Chapitre Premier: Légère attirance... non… minime.
« Malfoy: "But that Weasley girl! What's so special about her?"
Pansy: "A lot of boys like her.Even you think she's good looking, don't you, Blaise, and we all know how hard you are to please!"
Blaise Zabini: "I wouldn't touch a filthy blood traitor like her whatever she looked like." »
Blaise Zabini, revenu depuis peu de sa petite ballade dans le wagon du Professeur Slughorn, subissait, depuis son retour, les railleries de Pansy Parkinson à l'égard de sa légère attirance pour la petite Weasley. Légère, non. Minime, devrait-on dire. Seule l'apparence de la jolie rouquine, faisait d'elle une fille désirable. Bien sur, comme n'importe quel garçon, Blaise ressentait envers elle un minuscule désir. Or, comme sa mère côtoyait depuis toujours des Mangemorts, surtout les Malfoy, il avait été assaillit depuis son plus jeunes âge, de leur mode de pensée, selon lequel les Sang-de-Bourbe étaient non-fréquentables, les Moldus : détestables, les Sang-Mêlés : convenables, et les Sang-Purs : merveilleux et formidables.
Le jeune homme de presque 17 ans trouvait normal, après avoir toujours vécu dans cette conception des choses, de mépriser ceux qui avaient un sang moins pur que le sien. Sa mère lui avait souvent répété qu'il devait être fier d'être un Sang-Pur, car c'était une chance; un honneur, mais il savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas être certaine qu'il avait un sang purifié de toute souillure, car elle n'avait jamais eu la confirmation qu'il était le fils de l'un de ses défunts maris, où celui de l'une de ses aventures.
Lui, il s'en foutait, et puis de toute façon, elle avait abandonné l'idée qu'il puisse être un Sang-Mêlé depuis qu'elle avait été témoin de ses prouesses en matière de Métamorphose, jugeant que seul un vrai sorcier pouvait avoir un tel talent dans une matière aussi difficile que celle-ci.
Ainsi, tout le monde considérait qu'il était un véritable Sang-Pur, et sa possible non-pureté restait un secret de famille, que sa mère lui avait formellement interdit de divulguer.
Fatigué d'écouter les divagations de la sale petite peste, Blaise leva les yeux au ciel et poussa un profond soupir de mécontentement, signifiant à Mlle l'Emmerdeuse-en-Chef que tout ce qui pourrait sortir de sa petite bouche boudeuse, à partir de cet instant, lui passerait au moins dix mètres au dessus de la tête. Alors, la conversation prit une tournure différente, et Blaise ne l'écouta que d'une oreille, ses pensées maintenant dirigées vers Weasley fille.
Il n'avait jamais adressé la parole à Ginny Weasley. En fait, il ne se rappelait pas qu'elle lui ait déjà accordé un regard. En général, lorsqu'ils se croisaient, il était aux côtés de Malfoy, et comme celui-ci passait le plus clair de son temps à se moquer aux dépends de la jolie rouquine. En conséquence, celle-ci ne faisait que se défendre contre celui que l'on appelait le Prince des Serpents, en référence à son appartenance à la maison Serpentard, et elle ne portait pas attention aux complices du blond.
Dans ces moments, Blaise avait la possibilité d'observer à sa guise la Griffondor. Ainsi avait-il remarqué à quel point le physique et l'attitude de la fillette rousse avait évolué au cours des années, lui conférant de plus en plus une allure de femme. Ses long cheveux roux, maintenant plus longs qu'au début de sa scolarité, retombaient sur ses épaules en douces vaguelettes. Le roux-orangé de sa chevelure d'enfant s'était transformé en un roux tirant plutôt sur le brun, lui donnant moins l'air d'une Weasley pure. La jeune fille avait commencé, au fil des années, à maquiller ses grands yeux bruns chocolat, en les soulignant d'une fine couche de mascara. Aussi, sa petite silhouette frêle de fillette sans formes s'était développé tout en courbes, ce qui, lorsqu'elle eut quinze ans et que son corps de jeune femme eut atteint une sorte d'apogée, acheva de rendre les garçons de Poudlard désireux d'approfondir leurs connaissances de l'anatomie de Ginny.
Car oui, Ginny Weasley était tout ce qu'il y avait de plus désirable, au fond.
Neville agrippa le bras de Ginny pour ne pas la perdre dans l'attroupement qui se tenait autour du chariot de friandises. Lorsqu'ils eurent passé cet obstacle, la jeune fille lâcha le bras de son ami et se rendit avec lui dans leur wagon, où ils finirent par rejoindre Luna, qu'avaient manifestement quittée Seamus et Dean, mais qui avait été rejointe par Ron et Hermione, après qu'ils furent allés dans le wagon des préfets.
Ginny s'assit près de la fenêtre, à la droite d'Hermione, et se désintéressa de la conversation entre les trois plus vieux, qui débattaient sur la pertinence des cours d'Histoire de la Magie. Hermione était pour ces cours, Ron : contre, et Neville se contentait d'écouter, n'ayant pas vraiment d'opinion puisqu'il s'endormait à presque tous les cours, et qu'il n'avait vraiment aucune idée de sur quoi traitait Mr. Binns lorsqu'il donnait son cours. Luna, elle, lisait le Chicaneur à l'envers, et personne ne semblait intéressé à lui demander de quoi parlait l'article.
Ginny colla son front contre la vitre, observant les goutes d'eau qui coulaient le long de la dite vitre.
Elle avait été surprise que Slughorn l'invite à son petit goûter, puisque contrairement à tous les autres élèves présents, ses parents n'étaient pas vraiment célèbres, ou riches. En fait c'était plutôt le contraire…
Elle avait été surprise d'apprendre d'où venait la fortune de la famille Zabini. Elle avait toujours pensé que toutes les familles de Mangemorts avaient des rôles très importants dans la communauté sorcière, et s'était dite satisfaite d'avoir apprit ce détail de la vie du ténébreux Serpentard. Elle s'était retenue de poser à Blaise les questions qui affluaient dans sa tête, à propos de la mère de ce dernier, dont les sept maris qu'elle avait eu étaient morts dans de mystérieuses circonstances, lui laissant un montant d'argent plus que considérable. Elle se souvenait s'être demandé lequel de ses maris était le véritable père de Blaise. Cette réflexion l'avait emmenée à observer le Noir à la dérobée, s'étonnant de le trouver à ce point séduisant. Au moment où elle eut cette pensée, dans la cabine du Professeur Slughorn, elle se rappela qu'elle fréquentait maintenant Dean Thomas, et qu'elle ne devait pas s'accorder ce genre de pensées pour quiconque, excepté Harry bien sur, puisque celui-ci était le seul qui hantait ses nuits, et pour qui son désir était le plus profond, mais elle ne pouvait pas nier la beauté des traits de Blaise Zabini.
Parce que Blaise Zabini était sûrement l'un des plus attirants Serpentards.
Bon, j'en conviens, le chapitre est assez court, et, je dois l'avouer, un peu décevant. Je me suis récemment découvert une affection pour le couple Blaise Zabini/Ginny Weasley, et je me suis dit que ce serait bien d'écrire une fic sur ceux-ci. Néanmoins, il se trouve que je suis en manque d'idées, alors je compte sur votre collaboration pour me donner quelques idées, que je n'hésiterai pas à utiliser (si elles en valent la peine).
Je vais essayer de ne pas laisser tomber cet fic, et je promet de faire un effort.
Alors, une p'tite review?
- Marie -
