Bonjour ! Bonsoir ! Je vous présente mon premier Mini-OS sur Naruto que j'ai fais il y a deux ans, et dont j'aimerais avoir des avis (on va dire que c'est des fics pilotes ^^).

DISCLAIMER : Naruto ne m'appartient pas, et je n'en tire aucun bénéfice financier.


J'ai tué mon fils

Lorsqu'un homme souhaite un fils, un héritier, il le veut à son image : fière et droit, puissant et courageux, intelligent et impartial.

J'ai désiré la naissance de mon fils ainé, Itachi.

J'ai appris à cet enfant surdoué, les bases des arts ninjas avant même qu'il n'entre à l'académie. J'ai fait de lui un ninja, un véritable soldat près à servir le village … et le Clan.

Mais lorsqu'un homme souhaite un fils à son image, il refuse souvent de voir les différences, qu'il considère comme des défauts. Je détestais son pacifisme, sa naïveté lorsqu'il étais jeune et son amitié pour les Senju me dégoutais, son admiration pour le Shodai me donnais la nausée.

Je voulais qu'il soit comme moi …. j'ai insisté et l'ait entrainé sans relâche jusqu'à ce qu'il soit ce que je voulais : Un Shinobi.

Même la naissance de Sasuke ne m'a pas détourné de mon but.

Itachi devait être puissant puisqu'il étais l'ainé et donc l'héritier du Clan Uchiha, Sasuke pouvait le suivre mais pas le dépassé. Le cadet n'écrase pas l'ainé, il suit juste son exemple.

Il en était ainsi entre mon petit frêre Fukoshi et moi, il en sera ainsi entre Itachi et Sasuke.

Puis Kyubi apparut, suivi d'une accusation injuste de Konoha envers le Clan, et la décisions des anciens de faire un coup d'état.

J'étais pour, évidemment, je considère les Uchiha supérieur aux autres Clan, à part les Hyuga, un autre clan possédant le Dojutsu qui sont les seuls à pouvoir s'estimer nos égaux.

Je n'imaginais pas, par contre, qu'Itachi soit d'accord avec eux .

Qu'il commette un génocide pour eux .

C'est ce que je pensais alors qu'il venait de tuer sa mère. Il me fixe, et je fais de même, tout les deux debout face à face. Je cherche dans son regard une explication, une émotion … quelque chose d'autres que le vide qui résonne autour de nous...

Qu'ai- je vue ? Rien.

Et puis, un murmure, une seul phrase, douloureuse à dire, à entendre.

Et qui, alors que je sombrais vers la mort, me fit comprendre que ce n'étais que justice.

« Père, je suis mort aussi ... »

FIN