Bloody Valentine One Shot Contest
Cas: Croisière Torride
Avocat de la défense: Nathy91
Suspects: Bella / Edward / Emmett
Responsabilité: Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.
Pour participer ou lire les OS du concours rendez-vous sur .net/community/Bloody_Valentine_contest/76893/
Résumé: OS pour le concours « Bloody Valentine Contest ». Abandonnée, meurtrie, elle va revivre et profiter de la vie. OS inspiré et corrigé par Sabpierro, écrit par Nathy91, illustré par Phika qui a également suggéré certains passages, un petit clin d'œil à Ma Cathou Adorée.
Croisière Torride
Je me fais cette promesse, celle que l'on se fait lorsqu'on ne sait plus où aller ni quoi faire. Tout avait basculé dans l'enfer à la mort de mon ami de toujours. Mon Jacob était parti dans ce terrible accident de la route, mon père avait ramassé ses morceaux avant de pouvoir l'identifier car sous le choc violent de l'impact avec un camion, sa tête avait été projetée à quelques mètres du reste de son corps. Je vous passe les détails de ce bain de sang. Je l'attendais au pied de chez moi ce jour-là, il avait voulu m'accompagner au lycée parce que ma voiture était au garage. Je discutais avec Charlie quand nous entendîmes des crissements de frein et un terrible bruit de ferraille que l'on écrase. Mon père est parti en trombe pour voir ce qui avait bien pu se passer. C'est en le voyant revenir les larmes aux yeux et recouvert de sang que je compris qu'il s'agissait de Jacob et je bondis en direction de la scène d'horreur. Je pris dans mes bras le corps inanimé de mon bien-aimé. J'avais hurlé et versé toutes les larmes qui pouvaient l'être et ce, durant des heures, des jours, des semaines, des mois, et rien que d'y penser encore aujourd'hui, mes larmes remontaient aux bords de mes yeux.
C'est grâce au soutien de mes amis et de ma famille que j'ai pu relever la tête et cesser de pleurer. Mike y avait grandement contribué, j'étais devenue une loque, l'ombre de moi-même tant j'avais été meurtrie par la perte de Jacob. Et, lorsqu'au bout de deux années, Mike m'avait fait sa demande en mariage, je n'avais pas eu le cœur de refuser, bien qu'au fond de moi c'était un autre qui emplissait mon cœur mort dans ma poitrine.
Tout avait été arrangé, ficelé, nous devions nous marier le 13 février. Angela et Jessica étaient mes demoiselles d'honneur, ma robe était simple et sobre, je n'avais qu'une seule condition pour sa réalisation, celle d'avoir des rubans noirs en mémoire de celui que j'allais trahir ce jour-là en en épousant un autre. Nous avions prévu un voyage de noces pour changer un peu d'horizon, je n'étais jamais vraiment sortie de Forks depuis que j'avais quitté Phoenix.
Je commençais à étouffer ici. Mike faisait partie d'une famille très convoitée avec le commerce de ses parents qui était en pleine expansion. Je travaillais pour eux, j'épousais leur fils unique, moi la fille du shérif. Plus la date fatidique approchait et plus j'avais envie de m'enfuir, de tout quitter, j'en avais la nausée. Un soir, en rentrant du travail, j'avais eu envie de passer voir Jessica, j'avais besoin de parler, je ne voulais pas rentrer et me retrouver face à mon père qui n'approuvait pas plus que moi cette union mais qui l'avait acceptée malgré tout.
Jessica avait investi la dépendance du pavillon de ses parents pour y vivre son indépendance. Au moment où j'allais frapper à la porte, j'entendis des cris de jouissance accompagnés de « Oui Mikkkkkkkkkkkkke ». Mon sang n'avait fait qu'un tour. J'avais ouvert la porte, ils étaient là tous les deux accouplés, mon futur ex et ma désormais ex amie. Ils s'étaient bien moqués de moi. Je pris la première chose qui me tomba sous la main et le lui expédia en pleine face. Mike avait certainement le nez cassé, il pissait le sang et Jessica me suppliait en rampant dans ma direction, elle était pitoyable. Je tournais les talons, aucune larme n'était montée, j'étais en pétard après moi-même.
Mais avec un peu de recul, je l'avais échappé belle. Je pris toutes mes économies, jetais mes affaires dans ma valise, laissant une lettre expliquant tout à Charlie. J'étais partie en direction de l'aéroport de Port Angeles, c'est là qu'une publicité avait attiré mon regard, « Croisière de rêve, spécial célibataires ». L'itinéraire était alléchant, les caraïbes, je ne connaissais pas, j'avais besoin de chaleur, je voulais enfin vivre, arrêter d'hésiter, plus rien ne me retenait après tout. C'est ainsi que je me suis retrouvée à bord de ce bateau, je n'en avais jamais vu d'aussi grand à part dans cette série idiote « la croisière s'amuse ». Angela m'avait parlé de ce type de voyage mais elle n'avait jamais pu en réaliser un à cause de son mal de mer.
C'est avec un collier de fleurs autour du cou que je foulais le plancher de ma nouvelle vie. J'avais, avant d'embarquer, acheté de quoi renouveler ma garde robe. Fini le froid et la grisaille, petites tenues affriolantes et maillots sexy étaient mes seuls bagages. Ma philosophie avait bien changé, j'avais décidé que la vie valait le coup d'être croquée à pleines dents, et quoi qu'il arrive, je ne devais plus rien regretter et cesser de pleurer.
Je découvris ma cabine, lit double, préservatifs et lubrifiant sur la commode. L'accent de cette croisière était des plus clairs, plaisir et découverte du corps. Je n'allais pas m'en priver, j'avais déjà bien étudié la question, visionné quelques films et lu des livres techniques assez bien détaillés sur le sujet pour pouvoir les tester. J'étais encore pure mais cela n'avait pas d'importance, l'homme qui me fera découvrir les joies de la luxure aura en cadeau ma virginité, je l'avais décidé. Je me rafraîchissais, déballais mes affaires, un cocktail de bienvenue était prévu sur le pont supérieur, je n'allais pas le manquer, je désirais avoir un aperçu du menu afin de me mettre en condition, de visiter les ponts et lieux de détente et de rencontre de ce paquebot.
Il y avait un peu plus d'hommes que de femmes. Un certain nombre d'entre eux était des cas désespérés ayant passé la trentaine et déjà vieilles filles et vieux gars, ils le portaient sur eux. Peut-être qu'ils trouveront leur binôme mais c'était sans moi, pas question de faire dans l'humanitaire, j'avais déjà assez donné pour les bonnes œuvres. Je voulais du jeune, du frais, du beau, du sensuel, et déjà mon choix se posa sur une bonne dizaine de candidats potentiels. Je ne voulais rien précipiter, j'avais tout mon temps mais je n'allais sûrement pas le gâcher bêtement à trop réfléchir.
La concurrence était rude mais pas inaccessible. Une superbe plante blonde aux yeux bleu océan, une petite brunette toute excitée, une autre avec qui j'avais fini par engager la conversation et qui était très agréable, elle répondait au prénom d'Alice. La blonde me faisait penser à Claudia Schiffer, tout aussi belle et voluptueuse, j'espérais qu'elle allait vite trouver son Houdini pour qu'il la fasse disparaître de la liste des concurrentes afin de me laisser des chances de trouver chaussure à mon pied.
Le cocktail était fruité et doux, je ne m'étais pas méfiée de l'alcool qu'il contenait. Au bout du deuxième verre, je sentis mes joues me chauffer et ma vue se voila un peu, je titubai légèrement. Alice m'aida à rejoindre ma cabine où je m'endormis, loupant de ce fait la visite guidée du navire.
Je refis surface vers 18h30, la bouche pâteuse mais fraîche comme une fleur. Je pris une douche et me préparai pour le dîner dansant. J'enfilai ma robe de satin aubergine, me maquillai légèrement et me parfumai. J'étais fin prête quand Alice frappa à ma porte, elle portait une robe moulante mettant ses formes en valeur.
« Alice, entre. Eh bien, tu vas faire un carnage ce soir. Alors, qu'ai-je donc loupé ? »
« Oh pas grand-chose, Miss Blondie a trouvé chaussette à son pied, un certain Cooperfild, le grand brun tout fluet aux boucles noires. Elle a de drôle de goût car ils ne sont pas du tout assortis. Enfin bref, au moins une de moins sur la liste. Je te montrerai après la soirée les coins incontournables de ce rafiot. Tu vas mieux ? Tu devrais te méfier des cocktails si tu veux avoir l'occasion de trouver quelqu'un. »
« Oh Oui ! C'est sûr, je me suis fait avoir une fois mais pas deux, ah ça non. Pourquoi tu dis chaussette et pas chaussure ?? »
« C'est ma grand-mère qui disait toujours ça et j'ai gardé cette habitude, que veux-tu ! Bon, on y va ? Attention les mecs, les femmes, les vraies, sont arrivées. »
« Oui c'est sûr, ça va être de la folie ce soir, as-tu déjà des personnes en vue ? »
« Des, non, mais un, oui ! Je vais avoir besoin de toi pour faire une approche car sous mes grands airs, je ne le parais pas comme ça mais, je suis une grande timide lorsqu'il s'agit d'amour. »
« Je suis la personne qu'il te faut, enfin je relève cette mission, allons voir l'élu, sait-on jamais, il a peut-être des amis ? »
« Allons rejoindre ces célibataires, ne les laissons pas divaguer et sombrer en jetant leur dévolu sur la première sirène qui passe sans avoir eu le temps de nous voir. »
Nous avancions dans la salle, de nombreux couples s'étaient déjà formés. Celui sur qui Alice avait flashé était assit à une table de six places. Il était blond avec de grands yeux bleus, élancé, les traits fins, un visage angélique. Elle avait baissé le timbre de sa voix et rouge pivoine, elle me demanda de ses yeux noisette de l'aide, je lui répondis d'un sourire. Nous nous approchâmes de la table, je demandai si nous pouvions nous y installer. Son occupant releva la tête, se leva et nous y convia sans aucune hésitation. Les présentations faites, Alice prit place à sa gauche et moi à la gauche d'Alice, je ne voulais pas qu'il y ait confusion.
« Jasper, tu es seul ou tu attendais du monde ? »
« Non pour tout vous dire, je suis avec deux amis qui ne vont pas tarder. Ce sont eux qui m'ont entraîné à bord de cette aventure, je n'étais pas chaud à l'idée de faire une croisière pour trouver mon âme sœur mais je me trompais car je crois que ma chaussette est bel et bien à bord et toute proche. »
Avec Alice, nous échangeâmes un regard et nous mîmes à rire.
« Tu as dit chaussette ? »
« Oui, un truc de famille, zut j'aurais dû éviter. »
« Non, non, pas du tout, moi aussi ma grand-mère le disait souvent et ça ressort fréquemment, alors comme ça tu as trouvé ton élue ? »
« Oui, elle se tient tout juste à ma gauche et si elle est partante, je crois que la paire sera réunie. Ça te tente d'essayer ? »
Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'elle lui sauta au cou, leurs lèvres se rejoignirent. Je dus détourner le regard pour ne pas les gêner. Je décidai d'allumer à l'aide de mon briquet les bougies qui étaient sur la table, je fixai la flamme, j'étais perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu s'approcher les deux amis de Jasper, ils étaient bien plus qu'appétissants.
« Edward, Emmett, je vous présente Alice et Bella qui vont dîner avec nous, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. »
« Nullement ! Je vois que tu n'as pas perdu de temps, toi qui ne voulais pas venir, je suis bien heureux de constater qu'on a bien fait d'insister. »
« Oui, tu as raison Emmett mais comme on dit, premier arrivé premier servi. »
« Pas de soucis, je suis en appétit en voyant le menu. »
« Emmett, tu vas effrayer Bella, c'est vrai qu'elle est appétissante et charmante. » Intervint Edward.
Eh bien hop, derechef mes pommettes me trahirent, moi aussi j'étais plus qu'enchantée de les rencontrer.
« Super, deux pour le prix d'un, trop fort Bella, tu as le choix. » Me lança Alice.
« Pourquoi choisir ? Je prends les deux. »
Et nous nous mîmes à rire mais j'étais sérieuse et l'idée germa au fond de ma tête. Après tout, autant profiter de ce qui se présentait à moi, ils étaient plus que beaux, Edward avec son sourire ravageur, ses yeux envoûtants couleur émeraude et Emmett avec sa carrure qui me rappelait mon Jacob et ses petits yeux malicieux. Ils avaient éveillé en moi des choses que je ne connaissais pas encore et qu'il me tardait de découvrir. J'avais l'âme aventurière, c'était le but de la croisière : le plaisir, la luxure, le sexe.
Nous jouions à nous frôler sur la piste de danse, à réveiller les démons de la nuit sous la musique latine, nos corps à corps étaient des plus chauds, présages de la nuit que j'allais passer en leur compagnie. Je sentis sur mon bas ventre leurs virilités plus que tendues, bien à l'étroit dans leurs vêtements. Je me mordis les lèvres en pensant à la douleur que cela devait leur procurer, ce qui les excita encore plus. Une musique disco prit le relais. Emmett derrière moi et Edward devant, je jouais à les caresser, à les exciter encore plus, j'étais prise en sandwich entre deux Apollons. Ma préférence revenait à Edward mais j'avais trop avancé dans la soirée pour renoncer à cette partie à trois.
« Bella, tu nous rends fous, si nous allions dans un endroit plus calme. »
Je souris et les suivis dans les coursives du bateau. Nous nous retrouvâmes deux niveaux plus haut. Il y avait une magnifique piscine avec jacuzzi. Mes cheveux s'étaient légèrement détachés et la brise marine les avait transformé en fouet qui me cinglait le visage. Edward posa ses lèvres sur ma nuque, ses baisers aussi légers qu'une plume m'emportèrent dans une spirale de frissons. Emmett prit place devant moi. Mon corps se retrouva prisonnier entre leurs corps d'athlète et je me laissai aller contre eux. Je plissai les yeux sans l'ombre d'une hésitation, je m'abandonnai aux plaisirs charnels. J'étais devenue leur jouet, je m'activai à déboutonner un à un les boutons des chemises de mes partenaires, les laissant glisser sensuellement sur leurs bras. Mes mains caressèrent leurs torses fermes et musclés, suivis de mes lèvres, frôlant tour à tour leurs virilités à l'étroit dans leurs pantalons et boxers. Je les contemplai les yeux pétillants. Je me mordis les lèvres en découvrant qu'au même moment leurs ceintures avaient été défaites et leurs pantalons descendus à leurs pieds. Edward s'approcha de moi et d'un frôlement, il dénoua ma robe qui glissa au sol, dévoilant mes dessous en dentelle noire. Nous étions à égalité.
Emmett me prit la main et m'entraîna dans une danse sensuelle. Le contact de sa peau nue sur la mienne provoqua en moi un torrent de lave, mes papillons m'emportèrent de plus en plus haut dans les sphères encore inconnues à ce jour mais je ne voulais pas le montrer, je ne voulais pas de douceur, je voulais être aimée, je voulais découvrir la profondeur du désir et du plaisir. J'avais peur de leur annoncer que je n'avais encore jamais été plus loin que les caresses. J'avais enfin décidé de passer le cap et d'offrir ma virginité à celui qui saurait me donner du plaisir.
Le sexe tendu dans son boxer s'amplifia encore plus au fur et à mesure que nous dansions. Il passa sa main dans mon dos et fit sauter mon soutien-gorge, laissant ainsi se ballotter mes petits seins tout gonflés de plaisir. Il se pencha et prit mon mamelon gauche en bouche, le titilla du bout de sa langue. Je me courbai en arrière afin de lui offrir un meilleur passage et une meilleure vue sur ma poitrine.
Ce fut au tour d'Edward de me faire danser. Son touché était encore plus électrisant. Emmett en profita pour ôter son dernier vêtement et plongea dans la piscine en nous observant. Edward avait lui aussi ôté le rempart de sa nudité. D'un coup sec, il brisa les liens de mon string et m'écarta un peu de lui afin de profiter de la vue. Avec un petit sourire en coin, il passa sa langue sur ses lèvres, ce qui provoqua en moi une irrésistible envie de l'embrasser pour y goûter. Mes mains dans ses cheveux, nos corps nus l'un contre l'autre, son sexe plus que tendu chatouillant mon nombril, nos langues se livrèrent une valse à trois temps, j'en eu le souffle coupé tellement il était savoureux comme une pêche bien mûre. Je ne voulais plus quitter sa bouche. Ses mains parcoururent mon corps jusqu'à mon intimité bien humidifiée, c'était dingue l'effet que produisait sur moi ce bel apollon. Un cri de plaisir s'échappa de ma bouche sous l'assaut de ses doigts sur mon bouton de rose, le tapotant légèrement. Il glissa un doigt dans ma fente, mon corps se consumait sur place, je dus quitter sa bouche pour reprendre mon souffle.
Il m'allongea sur un transat et fit glisser ses lèvres de feu sur mon corps, écartant mes jambes et prenant place accroupi devant mon intimité dévoilée. Je lui donnai signe d'un plissement d'œil pour qu'il poursuive son investigation. Je n'avais jamais ressenti de sensation aussi merveilleuse dans ma courte vie. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, sa langue traça des cercles sur mon paquet nerveux, mon corps se cambrait de plus en plus. Mes mains agrippèrent ses cheveux pour qu'il n'arrête surtout pas cette douce torture, j'étais comme possédée, il pouvait bien faire de moi ce qu'il voulait, mon corps en voulait encore plus. Il m'introduisit à nouveau un doigt puis un deuxième. Mon antre se contracta autour de ses doigts. Il revint embrasser mes seins puis ma bouche. Je pus me goûter sur sa langue, c'était divin, je voulais lui rendre le plaisir qu'il m'avait procuré.
Je me redressai et il m'entraîna dans le jacuzzi où Emmett nous attendait. Je pus constater que nous voir n'avait fait qu'amplifier encore plus son désir, son sexe érigé me donna envie de le goûter, de les goûter. Ils prirent place sur le rebord et je papillonnai de l'un à l'autre, leur arrachant des gémissements de plaisir, ce qui me fit redoubler le rythme de mes va-et-vient, passant ma langue gourmande sur leurs sucres d'orges, tout du long de leurs membres tendus, malaxant doucement leurs bourses. Ma langue s'enroulait autour de leurs glands, récoltant les prémices de leur jouissance. Emmett me fit remonter, il voulait à son tour me goûter.
« Bella, je veux t'entendre crier, me supplier, je veux te voir jouir comme tu l'as fait avec Edward. »
Il se positionna entre mes cuisses et c'est avec délice que sa langue suçota et caressa mon intimité. Lorsqu'il introduisit un doigt en moi, je ne pus que me cambrer de plaisir, il avait trouvé mon point G et le titillait à bon escient. Je me sentis couler de plaisir, il goba mon clitoris, le mordilla, il était tantôt doux, tantôt rude, il était d'une habilité insoupçonnée.
« Aaaaaaarggggggg ! Oui, oui ! Je viens ! Encore, encore ! »
Edward m'embrassa pour étouffer mes cris, ses yeux avaient un pouvoir hypnotique sur moi, j'eus un râle de jouissance qui s'échappa de ma gorge, il dut s'écarter pour me laisser reprendre mon souffle. Il était doux et attentionné.
« Edward, j'aimerais que ce soit toi le premier à me prendre. » Lui demandais-je.
J'étais écarlate, il me sourit, ses yeux me remercièrent.
« Je saurai être doux avec toi, je ne veux pas t'effrayer, cet acte est si beau. »
Il s'assit sur la première marche de la piscine et m'invita à m'asseoir sur lui. Je lui fis face. Il positionna son sexe à l'entrée du mien et, avec des petits coups de rein, il s'enfonça en moi. Il eut un moment de retenue, sentant la membrane de ma virginité. Voyant qu'il était troublé, je dus moi-même me presser sur son membre afin de franchir cette barrière. Je ne ressentis aucune douleur, juste des sensations merveilleuses et nouvelles que je découvrais avec le plus beau spécimen qu'il m'ait été offert de croiser. J'ondulai au rythme de ses va-et-vient. Je me cambrai avec délectation pour lui offrir ma poitrine qu'il embrassa fougueusement à pleine bouche. La chaleur se diffusa dans tout mon corps. J'étais brûlante de plaisir. Emmett arriva par derrière moi et pressa son torse contre mon dos tout en posant ses mains sur mes seins pour les caresser et les malaxer. Le plaisir explosa en moi et ma tête bascula sur l'épaule d'Emmett. Il en profita pour me mordiller le cou. Des frissons de plaisir parcoururent chaque parcelle de mon corps. Je sentais la jouissance monter en moi et des cris s'échappèrent de ma bouche. Au moment où j'eus l'impression que j'allais exploser sous la profusion des sensations merveilleuses qui électrisaient tout mon corps, Edward posa sa bouche sur la mienne et nous nous mîmes à jouir au même instant. Je pris quelques instants pour reprendre ma respiration. Ce fut un crève cœur de passer à mon autre compagnon mais c'était Edward qui avait été le premier à me pénétrer alors mes attentes étaient comblées.
« Emmett, soit doux avec Bella, elle découvre tout juste les plaisirs de la chair et c'est à nous que revient l'honneur de l'initier. »
Il me fit me pencher en avant tout en restant derrière moi. Edward n'avait pas bougé, mes yeux étaient noyés dans les siens. Je me mordis les lèvres sous les coups de rein d'Emmett. Edward m'aidait à tenir le cap en m'embrassant tendrement et en me caressant. Emmett ne ralentissait pas sa cadence, bien au contraire et je criais à chaque coup de buttoir, de douleur et de jouissance. Il avait lui aussi réussi à me faire découvrir d'autres sensations, mes papillons étaient prêts à s'envoler. Edward augmentait mon plaisir en parcourant mon corps de ses lèvres. Il tapotait mon bouton de rose pour augmenter mon trouble. J'eus du mal à reprendre mon souffle lorsque j'entendis des gémissements autres que ceux produit par notre trio. Edward sourit à Emmett qui se retourna et découvrit que la belle blonde plantureuse était là à nous observer, sa poitrine dénudée et sa robe relevée dévoilant son intimité toute trempée. Il en saliva et la rejoignit sans se faire prier.
Je fus soulagée quand Edward m'enlaça et me murmura,
« Enfin, tu n'es plus qu'à moi seul à présent si tu le veux bien ».
« Oui, je te suivrai où tu voudras, je crois bien que le but de ma croisière est à mettre au clou. Je suis curieuse d'apprendre à te connaître et si possible, j'aimerais te garder comme unique partenaire. Mais bien sûr, cela ne peut se faire que si tu le désires également. J'ai été blessée par le passé, je pensais que de m'abandonner à la luxure allait m'aider à panser ces blessures. Je suis heureuse d'être tombée sur toi, même si Emmett faisait partie de l'équation, mais l'alchimie qui se dégage de nos corps efface toutes les erreurs du passé. »
Il m'embrassa et pour me prouver qu'il était d'accord avec mon choix, il me guida dans la piscine sans relâcher notre baiser torride. Il passa ses mains entre mes cuisses et saisit mes fesses fermement. Son sexe érigé s'introduisit derechef dans le mien. Mes mains autour de son cou et mes jambes autour de sa taille, je lui offris la vue sur ma poitrine qui ballottait au rythme de ses va-et-vient en moi. Il mordilla mes pointes durcies par le plaisir. Je ne pouvais retenir mes cris de jouissance et de ravissement plus longtemps et nous atteignîmes le paroxysme au même instant. L'explosion qui se produisit à l'intérieur de mon corps, le fait de sentir mon sexe se contracter autour du sien, sentir sa semence se répandre en moi, toutes ces choses merveilleuses mirent mon allégresse à son paroxysme.
Emmett et Catherine étaient recouverts de sueur, leurs corps étaient en osmose, ils formaient un couple parfait. Au moins, elle avait pu trouver du réconfort dans les bras puissants de son apollon pour mon plus grand plaisir.
« Je pense qu'Emmett à lui aussi trouvé sa chaussette. »
Nous rîmes de bon coeur, ce qui ne perturba en rien nos voisins. Pour leur laisser plus d'intimité, je proposai à Edward de me suivre dans ma cabine afin de mieux faire connaissance et d'apprendre à se connaître même si nous avions tout fait à l'envers. Il me tendit mes vêtements, du moins ceux qui étaient encore en état. Il ramassa les vestiges de mon string et me dit,
« Ne t'inquiète pas, je me ferai un plaisir de t'en offrir de nouveau à chacun de nos ébats. »
Il me tendit une rose qu'il prit au passage sur le bar de la piscine.
« Bella, pour toi je ferais le tour du monde. Moi aussi je veux tout savoir de toi. Et pour commencer, saches que c'est la meilleure St Valentin de ma vie. »
Je pris la rose rouge qu'il m'offrait sans me méfier des épines. Une goutte de sang coula au même moment que les larmes de bonheur qui s'échappaient de mes yeux.
« Bonne Saint Valentin mon Amour. »
Nous nous embrassâmes et rejoignîmes la cabine que nous ne quittâmes quasiment plus du reste du voyage, si ce n'est pour partager nos repas avec les deux autres couples qui s'étaient formés cette nuit-là.
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