Disclamer : Le monde et les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas... Malheureusement !
Titre : Une mission pour l'éternité
Résumé : "Étant un vampire, je savais que tu ne te soumettrais pas à moi. Cependant, tu as besoin d'un calice et ton besoin de protection envers lui sera plus puissant que ta loyauté envers moi... Ta mission est donc la suivante : transforme Harry Potter en calice et éloigne le de mon chemin !"
Personnages : [Harry Potter / Draco Malfoy] / Cédric Diggory / Barty Croupton Junior
Bêta : DenielleLaw et Line Alki des amours !
Note : À partir de maintenant et pour rassurer mes lecteurs, je vais poster mes avancées pour que vous sachiez où j'en suis dans toutes mes fanfictions !
- La vengeance des Malfoy, chapitre 5 : Pas commencé
- Il ne faut pas mentir, chapitre 2 : En cours (2000 mots environ)
- Les 100 façons de dire "Je t'aime", chapitre 2 : En cours (1000 mots environ)
- Le coup du Destin, chapitre 3 : Pas commencé
- Social Work, chapitre 7 : En cours (2000-3000 mots environ)
- J'aurai mon indépendance, chapitre 6 : Pas commencé
- La prise en charge, chapitre 2 : Pas commencé
- Certe Vivere, chapitre 2 : Pas commencé
- Echec et Mat, chapitre 1 : En cours (1000-2000 mots environ)
Une mission pour l'éternité
Chapitre 1 : La mission
Fixant froidement la porte face à lui, Draco attendait que son Maître le fasse entrer. Lord Voldemort ne convoquait que très rarement les mangemorts seul à seul et c'était généralement mauvais signe pour l'invité. Passant une main dans ses cheveux, il pensa une nouvelle fois à ce qu'il avait fait ces dernières semaines, mais rien ne semblait lui valoir une punition en règle du Seigneur des Ténèbres. Il lâcha donc un énième soupire, agacé par lui même pour son comportement indigne de sa famille.
Finalement, après une bonne demi-heure d'attente à se ronger les sangs - en pensée, Draco fut invité à entrer par l'un des chiens du mage noir. Redressé et le menton en l'air, il franchit les doubles portes, découvrant une Grande Salle lugubre digne des films d'horreur moldu. En effet, rien que le plafond semblait prêt à s'effondrer d'après la présence des nombreuses fissures au dessus de lui. Et puis, ne parlons pas du lierre, il avait envahi toute la salle, courrant sur les murs, le sol, même sur les grandes fenêtres. Sa mère ferait sans nul doute une attaque si son si précieux manoir ressemblait à ça. Sortant de sa contemplation, l'héritier des Malfoy s'approcha avec des pas calmes du trône au milieu de la pièce où se trouvait son Maître, qui le fixait froidement. Arrivé à ses pieds, le blond s'abaissa en retenant un grognement venant de sa créature. C'était toujours particulièrement douloureux et humiliant lorsqu'il saluait le Seigneur des Ténèbres, ou du moins, ça l'était pour son côté vampire, et ce, peu importe le fait que son Maître soit encore une sorte de fantôme. D'après son père, cette année, le plus grand mage noir de tous les temps allait retrouver un corps à lui seul. Le blond pouvait donc en conclure que son année scolaire allait encore une fois être… mouvementée.
- Redresse-toi mon Mangemort, siffla doucement Lord Voldemort, satisfait de sa soumission.
Silencieux, Draco fit ce qu'on lui ordonnait et laissa les yeux carmins le parcourir tandis que ses propres yeux analysaient l'apparence de son Maître. Il avait le même physique que quatorze ans plus tôt, avant sa chute. Finalement, son regard mercure rencontra celui carmin du grand sorcier qui affichait un sourire narquois et mauvais. C'était à ce moment précis que le Sang-Pur remarqua l'absence de sa baguette. Certes, il n'en avait pas besoin pour le torturer mais Voldemort adorait particulière le mélange de peur et d'imagination dût à la présence de sa baguette, ce qui donnait souvent des résultats… inattendus. Comme des tentatives de fuite, de meurtre voir même de séduction.
- Il est temps d'accomplir ta première mission en mon nom, reprit finalement le mage noir.
"Enfin", songea Draco. Il n'attendait que ça depuis le retour de Lord Voldemort - ou du moins, le presque retour -, faire ses preuves, rendre fier son père et prouver à tous les mangemorts qu'il était bien digne d'être un Malfoy.
- Connaissant ta nature, commença le plus grand sorcier de tous les temps, je me doutais que tu ne pourrais pas te soumettre totalement à moi… Tu n'imagines pas à quel point cela a été compliqué de trouver une mission adéquate à ta… condition.
Attendant avec impatience le résultat de sa réflexion, Draco se retint de sautiller comme un enfant. Sans aucun doute, s'il l'avait fait, en plus d'avoir l'air ridicule devant son Maître, son père lui aurait certainement fait tout un monologue sur la manière de se tenir en public. Alors il resta sagement debout, les mains croisés dans son dos, tel un mangemort soumis, ce qui provoqua une énième colère du côté de sa créature.
- Ainsi, ta mission sera de faire de Potter ton calice et de l'écarter de mon chemin, annonça finalement Voldemort, souriant méchamment, semblant savourer sa soudaine crispation.
En effet, dès qu'il avait entendu le nom du balafré, son corps s'était aussi tendu comme un arc alors quand le Maître lui annonça sa tâche, il aurait sans aucun doute préféré mourir dans la porcherie des Weasley plutôt que de vivre ça. Il ne pouvait en aucun cas faire cela, pas alors que la place de calice était réservé à sa moitié, qu'il espérait rencontrer un jour. Et soyons tout de suite clair : Potter n'était certainement pas sa moitié. Même saoul, Draco ferait la différence entre son âme-soeur et un boulet.
- Maître, commença Malfoy, espérant pouvoir le faire changer d'avis.
- Suffit, coupa celui-ci. Je me fiche complètement du fait que Potter ne soit pas ton compagnon. Je te l'ordonne, donc tu le feras.
Sans le vouloir, un grognement de rage franchit la barrière de ses lèvres, semblent résonner sur les parois de la Grande Salle, agrandissant par la même occasion le rictus de Lord Voldemort. C'était de toute évidence la réaction qu'attendait celui-ci.
- N'oublie pas mon petit Dragon, souffla mielleusement le Seigneur des Ténèbres, à quel point ton père m'a déçu suite à son échec et à la mort de mon Basilic. Je t'encourage vivement à réparer cette méprise si tu ne veux pas… payer pour eux. Il en va sans dire que si tu rates ta mission, ce seront tes très chers parents qui subiront le châtiment à ta place.
- Je serai obligé de protéger Potter, même de vous, informa alors Malfoy, comme si c'était son dernier espoir.
- Nous verrons cela plus tard.
Finalement, sa mission si attendue lui sembla comme un ticket pour l'enfer. Lorsque Voldemort avait répondu "Nous verrons cela plus tard", le blond avait entendu "Je te tuerai plus tard, toi et Potter". Il n'avait jamais imaginé que son Maître l'obligerait à sacrifier ce qui lui était de plus cher après sa famille : sa liberté. Mais pour que ses parents puissent respirer encore une journée de plus, il était prêt à tout, même à ça. Retenant les tremblements de rage qui commençaient à animer son corps, Draco baissa la tête, montrant ainsi son accord - quasi inutile - pour la mission.
- Bien. Tu peux disposer.
La tête rempli d'un bourdonnement persistant, il quitta la pièce, le visage froid et le regard glacial. Cette foutue mission était son passeport pour le royaume des morts. Mais en quoi était-ce étonnant ? Après tout, chaque personne qui se rapprochait de Potter finissait par mourir à un moment ou à un autre. Brusquement, ses parents rentrèrent dans son champ de vision et il ne put s'empêcher de se dire, à la vue de leur expression, qu'ils étaient déjà au courant. "Et c'était sans doute le cas", songea-t-il en voyant sa mère déglutir. Furieux, il les fusilla du regard, sentant un regard de trahison l'envahir tel un poison.
- Vous étiez au courant ! siffla haineusement le blond. C'est pour ça que vous avez annulé mes fiançailles avec Astoria !
- Le Maître nous a ordonné de garder le silence voulant t'annoncer la… "bonne" nouvelle lui-même, annonça Lucius sans le moindre remord.
- Vous rendez-vous compte que je vais devoir passer toute ma vie aux côtés de Potter ? interrogea le Serpentard, le regard devenant peu à peu rouge sous le coup de la colère.
- Non, répliqua aussitôt sa mère, aussi ravi que lui. Potter va mourir bien avant et donc… Mon petit Dragon, je…
- Narcissa, s'exclama froidement Lucius. Contrôle-toi, veux-tu. Si le Maître a donné cette mission à Draco, il la fera.
Aussitôt, sa mère se tut et ne prononça plus un mot sous le regard satisfait de son époux. Décidant qu'il devait rejoindre sa chambre avant d'être responsable d'un parricide et d'un matricide, il utilisa sa rapidité pour l'atteindre en moins d'une minute. Immédiatement, il ferma la porte et ravagea sa pièce préférée du manoir, déchirant les posters, cassant les objets luxueux, jetant certains de ses vêtements, et ce, jusqu'à que la fatigue envahisse son corps. Sous l'emportement, le cadre était tombé de sa table de nuit, brisant le verre. Inquiet d'avoir abîmé la photographie sorcière à l'intérieur, il l'observa, découvrant une énième fois un jeune homme italien aux traits délicats, aux yeux émeraude et au sourire éblouissant. Paresseusement, il se cala contre son lit et caressa du bout des doigts son visage. Il lui manquait tellement…
- Je veux être ton calice, Ezio ! s'exclama une nouvelle fois Draco, impatient.
Avec un sourire délicat, celui-ci vient entourer ses hanches de ses bras avant de poser son menton sur son épaule, posant de temps à autre des baisers papillons sur la peau de son cou. Et Malfoy connaissait suffisamment son amant pour savoir qu'il essayait de détourner la conversation, tel un vil Serpentard.
- Je veux être ton calice, répéta le Sang-Pur, d'une voix forte.
Seul un soupir lui répondit alors que le corps chaud se détachait de lui, permettant au blond de se tourner vers le brun. Aussitôt que ses yeux mercure plongèrent dans ses émeraude, il y vit la tristesse que ressentait son amour.
- Tu… Tu ne m'aimes pas ? Demanda alors le vert et argent, hésitant.
- Je t'aimerai toujours d'une certaine manière, répondit Ezio de sa voix remplie de tendresse. Mais tu n'es pas mon compagnon Draco…
- Comment peux-tu le savoir ? siffla l'élève de Poudlard, sur la défensive. Ce que je ressens pour toi est…
Brusquement, des ailes noires finissant par un dégradé de rouge apparurent, faisant sursauter le blond. Elles étaient immenses et terriblement belles.
- Essaye de les toucher, ordonna gentiment Ezio. Si tu y arrives, je ferais de toi mon calice.
Heureux, le fils de Lucius tendit sa main vers les plumes mais une barrière l'empêchait de rentrer en contacte avec celle-ci. Cependant, peu importe les efforts et la quantité d'énergie qu'il utilisa, Draco ne put les toucher.
- Pourquoi ? souffla Malfoy, surpris.
- Seul mon compagnon peut les toucher, répondit simplement son italien. Je t'aime Draco, mais il y a une personne que j'aimerai encore plus… Et il y a sans aucune doute une personne qui t'attend également, quelque part.
- Mais… Tu ne sais pas si tu vas le rencontrer tout de suite ou dans un siècle, murmura le blond, se trouvant presque aussitôt pitoyable.
- En effet…
- Alors transforme-moi, ordonna le fils de Narcissa. Pas en calice, mais en vampire.
Il revint brusquement au présent lorsqu'il se rendit compte que de l'eau coulait sur son visage. "Ce sont mes larmes", pensa le blond surpris, en passant ses mains sur son visage, voulant effacer toute trace d'émotion. En se raclant la gorge, gêné de s'être laissé aller, il enleva le derrière du cadre pour récupérer la photographie, mais également la dernière lettre qu'il avait reçu d'Ezio.
Mon petit Dragon
J'espère que tu vas bien, après tout ce temps sans avoir vu tes beaux yeux.
Je sais que nous avions prévu de nous voir pendant tes vacances de février. Mais je me vois malheureusement obligé d'annuler…
Je l'ai enfin trouvé Draco. Mon étincelle, je l'ai trouvé, mon âme-soeur, mon compagnon. Je suis désolé pour le mal que je suis sans doute en train de te faire… En fait, je pense qu'il vaudrait mieux qu'on ne se voit plus à partir de maintenant. Je ne voudrais pas que Gabriel se sente mal en ta présence, sachant que tu as été mon amant.
En espérant que tu me comprendras et que tu trouveras ta propre étincelle
Ezio
C'était une lettre froide, guindée, sans réel sentiment, montrant l'inconfort du vampire pendant son écriture. Draco ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait pleuré en la lisant, comme pour apprendre une leçon par coeur. Et dire que cela faisait déjà cinq mois qu'il l'avait reçu…
- En tout cas, une chose est sûre, ce n'est certainement pas Potter mon étincelle, ricana méchamment Malfoy.
- oOo -
Ce fut ainsi qu'il se retrouva le lendemain matin dans le train en direction de Poudlard, déjà fatigué en songeant à l'année qui allait suivre. Perdu dans ses pensées, il ne vit donc pas Cédric qui l'observait à la dérobé, le regard brillant d'une drôle de lueur. Cependant, le blond entendit les battements affolés de son coeur. D'un simple geste, il ordonna à ses "amis" de trouver un compartiment et une fois seul, il se dirigea jusqu'au toilette, suivi par le Poufsouffle. Lorsqu'ils passèrent la porte avec le panneau "Homme", le Serpentard plaqua aussitôt le sixième année contre le mur avant de coller le corps au sien, ondulant contre lui.
- Je vois que je t'ai manqué, souffla difficilement le jaune et noir avec un sourire moqueur.
Ne pouvant se retenir de lever les yeux au ciel fasse à cette remarque, il découvrit de nouveau ses lèvres des siennes avant d'embrasser délicatement sa mâchoire, se dirigeant inexorablement jusqu'à son cou où il pouvait entendre de manière plus prononcé les battements de son coeur et sentir l'odeur de son sang.
- Vas-y Draco, ordonna Cédric, mords-moi.
Sans attendre plus longtemps, ses dents percèrent la peau tandis qu'il goûtait une nouvelle fois au goût du liquide carmin, l'avalant à l'aide de grandes gorgées.
- Visiblement, je suis toujours à ton goût, murmura-t-il, visiblement fier de lui.
Comme à chaque, le jeune homme n'étant pas son calice, il lâcha un gémissement de douleur en posant ses mains sur ses épaules. Mais lorsqu'il entendit la phrase du Poufsouffle, il fit en sorte que la douleur soit plus forte.
Les yeux qu'il avait fermé pendant son repas s'ouvrirent brusquement en entendant des bruits de pas, mais ne voulant pas s'arrêter de boire tout de suite, il guida son amant dans une des cabines et ferma la porte, déterminé à profiter encore de ce Poufsouffle naïf.
- Bordel, il ne m'a vraiment pas loupé ce con, murmura une voix que Draco reconnut aussitôt.
Potter.
Immédiatement, il se détacha de son vis-à-vis, sachant que Cédric allait sans aucun doute se plaindre d'être délaissé, il le fixa de ses yeux rouges avant de d'ordonner d'une voix profonde :
- Ne dis pas un seul mot et ne fais pas un seul bruit, souffla Draco, utilisant sans aucune honte son pouvoir pour hypnotiser le Poufsouffle.
Aussitôt fait, il entrouvrit légèrement la porte de la cabine et observa le Gryffondor face à lui. Celui-ci n'avait pas vraiment changé si on oubliait ses cheveux légèrement plus long que l'année passée et ses vêtements encore plus grand si c'était humainement possible. Après s'être fixé dans le miroir pendant un certain temps, il posa son sac à côté du lavabo et y sortit une bouteille d'alcool sous les yeux écarquillés du Serpentard.
"Depuis quand Potter est alcoolique ?", se demanda le blond, surpris.
N'ayant toujours pas remarqué sa présence, le survivant avala une gorgée de ce qui semblait être du Whisky Pur-Feu avant de poser la bouteille à côté de son sac et de mettre sa main sur son épaule, lâchant un gémissement de douleur. En fronçant les sourcils, il vit le rouge et or tirer brusquement sur son bras, provoquant un bruit désagréable alors qu'il ne put s'empêcher de lâcher un cri. Lorsqu'il se redressa, il put même voir que les yeux de Potter était légèrement humide. Comme pour se donner du courage ou se réconforter, il avala une seconde gorgée avant de sortir un pot de petite taille de son sac. Il plongea deux doigts dedans avant de les tapoter sur son visage.
"Je dois rêver… Potter met du fond de teint"
Ce fut à ce moment-là qu'il vit les bleus sur son visage, du moins, avant qu'ils ne disparaissent sous la crème couvrante. Visiblement écoeuré par tout ça, l'élu s'observa avant de tout remettre dans son sac et de quitter la pièce. Voyant sa proie quitter les toilettes, il dit au Poufsouffle de retourner avec ses amis et suivit son ennemi sans accorder plus d'attention au sixième année. Ainsi, il put voir sa némésis se dirigea jusqu'à son compartiment habituel. Cependant, avant qu'il ne passe le palier, il s'arrêta et tourna brusquement son regard surpris vers lui. "Comment par tous les Diables a-t-il su que je le suivais !?". Mais le sourire mauvais qui apparut sur les lèvres du rouge et or arrêta ses réflexions. Puis, quelques secondes après, il sentit la magie habituellement douce de son ennemi le percuter violemment, enlevant tout l'air présent dans ses poumons, le paralysant tandis que l'élu disparaissait derrière la porte du compartiment, semblant confus par son propre comportement.
"Par Salazar, mais c'était quoi ça !?"
En tout cas, ce n'était certainement pas son Potter.
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