Voici une autre fanfiction mais sur l'univers d'un jeux du nom de world of warcraft.

Les nouveaux noms du jeux qui apparaîtront, appartienne au membre de la guilde pendézium sur kirin tor

Merci à sujini-sama qui a corrigé les fautes.


Chapitre 1 : Une connaissance

Bonjour, je me présente, je m'appelle Angélios. J'ai 20 ans et je parcours Azeroth en compagnie de ma monture, un faucon-pérégrin, du nom de Séfira. Je suis un prêtre Elfe de sang.

J'explore actuellement les terres gelées du Norfendre où la mort guette chacun de mes pas. J'aperçois un étang, je vais pouvoir m'arrêter ici. Je sens que Séfira est fatiguée, pas étonnant cela fait des heures que je la chevauche.

Je descends de Séfira et la laisse boire. Quand elle relève la tête vers moi j'en profite pour la caresser. Je la regarde en souriant et lui dis « Continue de boire ma belle, on a encore beaucoup de chemin à faire. »

Je m'assieds sur un rocher et regarde le ciel sans nuage. L'air glacial me fait frissonner. Je suis perdu dans mes souvenirs.

Je sursaute en entendant des bruits. Je me relève vite et observe l'horizon, personne, bizarre, les bruits recommencent. Ils proviennent d'un peu plus loin. Je m'élance dans leur direction. Je finis par arriver sur un bout de terrain surélevé qui m'offre à la fois une vue dégagée de la scène et une bonne cachette. Le combat est engagé, les adversaires sont déchaînés, je dois tendre le cou pour observer sans me faire repérer. Parmi eux, je reconnais ce qui semble être un orc, je ne peux voir son visage caché sous un casque, mais tout dans ses larges épaules, son dos voûté et sa démarche lourde l'indique. Il porte une épaisse armure de plate sombre comme la nuit avec des reflets de glaces sur les arêtes : un casque bleu qui cacha sa tête et de son épée émane une brume givrante, un tabard d'azur à l'épée de sable, garde haute, couvre son torse je reconnais les armoiries de la Lame d'Ebène même s'il est un peu déchiré. De son armure émane une brume givrante qui tombait de ses épaules, tuant toute créature sur laquelle elle se déposait. Sa stature m'est familière, serait-ce ? Mais ce n'est pas possible, que ferait-il ici, aussi loin d'Orgrimmar ? Dans un furtif mouvement, entre deux vagues offensives de ses assaillants morts-vivants, je réussis à apercevoir son visage, sa peau grise et ses yeux brillant d'une lueur bleue. Le voilà à présent en mauvaise posture, je décide d'intervenir au risque de violentes représailles. Ces orcs et leur fichue fierté, me dis-je exaspéré.

Alors que des assaillants profitent du chaos pour se faufiler dans son dos et tenter une attaque, j'entonne une prière : « Que la Lumière sacrée protège mon vieil ami ». Aussitôt mes mains rayonnent d'un éclat doré et un bouclier de lumière absorbe l'attaque lancée sur l'orc. Ses assaillants se voient alors repoussés violemment dans un cliquetis d'os. L'orc, alarmé, se retourne dans ma direction et me regarde d'un air sombre, comme si je l'avais blessé.

- Pourquoi as-tu fait ça, Angélios ? Je n'ai pas besoin de toi pour tuer quelques morts-vivants ! Hurle-t-il d'une voix grave.

- Pour te sauver la vie, idiot, cette attaque aurait pu te tuer ! Tu es énervé parce que ta petite fierté d'orc en a pris un coup. Dis-je avec insolence.

- La ferme, Angélios, sinon je m'occupe de ton cas ! Lance-t-il en explosant un crâne d'un coup.

- Je sens que mes oreilles ne vont pas supporter tes cris trop longtemps. Je te propose un marché Matraque, ça te va ?

- Et quoi exactement ? Interroge-t-il avec une pointe d'hésitation.

- Tu as le choix : accepte mon aide ou refuse et meurs comme une merde.

A cet instant, je décèle dans son regard un déclic, mais il profite d'un assaut adverse pour faire mine de réfléchir.

- D'accord, j'accepte ton aide ! Finit-il par aboyer alors qu'une hache frôle sa tempe. Mais ne vas pas prendre la grosse tête.

- Moi ? Je ne suis qu'un humble prêtre, dis-je d'une voix désinvolte et un sourire au coin des lèvres.

- Oui c'est ça, bon on se bouge, je n'ai pas que ça à faire !

- D'accord, Matraque ! Que la Lumière nous protège durant ce combat et me permette de vaincre nos ennemis.

Mes mains rayonnent à nouveau et de la lumière naissent des lames sacrées. Sans pitié aucune, je les lance sur nos adversaires. Les squelettes foncent sur nous, mais mes lames sacrées les calment bien vite. Je vois Matraque du coin de l'œil couper en deux les goules et continuer de se battre sans s'épuiser. Je reporte mon attention sur les squelettes qui reviennent à la charge, j'esquive de justesse la lame de l'un d'entre eux qui déchire un peu ma robe. Je bloque une attaque en faisant apparaître un bouclier de lumière, et je continue de lancer mes lames sacrées.

Le combat dure encore un moment. Nombreux mais peu puissants, on parvient finalement à terrasser nos ennemis sans mal. Mais déjà une autre vague approche. Nous n'aurons aucun répit.

- Matraque, tu ne trouves pas que ce combat dure depuis trop longtemps.

- Qu'est-ce que tu racontes ? C'est normal, on combat des morts, prends-y du plaisir, répond-il. Je n'ai pas besoin de voir sa face grise pour reconnaître un sourire dans sa voix.

- Il n'y a vraiment que toi qui trouve ça amusant, dis-je exaspéré.

Comment peut-il s'amuser ? Ça me dépasse. Je n'aime pas les combats, mais il nous faut nous défendre, notre vie en dépend.

Mais quand même, il n'y avait au départ qu'une dizaine de morts-vivants et ils sont à présent une bonne trentaine. Je commence à avoir mal à la tête. Si cela continue on ne s'en sortira pas. Je dresse mentalement la maigre liste des choix qui s'offrent à nous et l'amertume me gagne. Connaissant Matraque, il choisira la mort à la fuite.

- Matraque, reste près de moi ! Et dès que je te le dirai, tu t'accrocheras bien à moi, d'accord ?

- Mais qu'est-ce que tu veux faire ? Et pourquoi ? Demande-t-il surpris.

- Ne discute pas ! Et fais ce que je dis !

Il ne répond pas. J'espère qu'elle entendra.

- Séfira ! J'accompagne mon appel d'un sifflement sec.

Séfira arrive à toute allure, bousculant tout sur son passage, et je saute sur son dos dans la foulée.

- Matraque, attrape ma main !

Je fonds alors sur lui, tenant les rênes d'une main et tendant l'autre à son intention. Il l'attrape et je le fais monter derrière moi. « Vas-y Séfira ! Maintenant tu peux passer à la vitesse supérieur ». A mes ordres, l'autruche est prise d'une frénésie nouvelle et fonce droit devant.

- Nous allons à Dalaran, dis-je en voyant l'air interrogateur de Matraque.

- Comment vas-tu faire pour aller à Dalaran ? J'ai compris que tu voulais fuir, mais je te rappelle que Dalaran flotte dans le ciel. Je ne pense pas que ton autruche puisse voler.

- Effectivement Séfira ne sait pas voler. Mais j'ai contacté un mage de Dalaran, il va nous ouvrir un portail pour rejoindre la ville. Il ne faut pas le rater.

- D'accord, tu as pensé à tout, c'est que tu deviens intelligent avec le temps, plaisante-t-il.

- Je ne te permets pas, dis-je faussement vexé par sa réplique.

Nous approchons enfin de Dalaran quand j'entends Matraque hoqueter derrière moi.

- Je ne m'y ferai jamais, murmure-t-il.

Au-dessus de nous, une masse rocailleuse déchire les nuages. A son sommet, de hautes murailles blanches se dressent majestueusement.

Je balaye alors les alentours du regard, le portail ne doit pas être loin. Je l'aperçois enfin, miroitant à travers les broussailles, et j'ordonne à Séfira de le traverser. En un claquement de doigts, nous voilà téléportés au centre de Dalaran.

- Nous allons pouvoir souffler un peu, dis-je en descendant de Séfira, puis tournant la tête vers la gauche. Merci de nous avoir ouvert un portail, Aethas.

- Il n'y a aucun soucis jeune prêtre, répond-il avec révérence, maintenant excusez-moi je dois retrouver Sa Seigneurie Lor'themar Theron.

Sur ses mots, les mains d'Aethas s'imprègnent d'une lumière bleutée et il disparaît.

Dans mon dos, Matraque pousse un grognement, je me retourne aussitôt. Je comprends alors qu'il est blessé au flanc droit et du sang coule de son armure. Je m'approche de lui et l'aide à descendre de Séfira, il gémit mais ne me repousse pas.

Je l'aide à s'asseoir sur le sol pavé près d'une fontaine. Il enlève son casque, mais continue de tenir ses côtes d'une main. Des gardes et des villageois voyant du sang s'approchent de nous, mais je ne leur prête pas attention.

- Est-ce grave, Monsieur ? Puis-je vous aider ? demande une villageoise qui essaye de cacher son inquiétude.

- Je ne sais pas, je vais voir ça, Madame, reculez s'il-vous-plaît.

- D'accord, Monsieur ! répond-elle en reculant.

- Enlève ta main s'il te plaît, que je vois si c'est grave ou pas.

- D'accord, répond Matraque à contrecœur.

Je peux voir la blessure et Matraque grimace au contact de ma main sur sa plaie. Heureusement qu'on a quitté le champ de bataille sinon il serait mort. D'après ce que je peux voir, il a perdu quand même pas mal de sang. Certains villageois grimacent en voyant la plaie. Il faut que je me dépêche de la soigner.

Je prie la Lumière et mes mains s'illuminent d'une lueur dorée. Je place mes deux mains sur la plaie et immédiatement la blessure commence à guérir.

Des gouttes de sueur perlent sur mon front.

- Voilà Matraque, j'ai soigné ta blessure. Par contre tu vas quand même devoir te reposer, tu as perdu beaucoup de sang.

- Merci docteur Angélios ! Lance-t-il dans un soupir de soulagement.

- Est-ce que l'un de vous peut aller réserver une chambre à l'auberge s'il vous plait ? il va avoir besoin de repos. Demandé-je aux personnes autours.

- Oui, j'y vais tout de suite prêtre ! répond la villageoise de tout à l'heure, en prenant la direction de l'auberge.

- Merci madame je vous en serai éternellement reconnaissant !

J'aide Matraque à se relever quand je sens mes jambes se dérober sous moi et ma vue s'obscurcit. Je tombe inconscient.


J'espère que ce chapitre vous aura plus. Je prendrais part de tout les avis.