Bloody Valentine one shot contest.

cas: Eternelle

avocat de la défense: Ironique

Suspect:Bella/Edward

Disclamer: les personnages ne sont pas à moi(dommage) mais sont la propriété de Stéphanie Meyer

les autres OS du concours sont à lire sur : http:// www . fanfiction . net/ community/ Bloody _Valentine_contest/ 76893/


En cette nuit de février, je marche calmement et lentement avec mon frère Jasper dans les petites rues de notre ville, Forks.

Nous crevons de faim. Il faut que l'on mange rapidement. D'habitude nous chassons du coté de Seattle ou à la frontière canadienne là ou il y a plus de monde et donc moins de questions sur des morts mystérieuses!

Sauf que là cela fait quatre jours que nous n'avons rien bu. Pourquoi? À cause des Volturi évidement!

Comme d'habitude, par peur et par jalousie, ils sont venus défier notre clan, presque aussi important que le leur, sans leurs sbires. Comme de bien entendu nous avons du nous battre pour garder notre position dans la hiérarchie vampirique. Emmet s'en est donné à cœur joie, c'était très amusant mais aussi très affamant.

Mes parents, mon frère et mes sœurs sont partis sur Seattle pour se nourrir et se promener en amoureux, aujourd'hui c'est la saint valentin! quelle connerie!!

Jasper et moi ne pouvons attendre d'aller jusque là bas. Nous n'avons pas leur maitrise. Nous ne sommes pas non plus comme ce clan à Dénali qui se nourrit de sang animal. J'ai essayé une fois, c'est une horreur, je crois que je préfère encore boire le sang d'un nouveau né. C'est tout dire!!

Voila pourquoi nous errons silencieusement en pleine nuit dans cette petite rue pavillonnaire. Nous cherchons de quoi nous sustenter.

Un mort tragique à Forks.

Les habitants terrorisés vont mettre ce meurtre sordide sur le compte d'un tueur qui sévit à Port Angeles et qui passait par là.

Bah… peu importe ce qu'ils inventeront !

Ils s'enfermeront un peu plus dans leurs petites maisons bourgeoises et finiront pas oublier. C'est propre à leur espèce.

Après un moment, j'indique à Jasper d'un mouvement du menton, la petite maison aux volets bleus. Elle est paisible et à l'abri de la lumière. Il acquiesce silencieusement.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire nous sommes dans la chambre. Un parfum agréable et chaud y règne. Le clapotis de la douche nous indique ou se trouve le propriétaire de ce petit lit.

Dans le couloir, la note florale qui se dégage de la salle de bain nous indique, à Jasper et moi qu'il s'agit d'une fille. Je souris par avance. Jasper secoue la tête résigné, un rictus amusé anime ses traits.

S'il y a bien une chose que j'adore c'est boire le sang d'une femme quand elle vient d'avoir un orgasme. Le débit en est plus rapide et son sang se gorge d'adrénaline. Le rendant plus délectable.

Baiser et se nourrir!! C'est l'apanage des rois!

En général jasper m'aide avec son don. Il les calme de façon à ce qu'elles ne se mettent pas à hurler. Ensuite je les rassure, mon charme vampirique opère et j'entends leurs pensées coquines. Après ça elles s'offrent à moi sans retenue. Leurs consentements est pour moi une nécessité.

Cela ne s'est jamais produit mais si l'une d'elle se refusait à moi je me serrai contenté de me nourrir sans porter atteinte à sa vertu. Les femmes méritent un minimum de respect avant de mourir quand même! Paroles ô combien sensées d'Esmée, Alice et surtout Rosalie. Par chance pour moi ce problème ne s'est jamais présenté.

Jasper me laisse toujours faire, mais il ne participe jamais, préférant sortir de la pièce et attendre que l'odeur du sang vienne lui chatouiller les narines. Contrairement au reste de ma famille, lui n'estime pas inutile que je joue avec ma nourriture.

Jasper est avec ma sœur Alice et lui voue une fidélité et un amour sans borne.

Alice est sa moitié, la femme avec qui il passera l'éternité. Carlisle a trouvé Esmée, Rosalie, son Emmet.

Carlisle appelle ça, trouver son éternelle.

Pour les humains c'est le coup de foudre

Pour les loups c'est l'imprégnation!

qu'ils appelent ça comme ils veulent et grand bien leurs fassent s'ils se contentent d'une femme mais pour moi il est hors de question que je baise avec une seule et même personne pour l'éternité. C'est inenvisageable.

Notre acuité auditive nous informe qu'il y a un autre humain dans la maison. Il dort profondément au vu de ses ronflements tonitruant. Ses rêves mélangés de base ball et de football sont bruyant, par moment un visage apparait l'espace d'une demi seconde, pas suffisamment longtemps pour que j'en distingue les traits cependant.

L'appel de son sang n'est pas aussi puissant que celui de la jeune fille sous la douche. Il est trop chargé en graisse, il aurait fait l'affaire dans un autre cas mais là le sang chantant de la jeune fille m'appelle inexorablement. Le sien est léger, fleuri manquant peu être un peu de protéine. Une végétarienne sans aucun doute. J'espérai sincèrement qu'elle serait jolie en plus d'être savoureuse.

J'effleure la poignée de la porte et le verrou cède facilement en silence. J'entre suivi de Jasper. La jeune fille est toujours sous la douche dos à nous, elle ne nous a toujours pas entendues. Sa silhouette se dessine derrière le rideau de plastique transparent, malgré la vapeur qui envahit la pièce la vision qui s'offre à nous est très appréciable. Elle fredonne une chanson, un morceau merdique qui passe sur les ondes en ce moment.

Toujours avec la même discrétion propre à notre espèce, j'ouvre le rideau de douche.

Directement je suis attiré par la rondeur de son petit cul. J'inspire fortement et elle se retourne.

Merde, merde ,merde….

Il s'agit de la fille du shérif de notre petite ville, qui plus est c'est une fille de ma classe.

Isabella Swan. Bella.

Mignonne mais bien trop réservée pour moi. Je l'ai déjà vue qui me regarde avec insistance quand elle croit que je ne la vois pas. Je lui plais c'est une évidence mais en même temps je plais à toute les filles, certain mec aussi d'ailleurs.

Carlisle apprécie beaucoup Charlie et si je lui enlève sa fille, mon père ne me le pardonnera pas.

Le problème c'est qu'elle nous a reconnu. Bizarrement elle ne crie pas, ne s'agite pas. Elle se contente de se cacher derrière le rideau de douche.

Son absence d'émotion doit être l'effet de Jasper cependant ce dernier me signale qu'il n'est en rien responsable de son état. Je suis curieux

Jasper veut partir. Il a raison nous devrions partir et pourtant je demande à mon frère de sortir et de me laisser seul avec Bella. A contrecœur il s'exécute.

Je reste là à la jauger comme un con!

Jasper n'a pas agit sur elle et je n'essaie même pas de la séduire et pourtant son cœur garde la même régularité.

J'essaie de lire son esprit mais il reste verrouillé à toutes mes tentatives. Je ne perçois même pas la peur chez elle, alors que deux garçons de son lycée sont dans sa maison au milieu de la nuit.

Je souligne sa silhouette, que le rideau de plastique collé à son corps, sublime.

Elle rougit. Enfin une émotion.

Le sang qui afflue à ses joues est divin et accentue ma faim.

Ne lisant pas son esprit, je prends la décision de ne pas la toucher, mais je ne peux m'empêcher d'être envouté par son sang.

Je m'approche lentement tout prés d'elle, rencontre ses yeux et ce que j'y vois m'impressionne. De la détermination, de la fierté et surtout une sorte de désir qui m'intrigue.

J'effleure ses cheveux du revers de ma main et elle laisse tomber son rideau me laissant admirer son corps fragile.

J'apprécie ses formes. Elle est belle, cela ne fait aucun doute.

J'en suis à détailler le grain de beauté qu'elle possède prés de l'os de sa hanche quand elle se jette sur ma bouche avec fureur. Je suis surpris, tout d'abord par sa vigueur puis par la douceur de ses lèvres ainsi que par leur chaleur.

Le désir humain, le désir d'homme qui est en moi et que je cultive depuis des années refait surface.

Je glisse ma langue contre la sienne et laisse sa fougue donner le rythme.

L'eau n'a pas été coupée et ruisselle sur moi, trempant ma chemise qui disparait au contact de ses doigts. Ils se promènent sur mon torse et je grogne sous son touché fort agréable.

Au diable les recommandations de Jasper, je vais la baiser et la bouffer.

Je sais qu'elle est sorti avec Mike Newton, le roi des cons, donc je sais qu'elle n'est plus vierge. Tant mieux je n'aime pas les filles pure. Elles ont peur de tout et surtout du loup.

A vitesse vampirique je la retourne face au carrelage et elle s'appuie sur le mur.

J'embrasse son cou, sa peau transpire le désir.

Une de mes mains sur son sein s'amuse à en titiller la pointe durcie en la pinçant ou en la faisant rouler entre mes doigts.

Les deux doigts de mon autre main descendent sur son clitoris et le travaillent avec douceur.

La froideur de ma peau contre la chaleur de la sienne provoque des frissons dans tout son corps et des picotements brûlant dans le mien.

Elle gémit et s'appuie sur ma main pour plus de contact. Son audace me fait sourire. Je prends mon temps, laissant mon érection prendre toute sa mesure et occultant l'impatience de Jasper derrière la porte.

Je ne sais pas pourquoi mais l'envie de sexe surpasse ma faim. Je suis affamé mais plus tellement de son sang, c'est plus son corps que je désire.

Rapidement mon pantalon n'est plus sur moi. Elle se cambre un peu et je la pénètre enfin. J'émets un râle d'extase face à ce premier contact. Elle se crispe et sa respiration se fait irrégulière et rapide.

En plus de cent ans d'existence vampirique je n'ai jamais ressenti un tel plaisir, que ce soit avec une vampire ou une humaine. Elle est si étroite, si chaude, si accueillante que pour la remercier de ce moment de plaisir je veux la faire jouir comme jamais.

Je sens que cette baise va être mémorable.

Je ne veux pas la blesser physiquement alors mes mains, qui étaient posées sur ses hanches, trouvent une place plus sûr, sur le mur prés de sa tête.

Je veux l'entendre gémir son abandon. Je m'enfonce en elle de plus en plus profondément, regardant mon sexe l'envahir encore et encore. Il est luisant de son excitation et c'est un spectacle magnifique. Ses gémissements se font plus rapide et plus bruyant mais reste suffisamment discret pour ne pas réveiller son père.

La cadence monte crescendo et ses fesses viennent claquer d'elles même contre mes hanches.

C'a y est!

Elle se contracte autour de moi.

Elle se raidit.

Elle se cambre de plus en plus.

Elle étouffe son cri en tournant la tête vers mon bras qu'elle mord avec force.

Sa salive chaude, ses dents si fragiles qui me mordent aussi fort qu'elles le peuvent et sa langue douce et brûlante qui s'agite sur ma peau glaciale m'électrise.

J'accélère le rythme, juste un peu, et je suis obligé de passer un bras autour de sa taille pour la soutenir quand l'orgasme la fait vaciller. Elle tremble, son corps se couvre se frisson, ses dents sont toujours accrochées à la peau de mon bras.

Je ralentis, lui laisse le temps de reprendre ses esprits. Je ne la mords toujours pas. J'aurai pu jouir avec elle et la mordre. La faim et le désir se combinent toujours et je jouis dans l'instant mais là j'ai envie de prolonger ce moment. Je ne me l'explique pas.

Elle lâche mon bras, grimace sous la douleur qui doit avoir envahit sa mâchoire. Je m'active toujours très lentement. Elle se retire et me fait face.

D'un coup son sang, ma faim, ne sont que des informations. Ses grands yeux bruns me regardent avec une telle intensité que pour la première fois de ma vie c'est moi qui baisse les yeux.

Cette petite proie si fragile domine son prédateur. Ironique

Mon instinct me dicte de partir. Je ne suis pas rassasié de sang ou de sexe mais je sais que je ne veux pas la tuer ou la blesser. Je recule pour partir quand elle s'agrippe à mon cou et encercle ma taille de ses jambes.

Son sexe humide épouse le mien et elle ondule contre moi. Il ne m'en faut pas plus. Je fonds en elle de nouveau. Elle gémit et me regarde avec force. Je ne peux soutenir son regard et je ferme les yeux, me laissant envahir par sa douce chaleur qui se diffuse en moi à chacune de mes pénétrations.

Mes mains parcourent son dos, ses reins, sa taille, s'attardent longuement sur ses fesses. Sa poitrine souple et incandescente collé contre mon torse de pierre, froid comme le marbre, monte et descend en cadence de mes coups de reins.

Je regrette presque d'avoir fermé les yeux car tout mes autres sens sont alors aiguisés. Je sens son souffle sur ma peau, sa saveur sur ma langue, sa voie de cristal dans mes oreilles, sa peau vulnérable sous mes doigts.

Je la serre plus fort.

Elle hoquette.

Je desserre mon étreinte et elle reprend son souffle.

Je continue mes immixtions, toutes plus intense les unes que les autres.

Le plaisir nait dans chaque parcelle de mon être, inonde mon corps.

C'est différent de celle avec qui j'ai déjà baisé. C'est plus fort, plus violent.

La tête me tourne.

Ses lèvres me cherchent, je l'embrasse avec désir.

Depuis quand les baisers peuvent il être aussi bon?

Bella lâche mes lèvres, je la sens se contracter de nouveau, ses épaules se décollent du mur, sa tête cogne le carrelage. La spirale de jouissance qui me submerge m'arrache un grondement et je me libère en elle avec une force que je ne maitrise presque pas.

J'espère ne pas l'avoir blessé.

Je reste une ou deux minutes sans bouger, lové en elle. Ca parait une éternité pour un vampire mais j'aime la sensation que je ressens à cet instant. Cette sorte d'abandon que je n'ai jamais connu. Je sais que je souri comme un idiot mais je ne veux pas me contrôler. Elle non plus ne bouge pas. Seule sa respiration rapide m'indique son état d'extase.

Je la dépose au sol et ouvre enfin les yeux, mon regard tombe sur ses lèvres gonflées de mes baisers. Elle les a tellement mordues pour étouffer ses cris de jouissance, qu'un très léger filet de sang glisse du coin de sa bouche.

Hypnotisé, je suis le chemin de cette perle de sang.

Brusquement mes sens s'affolent à nouveau, ma gorge me brûle, mes pupilles se dilatent, le venin envahit ma bouche, la faim qui me tenaille se fait sentir plus présente que jamais.

Je suis toujours le trajet de cette goutte de sang qui coule le long de sa gorge et se stagne au creux de son cou prés de cette veine enflée qui palpite. Cette veine gorgée de vie. Cette veine, source divine qui étanchera ma soif.

Je ne me contrôle plus.

Le monstre vampirique qui est en moi me gouverne à nouveau. Je me jette littéralement sur cette gouttelette.

La saveur métallique de son sang n'a pas d'égale sur cette terre.

Je lèche ce sang et cette veine qui m'appelle

Je serre Bella contre moi.

Elle hâlette de nouveau sous mes coups de langue

Sa peau si fragile cède facilement sous mes dents

Je tranche la veine

Le sang inonde enfin ma bouche

Immédiatement tous se voile, plus rien ne compte seul la faim subsiste.

Je m'abreuve, mords encore et encore, ravage sa peau délicate de morsure.

Son sang pulse avec force, il glisse entre mes dents

Bella tremble sous mes mains

Le débit de son sang est si intense qu'il s'échappe de ma bouche.

Je ne veux pas en perdre une miette alors je lèche, j'étale, je recouvre son cou, je m'accule mon visage de son nectar que je sens circuler dans mon corps

Bella s'affaisse dans mes bras

Gorgée après gorgée la vie s'échappe de son corps pour renaitre dans le miens.

Attiré par l'odeur de sang frais, jasper entre. Je ne me retourne pas faisant fi de ma nudité, je l'entends penser. Il est dévoré par la faim. Le sang de Bella n'a pas la même puissance sur lui que sur moi mais il est quand même charmé.

Il avance.

Je grogne un avertissement

Il n'en tient pas compte, il est affamé. Il avance encore.

Je ne le veux pas mais je serai prés à me battre contre Jasper. Tenant Bella d'un bras, je me tourne de moitié en montrant les dents. Je pose une main sur la poitrine de mon frère, le maintenant à bonne distance. Le grognement terrifiant qui s'échappe de ma gorge m'étonne moi-même.

Jasper grogne également mai recule quand même d'un pas. Ses années d'expérience lui indique que je ne plaisante pas. Il est méfiant et j'entends son incompréhension.

Nous nous défions du regard. La faim le tiraille, ses prunelles m'en sont témoin, mais je ne veux pas qu'il touche à Bella

Nous grognons l'un sur l'autre de plus en plus fort. J'entends Charlie qui s'agite dans son sommeil, gêné par le bruit de notre affrontement.

Bella émet de drôle de plainte.

L'instant d'après une vague puissante de calme se repend dans toute la maison.

Mon frère comprenant que je la revendique comme étant mienne, abdique et se recule. Ne me lâchant pas des yeux.

Sa maitrise face à moi et face à sa faim m'impressionne

Je me tourne vers Bella son corps est cassé en deux sur mon bras, sa tête pend dans le vide, ses cheveux touchent presque le sol, des gargouillis sinistre s'échappent de sa poitrine.

De sa gorge souillée s'écoule encore un peu de sang qui se dilue avec l'eau.

Qu'Est-ce que j'ai fait?

Je la protège de Jasper et pourtant je la vide de son sang. Je ne veux pas la tuer! Elle me fascine, je veux apprendre à la connaitre. Je ne sais pas comment mais elle vient sans le vouloir de bousculer tout ce j'étais.

Je regrette.

Je panique.

Que dois-je faire?

Elle se meurt.

Jasper se manifeste et dans son esprit je peux lire un éventail de possibilité.

-la boire et l'enterrer dans les bois- je grogne à sa plaisanterie de mauvais gout.

-l'emmener auprès de Carlisle - il se trouve à Seattle le temps qu'il arrive, elle sera morte

-l'emmener à l'hôpital - même si c'est surement trop tard ce serait la seul solution, mais comment expliquer qu'il lui manque la moitié de son sang? sans parler de l'entaille de son cou!

Elle n'a plus assez de force pour rester humaine et je ne veux pas qu'elle meurt.

Il ne reste plus qu'une seule alternative. Jasper comme moi savons très bien laquelle.

Une vie infinie à mes cotés.

Jasper essaie de me faire changer d'avis. Il est plus posé que moi, plus réfléchit. Il sait ce que la disparition de Bella risque d'occasionner. La peine de Charlie, la colère de Carlisle mais franchement à cette instant j'en ai rien à foutre. Au delà de se qui serrait préférable de faire pour notre espèce, je la veux malgré l'interdit.

Ma détermination est telle que Jasper n'émet plus aucun doute sur ma décision.

Pour calmer le courroux de Jasper, je gémis comme un chien réclamant sa sucrerie. Affligé par mon immaturité mon frère me sourit et je l'entends exulter à l'idée de raconter à Alice que j'ai trouvé mon éternelle.

Je ne comprends pas très bien ce qui m'arrive mais j'ai une longévité infinie pour l'assimiler. C'est euphorique que je sens le venin affluer dans ma bouche.

Je me tourne vers celle qui va chambouler ma vie pour toujours et je la mords l'emmenant avec moi dans l'éternité.


merci.