Les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas, l'histoire si. Merci de ne pas copier et de respecter mon travail.

Pov Remus.

Pourquoi a t-il fallut que je croise ton chemin ce matin là ?

Pourquoi a t-il fallut que toi, tu me prennes sous ton aile ?

Pourquoi lorsque tes yeux si sombre se pose sur quelqu'un d'autre faut-il que mon cœur se brise ?

Pourquoi a t-il fallut que je tombe désespérément amoureux de toi ?

Ta présence, à mes côtés, à chaque instant. Toujours la, derrière moi, pour me protéger des autres, pour me protéger de moi même. N'hésitant pas à passer tes bras autour de mes épaules lorsque je frissonne, à me serrer contre toi quand je pleure.

Je n'imagine plus avancer sans toi. Car c'est indéniable, j'ai besoin de toi. Tu as été ma bouée de sauvetage, tu es devenu ma drogue. Et si pour être près de toi, je dois supporter toutes ces filles d'un soir, je le ferrai.

Tout du moins, c'est ce que je me disais, jusqu'au moment ou je t'ai surpris, avec elle, en elle. Tu pensais que je ne rentrerai pas si tôt, tu pensais que je resterai plus longtemps avec Prongs et Wortmail. Ton visage s'est décomposé, quand tu m'as vu la, planté dans la chambre, les yeux larmoyant, tu l'as repoussé, et tu t'es approché. Je me suis enfui, j'ai couru sans m'arrêter, jusqu'aux abords de la forêt, ne pensant plus à rien, je suis rentré dedans. Et m'y suis enfoncé, jusqu'à perdre toute notion du temps.

Peut-on dire que la douleur psychologique égale certaines douleurs physique ? Je le pense. Mon corps a été brisé, plus d'une fois, mais en aucun cas la douleur n'a été égale à celle qui me transperce le cœur de part en part. A trop vouloir me voiler la face, je me suis laisser briser, et le plus stupide dans tout ça, c'est que je l'ai presque réclamé.

Je me suis laissé tombé au sol et me suis allongé par terre. Des larmes de rages ont commencé à dévalé le long de mes joues. Et j'ai ris, comme je n'ai jamais ris, un rire amer, un rire de fou et je le revois, en elle. Cette fille, tellement vulgaire, qui hurlait de plaisir à m'en percer les tympans. Il aurait du ne pas lancer de sort, je les aurais entendu et ne serais pas monté. J'aurais ainsi pu continuer à me voiler la face.

La part d'ombre, sa part à lui, me murmure de tout plaquer, et de me laisser aller. Que de toute façon, je ne pourrai plus jamais être à ses côtés, le regarder. En soit, il n'a pas tort, à quoi bon continuer ? Continuer pour faire quoi ? Se détruire un peu plus ? Autant en finir maintenant, puisque de toute façon, plus rien ne sera jamais comme avant. Tout abandonner, tout laisser derrière. Et avancer, apprendre à vivre sans lui, ou rester la, et se laisser mourir de froid. Je ne sens plus mes membres, et mes larmes ne coulent plus, je suis vidé de mon eau, vidé de mon essence, et de cette flamme qui me permettait de vivre. Cette flamme, elle portait son nom, Sirius Black. Sirius Black, ou l'homme qui m'a permit de vivre, pour mieux me détruire.

Par instinct peut être, je me suis mis en position fœtale, et ai fermé les yeux pour mieux me laisser partir. J'ai revu son visage, la, droit devant moi, me souriant, c'était peut être ça la solution dès le départ, se laisser partir, pour être à ses côtés, sans que rien ne puisse jamais nous séparer, sans que rien ne me sois jamais refusé.

Pov Sirius.

Pourquoi étais tu la sur ce quai de gare, le regard perdu ?

Pourquoi a t-il fallut que ton regard d'ambre s'accroche au mien lorsque je suis rentré dans le wagon ?

Pourquoi a t-il fallut que je ressente ce besoin irréversible de te protéger ?

Pourquoi a t-il fallut que tu sois toi, et que je sois moi ?

Ce besoin, irrépressible de te savoir heureux, de te protéger, à chaque instant. Pouvoir te serrer contre moi, à tout moment. Être celui qui te console, qui te cajole. Je n'ai jamais ressentis le besoin d'être la pour quelqu'un, de vouloir protéger quelqu'un. Je ne comprends pas, pourquoi j'ai ce besoin, mais il est présent, et je ne peux rien y faire. De toute façon, c'est trop tard, ces gestes sont devenus une habitude, à chaque frisson, glisser mon bras autour de tes épaules, ou lorsque dans ta tête c'est le chaos, devoir te protéger de tes pulsions. Gestes qui te paraissent tellement normaux, mais qui veulent dire tellement plus pour moi. Pouvoir sentir ta chaleur, ton odeur, glisser mes doigts dans tes cheveux sans que ce geste ne te paraisse déplacer. Être le meilleur ami, qui en plus saute tout ce qui bouge ça a du bon non ? Non pas tant que ça.

Tu sais, j'aimerai sentir ton corps sous le mien, pouvoir te toucher, et t'embrasser.

Je sais que ce que je fais avec les filles ne te plaît pas, je l'ai remarqué. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai changé non. Je me dis, que si ça te déplaît, c'est peut être parce que je te plais ? Et peut être qu'un jour, tu ferras quelque chose, m'empêchant de continuer ?

Prongs, Wortmail et toi êtes partit, me laissant seul. Sois disant pour travailler, mais Prongs à bien compris, en voyant le regard que m'a lancé cette Serdaigle, durant le repas. C'est donc pour une partie de jambe en l'air, que je l'ai conduit au dortoir, prenant soins d'insonoriser la pièce, évitons de déranger les personnes qui travaille réellement que je me suis dis.

J'ai donc commencé, à coucher avec elle, ses cris emplissaient la pièce, lorsque je t'ai vu, devant la porte, les yeux remplis de larmes, je me suis retirée d'elle, et lorsqu'elle a voulu me retenir, je l'ai repoussé, et me suis approché de toi, j'ai murmuré ton nom, et c'est à ce moment la que tu t'es enfuis en courant.

J'ai hurlé à cette fille de dégager d'ici, et me suis habillé le plus rapidement possible.

Je t'ai cherché dans tout Poudlard, maudissant Prongs d'être partit avec la carte. C'est la qu'une illumination m'a touché, je me suis maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt la forêt.

Je t'y ai cherché durant plusieurs heures qui m'ont semblé durées une éternité. J'ai finis par te trouver la, en position fœtale, par terre. Un souffle quasi-inexistant, les lèvres bleuie par le froid. Je t'ai appelé, t'ai demandé d'ouvrir les yeux, mais rien n'y a fait. Je t'ai enveloppé dans ma cape, et t'ai serré contre moi, te suppliant de tenir le coup. J'ai couru aussi rapidement que je le pouvais, te serrant le plus fort possible contre moi. C'est les poumons en feu, les jambes éreintées et le cœur en miette que je suis rentré dans l'infirmerie dans un grand vacarme. Elle allait me dire de partir lorsqu'elle a vu mes yeux en larmes, et le corps que je tenais contre moi. Elle m'a fait te poser sur un lit, et m'a demandé de partir, chose que je n'ai pas voulu faire. J'ai craqué, j'ai littéralement explosé. Une crise d'hystérie on peut dire, des larmes ravageuse glissait le long de mes yeux et un cris d'hystérique m'a prit lorsque deux professeurs m'ont prit par les bras pour me faire sortir de la.

Ils ont du me lancer un sortilège, car à mon réveil, j'étais dans mon lit, entouré d'un Prongs et d'un Wortmail aux visages soucieux.