Hola ! Voici, ma toute première fiction ! Je ne sais pas encore vraiment où elle me mènera, mais j'avais vraiment envie de m'essayer à la discipline qu'est l'écriture. J'attends, chers lecteurs, vos opinions afin que je puisse m'améliorer. Une dernière chose... L'orthographe et moi... C'est une horreur ! Je ferais de mon mieux, mais je ne peux pas promettre qu'il n'y aura aucune faute dans mes chapitres. Mais si c'est trop insupportable à lire à cause de ça... N'hésitez pas à me le dire. Merci à vous et bonne lecture ;3

[Chapitre réécrit] : La structure du prologue reste globalement la même, je n'ai pas voulu le modifier complètement. J'ai juste tenté d'ajouter un peu de description, et essayé de retirer les fautes les plus aberrantes (il doit en rester quand même, je ne suis pas une pro en la matière). Bref, je vous souhaite une bonne lecture !

Prologue :

Première approche professionnelle

Elle esquissa un sourire. Marcher sous le soleil lui faisait un bien fou. La douce chaleur qui émanait du ciel la réchauffait et apaisait les battements affolés de son cœur. Elle avait l'air d'une enfant allant pour la première fois à l'école : paniquée face à l'inconnu, mais également impatiente de le découvrir.

C'est seulement quand elle arriva devant le grand portail de l'Académie que son cœur se remit à battre rapidement et douloureusement dans sa poitrine. Les effets magiques de la chaleur du soleil s'étaient estompés et comme une enfant, elle eut envie de faire demi-tour et courir le plus loin possible de cet endroit.

« Comporte toi en adulte ! » Se sermonna-t-elle intérieurement.

Elle mit un pied devant l'autre, mais ses jambes tremblaient. Un peu plus et elle se serait giflée, sans ménagement. Les réactions de son propre corps lui paressaient exagérées. Elle aurait souhaité que son cœur ne s'affole pas à ce point, et que son esprit soit serein. Elle n'avait rien à craindre après tout. Elle ne partait ni à la guerre, ni à l'abattoir.

« Plus que trois pas, et je serais entrée dans cette fichue académie ! »

Mais ses jambes tremblaient si fort que l'effort lui paraissait surhumain. Cependant lorsqu'elle eut franchi le portail de l'immense et imposante académie, une joie sans nom la submergea.

« J'y suis ! »

Elle continua de marcher afin de trouver une indication quelconque sur l'endroit où se trouvait le bureau du directeur dans l'immense bâtiment. Elle entra dans l'académie et arpenta longuement les couloirs, ne sachant toujours pas vraiment où aller. Le peu d'indication à l'intérieur ne l'aida pas. Il n'y avait aucune pancarte.

Elle, pourtant si timide, dû se résoudre à demander son chemin à quelqu'un. Non sans avoir rougis de gêne et bégaillé de manière incohérente, elle écouta les indications qu'on lui donna et se remit en route.

« Enfin » Souffla-t-elle lorsqu'elle se trouva devant une immense porte en bois sombre. Elle était sculptée magnifiquement, et de fines gravures de style orientale la bordaient. Au centre, inscrit sur une plaque d'or, on pouvait y voir inscrit : « Johann Faust V, directeur ».

Elle prit une grande inspiration. Leva son poing et l'abattit trois fois sur la grande porte. Les quelques secondes qui suivirent lui parurent être les plus longues de toute son existence.

Tic.

Aucun bruit.

Tac.

Toujours rien.

Tic.

Elle entendit quelqu'un prendre son inspiration de l'autre côté de la porte.

Tac.

- Je vous en prie, entrez.

Elle ouvrit la porte, le cœur battant, les mains tremblantes et moites. La tête baissée, elle pénétra la pièce. Lorsqu'elle leva les yeux et vit l'homme qu'elle devrait par la suite appeler "directeur", elle dut se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas rire. Son effort la fit rougir d'autant plus.

« C'est le directeur d'un cirque ? » Pouffa-t-elle mentalement, un peu déstabilisé tout de même.

En effet, quand elle vit l'homme qui se tenait debout à côté d'un immense bureau en bois, quelques paperasses en main, elle fut dans l'obligation de remarquer son style vestimentaire pour le moins... Stupéfiant ?

Il était vêtu d'un haut de forme qu'une tresse rose et violette entouraient à la base de la calotte, d'une longue cape blanche, d'une veste blanche que trois bouton rose et violet fermaient. En baissant encore un peu les yeux sur la silhouette du directeur, Haruka remarqua qu'il portait un short bombé blanc, et des collants violet et rose. La vision était hilarante.

- Ha ? N'ayez pas peur, je ne mange pas. Entrez.

Elle reprit ses esprits dans un sursaut. Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle s'était stoppé dans sa marche en voyant les vêtements du directeur. Elle s'avança donc tout en fermant la porte derrière elle.

L'homme s'avança vers Haruka et lui tendis la main. Outre le gant violet qui attira l'attention de la jeune femme, les yeux du directeur lui donnèrent un bref frisson. Elle avait l'impression qu'il la sondait, pis encore, il paraissait pouvoir lire dans ses pensées. Ses prunelles vertes luisaient d'une étrange lueur, presque surnaturelle.

- Bonjour, je suis le directeur de cette Académie : Johann Faust V. Vous devez être la nouvelle professeure de langue étrangère, n'est-ce pas ? J'ai lu votre dossier et vous êtes exactement ce qui manque à notre établissement, j'ai hâte de vous voir à l'œuvre.

Durant sa tirade, le directeur ne s'était pas départit d'un large sourire, aussi énigmatique qu'inquiétant. Haruka tenta de ne pas y faire attention, et elle lui serra la main.

- E..Enchanté ! Je suis Haruka Hinode, et je suis en effet la nouvelle professeure de langue ! Je..Je vous remercie de m'acceuillir parmis vous... Heu, je suis venu vous voir pour avoir le détail des formalités, si possible.

Elle avait un mal fou à contrôler sa voix. Plus elle parlait, plus elle se sentait mal à l'aise, plus le sourire espiègle de son interlocuteur grandissait, ce qui la mettait encore plus mal à l'aise. Il lui semblait nettement que le directeur se moquait d'elle, et qu'il ne faisait pas grand-chose pour s'en cacher.

- HA ! Oui, bien sûr ! S'exclama Johann Faust V, ce qui fit sursauté la jeune demoiselle face à lui.

Il partit fouiller dans les tiroirs de son bureau et revint une feuille à la main.

- Tout est noté dessus : salaire, emploie du temps, exigences, privilèges, inconvénient. Bref, je vous laisse lire tout ça chez vous. Rendez-moi ce bout de papier au plus tôt et la semaine prochaine vous commencerez vos cours.

Il la poussa ensuite vers la sortit en lui mettant la feuille entre les mains. L'éjectant de son bureau, un sourire courtois aux lèvres, il ajouta :

- Maintenant, si vous voulez bien m'excusez, j'ai énormément de travail. Sur ce, je vous souhaite une agréable journée.

Et il disparut dans son bureau, laissant Haruka seule sur le pas de la porte. Le ton qu'il avait employé pour la congédier, bien que polie, était trop empressé pour être véritablement courtois. Aux yeux de la jeune femme, il venait juste de la virer de son bureau.

- Charmant… Souffla-t-elle.

« Mon dieu, sur quel genre d'énergumène suis-je tombé ?! »

Un soupir de désespoir lui échappa, mais bien décidé à montrer sa détermination, elle sortit un stylo de son sac, signa le bout de papier et glissa ce dernier sous la porte, puis elle partit d'un pas vif.

A mesure qu'elle marchait, un immense sourire fendit son visage. Elle se sentait bien, malgré l'étrange entrevue avec le directeur. Haruka se sentait libérer d'un poids sur ses épaules. Bientôt, elle pourrait enseigner dans ce prestigieux établissement. Elle en avait toujours rêvé.

Ce qu'elle ne savait pas encore, c'était à quel point son « charmant » directeur lui en ferait bavé. La petite vie paisible qu'elle s'était imaginé ne le serait pas tant que ça.


Voilà, c'est la fin de ce petit prologue réécrit. Il se peut qu'au cours du temps, j'y apporte d'autres modifications (dans la mesure où je n'en suis pas pleinement satisfaite, même s'il me paraît mieux qu'avant) ! D'autres chapitres (notamment les premiers) sont suceptible d'être réécrit, alors ouvrez l'oeil.