Me revoilà alors je sais vous allez vous dire, quoi deux fic en si peu de temps hé ouais je m'étonne moi même lol

Donc première fic teen wolf je tiens à m'excuser d'avance je ne suis pas super fan de la série il est possible qu'il y ait des erreurs

Cette fic est TERMINÉE, je posterais un chapitre par semaine, elle fait 206 pages et compte 21 chapitres

Oui je suis pas fan de la série c'est juste le sterek qui me rend dingue et du coup 206 pages je sais je suis pas nette comme fille...

J'espère que ça vous plaira ^^

Un gros gros gros merci à Shina qui m'a corrigé.


Chapitre 1

Derek ne savait pas très bien comment ça avait commencé ni quand, mais quelque chose avait changé.

Peu à peu sa colère avait reflué, le laissant démuni et avec un point d'ancrage instable. Autrefois, avant le feu, c'était sa mère son point d'ancrage. Son sourire, sa douceur, et ce petit regard désapprobateur quand il faisait une bêtise.

Et puis tout était parti en fumée et il ne restait plus que la colère. Aujourd'hui Kate Argent était morte, il avait une nouvelle meute et des problèmes à assumer les uns derrière les autres. Et peu à peu la colère s'amenuisait. Pourtant il n'avait pas plus de mal à se contrôler…

Quelque chose avait remplacé la colère.

Quelque chose ou quelqu'un ? Doucement mais sûrement, IL s'était insinué dans sa tête, d'abord parce qu'il était agaçant, ensuite parce qu'il l'avait aidé souvent, et puis enfin parce qu'il était là, toujours. Quelle que soit l'heure, quel que soit le problème, Stiles Stilinski était là pour aider ou pour faire des commentaires débiles mais pertinents sur ses choix.

Comment il en était arrivé là restait un grand mystère...

Derek observa le reste de sa maison calcinée appuyé sur sa camaro, mais le constat était bien là : son point d'ancrage avait changé. Et il était sûr que ça lui apporterait pas mal d'ennuis.

Il monta dans sa voiture et démarra.

La nuit commençait à tomber et la chaleur à enfin décroître. Ce début de mois de juillet était l'un des plus chauds que la ville avait connu depuis longtemps.

Derek alluma les phares et s'engagea sur la route sinueuse qui lui permettrait de rejoindre le centre ville et le bar où il avait bien l'intention de passer une grande partie de la nuit, quand quelque chose dans l'air capta son attention, une odeur qu'il connaissait bien.

C'était diffus et pourtant il l'avait bien perçue. Il inspira bien fort et suivit la piste en se traitant d'idiot. Pourquoi fallait-il qu'il tombe sur cette odeur alors qu'il venait seulement de se rendre compte qu'il était devenu son point d'ancrage et qu'entre toutes les personnes qui était apparues dans sa vie ces derniers temps il était celui qui faisait changer les choses ?

Mieux valait ne pas trop se poser de questions en ce moment, après tout il avait bien d'autres choses à penser, comme cette meute d'Alpha et ce qu'elle pouvait bien vouloir, comme son oncle qui traînait dans le coin ou… ou son putain de cerveau son putain d'instinct animal qui avait décidé d'un coup que la colère ne suffisait plus…

Derek jura, et se mit à rouler un peu plus vite, jusqu'au moment où là, en plein milieu d'une route déserte, il vit apparaître la jeep. Mais qu'est-ce que cet abruti d'ado faisait au milieu de nulle part appuyé sur sa voiture ?

Le jeune homme finit par apercevoir la camaro et son visage se tendit. Il grimaça et s'approcha de la voiture :

« Derek Hale parmi toutes les voitures qui auraient pu passer par là… »

« Toutes les voitures ? Cette route est toujours déserte Stiles, qu'est-ce que tu fais là ? »

Le jeune homme haussa les sourcils, ouvrit la bouche, la referma, et l'ouvrit à nouveau :

« Euuh… »

« Tu ne sais plus ou tu cherches un mensonge que je ne pourrai pas percevoir ? »

« Je cherche un truc plausible, ne bouge pas je vais trouver. »

Il leva la tête et observa le ciel comme s'il allait y trouver la réponse.

Derek secoua la tête :

« Où est Scott ? »

« J'en sais rien, chez lui je suppose. »

« Donc tu es là tout seul, la nuit commence à tomber et tu ne sais pas pourquoi tu es là ? »

« Bien sûr que je sais pourquoi je suis là ! Ma jeep est tombé en panne, elle a fait kaboum kaboum, un genre de bruit comme ça et puis pouf plus rien. »

« Kaboum. »

« Ouais. »

« Allez monte. »

Le jeune homme secoua vivement la tête :

« Non ça va j'ai appelé une dépanneuse elle va arriver… Enfin devrait arriver. »

Derek se retint de grogner mais dans sa voix perçait l'irritation :

« Donc bien sûr je devrais te laisser sur une route entourée de bois avec une meute d'Alpha qui y traîne et que sais-je encore, comme ça avec ta capacité à attirer les ennuis on verrait ce qu'il peut y avoir de plus dangereux dans la forêt que des loups garous. Ça pourrait être marrant remarque.»

Stiles releva la tête et observa les bois puis le conducteur de la camaro comme s'il évaluait ce qui était le plus dangereux pour lui :

« Je peux pas laisser ma jeep ici. »

« La jeep elle ne peut pas se faire bouffer contrairement à toi. »

« Comme si toi tu pouvais pas me bouffer, qu'est-ce qui me dit que je suis plus en sécurité avec toi que tout seul ici sur cette route flippante ? »

« Comme tu veux »

Derek démarra la voiture et aussitôt la voix plaintive du jeune homme retentit :

« Ok je viens. Mais je te préviens si tu me frappes, tes sièges en cuir risquent de ne pas s'en sortir indemnes. »

Le loup dût faire de gros effort pour ne pas le frapper, comment pouvait-on être aussi agaçant ?

Un silence pesant régnait dans l'habitacle seulement brisé par les doigts de Stiles qui battaient une mesure imaginaire sur la portière.

Comment faisait-il pour ne pas s'épuiser lui-même ? Il était toujours en mouvement, toujours en train de gigoter ou de faire du bruit, et il ne semblait même pas s'en rendre compte :

« Tu peux arrêter. »

L'étonnement n'était pas feint :

« Quoi ? »

« De faire du bruit ou de gigoter au choix, non en fait arrête de faire les deux. »

« Désolé. »

« Tu t'en rends pas compte en fait ? »

« Non pas vraiment mais il paraît que c'est chiant. »

« C'est plus que chiant. »

« Hé c'est toi qui a voulu que je monte dans ta voiture, d'ailleurs j'ai une question comment tu as fait pour te payer un truc pareil ? Et vu l'état actuel des choses est-ce qu'il ne vaudrait mieux pas avoir une maison qu'une voiture de luxe ? Bon je parle d'une vraie maison hein, pas de l'autre maison, d'ailleurs tu devrais pas vivre là-bas c'est flippant et puis ça prend l'eau pas qu'il ait plut récemment mais… »

« La ferme ! »

L'air indigné, le plus jeune lâcha un :

« Quoi ? »

« Juste la ferme. »

« Quoi et c'est tout ? »

« Est-ce que tu peux le faire ? Je veux dire la boucler pendant plus de deux minutes. »

« Hé j'étais silencieux c'est toi qui a voulu engager la conversation. »

« Je n'ai pas engagé la conversation, je t'ai demandé d'arrêter de faire du bruit et de gigoter. »

« C'est pareil. »

Derek inspira fort histoire de se calmer, il comprit vite que c'était une mauvaise idée quand l'odeur le frappa de plein fouet, cette senteur étrange qui émanait toujours de Stiles, quelque chose de perturbant qui lui retournait les entrailles. Irrité par cette contestation il aboya :

« Donc en fait c'est soit tu causes, soit tu gigotes en faisant du bruit ? »

« Ouais tu préfères quoi ? »

« Ferme-la. »

À peine sa bouche fermée le battement des doigts reprit sur la portière ainsi que cet incessant mouvement.

Le trajet ne lui avait jamais parut aussi long. D'abord il y avait cette odeur étrangement addictive qui flottait partout dans la voiture, ensuite ce gigotement perpétuel et enfin ce martellement horripilant. Avec bonheur il se gara devant la maison du shérif et hurla :

« Descends de ma voiture ! »

Le jeune homme sursauta et grimaça :

« Tant d'amabilité me touche énormément. »

Derek ferma les yeux de longues secondes, histoire de se calmer, et fit la bêtise de les rouvrir. Stiles lui tendait la main. Comme il ne semblait pas réagir le jeune homme secoua la tête

« Tu sais les gens normaux font ça, se serrer la main pour se dire bonjour ou au revoir, ou parfois pour dire merci. »

Aucune réponse :

« Non ? Compte pas sur moi pour te renifler en tout cas… »

Devant l'air féroce que Derek afficha l'ado tenta de se rattraper :

« Quoi c'est pas comme ça qu'on se dit bonjour chez les… »

Un grognement animal sortit de la gorge du loup :

« Sors de ma voiture. »

Stiles déglutit et jaillit de l'habitacle en hurlant :

« Tu me fais pas peur Derek Hale ! »

Ce qui ne l'empêcha pas de fuir vers la maison sans se retourner.

Il resta là quelques secondes… Pourquoi lui ? Pourquoi alors qu'il avait du mal à supporter sa présence et qu'il ne pouvait pas passer plus de trois minutes ensemble sans que ça finisse en pugilat…

Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui l'aide à garder le contrôle ? Qu'y avait-il de spécial chez Stiles Stilinski ?

Et surtout qu'allait-il faire pour s'en sortir ?

Soudainement fatigué, Derek soupira. Il observa la maison du shérif un instant et repartit. Il avait besoin de calme, d'être tranquille juste une soirée.

Il s'arrêta devant un bar et entra avec la nette intention de s'enfiler une bouteille de whisky minimum.

/ / / / /

Pathétique.

C'est la première chose qui lui vint à l'esprit. Il était pathétique. Trois jours qu'il avait ce qu'il voulait, du calme.

Pas d'alpha en vu, les ados étaient occupés par des choses diverses et variées, Peter avait de nouveau disparut.

Scott se tenait tranquille et Stiles ne s'attirait pas d'ennuis.

Trois jours… interminables…

Il en était à sa huitième série de tractions quand un bruit attira son attention, le bruit d'un moteur en piteux état. Il ne prit pas la peine d'enfiler un t-shirt et sortit de la maison au moment où Stiles sortait de la jeep. Ce fut plus fort que lui :

« Qu'est-ce que tu fais la ? »

« Euh je suis venu voir un alpha antipathique, grincheux et… »

Le loup entendit le jeune déglutir :

« Et torse-nu… Pourquoi tu fais tout le temps ça ? Oh je sais, tu as pas de machine à laver en fait c'est pour ça que tu te balades tout le temps à moitié nu. »

« Je suis chez moi. »

« Non mais on en a déjà discuté de ''ça'' »

Il montra la bâtisse :

« Ce n'est pas une maison ça l'était autrefois mais tu dois passer à autre chose. »

« Marrant que ce soit toi qui dise ça. »

« Je comprends pas. »

Évidemment qu'il ne comprenait pas, pour ça il aurait fallu lui avouer que son point d'ancrage avait changé :

« Qu'est-ce que tu fais là Stiles ? »

« Tu te répètes et j'ai déjà répondu à cette question. »

Le jeune homme s'approcha de la voiture et en sortit un sac :

« Tiens. »

« C'est quoi ? »

« Tu es obligé d'être aussi méfiant ? Ça ne va pas t'exploser au visage, c'est de la bouffe. »

Derek fronça les sourcils :

« Pourquoi tu m'apportes de la bouffe. »

« Parce que tu vis dans une ruine, que même les loups garous doivent se nourrir et que je voulais te remercier pour l'autre jour. Ça aussi c'est ce que font les gens normaux, tu m'as aidé, je t'aide. Bon c'est qu'un gratin de courgettes, mais quand même, il en restait, mon père ne se jette pas dessus je dois le forcer pour en manger et j'en fais toujours trop, que ce soit pour la nourriture ou pour le reste. Je voulais pas le jeter alors… »

« Sérieusement tu t'es dit : « je vais en apporter à Derek . » ? »

« Euh ouais quelque chose comme ça. Quoi t'aimes pas les courgettes ? C'est quoi cette aversion pour les courgettes que vous avez tous hein franchement qu'est ce qu'elles vous ont fait ces… »

« Si je le prends et que je le mange tu la fermes ? »

« Ouais. »

« Bien. »

Derek attrapa le paquet et se laissa tomber sur les marches, il y avait un Tupperware et une fourchette.

Stiles grimaça :

« Normalement faut le faire chauffer. »

« Y a pas l'électricité. »

« Bien sur que non. T'en as pas marre de vivre comme un sauvage ? »

« Toi t'en as pas marre de vivre tout court ? »

« Non. »

« Bien alors ferme-la. »

Derek planta sa fourchette dans le gratin et en goûta un tout petit morceau juste pour être sûr :

« Hé c'est vexant ce que tu fais, je sais cuisiner et je n'ai pas mis d'aconit dedans. Va falloir que tu apprennes à faire confiance aux gens ! Bon pas à tous les gens parce qu'ils sont pas tous dignes de confiance... »

« Mais toi tu l'es ? »

« Plutôt oui. »

Derek observa le jeune homme en face de lui et lâcha :

« T'es vraiment bizarre comme gars. »

« Ouais on me le dit souvent et c'est pas le pire truc qu'on m'ait dit. »

L'alpha commençait à entrevoir les raisons qui faisaient de cet humain son point d'ancrage, il était agaçant, ça oui mais aussi loyal, il était pénible mais aussi toujours là pour aider, il était peureux mais pouvait parfois faire preuve d'un courage incroyable.

Sa voix le tira de ses pensées :

« Tu me fixes là et tu es flippant quand tu me fixes comme ça. »

Derek reporta son attention sur le gratin de courgettes, c'était froid oui mais plutôt bon surtout quand on savait que c'était cuisiné par un gars de 17 ans incapable de ce concentrer plus de trois minutes sur quoi que ce soit.

Il restait là debout à le regarder manger :

« Tu veux récupérer ton machin ? »

« Quoi ? »

Il montra le Tupperware :

« C'est un Tupperware Derek. »

« Je sais merci. »

Juste hors de question que ce mot sorte de sa bouche ça faisait tout sauf viril.

Stiles secoua la tête :

« Tu es franchement difficile à suivre. »

« Moi je suis difficile à suivre ? Tu restes debout à me regarder en attendant visiblement un truc alors je te demande quoi. »

Le jeune homme leva les mains au ciel :

« J'en sais rien peu être un « merci Stiles » ou alors un « Mmmm c'est bon c'est gentil de t'être déplacé pour moi alors qu'il fait minimum 45 degrés dehors ». Et si je te regarde pas tu veux que je fasse quoi ? Et puis c'est pas moi qui me balade toujours torse nu pour montrer mes pectoraux à tout le monde comme si on le savait pas déjà que t'es bien foutu, il faut que tu le montres. »

Quoi ? Quand est-ce que la conversation avait dérapé ?

« Bien foutu hein ? »

Le jeune homme sembla se rendre compte de ce qu'il venait de dire et marmonna :

« Garde ce foutu Tupperware. »

Il remonta en voiture sans un regard en arrière.

Derek avala une nouvelle bouchée, ça manquait de sel. Quelque chose fit tilt dans son esprit. Voilà ce qu'il y avait de spécial chez Stiles, il mettait du sel dans sa vie.

Il lâcha un soupir. Et puis quoi encore ? Pathétique… c'est bien ce qu'il pensait, il était pathétique.

§§§§§

Stiles entra dans la maison en claquant la porte, fichu loup garou incapable de se comporter de manière civilisée.

La voix de son père le fit sursauter :

« Combien de fois faudra-t-il te dire de ne pas claquer les portes ? »

« Une fois de plus je suppose. »

« Qu'est-ce que tu fais à la maison si tôt ? »

« Et toi ? »

« Moi je suis en repos aujourd'hui. »

« Moi je suis en vacances. »

« Oui justement d'habitude je te vois pas de la journée, toujours à traîner dehors à faire je ne sais quoi. »

« Oui hé bien là je suis là. »

« Où est Scott ? »

« Pourquoi tout le monde me pose cette question ? On n'est pas siamois à ce que je sache ! Si tu veux mon avis il rumine en pensant à Allison il est encore dans la phase je déprime parce que ma copine m'a largué. Et comme j'ai pas envie de déprimer je… »

« Stiles ! »

Imperturbable il continuait :

« …Je sors, je fais des trucs… »

« Stiles ! »

« … Et puis j'ai du aller récupérer ma voiture chez le garagiste et tu sais que maintenant ça me fout la trouille vu ce qui s'est passé la dernière fois alors j'ai… »

« Stiles ! »

« Quoi ? Pourquoi tu hurles ? »

« Parce que tu n'écoutes pas. »

« Bien sûr que je t'écoute je fais que ça. »

Le shérif allait rétorquer quelque chose mais son téléphone se mit à sonner :

« Allo. »

Le visage de son père se ferma :

« J'arrive. »

« Fini le jour de congé ? »

« Oui je ne sais pas à quelle heure je rentre, ne fais rien de stupide. »

« Je peux venir avec toi ? »

« Non et ne touche pas à cette fichue radio de police. »

« Quelle… »

Le regard de son père le fit taire :

« Ok. »

À peine le shérif sorti, Stiles se précipita sur la radio planquée dans sa chambre. Elle grésilla un instant :

«…Bowdoin Street, envoyez le médecin légiste, le shérif arrive. »

« Pour un 187 ? »

« Une vraie boucherie. »

Stiles éteignit la radio. Un 187, un homicide, il ferma les yeux un instant, se demandant si ce meurtre avait un rapport avec les alphas. Bien sûr les loups garous n'étaient pas la cause de tous les problèmes de la terre mais depuis un certain temps ils étaient au centre de tous les problèmes à Beacon Hill. « Une vraie boucherie »…

Pour qu'un officier de police se lâche de cette façon il fallait vraiment que ce soit horrible. Il lui fallait vraiment plus d'informations. Mais la dernière fois qu'il avait fait ce genre de chose Scott avait fini par devenir un loup garou.

Qu'est ce qui pouvait arriver de pire ?

Stiles dévala les marches quatre par quatre et sorti en trombe de la maison, pour conduire jusqu'à celle de Scott.

Par bonheur la mère de son meilleur ami travaillait de jour cette semaine, il entra sans frapper en hurlant :

« Scoooooottttt. »

Son meilleur ami sortit de la cuisine, un pot de crème glacé et une cuillère dans les mains :

« Sérieux de la glace pour noyer un chagrin d'amour ? Tu es un vrai cliché mec. »

« Pourquoi tu hurles ? »

Stiles grimaça :

« On a un problème. »

« Quel genre ? »

« Genre un meurtre sur Bowdoin Street. »

« Les alphas ? »

« J'en sais rien, c'est quand même en plein milieu de la ville et pas dans une forêt flippante alors... »

Scott secoua la tête :

« Laisse moi deviner, tu veux qu'on aille voir.»

« Ouais, au moins juste à coté, que tu sentes si un loup est passé par là. »

« On va encore avoir des ennuis. »

« C'est probable oui. Tu viens ? »

L'ado sembla réfléchir deux secondes :

« Sûr ! »

Stiles conduisit jusque Bowdoin Street et s'arrêta seulement en voyant les gyrophares. Se rongeant l'ongle du pouce, il ordonna :

« Allez vas-y, passe la tête par la fenêtre et dis-moi ce que tu sens. »

Le loup garou se mit à renifler :

«Ça sent le sang. »

« Vu que le type, ou la nana d'ailleurs, est mort, ça m'étonne pas. Dis-moi plutôt si tu sens le loup. »

« Non, rien. »

« Donc pas d'alpha ? C'est une bonne nouvelle. »

« Je sais pas. »

« Quoi ? »

« Il y a beaucoup, beaucoup de sang. »

Stiles frappa l'air de son poing :

« Tu es en train de me dire qu'il faut qu'on approche pour en savoir plus ? »

« Je crois ouais. »

« Si mon père nous trouve, on est mal. »

Ils sortirent de la voiture et Stiles observa les alentours. Les quelques policiers présents tenaient les gens derrière les bandes jaunes.

Aussi discrètement que possible, ils se faufilèrent en dessous des scellés, la peur au ventre. Le jeune humain approcha et se cacha derrière une voiture pour observer la maison où les policiers s'activaient :

« Tu vois quelque chose avec ta vue de loup garou ? »

Scott fut silencieux un long moment, et puis tout le sang quitta son visage :

« Quoi ? »

« C'est horrible. »

« Quoi ? »

« Dans l'entrée il y a du sang partout. »

« Un corps ? »

« Euh ouais sous la bâche. »

« Tu peux rien voir ? »

« Non et j'ai vraiment pas envie de voir ce qui peut rester du corps. »

« Ok et on fait quoi alors ? »

« On se barre et vite. »

L'un des policiers approchait dans leur direction. Ils se mirent à courir. Une fois en sécurité dans la voiture, Stiles, essoufflé, tenta :

« On…. Fait… quoi ? »

« Va falloir que tu fouilles dans les dossiers de ton père quand il va rentrer. »

Stiles détestait ça, bon pas fouiner, ça il adorait, mais s'il se faisait prendre, son père serait déçu et ça, c'était pire que tout :

« Ok mais tu restes avec moi alors, juste pour être sûr que je me ferai pas prendre. »

Scott hocha la tête.

A suivre...


Voilà j'espère que ça vous a plus prochain chapitre le 4 avril