La vie nous surprend toujours quand on si attend le moins !
Salut tout le monde ! Cette histoire ne serra pas comme les autres ! Car pour moi cette histoire sera l'une des plus importante que je n'ai jamais écrite : car cela racontera l'histoire de l'une de mes amies, a qui je la dédie d'ailleurs ! Je ne sais pas encore quelle sera l'issue de cette fiction, car si je prends l'histoire de ma meilleure amie, la fic finira mal, très mal, mais je crois que je n'aurais pas le courage de la finir comme c'est fini la vie de ma meilleure amie ! Mais je tenais à écrie cette histoire, pour dénoncer des choses, des pensées, des agissements qui me révolte chez des personne, mais aussi pour dire à Monique, que quoi qui l'arrive je ne l'oublierait jamais, elle est une partit de moi ! Et je tenais à partager cette histoire avec vous… J'espère que vous prendrez du plaisir à la lire !
Bonne lecture à tous ! Caroline…
RESUMEZ : « Insupportable »… tel était le premier mot qui venait à l'esprit de Sakura pour décrire Lionel Li, son patron. Un personnage arrogant, cynique et sans cœur, véritable play-boy qui collectionnait les conquêtes et ne se souciait pas de leurs états d'âme une fois qu'il avait rompu. Sakura savait de quoi elle parlait : c'est toujours elle qui fermait la porte derrière les jeunes femmes qui sortaient en larmes du bureau de Lionel. Pourtant ce diable d'homme possédait au moins une qualité : il était infiniment séduisant. C'était même l'homme le plus séduisant que Sakura n'avait jamais rencontré… Mais en dépit de l'offensive de charme qu'il déployait à présent pour la séduire, elle était résolue à ne pas figurer sur son tableau de chasse. Elle le connaissait trop bien pour tomber dans son piège !
Chapitre 1 :
Un bruit inattendu dans la pièce voisine fit soudain sursauter Sakura Kimonoto. Curieux ! pensa-t-elle en fixant la porte de son patron, Lionel Li. Ce dernier était-il déjà renté de son déjeuner ?
Sakura arrêta un instant de taper sur son clavier, en attendant un autre bruit, qui ne tarda pas à venir. Il lui sembla alors que l'on venait de donner un coup de pied dans une corbeille. Sans aucun doute, Lionel était de retour et d'une humeur massacrante, vu la lutte qu'il paraissait mener contre les malheureux objets qui se avaient le simple tord de se trouver sur son passage. Avec un sourire amusé aux lèvres, Sakura repoussa sa chaise et s'avança en dansant jusqu'à la porte close pour écouter plus précisément se qui se passait dans l'autre pièce?
Grande et élancée, Sakura n'était pas pour autant privée de forme qui lui donnaient une certaine sensualité. Ses yeux, d'un vert pétillant, et la nature éclatante de ses magnifiques cheveux roux reflétaient parfaitement sa personnalité ardente. Néanmoins, à l'âge de vingt un ans, l'expérience lui avait appris à ne pas monter sa nature bouillonnante.
Cela faisait déjà un an qu'elle travaillait pour la chaîne d'hôtels Li, une entreprise familiale. C'était Stephen Li, le grand père de Lionel et le président de la chaîne, qui l'avait embauchée, la chargeant de coordonner la modernisation et la décoration de ses hôtels. Tous les autres domaines relevaient de la responsabilité de Lionel, qui était par ailleurs le directeur de la société. Si, professionnellement, ce dernier et Sakura avaient de bon rapport, sur le plan personnel, en revanche, ils s'entendaient comme chien et chat.
Leurs disputes étaient une source d'intérêt et d'amusement pour le reste du personnel ; il ne se passait pas une journée sans qu'ils s'affrontent ! Lionel ne manquait jamais une occasion de lancer une allusion à sa collaboratrice qui prenait toujours un malin plaisir à lui répondre avec le plus de perfidie possible.
Lionel critiquait fréquemment la froideur de Sakura envers les hommes, s'appuyant sur le sort de Daniel, son petit ami, qui sortait selon lui avec un glaçon ! C'est vrai que sa relation avec Daniel n'était pas fondée sur la passion, mais sur ce domaine là, Sakura avait déjà payé le prix très fort. Ses folies amoureuses l'avaient conduite droite à la catastrophe autrefois, de plus elle ne tenait pas à renouveler pareille douloureuse expérience. Daniel était conforme à ses désirs actuels, loyal et compréhensif. Elle était convaincue qu'il ne tarderait pas la demander en mariage, ce qu'elle avait bien l'intention d'accepter.
De son côté Sakura détestait le genre de vie que menait Lionel. Il représentait pour elle l'archétype du séducteur démuni de morale. Les femmes entraient et sortaient de sa vie en quelques secondes. De plus, Sakura n'aurait pas été surprise d'apprendre qu'il leur attribuait à chacune une note dans son agenda secret.
Malgré tout, il fallait avouer qu'il avait des principes : Lionel ne séduisait jamais des femmes mariées ou fiancées, il se contentait de jeter son dévolu sur celles qui connaissaient les règles du jeu. De plus, il mettait un point d'honneur à ne jamais sortir avec ses collaboratrices. Sa vie se partageait en deux parties bien définies : sa vie privée et l'autre professionnelle. Encore que? Il était arrivé que des conquêtes abandonnées par Lionel vienne pleurer sur l'épaule de Sakura, en sortant bouleversée du bureau de Lionel !
Aujourd'hui, en revanche, tout portait à croire qu'il était seul dans son bureau. Sakura colla son oreille contre la porte. Silence complet… Sa sagesse aurait voulu qu'elle se rassoie gentiment à son bureau. Or, sur une impulsion, elle ouvrit brusquement la porte.
Immobile dans son fauteuil en cuir, les yeux perdus dans le vide, Lionel tourna machinalement la tête vers Sakura. Bien malgré elle, elle fut encore une fois frappée par le charme renversant qui provenait de son patron.
A vingt-trois ans, Lionel était vraiment très mignon. Il était muni d'une taille et d'une carrure imposantes, ses cheveux bruns souvent ébouriffés, lui donnait un charme fou ! De plus, il possédait des yeux noirs comme l'ébène et une bouche sensuelle au sourire ravageur.
Actuellement, pourtant, il ne souriait pas, mais pinçait au contraire ses lèvres avec nervosité .De plus, il ne lui avait même pas reproché d'avoir surgi à l'improviste dans son bureau !
Sakura pense : Oh, oh qu'est ce qui peut le tourmente autant !
Sakura : Ton déjeuner se serait-il mal passé ? Lança-t-elle avec une pointe ironie dans la voix.
Lionel : Bien vu ! répondit-il sèchement. C'était le pire de ma vie.
Sakura : Ne me dis pas qu'une petite écervelée a eu l'audace de refuser tes avances !
Lionel : Apprend, ma chère, que je ne sors jamais avec des femmes qui ont un petit pois dans la tête en guise de cerveau et que j'ai un faible pour celles qui savent réfléchir. Naturellement, il faut qu'elle ait aussi une paire de belles jambes.
Là-dessus, il laissa glisser son regard provocateur sur celles de Sakura.
Lionel en souriant : Comme les tienne !
Elle lui lança un regard noir.
Lionel : Ne le prend pas mal, mais tes jambes sont une véritable tentation pour tout homme normalement constitué.
Bon, elle avait compris ! Il flirter ouvertement avec elle, c'était une stratégie à laquelle il avait parfois recourt pour la pousser à bout.
Sakura : C'est encore une plus grande tentation pour les hommes anormalement constitué, répliqua-t-elle en lui jetant un regard appuyé.
Curieusement, Lionel ne répliqua rien. Il la regarda, sourcils froncés, avant de se lever pour aller devant la fenêtre, dos tourné à Sakura.
Lionel : Pourquoi es-tu si dure, Sakura ?lui demanda-t-il d'un ton presque chagriné. J'ai parfois l'impression que tu n'éprouves des sentiments pour personne.
Puis, il se tournant brusquement vers elle, il retrouve son ton habituel et ajouta : "Et avec Daniel ? A-t-il au moins le droit de t'embrasser quand il te raccompagne, le soir ? "
Sakura : Tu ne penses tout de même pas que je vais te répondre ? demande-t-elle, d'un air détaché.
Lionel : Non, ce que j'attend, c'est une gifle, une réaction de ta part, merde !
Sakura ; Ne compte pas sur moi pour te faire plaisir, répondit-elle sèchement.
Lionel : Que connais-tu au plaisir, ma chérie !
Sakura : Je ne suis pas ta chérie, Lionel !
Lionel : Je plains Daniel, tu sais. Ce ne doit pas être drôle tous les jours avec toi !
Sakura : Il n'a pas besoin de ta compassion.
Lionel : C'est vrai, il a l'air aussi froid que toi !
Sakura : Tu as tort de juger les gens sans les connaître, Lionel.
Lionel : Toi aussi, ma belle ! Sais-tu que tu as une idée entièrement faite sur moi ?
Sakura : Il est impossible de se tromper sur toi, on peut lire en toi comme dans un livre ouvert.
Lionel : Encore faut-il tenir le livre à l'endroit !
Sakura : Ecoute, Lionel, j'ai mieux a faire que de me disputer avec un homme prêt à tout pour avoir le dernier mot. Alors, je vais de ce pas…
Lionel : NON ! Une minute ! s'écria-t-il brusquement d'un ton affolé. Ce que tu as faire peux attendre. Ferme la porte et asseyes toi ! J'ai besoin que tu m'accordes un moment.
Sakura : Ecoute bien Lionel, si c'est de la compassion que tu attend de moi, tu t'es trompé de personne. Pour une fois qu'une femme est assez réfléchie pour refuser tes avances, tu ne vas tout de même pas venir pleurer sur mon épaule, toi aussi !
Lionel : Décidément tu es obsédée par ma vie amoureuse, Sakura. Qu'est ce qui tu fais croire que mes préoccupations actuelles sont liées a une femme ?
Sakura : Oh... ! Dans ces conditions, je te dois des...
Lionel : Tu as raison, il s'agit bien d'une femme !l'interrompit-il brusquement avec faiblesse. Mais ce n'est pas ce que tu imagines.
Intriguée par l'embarras subit de Lionel, Sakura referma la porte et s'assit en face de lui.
Sakura : Et selon toi, Lionel, qu'est ce que je m'imagine ?
Lionel : Le pire ! dit-il d'un ton boudeur. Comme toujours.
Sakura : Franchement, à qui la faute ? On voit bien que ce n'est pas toi qui consoles tes ex ! J'ai entendu des histoires peu flatteuses à ton sujet.
Lionel : As-tu la naïveté de croire tous ce que l'on te dit ? Ce n'est pas ma faute si les femmes fondent des espoirs en moi. Pour ma part, je ne leur fais jamais de promesses.
Sakura : C'est bien ce que je leur aie expliqué ! Qu'elles on tout à gagner en s'éloigner de ta trajectoire.
Lionel : Ca alors ! Et de quel droit leur donnes-tu des conseils ? On ne t'a jamais dit qu'il ne fallait jamais se mêler de la vie amoureuse de son employeur ?
Sakura : Ta vie amoureuse cesse d'être privée dés que tu la vis publiquement ! Il ne se passe pas une semaine sans qu'un magasine fasse la une de toi accompagné d'une nouvelle conquêtes.
Lionel : Cesse de me faire passer pour un play-boy, je te prie !
Sakura : Je n'invente rien !se défendit-elle. Ils sont imprimés noir sur blanc dans les journaux, je me contente de les lire.
Lionel : Les femmes qui posent avec moi son la plupart des amies. Uniquement des amies ! Je les invite aux soirées auxquelles je suis obligé de participer afin que l'on ne place pas à côté de moi des inconnues qui essayeront d'attirer mes faveurs. En fin de soirée, je les raccompagne gentiment chez elles. Un point c'est tout.
Sakura : Tu ne vas tout de même pas me faire croire que toutes ces soirées se terminent si « GENTIMENT » !
A cet instant, une lueur s'alluma dans le regard de Lionel.
Lionel : Pas toutes non, mais c'est mon affaire, pas la tienne.
Sakura : N'as-tu jamais pensé à te fixer ? Tu n'es jamais tombé amoureux ?
Lionel : Amoureux ? Moi ? Non, et j'espère bien que cela ne m'arrivera jamais. L'amour est une illusion qui ne dure jamais.
En dépit de ses tristes expériences, Sakura, croyait encore à l'amour. Avec Daniel, elle était convaincue qu'il était l'homme qu'elle recherchait et qu'un jour, elle finirait par l'aimer.
Sakura : Curieux ! On dirait que tu as vécu un traumatisme lié au mariage.
Lionel : Bien vu ! Et ce sont mes parents qui m'ont traumatisé ! Mon père est à son 4ème mariage et ma mère à son 3ème ! Et tous deux jurent chaque fois, qu'il s'agit d'amour. Mais manifestement, l'amour meurt, et dès il meurt, mes parents se précipitent vers les tribunaux.
Sakura : On ne suit pas forcément le modèle parental !
Lionel : Entièrement d'accord avec toi, c'est pour cette raison que moi, j'ai l'intention de respecter les voeux que je prononcerai devant l'autel.
Sakura : Hum, hum...Connais-tu le proverbe « fontine, je ne boirai pas de ton eau » ?
Lionel : Cela fait des mois que j'aurais dû te licencier. Je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas fait.
Sakura : Parce que ce n'est pas toi qui décide ! Lui répondit-elle, un sourire arrogant à l'appui. C'est ton grand-père qui m'a embauchée, lui seul peut me congédier.
A ces mots, Lionel tira sur sa cravate, comme si elle serrait le cou puis, défie un bouton de sa chemise.
Lionel : Détrompes toi, c'est moi qui gère le personnel ! Tu as de la chance d'être compétente dans ton domaine et de posséder le sens des couleurs et de la décoration.
Sakura : Conclusion : je mérite une augmentation !
Lionel : Tu es décidément impossible !
Sakura : Et si tu me disais ce que tu voulais me dire ? dit Sakura pour couper court à la querelle. Cela a-t-il un rapport avec ton déjeuner…éprouvant ?
Lionel : En un sens, oui, lui confia-t-il. C'est pourquoi j'ai besoin de ton aide !
Sakura : Mon aide ?répéta-t-elle, abasourdie. J'en conclu que la situation est grave.
Lionel : Je ne te le fais pas dire !observa Lionel d'un ton abattu.
Il se tut. Patiente, Sakura attendit…mais il ne continua pas.
Sakura : Bon, vas-tu me dire ce qui te chagrine ou je dois jouer aux devinettes ?
Lionel : Ma soeur se marie ce week-end, annonça Lionel.
Sakura : Je suis ravie pour elle, mais en quoi cela me regarde-t-il ?
Lionel : Si tu arrêtais de m'interrompre, peut-être que je pourrais te l'expliquer. Voilà…je suis invité à ce mariage.
Apparemment, ce que Lionel voulait lui demander était terriblement gênant.
Sakura : C'est normal, non ?dit-elle. Entre nous, je ne vois toujours pas en quoi je suis concernée !
Lionel hésitant : J'ai besoin que tu m'accompagnes au titre de petite amie, lui annonça-il.
Sakura : QUOI ? Lançant-elle, espérant avoir mal entendu.
Lionel en ayant retrouvé son assurance : Je veux que tu m'accompagnes au mariage de ma soeur.
Là-dessus, il lui fit son sourire ravageur.
Oh, elle avait bien compris la première partie de la phrase, c'est la fin qui lui posait problème !
Sakura : Au titre de petite amie ?Répéta-t-elle.
Lionel : Exact ! Mais bien sûr, on fera semblant.
Sakura ouvrit d'abord la bouche, puis la referma, incapable de trouver les mots. En fermant un instant les yeux, elle essaya de se calmer….Après quoi, elle le regarda doit dans les yeux.
Sakura : Et naturellement, tu plaisantes, n'est ce pas ?
Lionel : Hélas non ! Cois-moi, je ne te demanderais pas un tel service, si je pouvais me l'épargner.
Alors à ce moment là, elle compris qu'il était sincère. Mais il était hors de question qu'elle accepte sa demande !
Sakura : Pourquoi n'invites-tu pas la petite brune avec qui tu sors en ce moment ?
Lionel : C'était effectivement elle qui devait m'accompagner? Avant notre rupture.
Sakura : Que c'est-il passé ?demanda-t-elle en lui jetant un regard méfiant.
Lionel : Elle m'a informé, au déjeuner, qu'elle renonçait à m'accompagner au mariage de ma soeur car son horoscope lui déconseillait de voyager ce week-end. Ce à quoi j'ai répondu qu'elle devait être idiote pour croire à ses sottises.
Sakura : Voilà qui n'est pas très intelligent !commenta Sakura.
Lionel : C'est vrai ! Elle en a alors profité pour me préciser que les astres lui conseillaient également de mettre fin aux relations qui ne menaient nulle part.
Sakura : Ennuyant ! fit Sakura en se retenant pour ne pas éclater de rire.
Lionel : Puis la conversation s'est alors sérieusement envenimée? Bref, tu comprend maintenant pourquoi je m'adresse à toi.
Sakura : En faite? Non ! Pourquoi ne téléphones-tu pas à l'une de tes fameuses amies qui te servent d'escorte gril lorsque tu sors, le soir ?
Lionel : Parce que la plupart d'elles connaissent ma famille, et vice versa. J'ai besoin d'une parfaite inconnue. Mon grand-père n'y va pas, je peux donc m'adressé à toi. Voilà, tu comprends mieux la situation, maintenant ?
Sakura : Non, désolé ! Pourquoi dois-tu y aller accompagner ?
Lionel poussa un long soupir. Puis il baissa les yeux avant de passer nerveusement la main dans ses cheveux. Visiblement, elle avait touché une corde sensible !
Lionel : C'est compliqué, ce sont des histoires de famille, dit-il.
Sakura : Lionel, je te conseille vivement de trouver une meilleure explication si tu tiens réellement à ce que je te rende service.
Lionel : Ce qui veut dire que tu acceptes ?
Sakura : Je n'ai pas encore pris ma décision.
La famille est un sujet épineux, elle était bien placée pour le savoir ! En raison de sa propre expérience, elle avait tendance a aidé les gens qui avaient subis des injustices familiale. Mais, rien ne lui disait que Lionel était une victime ! Il devait lui donner plus de détails pour qu'elle puisse savoir s'il avait réellement indispensable !
Sakura : Quoi que tu me dise et quelle que soit ma décision, tu peux compter sur ma discrétion.
Lionel : Ma dernière belle-mère en date s'appelle Jenna, déclara-t-il subitement. Elle était à peine fiancée avec mon père qu'elle a essayé de me séduire ! Or, contrairement à ce que tu penses, je ne couche pas avec toutes les femmes que je rencontre, et certainement pas avec les petites amies de mon père. Jenna n'a pas apprécié mon refus. Elle s'est alors plainte à mon père de mes prétendus avances que je lui aurais faites ! Evidemment, j'ai nié, mais mon père a préféré croire Jenna. Résultat : il a refusé de m'adresser la parole pendant trois ans.
Visiblement affecté par l'évocation de ces tristes souvenirs, il marqua une pause.
Lionel : Si depuis quelque temps mon père accepte de me reparler, notre relation demeure cependant fragile. Dernièrement, lors de l'anniversaire de Jenna qui, entre-temps, est devenu sa femme, cette dernière a recommencé à me faire du charme. J'ai réussi, cette fois-ci a m'en débarrassé. Mais j'ai peur que au mariage de ma soeur, elle me fasse de nouveau du charme. Et qui sait ce qu'elle va encore inventer devant mon refus ? Et j'espérais que si j'avais une petite amie, Jenna garderait ses distances.
Sakura : Et si tel n'est pas le cas, je serai chargée de la remettre à sa place, n'est ce pas ?
Lionel : Dois-je conclure que tu acceptes de m'accompagner ?
Etant donné ce qu'elle avait vécu, il lui était impossible de refuser ce service à Lionel, car elle ne souhaitait à personne de connaître les épreuves familiales qu'elle avait endurée, pas même à son patron, en dépit des différences qui les opposaient et de la médiocre opinion qu'elle avait de lui.
Sakura en murmurant: Je dois être folle, mais j'accepte.
Soulagé, Lionel la gratifia d'un de ses fameux sourires. Curieusement, elle ne lut aucun triomphalisme dans ses yeux de braise, uniquement de la reconnaissance.
Lionel : Merci, Sakura ! Tu ne sais pas quel immense service tu me rend, mais je peux te certifié que tu viens de sauver ma relation avec mon père.
Oh, que si ! Elle se rendait parfaitement compte, bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer…
Assez !s'ordonna-t-elle subitement. Pas question de se laisser aller aux confidences ! Sa propre histoire ne le regardait pas et elle n'avait nulle l'intention de le lui dévoiler.
Sakura : Tu me seras redevable. Quand et où on lieu le mariage ?
Lionel : Samedi prochain, mais nous prendrons l'avion vendredi soir.
Sakura stupéfaite : L'avion ? Où a lieu le mariage, exactement ?
Lionel : En Suisse, sur les bords du lac de Constance. Ma mère possède une résidence d'été, là-bas. Je suis certain que tu vas l'adorer.
Sakura : En Suisse ? Pourquoi ne pas m'avoir dit avant l'endroit où se déroulait la cérémonie ? Tu savais que je croyais qu'elle se passait ici !
Lionel : Oui, et je savais que tu refuserais si tu savais que c'était en Suisse !
Elle serra les dents. Sa sincérité était parfaitement déplacée et agaçante ! Impossible pourtant de revenir sur sa parole : elle ne renoncerait pas à ses principes à cause de Lionel Li. Même pour l'accompagner en Suisse !
Sakura : Tu me seras doublement redevable, après ceci !
Lionel : Tes désirs sont des ordres, Sakura.
Sakura murmura: Vraiment. Compte sur moi pour te le rappeler.
Un petit sourire apparut alors sur le visage de Sakura et, tournant les talons, elle sortit rapidement du bureau de Lionel. Oui, elle tiendra parole et lui fera payer très cher le service qu'elle s'apprêtait à lui rendre.
La vie nous surprend toujours quand on si attend le moins !
Chapitre
2 :
Le soir même, Sakura dînait avec Daniel et écoutait d'une oreille distraite sa conversation peu passionnante. Finalement, Lionel n'avait pas tort en insinuant que Daniel manquait de passion…
Ah, au diable Lionel ! Se dit-elle. C'était à cause de lui, si Sakura se sentait a milles lieues de Daniel et cela l'agaçait profondément. Elle n'arrêtait pas de penser à ce voyage en Suisse… Dieu merci, Daniel ne semblait pas se rendre compte de sa distraction ! Elle redoubla d'efforts pour s'intéressait à la conversation tandis qu'ils attendaient les desserts.
Soudain, Daniel tendit la main au-dessus de la table pour presser tendrement la sienne. Sakura lui jeta un regard vaguement inquiet. Ais-je manqué quelque chose ? Se demanda-t-elle, confuse. Il était si rare que Daniel lui montre autant d'affection.
Daniel : J'ai une surprise pour toi, lui annonça-t-il avec un enthousiasme presque ardent.
A cet instant, le cœur de Sakura fit un bond d'inquiet dans sa poitrine. Daniel allait-il la demander en mariage ? Ce n'était ni le bon moment, ni l'endroit adéquat ! Le restaurant était plein à craquer et l'encadrement était peu romantique. Ils avaient choisi ce restaurant pour son côté rapide, et non pour l'ambiance.
Sakura : Quel genre de surprise ?
Daniel : Mes parents nous invitent chez eux, ce week-end. Je leur ai tellement parlé de toi que ma mère est impatiente de te rencontrer. Je suis sûr qu'elle va t'adorer autant que moi.
Sakura : Daniel, je suis désolée, mais ce week-end, je ne peux pas les rencontrer.
De la façon dont Daniel relâcha brutalement sa main, elle comprit que son refus le choquait.
Daniel : Je présume, que cela un rapport avec Lionel Li ! Observa-t-il avec une froideur mêlée de mépris en prononçant le nom de son patron.
Depuis qu'elle avait accepté d'accompagner Lionel en Suisse, Sakura se demandait si elle devait informer Daniel. La réaction de ce dernier ne l'encourageait pas à lui dévoiler la vérité.
Sakura : Effectivement, il s'agit d'un déplacement professionnel, répondit-elle, en se détestant pour ce mensonge.
Daniel : Je n'ai pas confiance en ce mec !
Sakura : Allons, Daniel, tu as confiance en moi, tout de même ?
Daniel : Mais bien sûr, mais Lionel Li à si mauvaise réputation !
Sakura : Hélas, les déplacements professionnel font partit de mon job, je ne peux pas refusé.
Daniel : Je comprends ! Mais, je doute que ma mère soit aussi compréhensive. Elle déteste que ses projets soient bouleversés. Elle risque de t'en vouloir, or pour moi il est important qu'elle t'apprécie.
Tiens donc ! Se dit Sakura. Tout s'éclaircissait ! Si Daniel semblait si contrarié, c'était à cause de sa mère ! Il était clair que Daniel ne la demanderait en mariage qu'avec l'accord de sa mère ! Voilà qui déplaisait fortement à Sakura, car se comportement lui rappelait un autre…Durant toute son adolescence, son père s'était donner le droit de choisir ses fréquentations. Il était or de question, qu'elle se retrouve dans une situation contre laquelle elle s'était battue auparavant et dont elle n'était pas sortit intact.
Sakura : Pourquoi, ta mère doit-elle forcément m'apprécier? Après tout, c'est avec toi que je sors, pas avec elle !
Daniel : Evidemment, mais je préfère qu'elle est de l'estime pour toi. Ne m'en veux pas, Sakura, mais en ce qui concerne les décisions importantes de ma vie, j'ai besoin de son avis.
Sakura : Je ferais de mon mieux pour qu'elle m'apprécie le jour où nous nous rencontrerons, si cela peut te faire plaisir.
Après tout, si l'avis de sa mère était importante pour Daniel, pourquoi se fâcher ? pensa Sakura.
La conversation en resta là, mais après qu'elle soit retournée chez elle, Sakura ne put s'empêcher d'y repenser. La curieuse impression de déjà-vu qui l'avait envahie durant le dîner, la chiffonnait. Daniel était l'homme qu'elle avait choisi, mais elle n'avait pas envie de se battre contre la mère de celui-ci pour le garder. Or, elle savait que c'était le sort qui l'attendait.
Sakura : Allons toutes les familles ne ressemble pas forcément à la mienne.
Elle se jugera que le jour où elle rencontre les parents de Daniel, elle ferait tout pour leur plaire ! D'ailleurs, quelle famille pouvait être pire que la sienne ? Aucune ! En conclut-elle. Et sur cette pensée rassurante, elle s'endormit.
Sakura fut tellement submergée de travail le reste de la semaine que le vendredi fatidique arriva sans même qu'elle s'en rende compte. Cet après-midi-là, en faisant ses bagages, elle pensait qu'elle avait définitivement perdu la tête, car elle s'était non seulement acheté un nouveau tailleur pour le mariage, mais elle avait aussi acheté deux autres tenues et une paire d'escarpins. Sans compter un petit sac en cuir rouge. Toutes ces dépenses pour un voyage qu'elle n'avait même pas envie de faire et qu'elle redoutait !
Allons, Sakura ! Il faut de temps à autre renouveler sa garde-robe, non ? Se dit-elle en essayant de rester positive. De plus, elle ne doutait pas un instant que Jena, la belle mère de Lionel, serait à son avantage, et il était hors de question de laisser cette femme, qu'elle détestait sans la connaître, lui voler la vedette.
Sakura jeta un coup d'œil à sa montre. Mon Dieu, il n'y avait pas de temps à perdre ! Refermant rapidement sa valise, elle vérifia qu'elle avait bien son passeport, et jeta un coup d'œil par la fenêtre de son appartement. Pas la moindre trace de Lionel à l'horizon…
Pourquoi avait-elle l'estomac si noué ? Se demanda-t-elle, agacée par sa propre nervosité. Ce n'est pas la pensée de prendre l'avion, car cela lui arrivait souvent ! Ni parce qu'elle allait voyager avec Lionel, car là aussi, cela lui arrivait assez souvent pour les voyages d'affaire.
Non, c'était certainement le retard de Lionel qui la contrariait car elle détestait attendre. D'ailleurs, l'avion, lui, n'attendrait pas. Elle se mit à faire les cent pas dans le salon.
Tout à coup, elle se revit des années plus tôt, attendant Mark pour lui annoncer la bonne nouvelle tout en parcourant nerveusement son sombre petit studio. Mais Mark n'était jamais venu. Il l'avait lâchement abandonnée !
Merde ! Pourquoi le passé revenait-il la hanter ? Heureusement, la sonnerie de l'interphone vint interrompre dans ses tristes souvenirs.
Sakura en appuyant sur le bouton de l'appareil : Oui ?
Une voix : C'est Lionel
Sakura : J'arrive.
Lionel : Non ! Je tiens à porter tes bagages !
Sakura en déclenchant l'ouverture de la porte d'entrée : D'accord, dernier étage, première porte à droite.
Quelques minutes plus tard, Lionel apparut devant Sakura. C'était la première fois qu'il venait chez elle.
Lionel : Personne n'a jamais pensé à faire installer un ascenseur, ici ?
Sakura : Allons, un sportif comme toi ne prendrait tout de même pas l'ascenseur pour monter quatre malheureux petits étages !
Lionel murmurant : J'allais oublié que ce n'est pas auprès de toi que devait chercher de la compassion.
Lionel en découvrant la valise de Sakura : C'est ton unique bagage ?
Sakura surprise : Oui ! On ne part pas un mois, que je sache.
Lionel : Excuse moi. Ma mère ne voyage jamais sans au moins dix valises, je perd parfois le sens des réalités.
Sakura : Mais cela dois coûter une fortune pour transporter ses bagages.
Lionel : Cela crée plutôt des crises de nerfs quand il manque une valise à l'arriver, oui !
Sakura : Et cela arrive souvent ?
Lionel : C'est presque systématique ! Ma mère a besoin que son existence soit un drame continu afin de se sentir vivante. D'ailleurs, je suspecte me sœur, Caroline, de se marier pour échapper à l'emprise de ma mère.
Sakura : On ne se marie pas pour une si mauvaise raison, je suis convaincue que ta sœur est amoureuse.
Lionel : Oh, Caroline doit certainement le croire, elle aussi ! fit Lionel d'un air las. Elle ressemble beaucoup à ma mère. Elle est capable de se persuader qu'elle aime l'homme qu'elle va épousé uniquement parce que l'idée de se marier lui plaît. Professionnellement, c'est une flûtiste accomplie et reconnue, qui se produit dans le monde entier, mais sur le plan émotionnel, elle est restée la petite fille qu'elle était. Je ne parierais pas sur la durée de son mariage.
Là-dessus, il se saisit de la valise de Sakura tandis que celle-ci enfilait sa veste.
Sakura avec un petit sourire : Je crois que j'ai compris ton opinion du mariage.
A cette heure de pointe, les embouteillages ralentissaient la circulation en ville et Sakura crut qu'ils n'arriveraient jamais à temps à l'aéroport. D'ailleurs, à peine avaient-ils enregistré leurs bagages, que leur vol fut annoncé ! Ce ne fut qu'une fois dans l'avion, la ceinture bouclée, qu'ils purent enfin respirer.
Lionel : Cette bousculade vint de te donner un avant-goût de l'ambiance frénétique qui t'attend ce week-end.
Là-dessus, il étendit paresseusement les jambes, ainsi que le permettait le confort de la classe affaires.
Sakura : J'ai l'impression que tu noircis le tableau familial. Prenons ton grand-père, par exemple. A mes yeux, c'est un véritable gentleman.
Lionel : Tu as raison, c'est le seul membre de ma famille qui fasse exception à la règle. D'ailleurs, il ne vient pas au mariage. Il a prétendu avoir trop de travail, mais selon moi, il n'avait aucune envie de rencontrer ma mère. Attend de connaître ma famille, et tu comprendras mieux.
Sakura en regardant par le hublot : Peut-être.
En bas, les dernières lumières de la ville disparaissaient tandis que l'avion atteignait les nuages.
Lionel : Qu'en est-il de ta famille, Sakura ? En tout cas, je parierais qu'elle ne peut pas être pire que la mienne.
Sakura se figea. En dépit des années passées et des efforts qu'elle avait faits pour surmonter tous ses souvenirs si douloureux, elle continuait a se crispait chaque fois que l'on évoquait le sujet.
Sakura murmura: Je n'ai pas de famille.
Lionel : Désolé, j'ignorait que tes parents étaient décédés. Je présume qu'ils doivent te manquer.
La sincérité de Lionel la frappa. Elle ne pouvait pas le laissait dans l'erreur !
Sakura : Ils sont encore en vie.
Lionel : Oh ! Tu ne connais donc pas tes parents, c'est cela ?
Sakura : Je n'ai jamais dis une chose pareille ! Et maintenant, si tu le veux bien, changeons de sujet.
Elle ne pouvait pas être plus clair. Hélas ! Comme elle le craignait Lionel insista.
Lionel : Tu ne peux pas me laisser sur ma faim. Je vais m'imaginer les pires scénarios. Je t'ai bien décris ma famille, moi ! Il serait juste que tu décrives la tienne.
Sakura : Je ne t'ai rien demandé. Je me serais d'ailleurs bien passé de toutes ces informations.
Lionel : Allons, chérie, reprit-il d'un ton séducteur, avoues que mes histoires de famille t'ont captivée !
Sakura : C'est faux !
Lionel : Menteuse !
Sakura : D'accord, je dois l'avouer qu'elles n'étaient pas inintéressantes. Mais, cela ne m'oblige pas à évoquer ma famille.
Lionel : Donc, tu as bien une famille ! Ouf ! Je commençais à croire que tu était issue d'une génération spontanée, dit-il, d'un ton moqueur.
Sakura soupira, elle savait qu'il ne lâcherait pas prise tant qu'il n'aurait pas obtenu quelques aveux.
Sakura : Très bien ! Je vais te résumer la situation, mais promets moi qu'ensuite, tu ne poseras plus de questions.
Lionel : Mon Dieu, à voir ton expression, on dirait que tu vas m'annoncer la fin du monde. Mais entendu, je te promets de ne plus te poser de questions.
Sakura en le regardant droit dans les yeux : Nous nous ignorons mutuellement.
A cet instant, elle vit clairement une infinité de questions se bousculaient dans les yeux de Lionel. Heureusement, qu'elle lui avait fait faire cette promesse, se félicita-t-elle.
Lionel : Te rends tu compte à quel point tu frustres ma curiosité.
Eh bien, tant pis, se dit-elle. Si elle lui révélait qu'aux yeux de sa famille, elle était définitivement morte, Lionel voudrait savoir incontestablement pourquoi et elle finirait par lui raconter tous ses secrets. Ce qu'elle regretterait amèrement par la suite !
Sakura en prenant un magazine : Et maintenant, le sujet est clos.
Lionel vexé : Il aurait mieux fait que tu ne me dises rien du tout.
Sakura : Je te rappelle que c'est toi qui as insisté pour savoir. Par conséquent, c'est à toi seul qui faut que tu t'en prennes. Que cela te serves de leçon à l'avenir ! La curiosité est un vilain défaut.
Lionel : Cela t'amuses d'être cruelle avec moi, n'est ce pas ?
Sakura : Pas du tout, mais…
Lionel : Mais je ne dois m'en prendre qu'à moi-même ! Merci pour le réconfort !
Haussant les épaules, Sakura se concentra sur la lecture du magazine ; elle sentit peu à peu le sommeil la gagner. Elle ne lutta pas contre son envie de dormir : de cette façon, le voyage passerait plus vite ! Elle inclina son siège, et quelques minutes plus tard, elle dormait déjà…
Soudain, on la secoua par le bras.
Ouvrant les yeux, elle regarda autour d'elle, désorientée. Ce fut alors qu'elle croisa le regard inquiet de Lionel.
Lionel : Tu t'es endormie et tu as fait un mauvais rêve, alors je me suis permis de te réveiller.
Sakura marmonna: Merci, ai-je crié ?
Lionel : Non, tu gémissais…Cela t'arrives souvent ?
Ouf ! Se dit Sakura. Au moins, elle n'avait pas parlé comme cela lui arrivait parfois, au beau milieu de la nuit, même si ses cauchemars n'étaient plus aussi fréquents qu'autrefois.
Sakura : Quelquefois.
Sans aucun doute que les questions de Lionel sur sa famille étaient à l'origine de ce cauchemar, pensa-t-elle. Maintenant, elle se rappelait nettement du cauchemar qu'elle venait de faire. Elle avait rêvé à sa dernière rencontre avec sa famille, rencontre durant laquelle son père s'était montré impitoyable. Il lui avait interdit de refranchir le seuil de sa maison et lui avait dit des choses cruelles qu'elle ne pourrait jamais oublier. Désormais, avait-il déclaré, je te considèrerais comme une étrangère, pour moi et ta famille tu sera comme une fille de rue !
Lionel : Allo, ici la Terre.
Sakura murmurant : Certaine choses sont difficiles à oublier.
Lionel : Surtout quand ils nous ramènent vers le passé, n'est ce pas ?
Evidemment, Lionel avait compris que c'était à cause de leur discussion qu'elle avait fait ce cauchemar. Mais pas question qu'elle lui révèle ses secrets les plus douloureux de sa vie ! Alors aussitôt elle décida de changer de sujet.
Sakura : On dirait que tu parles en connaissance de cause. Ferais-tu toi aussi des rêves, Lionel ? J'aurais pourtant juré qu'il fallait une conscience pour cela !
Lionel : Ca, c'est pas très gentil, chérie ! Eh bien, oui, j'ai une conscience ! Mais je n'essaierais pas de te le prouver car tu penses toujours le pire de moi.
Sakura : Hé ! Tu n'es pas entrain de me prouver que j'ai raison ?
Lionel avec un sourire dévastateur : Il faut bien avouer, que tu mords toujours à l'hameçon avec une telle rapidité.
Cet homme était tellement insupportable, pensa Sakura, agacée. Se retenant toutefois pour ne pas lui répondre, elle se contenta de lui jeter un regard haineux et repris son magazine.
Lionel : Toujours égale à toi-même, n'est ce pas ? Une parfaite maîtrise de soi, un air imperturbable…
Sakura : Evidemment, cela te change de ces pimbêches qui tombent amoureuse de toi au moindre de tes sourires !
Lionel : Je suis curieux de savoir quelle arme secrète possède Daniel pour avoir réussi à te faire fondre.
Sakura se mit à réfléchir à ce que disait Lionel. Jamais elle n'avait eu l'impression de fondre ou de craquer pour Daniel. Mais ce n'était certainement à Lionel qu'elle allait l'avouer.
Sakura : Cela ne te regarde pas !
Lionel : Qu'a dit notre cher Daniel en apprenant que tu m'accompagnais en Suisse ce week-end ?
Sakura en faisant semblant de se concentrer sur son magazine : Pourquoi aurait-il dit quelque chose en particulier ?
Lionel : Hum, hum…Tu me dis qu'il n'a pas trouvé curieux que nous partions tous les deux, ce week-end ? J'ignorais qu'il avait une aussi large ouverture d'esprit.
Sakura : Nous voyageons souvent ensemble, je ne vois pas pourquoi il s'en étonnerait.
Lionel : Exact, mais d'habitude, c'est un voyage professionnel. A moins que tu ne lui ais rien dit ?
Sakura ne répondit rien.
Lionel : Bingo ! Il ne sait pas que l'on part en Suisse tous les deux.
Sakura : Ecoute, Daniel est au courant pour ce voyage qui, à ses yeux, est un déplacement professionnel. Quand, j'ai compris à quel point il te détestait, j'ai préféré ne pas lui dire le véritable motif de ce voyage. Voilà, t'es content ? Est-ce que je peux lire tranquillement, maintenant ?
Lionel : Alors comme ça, Daniel ne m'aime pas. Finalement, cet homme a davantage de discernement que je ne le croyais.
Sakura : Désolé, je vois pas le rapport.
Lionel : Je suis certain qu'il me prend pour un séducteur et qu'il craint que je finisse, un jour ou l'autre, par jeter mon dévolu sur toi.
Sakura : De ce côté-là, il n'a aucun souci à se faire. Tu ne m'intéresses pas du tout !
Lionel : De plus, tu ne recherches personne, puisque tu es avec Daniel.
Là-dessus, elle replongea le nez dans son magazine, mais elle fut incapable de se concentrer sur sa lecture.
Les yeux noirs de Lionel la hantaient depuis qu'elle les avait croisés, tout à l'heure, quand il l'a réveillée…
Subitement, elle eut conscience de l'existence physique de Lionel à son côté, une sensation troublante qu'elle n'avait jamais éprouvée en sa compagnie. Jusqu'à présent, il avait été son patron, un point, c'est tout ! Jamais, au grand jamais, elle ne l'avait considéré comme un homme susceptible de la faire fantasmer.
Allons, il est urgent de se ressaisir, se di-t-elle. Elle avait eu tort de mentir par omission à Daniel. Sans doute que c'était pour cette raison qu'elle se sentait si confuse dans cet avion, au côté de Lionel, car elle avait l'impression de comploter avec lui contre son fiancé.
Oui, c'était l'unique explication de son trouble, pensa Sakura.
La vie nous surprend toujours quand on si attend le moins !
Chapitre 3 :
Lorsque l'avion toucha la piste d'atterrissage, les derniers rayons du soleil disparaissaient à l'horizon. Il faisait encore très doux dehors, mais Sakura n'eut pas le temps de profiter de cette si belle soirée d'été, car Lionel l'entraîna rapidement vers une limousine avec chauffeur.
Sakura d'un air rêveur : On ne se prive de rien, en Suisse.
Lionel en faisant enter Sakura dans la limousine : Ma mère voyage toujours dans des conditions optimale et à la courtoisie d'en faire partager les autres.
Sakura : A-t-elle déjà entendu parler d'économie d'énergie ?
Lionel avec un sourire : Aurais-tu préféré que nous prenions le bus ? Quant à ma mère, autant te prévenir, elle n'aime pas entendre parler de ce qui la dérange. Voilà pourquoi elle insiste tellement pour que ses enfants l'appellent par son prénom. Grâce au miracle de la chirurgie esthétique, son visage a conservé une relative fraîcheur. Or, avoir un fils de mon âge détruit d'un coup les efforts qu'elle déploie avec tant d'acharnement pour conserver une jeunesse éternelle.
Sakura avec perspicacité : Et pourtant, quelque chose me dit que tu ne l'appelle pas par son prénom.
Lionel : Exact ! Je pense qu'il est important qu'elle reste en contact avec la réalité.
Sakura : J'en conclue que tu te soucies de ta mère, en dépit de toutes les critiques que tu lui fais. Ce qui me conduit à croire que tu es un excellent menteur, Lionel, lorsque tu prétends que ta famille t'insupporte. D'ailleurs, tu crains tellement de blesser ton père que tu as imaginé de me faire passer pour ta petite amie ! Finalement, sous tes airs d'indifférent, tu es un sentimental.
Là-dessus, elle lui décocha un sourire triomphant.
Lionel : Je suis surpris qu'une personne aussi froide que toi fasse preuve d'une psychologie remarquable en ce qui concerne les émotions d'autrui. D'où ma question : as-tu été autrefois une femme capable de ressentir des sentiments ?
Sakura : Ce n'est pas parce que ma vie n'est pas drame continu, comme celle de ta mère, que je ne ressens aucune émotion ou intérêt pour autrui.
Lionel : Ton regard est parfois si glaçant qu'il est permis d'en douter.
Sakura en regardant par la fenêtre : Il ne faut pas me provoquer, c'est tout !
La limousine longeait à présent le lac de Constance. Nous ne devons pas être loin de notre destination, pensa-t-elle avec une certaine angoisse.
Allons, après tout, elle n'a aucune raison d'être nerveuse ! Tout ce qu'elle aurait à faire, c'est d'éloigner la belle-mère de Lionel ; dans quarante-huit petites heures, elle serait de retour en Angleterre et son patron lui sera redevable pour ce service qu'elle lui rendait.
Elle soupira intérieurement. Allait-elle être à la hauteur du service qu'elle allait rendre à Lionel ? Jouer un rôle au sein d'une famille, ce n'était pas réellement son truc, dans la mesure où elle avait été incapable de jouer celui que son père lui avait assigné, autrefois. Il était vrai que ce dernier était extrêmement exigeant ! Ne tolérant pas la moindre contradiction, il avait tenté par tous les moyens d'anéantir la personnalité de sa fille. Il n'avait pas prévu sa force de caractère ! Sakura avait refusé de se laisser faire, même si elle avait payé cher sa liberté. Aujourd'hui encore, elle continuait d'en souffrir, mais elle ne regrettait rien.
Soudain, la limousine s'arrêta devant une grande grille en fer forgé, dont les immenses battant s'ouvrirent automatiquement Le véhicule s'engagea alors dans une longue allée qui serpentait à travers une véritable forêt pour déboucher sur un splendide manoir derrière lequel brillait le lac de Constance. La vue était époustouflante !
Lionel en descendant de la voiture: Impressionnée ?
Sakura : Je suis surtout impressionnée par ce que doit être le montant des factures de chauffage ! Ta mère doit dépenser une fortune pour chauffer toutes ces pièces et tous ces étages.
Lionel : Quel sens pratique ! Tu partage au moins cette qualité avec ma mère, qui réside au manoir uniquement l'été pour éviter les frais de ce genre. Pour faire de l'esbroufe, il faut être calculateur.
Sakura : Je commence à mieux comprendre d'où tu viens ta perspicacité. Et qu'as-tu hérité de ton père, à part le gène de la séduction ?
Lionel : Son esprit, son humour et son charme, bien sûr.
Sakura : Des qualités très utiles.
Lionel en clignant diaboliquement des yeux : Tout dépend de l'usage que l'on en fait !
A cet instant, les portes du manoir s'ouvrirent comme par magie. Un majordome anglais plus vrai que nature apparut dans l'encadrement de la porte.
Sakura à voix basse à Lionel : Est-il réel ?
Lionel au majordome : La jeune dame aimerait savoir si tu es bien réel, Pierre.
Pierre : Oui, je suis en chair et en os, mademoiselle.
Lionel : Il est bien réel.
Sakura : Très drôle ! (A Pierre) : Excusez le, il a le sens de l'humour parfois déplacé.
Pierre : Pour l'avoir vu naître, je connais toutes les faiblesses de M. Lionel, mademoiselle.
Lionel éclata de rire.
Lionel : Sommes nous les dernier arriver ?
Pierre : Parmi les gens attendus aujourd'hui, oui, monsieur. Madame a retardé l'heure du dîner afin qu'il coïncide avec votre arrivée. Les cocktails seront servis dans le grand salon dans une demi-heure.
Lionel : Entendu, nous serons prêts d'ici là. Inutile de nous montrer le chemin, je le connais.
L'escalier en bois sculpté était des plus impressionnants.
Immédiatement, l'imagination de Sakura s'enflamma. Elle se représenta les Belles de l'Epoque faisant traîner leur longue et magnifique robe sur ses marches et glisser leurs doigts gantés sur la balustrade avant d'effectuer une entrée magistrale au salon.
Lorsqu'ils arrivèrent au premier étage, Lionel entraîna Sakura vers le corridor de gauche, qui conduisait lui-même à un autre couloir.
Sakura : Pourras-tu me donner un plan du manoir ? Je suis sûr que des invités ont disparu à jamais dans les méandres des couloirs.
Lionel : A ma connaissance, pas récemment.
Lionel s'arrêta enfin devant une porte capitonnée de velours bordeaux.
Il recula pour la laisser entrer dans une pièce spacieuse, notamment meublée d'un grand lit à baldaquin et d'une magnifique commode. Deux grandes portes-fenêtres permettaient d'accéder au balcon qui naturellement dominait le lac. Sakura s'y dirigea aussitôt, enivrée par la vue enchanteresse.
Sakura pense : Je vais me sentir bien ici !
Lionel : Cela te plaît-il ?
Sakura : Il faudrait être difficile pour ne pas être conquise.
Elle se retourna, les yeux brillant comme ceux d'un enfant ravie… Elle se figea. Pourquoi avait-il refermé la porte derrière lui ?
Sakura : Aurais-tu la gentillesse de me laisser, maintenant, pour que je puisse me changer.
Lionel : J'aurais aimé t'obéir. Seulement il y a un problème…
Sakura : Quel genre de problème ?
Lionel : J'ai oublié de te dire quelque chose.
Sakura se sentit brusquement gagner par le malaise que reflétait le visage de Lionel. A cet instant, on frappa à la porte. C'était Pierre qui apportait les bagages. Elle attendit que Pierre reparte avant de pointer le doigt accusateur vers Lionel.
Sakura : Si tu crois que je vais…
D'un geste rapide, Lionel l'enlaça par la taille et la bâillonna avec sa paume.
Lionel : Arrête, tu veux nous faire démasquer ?
Sakura murmurant furieuse: Lâche-moi !
Lionel tendit l'oreille et, n'entendant plus les pas de Pierre dans le couloir, obéit tandis que Sakura continuait, mains sur les hanches.
Sakura : Pourquoi ne m'as-tu pas prévenue que nous partagions la même chambre ?
Lionel : Parce que j'ai oublié.
Sakura : Oublié ? Tu ne crois tout de même pas que je vais te croire ?
Lionel : Que tu me crois ou non, c'est la vérité, j'ai oublié. J'occupe toujours cette chambre, que je vienne seul ou accompagné. Il est vrai, que tu n'es pas la personne avec qui je devais venir au début, mais…
Sakura : D'accord, admettons que tu es oublié, mais je refuse quand même de partager cette chambre avec toi.
Lionel : Tu le dois pourtant.
Sakura : Pas question !
Lionel : Que les choses soient bien claires : la femme qui partage ma vie partage aussi mon lit, et aux yeux de ma famille, tu es ma petite amie. Alors, que cela te plaise ou non, je resterais ici, et toi aussi !
Sakura serra les dents. Elle avait accepté de jouer le rôle de sa petite amie ce qui – étant donné les règles libérées de Lionel – impliquait qu'elle partage son lit. Détail qu'elle aussi avait oublié ! Elle avait commis là une erreur stratégique.
Sakura : Très bien ! Puisque nous n'avons pas le choix, nous partagerons cette chambre, mais tu dors sur le sofa !
Lionel avec une lueur amusé dans les yeux : Tu es sûr que tu ne préfères pas que je dorme dans la baignoire.
Sakura : Ne me tente pas ! D'ailleurs, avant que j'oublie, il n'y a rien d'autre que tu as oublié de me préciser ?
Lionel en commençant de déboutonner paresseusement sa chemise: Heu… Rien ne me vient à l'esprit pour l'instant.
Et Sakura se retrouva soudain hypnotisée, incapable de détacher son regard des doigts de Lionel qui descendaient, descendaient… Lorsqu'ils arrivèrent au niveau de sa ceinture, elle releva les yeux, pour apercevoir le sourire moqueur de Lionel.
Lionel : Tu veux m'aider ?
Sakura rouge en se dirigeant vers la porte la plus porche, croyant trouver la salle de bains: Tu es un grand garçon qui ne m'a pas attendue pour apprendre à se déshabiller.
Lionel : Tu peux utiliser mon dressing, si cela t'amuse, mais le tien est de l'autre côté. Et pour la salle de bains, c'est la porte près de la cheminée.
Sakura : Merci.
La tête haute, Sakura se dirigea alors rapidement vers la salle de bains, sans oublier au passage de prendre sa valise. Elle s'y enferma à double tour avant de s'appuyer contre la porte.
Mon Dieu, elle venait de se ridiculiser affreusement. Et pourquoi ? Parce qu'elle avait perdu la tête en le voyant déboutonner sa chemise ! Et elle pouvait compter sur lui pour qu'il le lui rappelle à la première occasion venue !
Dire qu'elle allait devoir partager cette chambre avec son patron ! Encore heureux qu'elle ait amené son peignoir ! Certes, il était en soie légère, mais il lui arrivait jusqu'aux pieds.
Forte à cette pensée, elle se nettoya le visage et se remaquilla. Pour ce soir, elle avait prévu une robe de créateur qui lui avait coûté une petite fortune. La jupe en corolle rose pâle était taillée dans une mousseline délicate tandis que le bustier, d'un rose plus soutenu, était en satin. Sans aucun doute que les hôtes du manoir seraient en tenue de soirée et elle ne voulait pas détonner.
Quand elle ressortit de la salle de bains, Lionel était déjà prêt. Malgré elle, Sakura dut reconnaître qu'il était magnifique. Il nageait dans le luxe comme un poisson dans l'eau, mais il était vrai qu'il y avait été plonger dés sa naissance. Néanmoins, Lionel était doué d'une remarquable faculté d'adaptation. Oui, Lionel Li était à l'aise dans toutes les circonstances et en compagnie de n'importe quelle personne ! Sans doute, était-ce ce qui le rendait attrayant aux yeux de nombreuses femmes.
Lionel : Tu es ravissante. Cette tenue te va à merveille.
Son compliment la troubla d'autant plus que c'était précisément ce qu'elle était en train de penser au sujet de son smoking.
Sakura : Ta mère ayant un majordome, je suppose que le dîner est des plus réglementaires.
Lionel : Oh oui ! Il ne manque ni les serviettes, ni les rince-doigts.
Sakura : Dire que tu m'as décrit ta famille comme une bande d'hurluberlus ! Je commence à croire que la moitié de ce que tu m'as dit est faux, et le reste pur mensonge.
Lionel s'apprêtait à lui répondre lorsqu'on frappa un léger coup à la porte. Sakura lui lança un regard interrogateur, puis Lionel alla ouvrir.
Immédiatement, un nuage de parfum capiteux se répandit dans la pièce et deux bras élégants ornés de bracelets se refermèrent sur les larges épaules de Lionel.
Une voix sirupeuse : Lionel, mon chéri ! Dés que Pierre m'a annoncé ton arriver, je me suis précipitée ici pour te saluer.
Adroitement, Lionel tenta de se dérober, mais les mains aux ongles parfaitement manucurés l'agrippaient comme de véritables griffes.
D'un coup, Sakura sentit la colère monter en elle. Sans aucun doute que la blonde voluptueuse, à la robe extrêmement moulante, qui retenait Lionel entre ses bras n'était autre que Jenna Li, la belle-mère de Lionel ! Son propre rôle ne lui ordonnait-il pas d'intervenir sur-le-champ ?
Sakura poliment : Bonjours
Sakura en s'emparant du poignet de Jenna : Permettez-moi de vous aider ! J'ai l'impression que vous avez accroché votre bracelet à un bien qui ne vous appartient pas.
Là-dessus, elle repoussa habilement les bras de Jenna.
Prise au dépourvu, celle-ci émit un petit cri de surprise et s'écarta de Lionel, tandis que Sakura passait un bras possessif sous celui de son « petit ami ».
Sakura : A l'avenir, prenez garder où vous posez vos mains.
Jenna d'un ton arrogant : Vous êtes… ?
Sakura d'un ton de rivale : Sakura Kinomoto.
Jenna en lui adressant un sourire hautain : La dernière petite amie de Lionel, si je comprend bien.
Ce sourire augmenta la fureur de Sakura à son comble.
Il était rare que Sakura déteste des inconnus dès le premier regard, mais il fallait croire que Jenna faisait exception à sa règle. De toute évidence, la belle-mère de Lionel était une femme qui créait des problèmes.
Sakura : Exact ! Et vous êtes Jenna, la femme de son père.
Ce rappel déplut fortement à Jenna qui, après avoir foudroyé Sakura, déclara à l'adresse de son beau-fils :
Jenna : Lionel, mon chéri, cette femme m'a l'air bien possessive. Prends garde à ne pas te retrouver la bague au doigt sans l'avoir voulu.
Lionel : Je prends le risque.
Jenna : Cette demoiselle doit avoir des qualités dont tes autres petites amies étaient dépourvues. Peut-on savoir lesquelles ?
Sakura en ne laissant pas le temps à Lionel de répondre : La première, et l'une des plus importante, c'est que je n'ais pas de mari.
Jenna blessé par la réponse de Sakura : Allons, ma chère, ne vous faites pas d'illusions. Lionel ne va pas vous épouser, ce n'est pas le genre d'homme à se laisser passer la corde au cou.
Une voix masculine : Ah, Jenna, tu es là ! Tu aurais pu m'attendre !
Rapide comme l'éclair, cette dernière afficha un sourire aussi éblouissant que crispé à son mari, Lewis Li, et passa habilement un bras sous le sien.
Jenna : Désolé, mon chéri, je tenais absolument à saluer Lionel et sa petite amie en date.
Lewis après un moment d'hésitation : Heureux de te revoir, Lionel, et ravi de faire votre connaissance, mademoiselle.
Il gratifia alors Sakura d'un beau sourire. Celle-ci alors comprit immédiatement d'où Lionel tenait son charme fou !
Lionel : Père, je te présente Sakura.
Lewis en serrant chaleureusement la main de Sakura : J'espère que vous apprécierez votre séjour parmi nous, mademoiselle. Et maintenant, descendons rejoindre les autres invités avant que notre hôtesse s'impatiente.
Lewis à son fils : Ta mère est d'une humeur exécrable, aujourd'hui.
Le danger était passé, Sakura voulut détacher son bras de celui de Lionel. Mais ce dernier pris d'autorité la main de Sakura et entremêla leurs doigts. Sakura jeta un coup d'œil vers Jenna : celle-ci les surveillait de près !
Sakura pensa : Bon d'accord, étant donné la manière dont j'ai défendu mon territoire, tout à l'heure, cela serait curieux si je m'écartais de Lionel. Il m'empêche…
Sakura n'était pas habituée à donner la main à son patron ! Et, comme tout à l'heure dans l'avion, elle sentit un malaise la gagner. La main de Lionel était étrangement réconfortante.
Jenna : Yelan adore être le centre du monde.
Lionel : Elle n'est pas la seule !
Lewis : Ma chérie, c'est toi qui as absolument tenu à venir, alors ne plains pas de notre hôtesse, s'il te plaît !
Sakura sourcilla. Lewis paraissait moins aimable envers sa femme que Lionel ne l'avait laissé entendre. Prenait-il progressivement conscience du caractère de Jenna ? Elle l'espérait pour Lionel.
A l'instar de la chambre, le salon donnait sur le lac. Les lumières se réfléchissaient à présent dans les ondulations de l'eau, et donnaient au paysage de l'air féeriques. Le salon, éclairé par deux immenses chandeliers en cristal, était rempli d'une foule bruyante dont les tenues étaient plus d'élégances les unes que les autres.
Sakura réalisa soudain que son « couple » attirait les regards des invitées. Chacun devait s'interroger sur l'identité de la nouvelle petite amie de Lionel Li et réfléchir sur la duré de leur relation. La pensée de savoir qu'elle était la seule à en connaître la durée – quarante-huit heures exactement – l'amusa subitement et elle parvient alors à ce détendre.
Sakura à l'oreille de Lionel : J'éveille la curiosité de invités. J'espère qu'ils ne seront pas trop déçus lorsqu'ils te verront au bras d'une autre femme, la prochaine fois.
Lionel : Je verrais en sorte que non. Et, maintenant, si nous allions saluer ma mère avant qu'elle ne fasse une crise pour l'avoir négligée. Allez, courage !
A ces mots, Sakura sentit son estomac se nouer. Sa mère était-elle réellement comme le décrivait Lionel.
Lorsque Yelan Li aperçut son fils, elle poussa un cri de joie et courut se jeter dans ses bras.
Yelan : Lionel, tu es incorrigible ! Comment peux-tu négliger ta mère de cette façon ? Voila des mois que tu n'es pas venu me voir. Eh bien, qu'as-tu à dire pour ta défense ?
Yelan en se tournant vers Sakura : Est-ce ta petite amie ? Elle est ravissante ! Et qu'attends-tu pour me la présenter ? Allez !
Docilement, Lionel fit les présentations et, avant que Sakura n'ait le temps de lui tendre la main, elle se retrouva dans les bras de Yelan.
Yelan : Sakura, je suis contente de te connaître. Tous les amis de mon fils sont les bienvenus chez moi !
Sakura : Moi de même, Madame Li.
Yelan : Appelle moi Yelan, je te pris !
Sakura : D'accord, Yelan.
Yelan : Nous parlerons plus tard, Sakura, quand nous aurons plus de temps. Quant à toi, Lionel, reste à proximité, que je puisse éventuellement te présenter à mes amis qui ne te connaissent pas encore.
Sakura quand Yelan fut partit : Est-elle toujours aussi… ?
Les mots manquèrent brusquement à Sakura pour qualifier Yelan, ce qui fit tendrement sourire Lionel.
Lionel : Et encore, elle a été relativement sobre ! A petites doses ma mère est charmante. C'est d'ailleurs, ce que dit mon père, à présent qu'ils sont divorcés.
A cet instant, la voix enthousiasmée de Yelan les appela. Sakura et Lionel se retournèrent en même temps pour faire face à une Yelan rayonnante, au côté d'un homme à l'expression sévère.
Cette vision glaça Sakura d'horreur.
Sakura pensa : Non, ce n'est pas possible !
Ben voilà, j'ai décidé de m'arrêter là pour aujourd'hui ! Je voulais vous laissez réfléchir sur la suite, que bien sûr je publierais bientôt ! Mais pour le moment dites moi ce que vous en pensez, je suis sûre qu'il me manque quelque ptite chose et cela m'énerve, alors laissez moi un ptit com' !
Kiss à tous, et à dans une semaine pour la suite. Caroline…
