Disclaimer : Yu-Gi-Oh! ainsi que les personnages de l'univers, ne m'appartiennent pas.
Attention : présence d'un Original Character en main character.
Ceci est ma première fanfiction postée sur cette plateforme. Le chapitre premier arrivera bientôt.
Bonne lecture !
Prologue
Jamais il n'avait souhaité que cela arrive.
Le voilà à présent rendu coupable d'un crime qu'il n'avait jamais voulu commettre, malgré tous ceux qui décoraient son parcours de plus grand criminel d'Egypte.
C'était son plus grand crime. Bien plus grand que celui d'avoir souhaité la mort et la destruction du pharaon et de tous ses disciples. Bien plus grand que celui d'avoir pillé des tombeaux et violé toutes les lois. Bien plus grand que celui d'avoir arraché des vies innocentes pour les jeter entre les griffes d'Anubis. Bien plus grand que celui d'avoir maltraité cette enfant qui lui était restée fidèle depuis le début. Bien plus grand que celui d'avoir voulu réveiller les ténèbres et la discorde.
Le voilà à présent, face à la pire horreur qu'il avait pu voir dans sa vie. Lui qui pensait avoir tout vu. À cet instant, ce n'était pas une blessure physique qui lui détruisait l'âme, mais une profonde blessure intérieure. Une créature humanoïde, de ses dents de crocodile, lui mordait profondément la colonne vertébrale, et de ses pieds griffus, lui assénait de violents coups au fond de son cerveau, tandis qu'une main de fer aux griffes acérées s'était refermée sur son cœur et le faisait saigner à blanc, lacérant jusqu'au dernier lambeau de chair.
Agenouillé, ses yeux autrefois empreints de tant de haine, se trouvaient à présent vides, rivés sur ses doigts peints de rouge. Ce rouge qu'il aimait tant, qu'il avait tant chéri, lui restait à présent inerte entre les doigts. Ses mains tremblaient, ce qui l'effraya bien plus, car cette sensation de peur, d'impuissance et de soudaine tristesse, lui était inconnue. Il aurait préféré être transpercé de mille lames brûlantes, fouetté et marqué au fer, plutôt que d'assister à ce théâtre mortifère. De tous les trésors qu'il avait volés, le plus précieux de tous, celui qu'il gardait toujours près de lui, lui était à présent arraché, par sa faute.
Il avait tué la pureté.
Il avait tué la gentillesse.
Il avait tué la douceur.
« Merci pour le thé, Bakura. »
Il avait tué le rêve de liberté.
