire par mariage vampirique. Selon la tradition, le vampire boit le sang du futur époux et vice-versa. Un lien unique et éternel se crée alors, qui peut-être seulement brisé par un lien d'âme sœur avec une autre personne que le calice choisit. Voici les lois qui dictaient la vie quotidienne des vampires du Royaume Lilys.

Bref, aujourd'hui était jour de fête et d'agitation et cela se faisait pleinement ressentir. Nancy était débordée de travaille ainsi que le majordome Edouard et les autres domestiques du palais d'Or. Mais l'agitation se faisait aussi sentir en ville et dans les demeures des nobles. Les nobles espérant voir leur enfants être le calice du jeune prince mettaient tout en œuvre pour s'approprier- peut-être –cet honneur.

Le jeune prince Shinya ne semblait pas faire attention à toute l'agitation autour de lui. Il avait toujours été de nature libre, rêveuse et indépendante. Il avait toujours ce besoin constant de bouger, de sentir l'air lui caresser les cheveux, d'être libre tout simplement. Majorité ou pas, mariage ou pas, il n'avait aucunement l'intention de changer. D'ailleurs il ne comprenait pas pourquoi cette agitation. Surtout du côté des nobles, il ne comprenait pas pourquoi marier leur fille ou leur fils était si important à leurs yeux, car ils avaient déjà de l'argent, de la gloire et tout ce don ils peuvent rêver. Le prince Shinya trouvait cette attitude hypocrite et détestable et se demandais jusqu'où les nobles pouvaient aller pour que leur progéniture soit l'heureuse élue.

Il ne savait pas à quel point ce qu'il pensait avait comme ampleur…

Des kilomètres plus loin, dans un manoir magnifique, plein de richesse, le Duc Tsukiyama avait fait appeler son fils dans le petit salon que sa femme et son fils aimaient tant. Celui-ci était assez intime, des tableaux et des bibliothèques prenait toute la place sur les murs d'un blanc crémeux, des petits fauteuils marrons clair ma foi très confortable étaient installés près d'une cheminé en marbre blanc ou encore près d'une petite table basse du même matériau. Pas loin de ce petit coin, un magnifique piano a queue blanche trônait, donnant à la pièce une atmosphère de sérénité tandis que de la porte fenêtre et de son petit balcon, on pouvait voir l'immense et magnifique jardin du manoir entretenue par une dizaine de jardinier. Le jeune fils, Akiharu entra dans la pièce suivit de sa mère. La maitresse de maison avait les cheveux d'un blond presque blanc, un teint laiteux, un nez fin et droit, des lèvres couleur rosées et des yeux d'un violet si profond qu'ils vous sondaient l'âme. Le jeune Akiharu avait quand à lui les cheveux blond couleur des blés, des petites lèvres pulpeuse et couleur cerise appelant au baisers, un petit nez fin et droit, un teint tout aussi laiteux que sa mère, sa peau donnait l'impression d'être aussi douce que la soie et ses yeux étaient d'un bleu clair aussi pur que ne l'était une source dans la montagne enneigée. Le jeune noble était assez petit pour un garçon et très mince, il n'était pas vraiment musclé ce qui lui donnait un aspect fragile, frêle et même féminine. En définitive, Akiharu était une personne très androgyne et respirait l'innocence. Pourtant, malgré cette apparence innocente, le jeune Akiharu n'avait pas la vie facile. Le duc était extrêmement sévère, froid et guettait le moindre de ses faux pas. Le duc ne supportait pas d'avoir un fils aussi féminin a encore quinze ans. C'est pourquoi, des la moindre faute, le petit blond subissait les punissions de son père. Entre coups et humiliation, Akiharu n'a pas eu de réelle enfance. Seule sa mère en cachette lui offre la tendresse qui lui manque, ainsi que le piano l'aidait à oublier les cicatrices restantes dans son esprit. Le duc Tsukiyama avait bien l'intention que son fils soit choisit comme calice par le prince c'est pourquoi, en ce jour, le duc allait s'assurer que son fils comprenne bien qu'aucune fautes ne doit être commise a la réception de ce soir.

-Akiharu, ce soir je veux que tu séduises complètement le prince. Je ne tolèrerais aucune faute, aucun écart ! Je veux que tu sois choisi ! Me suis bien fait comprendre ?

-Mais père, la décision revient au prince et la concurrence est dure… le son d'une gifle puis d'une chute se firent entendre. Le Duc venait de frapper son fils qui, sous la force du coup, était tombé par terre se tenant la joue d'une main et regardait maintenant son père qui lui, était très en colère.

-J'ai dis que je ne tolèrerais aucune erreur ! reprit son père, la voix dure et appuyant sur chaque mot afin de bien faire comprendre ses paroles. Sur ces dernières, il sortit de la pièce, laissant son fils par terre terrifié et sa femme, le regard suppliant.

La duchesse Tsukiyama se précipita aux côtés de son fils des la porte refermée et le pris doucement dans ses bras. Ce dernier sanglotait doucement dans les bras de sa mère, il ne savait pas comment il s'en sortirait cette fois. Certes il connaissait bien le prince, ils s'entendaient même bien, et le roi et la reine l'appréciaient mais cela ne voulait pas dire qu'il serait choisi ! Il avait toujours su que le prince ne le voyait comme un noble comme les autres, superficiels, hypocrites alors que lui, lui… Il était tombé amoureux du prince. Il se savait déjà mort. Il ne serait jamais choisi et son père le tuerait sous la colère. Ça faisait mal, très mal. Son cœur déjà en morceaux, s'était une fois de plus brisé, cassé. Sa mère l'aida à se relever, sécha ses larmes, l'embrassa sur le front et lui conseilla d'aller se préparer. Il devait se faire beau, le plus beau possible afin de peut-être, par miracle, effacer la beauté des autres et être choisi.

Quelques deux heures plus tard, le jeune garçon était lavé, habillé, coiffé et même maquillé. Il était habillé tout de blanc, de gris et de bleu, couleurs qui s'harmonisaient à merveille et ne le rendaient que plus beau encore. Il portait un pantalon blanc assez près du corps, rentré dans de belles botte grise-argent, finement travaillée ainsi qu'une chemise blanche près du corps elle aussi en dessous d'un corset couleur argent décoré de fine arabesques bleue ciel. Une fine chaine en argent d'où pendait un pendentif en forme de fée aux yeux saphir offert par sa mère se trouvait autour de son cou fin et blanc. Ses cheveux blond avec été coiffés avec soins, comme tout les asiatiques comme lui le faisait. De ce fait, de fines mèches lui retombaient doucement sur le visage, lui donnant un air angélique. Un fin trait noir relevait la beauté de ses yeux bridés tandis qu'un peu de bleu donnait de la couleur sur le haut de ses paupières. Akiharu était tout simplement magnifique et c'est ainsi qu'il descendit rejoindre ses parents dans le hall du manoir afin de partir pour le Palais d'Or.

Sa mère était déjà là et son père arriva quelques instants après lui. Le duc détailla attentivement son fils et eu un sourire satisfait. Son fils portait bien la tenue que sa femme avait choisie pour lui et le mettait à son avantage. Pour le Duc c'était parfait, il était sûr du succès de son fils. Ils partirent donc, dans un silence presque religieux et arrivèrent une vingtaine de minutes plus tard au palais royal.

Il y avait déjà beaucoup d'invités lors de leur arrivée et lorsqu'ils furent annoncés, tous les regards convergèrent sur eux, leur donnant toute l'attention. Le duc et sa famille allèrent saluer leur majesté, comme le veut la coutume et présenté leur fils comme officiellement un prétendant. Akiharu détestait les regards brulant de convoitise dont il était victime, cela le mettait tellement mal à l'aise. Il tenta de les ignorer tant bien que mal et fit attention aux paroles de son père et de se présenta parfaitement a ses majesté ainsi qu'aux deux princes les plus âgé. L'ainé, Miyavi était déjà marié à Kai, prince par alliance de nos jours, avec qui Akiharu s'entendait énormément et qui était son confident. Le prince Aoi n'était ni marié, ni fiancé, il cherchait son âme sœur disait-il et la chasse étaient encore ouverte chez les nobles pour s'approprier les faveurs du prince. Le plus jeune, Shinya, était dans la sale, se promenait et discutait car ce soir, il devait choisir son fiancé.

-Oh Akiharu, tu es magnifique ce soir. Ta mère a toujours eu si bon gout. Comment vas-tu mon ange ? demanda la reine. Akiharu osa jeter un œil craintif à son père, pour voir sa réaction. Voyant que celui-ci le fixait sévèrement, il répondit rapidement à la reine, qu'il avait toujours beaucoup aimé pour l'affection qu'elle lui donnait.

-je me porte bien, merci de vous en préoccuper altesse. Je me permets de vous demandez moi aussi comment vous vous porter ? Je vous remercie énormément du compliment, il me fait vraiment plaisir, mais vous êtes bien plus éblouissante que moi, vous savez. Il put sentir le sourire satisfait de son père d'ici tandis que les deux princes le regardaient blasés ils avaient du entendre cela toute la soirée et devaient penser qu'il était comme les autres. Hypocrite, lèche-botte, banal, faux… la lueur dans les yeux d'Akiharu s'éteignit un peu plus, ses yeux devenant de plus en plus vide au fil des jours qui passaient. La reine interrompit les sombres réflexions du petit blond en lui reprenant la parole :

-ah je me porte à merveille ! Je suis très fière de célébrer la majorité de mon fils ! Tiens d'ailleurs vu que tu as été présenté comme prétendant, pourquoi n'irais-tu pas le voir ? Aller file, les conversations d'adultes sont ennuyeuse pour un jeune de ton âge.

Akiharu acquiesça, remercia poliment la Reine puis prit doucement congé auprès de leur majesté afin de prendre la direction du Prince Shinya, sous l'œil observateur de son père. Malheureusement pour lui, le prince était déjà bien entouré d'une dizaine de nobles et il avait l'air débordé. Le jeune noble préféra le laisser souffler au lieu de l'étouffer par une présence de plus et il alla se servir d'un jus de fruit. Il ne tenait et n'aimait pas l'alcool. Son père en buvait trop, trop souvent et il subissait toujours cet alcoolisme. Au buffet, il rencontra Kai, qu'il se plaisait à appeler son ami dans ses pensées.

-Bonsoir prince Kai cela faisait un moment que je ne vous avais pas vu. Vous vous portez bien ? comment avance la grossesse ?

-Ah Bonsoir Akiharu-kun ! Oui je me porte bien, merci. Ah le bébé se porte à merveille et il n'arrête pas de bouger ! répondit-il en riant doucement. Et toi comment vas-tu ?

-bi… Bien. Je vais bien. Répliqua le jeune noble, hésitant. Mais cela ne parut pas convaincre le prince Kai qui eut une moue dubitative.

-ne me mens pas, je te connais voyons. Mais qu'est-ce que tu as là ! s'écria le prince touchant de son doigt, une fine blessure sur le côté de son œil qui aurait pu passé inaperçu pour un œil normal. Mais Kai était observateur depuis le temps et savait que le jeune blond cachait très bien les marques de coups.

-ce n'est rien ! dit le noble en se reculant vivement sous le toucher, comme s'il avait été brûlé.

-il t'a encore frappé… reprit Kai en chuchotant. Tu es sûr que ça va aller ?

-je ne sais pas. Je ne pense pas. Pas cause du coup mais de par ce qu'il exige de moi. C'est impossible que j'évince tout les autres nobles et sois choisi pour fiancé. Je vais vraiment mourir cette fois… répondit dans un murmure le blond, baissant la tête. Shinya-sama ne me voit que comme un noble dont les intérêts ne peuvent qu'être intéressés, il me voit comme une personne fausse…

Kai eut un sourire triste pour le jeune enfant qu'il avait devant lui. Oui il n'avait devant lui qu'un jeune enfant brisé par son propre père, qui n'avait jamais eu d'enfance à proprement parlé et dont le cœur était en miettes. Il avait beaucoup d'affection pour le petit blond devant lui, et il était extrêmement triste et aussi en colère devant le jugement des trois frères. Ils ne voyaient tous les trois que ce jeune noble qui agissaient sous les ordres de son père mais ils ne voyaient pas le vide, la tristesse et la peur qui habitaient les yeux de ce même nobles. Les princes ne voyaient en lui que la surface, pas ce qu'il y avait juste en dessous. Kai ne pouvait plus supporter ça. Il avait pris une décision. Il allait parler maintenant aux trois princes afin de les éclairer. Bien sûr il n'allait rien dire au jeune noble qui s'empresserait aussitôt de l'en empêcher. Il allait faire ça discrètement… En espérant que les princes revoient leur jugement. Il les contacta par télépathie et leur somma de les rejoindre dans une antichambre non loin de la salle de réception, à l'abri des oreilles indiscrètes. Peu de temps après, ils étaient réunis dans la petites pièce et installés. Kai prit donc la parole :

-j'aurais du vous dire ça bien avant. J'étais au courant depuis longtemps mais je ne vous ai jamais rien dis. Je vous prie de le croire.

-Qu'il y-t-il amour ? demanda Miyavi.

-Bien sûr que nous allons te croire ! Tu ne nous mens jamais. Déclara Aoi

-Bien. Alors, voilà. Je voulais vous parler de Tsukiyama Akiharu, le fils du duc Tsukiyama. Ne levez pas les yeux au ciel ! Vous ne voyez que ce qu'il est obligé de vous montrer ! S'emporta Kai.

-Que veux-tu dire par là ? Questionna Shinya.

-ce que je veux dire par là, c'est que ce que vous voyez de lui n'est pas vrai. Il est obligé de ce comporté comme le parfait petit noble. Akiharu est étroitement surveillé par son père. Il est ignoble pendant que nous avions une enfance heureuse, innocente, lui devait faire attention a tout ce qu'il se faisait. Le moindre faux pas, la moindre bêtise même sans conséquence et il était puni par son père. Pas des petites punitions légères non. Il l'a humilié, lui interdisait repars pendant plus de deux jours, le séquestrait dans les cachots, il l'a même battu. Je le crois parce que j'ai déjà vu ses blessures. Et cela arrive encore, même aujourd'hui, il s'est fait frappé. Je l'ai vu, juste sur le côté de l'œil gauche, il y a une petite entaille assez savamment cachée. Si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à vérifier… Bref, j'aimerais vraiment que vous reconsidériez votre jugement sur lui et lui laisser une chance…

-c'est lui qui t'envoie kai ?

-QUOI ? NON ! il ne sait même pas que je suis venu vous raconter ce qu'il vit…

-Je ne te crois pas, désolé. Le Duc est quelqu'un de respectable et e très droit. Je n'arrive pas a croire qu'il ait osé te faire croire ça afin d'avoir une chance d'être mon calice ! Eh bien, je suis sûr que je ne le choisirais pas ! D'ailleurs je vais de ce pas lui faire comprendre ma façon de penser ! Et sur ces dernières paroles, le prince Shinya disparut avant que quiconque ne fasse un geste.

-Oh mon dieu mais qu'est-ce que j'ai fait ! se lamenta Kai. Je n'ai fait qu'empirer les choses !

-Kai. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi si tu dis la vérité.

Kai obéit alors à son mari et regarda fixement les yeux de miyavi. Il était déterminé à les convaincre ! Il disait la vérité bon sang ! Miyavi ferma les yeux après une minute et soupira :

-il dit vrai.

Aoi n'eut pas le temps de répondre qu'un bruit sourd provenant de la salle de bal se fit entendre. Ils se regardèrent un instant puis se précipitèrent vers le lieu du bruit. Lorsqu'ils arrivèrent, kai fut horrifié de la scène qui s'offrait à eux. Tsukiyama Akiharu était étalé au sol, la lèvre fendue à un endroit, là ou shinya l'avait frappé quelques instant plutôt. Il regardait le prince de son cœur, surpris, triste aussi et même désespéré. Pourquoi l'avait-il frappé ? Qu'avait-il fait de mal ? Etait-ce parce qu'il ne l'avait pas salué de suite ? Toutes ces questions s'entrelaçaient dans son esprit à lui en donner mal à la tête. Il osa jeter un coup d'œil autour de lui et ce qu'il vit le terrifia au plus haut point : son père le fixait, une lueur meurtrière incrustée dans ses iris. Akiharu tremblait tant il avait peur de son retour à la maison. De ce qui allait se passer plus tard… Un cri retentit dans la salle et il vit le prince Kai accourir à ses côtés et l'aider à se relever. Cependant il ne vit pas le regard noir qu'adressa Kai au prince Shinya, il gardait résolument la tête baissée, en signe de soumission, de honte et aussi pour ne pas montrer ses yeux embués de larmes. Le prince de son cœur venait de le frapper, lui si juste, si droit, si libre, l'avait frappé comme son père auparavant. Sauf qu'il avait été encore plus brisé que par son père. Le prince Shinya venait de le tuer de l'intérieur définitivement.

-J'ai choisi qui j'allais épouser. Enonça shinya, froidement.

-Ah oui ? demanda le Roi, impatient et fébrile.

-Oui. Je vais épouser Saito Kazuhiko, le fils du Duc saito. Il faudra cependant attendre un an avant le mariage étant donné qu'il n'y a que quinze ans.

-Oh vraiment, avancez Kazuhiko-kun ! s'exclama la Reine, toute joyeuse.

Aoi observait quand à lui le jeune blond. Lorsque celui-ci releva légèrement la tête, il aperçut effectivement la blessure près de son œil. Il jeta ensuite un œil au père de celui-ci et constata qu'effectivement il avait dans les yeux une lueur assassine envers son fils. Cet homme était en réalité très dangereux. Il décida alors de croire kai et d'aider le jeune Noble. Il avait pris sa décision.

-très bien, alors j'ai moi aussi choisi mon futur calice. Déclara Aoi, fixant Akiharu.

-Pardon ? Oh Aoi tu t'es enfin décidé ! Magnifique ! Qui est-ce ?

-Tsukiyama Akiharu, le fils du Duc Tsukiyama.

-Pardon ? s'exclama le jeune blond, il avait relevé si rapidement la tête qu'on aurait pu entendre ses os craquer. Il regardait le prince Aoi avec une surprise non dissimulée.

A suivre…

Voila ce chaptre est bouclé apres de périlleuses péripéties !

J'espère que ce début vous a plut en tout cas, n'hésitez pas a me le faire savoir !

(1)Le titre est en réalité la première phrase d'une chanson de Luna Sea. Je trouve qu'elle correspond plutôt bien à la situation de Akiharu.

Tsukiyama Akiharu équivaut à Miku de Ancafe. Shinya a Kanon et Kazuhiko a Bou. Ils n'ont pas encore les surnoms car pour Miku et Bou ils n'ont pas seize ans. Kanon car il n'a pas encore reçu la cérémonie de l'âge (indice du prochain chapitre !)