La revenante :
Ben, voilà ! Max c'est défoulé sur Harry ! (le pauvre… il a bien mérité ses vacances d'hiver… mdr !) En espérant que cela vous plaise ! Voici le premier chapitre…
Le cadeau d'anniversaire :
Par un après midi d'été, le jeune Harry Potter réceptionnait avec une déception grandissante ses cadeaux d'anniversaire. 16 ans. 16 ans mais condamné à rester enfermé le reste de l'été dans cette affame maison. Malgré que la situation avec son oncle et sa tante se soit arrangée depuis que Pétunia a reçut une beuglante, l'ambiance reste pesante. Sans doute est-ce aussi pour lui, le fait de savoir que cette maison est son seul refuge. Puisque la dernière personne de son sang est sa tante, il est donc contraint à vivre sous ce toit. C'est le seul sur toute la planète ou il est encore en sécurité… A cette pensée maladive, il n'eut pas le courage de lire les lettres de ses amis. Jalousant Ron et Hermione de pouvoir courir dehors dans l'agréable jardin du Terrier. Rageusement, il se décidait tout de même à prendre de leur nouvelle lorsqu'un immense hibou recommandé de Poudlard atterrit dans sa chambre, apparemment exténué. A sa patte une lettre portant le cachet de Dumbledore. Intrigué, il s'empressa de l'ouvrir. Trois feuille la constituait et avant même de lire la lettre ses yeux s'arrêtèrent comme figé sur les deux autres parchemins. Sur le premier il lit, imprimé en grosses lettres gothiques cet extrait de naissance, « Potter » Avec en dessous un joli prénom féminin « Altaïs ». La sœur de son père… Sa tante. Puis aussi, cet autre extrait qui est celui qui confirme le parrainage de Harry par Sirius. En bas du parchemin, aux cotés de la signature de Black se trouvait celle de sa tante… Les larmes aux yeux, de rage et d'espoir il entreprit de lire la lettre de Dumbledore.
Cher Harry,
Je me rend compte que la nouvelle que je vais aujourd'hui t'annoncer vas te ravir autant que raviver les vieilles rancœurs de cette vie que chacun t'apprend au fur et à mesure et dont tu ne connaît qu'une infime partie. Les papiers qui accompagnent ma lettre vont te donner déjà quelques réponses. J'ai réussit à contacter ta Tante grâce à un contact a moi, qu'elle rentrait en Angleterre. Elle été passée pour morte mais c'était ton père qui avait souhaité qu'elle se protége de Voldemort. Elle avait des ordres bien précis de plus donné par le ministère de la magie est était partie en France afin de protéger un éminent personnage. Demain elle viendra te chercher. C'est une femme exceptionnelle avec qui tu t'entendra à coups sûrs. J'ai pensé qu'elle été le mieux placée que moi pour te raconter tout ce qu'elle sait. Après tout, comme tu me l'as fait comprendre à juste cause…
Tu as le droit de savoir.
Ton ami.
Dumbledore.
Encore secoué Harry laissa tomber la lettre et commença à préparer ses affaires avec empressement. Après tout il ne s'est jamais sentit bien ici, Et ça ne peut pas être pire ailleurs… Avec appréhension il est descendu prévenir Vernon et Pétunia de la venue de la sœur de son père. Pétunia devient blanche comme neige. « Vernon ! On ne peux pas laisser cette mijaurée emmener notre petit Harry ! Elle n'a pas le droit ! Jamais je ne confierais mon neveu à une femme pareille !
-Vous connaissiez ma tante !
-Elle devait être… MORTE !
-Pétunia ! On ne l'a connu que adolescente !
-Justement ! C'était déjà un monstre ! Comment peut-elle être devenue quelqu'un de mieux aujourd'hui !
-Allons Pétunia ! Nous allons enfin nous débarrasser de ce petit avorton ! Si les sorciers en veulent ! Alors qu'il le prenne ! Il a déjà fait assez de mal à tout le monde ! Et notamment à mon fils adoré !
-Tu as sans doute raison Vernon mais on pourrait sans doute récupérer de l'argent si on fait jouer les tribunaux….
-Ce ne serait pas une mauvaise idée en effet, nous avons bien le droit à un dédommagement pour tout ce que l'on a fait pour lui…
Harry se tu. Sidéré par la perversité de la sœur de sa propre mère… Un peu inquiet, car il sait par expérience que les Dursley sont capables de tout, il s'est glissé dans ses draps et a eut un sacré mal à s'endormir convenablement et son sommeil fut plutôt agité, n'étant en vérité même pas sûr que cette femme veule bien l'emmener avec elle et si c'est réellement pour cela qu'elle vient.
La sonnette de la porte retentie à 10 h le matin, en plein pendant le petit déjeuner du samedi matin, chez les Dursley. Pétunia fit la grimace en regardant par la fenêtre et s'écria : « VERNNNOOONNN ! Viens voir ! Ces gens sont vraiment des monstres ! » l'oncle Vernon passe lui aussi son nez derrière les rideaux et écarquilla les yeux à son tour. Harry eut soudain un peu peur de l'apparence que sa marraine puisse avoir. « Raison de plus pour nous débarrasser de lui ! Et les ennuis s'arrêteront pour nous !
-Tu as raison !
Ils se précipitèrent tous les deux à la porte d'entrée et ouvrirent en pyjama, robe de chambre, Pétunia des bigoudis pleins la tête. Harry ne put s'empêcher de pouffer lorsqu'il pensa que rien ne pouvait pourtant être plus affreux que Pétunia en bigoudis, un samedi matin. Une voix cristalline s'est élevée du hall de la petite maison bourgeoise du 4 Privet Drive. « Hé bien Pétunia ! On dirait que tu as vu un fantôme !
-C… Comment cela se fait-il que tu n'es pas vieillit ! Ils t'ont ressuscitée ou quoi ?
-Je ne suis jamais morte enfin ! C'était pour me protéger que James a fait croire cela.
-Et tu reviens seulement MAINTENANT pour t'occuper de ton neveu ! Cela fait des années qu'il nous encombre ! Il était temps !
-J'avais des obligations et en vérité… On m'a dit que mon neveu était heureux. Et cela venait de votre part Pétunia à Dumbledore. Il vous faisait confiance et je viens juste d'apprendre la situation de sa bouche. Je suis prête à emmener Harry… Si celui ci est d'accord bien sûr…
-Bien sûr qu'il est d'accord !
Harry s'est laissé traîné du coin où il était caché jusque dehors avec sa valise. L'oncle Vernon claqua la porte et l'on entendit plutôt clairement un immense soupir de soulagement. Harry releva les yeux de tous ses 16 ans vers sa marraine dont il n'avait pas aperçut grand chose. Et fut surpris de voir une adolescente pas beaucoup plus vieille que lui, et fort jolie. Il se redressa et sourit tout de même. Il l'a dépassait largement car durant l'été il avait beaucoup grandis. Les cheveux roux, coupés au dessus des épaules et bouclés un peu comme ceux de Ginny Weasley, et de grands yeux aussi vert que les siens. Enfin voilà quelqu'un de bien vivant dans lequel il pouvait se reconnaître. Les deux émeraudes posées sur lui avec joie devenaient humides. « Harry… » Les lèvres généreuse de sa marraine se tordirent un peu, tentant de résister à la faiblesse du sanglot pour finir par former un sourire éblouissant. Harry fut complètement séduit par… « cette femme » comme le dit si bien Dumbledore… Il n'eut plus du tout envie de lui faire ressentir l'aigreur de toutes les années qu'il a passé en compagnie de ses bourreaux… Toutes ces années qu'il aurait put passer avec elle.« Qu'est-ce que tu as grandis ! » Elle s'est jeté dans ses bras. « Me pardonneras tu ?
-De quoi ?
-De ne pas m'être occupée de toi plut tôt ?
-Bien sûr que oui… Vous êtes venue me chercher c'est le principal…
-J'ai eut beaucoup de mal à obtenir ta garde. Mais j'avoue que ce n'est pas la réticence de ces gens qui m'inquiétait… Le ministère ne voulait pas que en tant qu'Auror, que je m'occupe de toi. Mais à présent que tu es grand ils ont enfin accepté.
-Vous aviez déjà tenté d'avoir ma garde ?
-Oui. S'il te plait Harry ! Ne me vouvoie pas ! J'ai l'air d'avoir ton âge !
-Oui… Ce… Ça fait bizarre…
-Je te l'accorde… En année humaine j'ai 32 ans. Mais j'ai été mordue par une harpie pendant ma fuite par une forêt. Et depuis je ne vieillit plus…
-Une harpie ! J'ai entendu dire que c'était mortel !
-Ça l'est pour la majorité des gens et on le dit pour ne pas qu'ils prennent de risque mais en vérité le poison a un effet différent sur chaque personne… Alors voilà, j'ai l'air d'avoir ton âge… Et ce n'est pas tout à fait faux car mon esprit ne vieillit pas non plus. J'ai l'impression que c'était hier que tu était encore tout petit comme ça…
Harry s'écarta doucement de sa tante. Quel étrange personnage… Une Auror de 32 ans, qui en a en vérité toujours 17 et qui est de plus, incroyablement stupéfiante. Il se rendit compte en la voyant se rendre vers sa voiture de la jeunesse d'Altaïs. Habillée d'un jean déchiré recouvert d'un grand jupon bohémien et d'une tunique de lin colorée d'un violet sombre décorée d'un immense soleil rouge. Dépassant de ses cheveux relativement courts, une tresse partant de sa nuque descendait sur son épaule dénudée par sa tunique trop grande. Des petites lunettes sur le nez lui donnait vraiment un air déluré et mystérieux. La voiture était un vieux modèle français sans plus aucune valeur. La banquette arrière était largement occupée (du sol jusqu'au plafond) de sac de valises de cartons et de petits meubles casés jusque dans le coffre maintenu fermé avec des tendeurs.
Harry jeta un coup d'œil désespéré à sa valise et à la cage de Hedwige, se demandant comment elle allait pouvoir faire pour les mettre dans le véhicule. Elle regarda autour d'elle, se baissa sur les bagages et chuchota à la valise une formule magique. Celle-ci rétrécie à vue d'œil. « Tiens ! Met la dans ta poche Harry ! La cage je peux la coincer entre nos sièges… » Il ne savait pas vraiment quoi dire mais restait étrangement fasciné par chaque geste de la jeune fille. « C'est une voiture volante ?
-Oui, mais la distance ne sera pas très longue alors on n'aura pas besoin de ses pouvoirs…
-Altaïs ?
-Mmmm ?
-On va où ?
-Tu vas sûrement être heureux de l'apprendre ! On va voir tes amis à l'Ordre… C'est là bas que je commencé à mettre mes affaires. En attendant de trouver mieux. J'ai du mal à trouver une agence immobilière, même magique qui veuille bien s'occuper de moi, et encore moins des propriétaire qui me font confiance. Malgré mon certificat de l'hôpital qui prouve que j'ai 32 ans.
-Comment vont Ron et Hermione ?
-Très bien ! Mais apparemment Molly a du une fois de plus leurs confisquer leurs oreilles à rallonges que ses jumeaux leurs avaient laissés… J'avoue que ça m'a beaucoup fait rire… C'est plutôt ingénieux… Installe toi !
Dit-elle après avoir bourré dans la boite à gants déjà pleine, le bazar qui traînait sur le siège avant passager. Elle soupira une main sur le volant et s'alluma une cigarette dans un claquement de doigts. Après avoir entrouvert la fenêtre et cracher une bouffée elle tendit à Harry un petit paquet. « Je crois savoir que c'était hier ton anniversaire… C'est pas grand chose mais je pense que ça te fera très plaisir… » Il arracha impatiemment l'emballage avec des petits cadeaux qui gigotent dessus pour découvrir un vieux cadre poussiéreux avec derrière le verre une photo… Il se trouve au milieux, entouré de ses parents et derrière eux, Sirius et Altaïs. « C'était le jour de ton baptême… Sirius était déjà recherché, j'allais partir d'un moment à l'autre et James et Lily avaient refusé de s'enfuir avec moi comme je leur ais proposé quand James m'a obligée à partir…
-Sirius… J'aurais voulut qu'il soit là pour te revoir…
-Moi aussi Harry.
-Vous étiez proche ?
-Assez oui. J'étais la meilleure amie de Lily, c'est pourquoi une fois que ton père est sortie avec elle, j'ai très vite rencontré Sirius… C'est un homme très bien.
-C'était…
-Non, C'est. Parce que pour moi il sera toujours le même. Mort, ou vivant. Aller On est partit ! Les autres vont s'inquiéter !
Harry observait avec un soulagement mélancolique la route qui l'éloignait de ce foyer qui ne l'avait jamais accepté comme il était. De plus, j'avais il n'avait eut le droit de monter à l'avant de la voiture de l'oncle Vernon et il se sentit soudain important. La douce odeur de menthe des cigarettes de sa tante flottaient dans la voiture et son regard s'est posé sur le paquet… « Mon père fumait ça aussi non ? Je l'ais vu sur une photo dans un album d'eux que l'on m'a offert…
-Oui en effet. Et c'est aussi grâce à lui que je n'arrive plus à me séparer de ces cochonneries… Bien sûr je pourrais procéder à un sortilège mais elles me rassurent ces cigarettes.
-Je peux ?
-Tu peux quoi ? En fumer une ?
-Oui.
-Tu fumes déjà toi ? (enfin ce n'est pas à moi de te faire des commentaires mais tout de même…)
-Non je n'ais jamais essayé.
-Je te déconseille alors. On ne s'est jamais quand on devient accro à ces trucs là…
-Alors je peux ?
-Je t'aurais prévenue mais vas-y.
-Vraiment ?
-Vraiment.
Il avait déjà vu Dudley fumer en cachette et à vrai dire, entre ses deux grosses lèvres grasses cela ne lui avait jamais parut attirant ni même curieux, mais de sentir cette odeur qui planait sur l'album dans la voiture et de voir Altaïs une fumer de se mains féminines lui avait soudain donner une curieuse volonté… Savoir ce que c'était. Par pour faire comme les autres. Mais pour faire comme son père. Et il avait aussi pensé que Altaïs le contredirait immédiatement comme devrait le faire chaque parents ou tuteurs soucieux de la santé de son protégé. Sa main s'est avancée vers le paquet, tiré une cigarette et cherchait des yeux le briquet. Altaïs lui fit un signe de la main afin qu'il tourne le visage vers elle, lâcha le volant d'une main, et claqua dans ses doigts, une flamme jaillit de son pouce et Harry passa la cigarette à l'intérieur, le filtre en bouche. « Tire légèrement dessus… » Le bout rougit et Harry reçut en plein poumons la vague de fumée.. Le rire clair de sa marraine s'est élevé dans la voiture. Si entraînant qu'il rit aussi. « Vas-y mollo ! Sinon tu vas t'étouffer mon cœur ! » De sa propre cigarette elle lui montra. « Ne te force pas à respirer toute la fumée comme ça… ça viendra tout seul au fur et à mesure ça… Même si je souhaite que tu ne recommence pas…
-Mais je n'aurais qu'a pratiquer un sort !
-Tu pourrais… De toute façon c'est ce que je finirais par faire si tu ne fais pas attention à ta santé ! Une cigarette n'a jamais fait de mal à personne mais 5 par jour comme moi… C'est une autre histoire.
-J'aime bien ce goût… Et surtout l'odeur.
-Voilà qui m'avance bien d'avoir cédé !
Sourit-elle toujours aussi sincèrement, elle s'arrête devant Dumbledore, habillé en moldu sur le trottoir, qui les attend afin de les aider à trouver le 12 Square Grimmaud. « Bonjour professeur !
-Altaïs ! Je le confie et vous le faîte fumer !
-Professeur ! Je suis marraine et son tuteur, pas sa mère ni sa volonté…
-Vous n'avez pas tord mais l'avez vous seulement prévenu !
-Bien sûr mon ami voyons… J'en suis déjà moi même assez mal aujourd'hui.
Harry s'approche du directeur « merci pour tout… » puis il pénètre dans la maison désormais visible. Dumbledore se retourne effaré parce cet espèce de charisme qu'il porte de plus en plus en lui et ce mystère, cette maturité étrange et soudaine qui s'empare peu à peu du jeune homme. Altaïs le suivit de près et à peine eu telle posé un pied dans la maison qu'un cri strident retentit. « HHHAAAAAAAAAAAAAA ! LE DEMON ! LE DEMON ! QU'ELLE SORTE ! JE NE SAURAIS LA SUPPORTER DANS MA MAISON ! » C'était le portait de Madame Black, qui étais rentré dans une colère comme personne ici ne l'avait jamais vu. En plus de se boucher les oreilles, tous furent prit d'effrois car l'on aurait put croire qu'elle allait s'extirper du tableau… Tranquillement, Altaïs s'en approcha. Et lui souffla sa fumée au visage. La vieille sorcière sembla encore plus courroucée mais s'arrêta de crier net. Elle s'adressa à la jeune fille en vociférant : « Sors d'ici ! tu n'as jamais été la bienvenue ! Sors je te dis ! Tu as tué mon fils !
-Attention à ce que tu dis où je prendrais un malin plaisir à faire ce que je rêve de faire depuis des années… Te faire brûler vive… /La sorcière se tordit dans un rire à vous glacer les os/
-Tu ne peux rien contre ce portrait petite… DEBUTANTE ! Je l'ais moins même ensorcelé !
-La débutante à passé le stade apprenti vois tu… Et c'est ton fils lui même qui m'a donné de quoi te faire taire… /Une énorme boule de feu jaillit de la main de la jeune marraine de Harry. Il fut si étonné qu'il en fit un pas en arrière…/
La mère de Sirius ferma sa bouche comme celle d'un poisson. Courroucée mai tenue sous menace. « Bien ! Voilà une bonne chose de faîte ! » A cet instant, Molly parut hors de la cuisine, tout simplement ébahie par l'exploit d'Altaïs. Quelques embrassades heureuses plus tard, Dumbledore il demanda d'aller chercher Ron et Hermione qui s'étaient eux aussi sûrement barricadés et bouché les oreilles après un tel vacarme, pendant qu'eux même les attendraient dans la salle à manger. Ils ne tardèrent pas à descendre en faisant presque le même vacarme assourdissant que la vieille Black. « Harry ! » Ce fut un bonjour en cœur et un espèce de torpeur à la vue d'Altaïs… « Les amis… /Dit Harry tout sourire/ Je vous présente Altaïs ! C'est ma tante… La sœur de mon père… Al, Ron et Hermione » Devant leur état béat, il se retourna vers Al, aussi perplexe que lui, alors que Dumbledore souriait. « Ben quoi ? Vous n'êtes pas content pour moi ?
-On nous avait prévenu pour ta tante Harry/réplique Ron/
-Mais on ne nous avait pas prévenu qu'elle était si jeune… /ajoute Hermione./
-Et qu'elle devait avoir notre âge… /termine Ron./
-Bien ! Puisque les présentation sont faîtes, je vais vous exposer ce que l'Ordre a décidé pour votre cas les jeunes… Le danger que vous encourez est si grand que je pensais au début vous garder à l'écart de la scolarité le temps que tout cela se calme. Mais tous les jeunes de Poudlard ont besoin de vous ! Ensuite, Voldemort ne vous cherchera nul part ailleurs. Tandis que si vous restez caché, il saura que quelque chose s'organise… Altaïs, qui, grand merci a garder son apparence d'adolescente va vous accompagner secrètement et saura votre garde du corps… Elle vous accompagnera donc cet après midi au Chemin de Traverse afin que vous fassiez vos achats de rentrée… Vous lui prêterez une de vos listes afin qu'elle fassent les même achats que vous. J'ai encore un pouvoir sur Poudlard assez conséquent et son inscription à l'école est déjà faîte… Continuez donc a apprendre aux élèves de Poudlard comment se défendre.. Il en joue de votre survie à tous…
Ils se dirigèrent vers la voiture de la jeune tata qui décidément adore fumer au volant, et montèrent bizarrement tous à l'intérieur. « Oh ! Oui j'ai fait transplaner mes affaires à l'intérieur… » sourit-elle. Hermione était montée fièrement à l'avant de la deux chevaux. « Bon ! J'espère ne pas être trop rouillée pour l'école !
-Mais non ! Et puis ça fait plaisir de voir une adulte comme vous assise dans nos rangs !
-Hermione tu commences mal !
-Comment ça ?
-Tu m'as vouvoyé ! Désolée d'insister mais je trouve ça complètement ridicule ! Si vous saviez… Ce que je disais à Harry tout à l'heure… Mais… Quand l'on dit que je n'ais pas vieillit c'est… Que j'ai vraiment VRAIMENT pas vieillit ! Alors vous forcer pas à vouvoyer une amie… D'accord ?
-C'est vrai ? Vous ne offrirez une bierraubeurre alors !
-RON !
-Tu nous offriras une bierraubeurre s'il te plait Al !
-Je préfère ça ! No Problem c'est ok !
Lorsqu'il arrivèrent au Chemin de Traverse, Altaïs leurs conseilla de commencer leur courses, confia son porte monnaie à Hermione en lui demandant de faire ses achats à sa place. « J'ai une petite course à faire… » Sourit-elle avant de se diriger vers un salon de coiffure. Le sorcier coiffeur, lui posa des questions sur ce qu'elle voulait pendant une bonne demie heure ; agita sa baguette au dessus de la tête de la jeune femme et prononça une formule magique. Des étincelles jaillirent de la baguette, entourèrent son visage et ses belles boucles rousses disparurent pour laisser place à une coupe courte et ébouriffée, très actuelle, lui donnant un petit air garçonnet plutôt mutin mais…. Mais quand Harry l'aperçut, assis sur le banc public où ils avaient décidés de se retrouver, il crut qu'il allait pleurer. Elle était si belle avec ses petites boucles…. Elle n'était pas brune comme son père mais rousse comme sa grand-mère et aussi Ginny Weasley. Et il avait toujours trouvé magnifique les boucles rousses des jeunes filles. « Harry ! Ne soit pas déçut ! Mais… Il le fallait, pour que je ne sois pas reconnue justement à Poudlard…
-Pourquoi ? Pourquoi IL FAUT ? Pourquoi IL FAUT TOUJOURS ! ET SI IL NE FALLAIT PAS ! HEIN ! POUR CHANGER ! RIEN QUE CINQ BONNES PUTAIN DE MINUTES POUR CHANGER !
Le regard de Harry trahissait un profond ras le bol… A la limite des larmes, ses gestes étaient devenus découpés, il tremblait, se mordait la lèvre, s'en voulait, mais avait besoin d'exploser c'était clair… La voix calme et enjouée d'Altaïs devint soudain aussi peu assurée que celle de son neveu.
-CALME TOI ! Fais attention Harry ! Je cris plus fort que toi ! Je sais que tout ces évènements te trouble ! Je SAIS que tu ne voudrais pas être dans la peau d'Harry Potter ! Je SAIS que tu voudrais avoir des parents, des frère, des sœurs… Un parrain… Une qui si possible n'ais pas l'air d'une gamine ! Mais on ne peut rien y faire mon chéri… On ne choisit pas sa destinée plus que le reste. Je peux paraître chanceuse mon cœur mais… Moi j'aimerais avoir l'air d'une femme de 32 ans. Et pourtant… Nombre de femmes aujourd'hui aimerait être à ma place. Avoir garder leur jeunesse… Profiter de leur sois disant jeunesse… Comme nombre des gamins qui t'entourent à Poudlard voudrait avoir une vie trépidante et aussi ton courage… Même si tu leur céderais volontiers, tu dois t'accepter Harry. Personne ne peut prendre cette place qui t'es dévolue car TU ES HARRY. Et rien ne serait pareil si s'en était autrement.
Il regarde sa tante avec des tremblements. Il craque. Et il l'a trouvé soudain tellement mûre, malgré tout ce qu'elle peut affirmer… Sans doute, n'a t'elle pas la même maturité que les autres mais elle n'était pas aussi adolescente qu'eux… Il l'a sentit. « Aller ! Je vous l'offre cette bière ! » s'écrit-elle en prenant une bouffée d'air cachant un certain malaise et frappant l'épaule d'un Ron un peu fébrile. Elle récupère ses achats que Ron portait pour Hermione… « Merci toi ! » Ils se dirigèrent donc vers le chemin du retour. Le mur de l'arrière cour du « Chaudron Baveur » s'ouvrit sous leur pas pour laisser passer ados et paquets. En se refermant, derrière eux, il scellait sans le savoir, un tournant décisif dans chacun de leur destin.
