Bonjour tout le monde !

Devant tant d'enthousiasme, je vous mets le premier chapitre de la suite de seconde chance !

En revanche, les updates se feront pour le moment une fois par semaine (car la fic n'est pas finie d'être écrite)

En vous souhaitant une bonne lecture, place au premier chapitre !

LA TROISIEME SERA LA BONNE

CHAPITRE 1

8 ans après…

« La rencontre entre les Flaquemare et les Canon de Chudley bat son plein ! Nous assistons à la plus belle finale de championnat jamais jouée en Angleterre ! Le temps est idéal : chaud, le ciel est dégagé, pas un souffle de vent…» criait le présentateur dans son micro, enthousiasmé par le jeu qui se déroulait sous ses yeux.

Le stade était plein, la foule criait, encourageant les deux équipes. Les balais traversaient le stade à toute allure, les cognards filaient à une vitesse vertigineuse.

« La Tornade rousse s'empare du souaffle et…. MARQUE ! Un but de plus pour Ginny Weasley ! 50 à 20 pour Flaquemare ! Mais quel match fantastique ! »

Ginny fit un tour de stade en brandissant son poing.

« Je rappelle que c'est le dernier match avant la retraite officielle de l'ancienne poursuiveuse de l'Equipe d'Angleterre. Quel palmarès impressionnant : championne d'Europe des Clubs avec les Flaquemare, championne d'Europe avec l'Angleterre, et deux coupes du Monde ! C'est sûr, la tornade rousse va nous manquer… »

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- Maman ! Maman ! Le match a commencé ! Tu rates tout ! s'exclama un petit garçon.

- J'arrive mon chéri… Qui veut du pop corn ?

- Moi ! moi ! Cria une petite fille.

- Moi aussi j'en veux ! rétorqua le frère en attrapant les cheveux de sa sœur.

- Ne vous battez pas, il y en aura pour tout le monde. Allez, soyez sage et regardez votre mère à la télé !

Hermione posa une jatte de pop corn sur la table basse et repoussa l'édition journalière du Times. La une annonçait une explosion de gaz dans une rue passante de Londres, qui avait fait cinq morts et quinze blessés graves. Cependant, la soirée était à la fête. Elle se posa sur le canapé et attira ses deux enfants contre elle.

- Maman c'est la meilleure ! Elle va gagner !

- Oui Rose. Tu as raison, répondit Hermione en tendant le pot de pop corn à sa fille.

- Elle va leur mettre plein de buts ! Tu enregistres bien le match, hein maman, t'oublie pas ?

- Non Hugo, rassure-toi, c'est son dernier match, c'est important…

L'ancienne préfète en chef s'adossa confortablement et reporta son attention sur l'écran. C'était le dernier match de Ginny, mais quel beau match ! Elle regarda rapidement par la fenêtre et fit la moue. Des nuages noirs arrivaient, annonçant la pluie.

« J'espère que Ginny ne va pas attraper froid ! »

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Le professeur McGonagall rédigeait les lettres d'admission des premières années à Poudlard. Tout en dupliquant le modèle d'origine une centaine de fois sur des parchemins vierges, elle remuait d'un geste souple la cuillère dans son thé.

Le calme régnait dans l'école, et cela n'était pas pour lui déplaire. Elle s'étira souplement, attrapa sa tasse et fit quelques pas dans son bureau. Elle regarda par la fenêtre et observa le parc de Poudlard. Il était verdoyant en ce début d'été. Seule la tombe blanche de Dumbledore détonnait dans cette immensité de vert.

Ses pensées se portèrent sur la prochaine rentrée. Tout avait tant changé depuis la mort de Voldemort. Chourave l'avait secondée au mieux dans la reconstruction du collège, et avait aspiré à une retraite paisible. Aussi, le jeune Londubat l'avait remplacé au pied levé et, avec les années qui passaient, il devenait un excellent professeur. Elle pensa avec amusement au mariage qui s'était déroulé plus tôt, dans la grande salle. Neville était si heureux en tenant la main de Luna et en prononçant ses vœux. Ces deux là formaient un très beau couple, se complétant à merveille. Minerva sourit. Elle ne regretterait jamais d'avoir engagé Luna Lovegood pour remplacer Filius. Même si elle était parfois fantasque, les élèves l'appréciaient énormément.

Un hibou arriva et lâcha un parchemin sur son bureau. McGonagall le prit et lut attentivement la missive. Elle laissa échapper un soupir de soulagement. Ginny Weasley-Granger acceptait sa proposition. Un souci de moins : le professeur de vol et arbitre de Quidditch était trouvé. Le jeune femme voulait une retraite sportive tranquille et faisait remarquer avec amusement qu'elle pourrait bientôt surveiller ses enfants à Poudlard. McGonagall sourit. Il y aurait toujours des Weasley à Poudlard. Elle reposa la missive sur son bureau, rassurée. Son staff était complet. Cela méritait bien un triton au gingembre, non ?

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Ginny évita un cognard et chercha le souaffle des yeux. Angelina Johnson l'attrapa et fila vers le but. La rousse accéléra et se plaça juste en dessous, prête à réceptionner en cas de besoin. Deux poursuiveurs adverses arrivèrent en trombe et bloquèrent la coéquipière de Ginny. Angelina baissa un cours instant les yeux, et laissa tomber le souaffle. Ginny remonta en chandelle, se saisit de la balle et fonça vers le but. Derrick, le batteur de l'équipe de Chudley, vint lui barrer la route. Ginny eut un sourire narquois, exécuta un looping et, une fois la tête en bas, tira de toutes ses forces en direction du but centrale. Le gardien ne put attraper le souaffle et dix points de plus s'affichèrent au compteur.

« Magnifique ! Un geste technique de toute beauté ! » s'exclama le présentateur.

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Hermione et ses enfants bondirent du canapé en hurlant de joie.

- Quel but magique ! s'exclama Hugo.

- Ma maman c'est la meilleure joueuse, reprit Rose en dansant.

Hermione acquiesça vivement. Elle allait se rassoir quand un bruit étrange vint du jardin. Elle fronça les sourcils et tendit l'oreille. Rien.

« Sûrement un chat… » pensa-t-elle en reportant son attention sur le match.

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La foule était en délire. Ginny tapa la main d'Angelina et retourna au centre du terrain. Cela faisait dix minutes que la pluie avait commencé à tomber, mais cela ne l'empêcherait pas de battre le record de sa carrière. Si leur attrapeur lui laissait le temps, Ginny voulait mettre 25 buts avant de partir. Le souaffle allait être engagé quand l'arbitre siffla deux coups.

- Le vif a été attrapé ? demanda Ginny à sa coéquipière.

Alicia Spinnet s'approcha d'elles.

- Non, je ne sais pas pourquoi le match s'arrête…

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Toujours postée devant la fenêtre, la directrice de Poudlard contemplait la pluie qui tombait doucement. Elle fronçait les sourcils. Un orage couvait, il n'allait pas tarder à éclater. Pourtant, il faisait si beau quelques minutes plus tôt. Elle haussa les épaules. Ce n'était pas à son âge qu'elle comprendrait les caprices du temps.

- Minerva…

McGonagall se retourna et fit face au portrait de Dumbledore. Toujours sa tasse de thé dans la main, elle s'approcha en souriant.

- Albus ? Que se passe-t-il ? demanda-t-elle en remarquant le visage grave de son ancien collègue.

- Il y a un problème…

Pour un portrait de défunt, Minerva trouva son collègue vraiment pâle. Son estomac se contracta. Son sixième sens lui disait qu'un désastre était proche.

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La porte d'entrée s'ouvrit violemment. Hermione prit ses enfants sous ses bras et sauta derrière le canapé.

- Restez cachés… murmura-t-elle en sortant sa baguette.

- Maman… Que se passe-t-il ? chuchota Rose.

Hermione posa son index sur ses lèvres.

- Où es-tu, sang de bourbe ? cria une voix grave.

L'ancienne préfète devint blanche. Elle reconnaissait cette voix. Elle inspira profondément, tentant de calmer les tremblements de ses mains.

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- Un grave problème, articula Dumbledore.

McGonagall espérait avoir compris de travers, mais un regard de son ami confirma ses craintes. Sous le choc, elle lâcha sa tasse qui sembla tomber au ralenti pour éclater en mille morceaux sur le sol.

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Des jets de lumière rouge fusaient dans le salon, dévastant des meubles, décrochant du mur des cadres qui tombaient pour se fracasser sur le sol.

Un sortilège toucha un homme qui vola quelques mètres en arrière pour s'encastrer dans un bureau.

- Faite attention, elle est dangereuse ! cria une voix étouffée.

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- Il faut que vous alliez chercher Miss Granger… pressa Dumbledore.

McGonagall acquiesça et attrapa sa cape et son chapeau.

- Je me charge de prévenir Severus. Faite vite Minerva !

Deux secondes plus tard, Dumbledore avait quitté son cadre. McGonagall sortit en courant de son bureau, traversa les couloirs de Poudlard, puis le parc. Elle poussa les lourdes grilles du château et transplana avant qu'elles ne se referment.

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Un corps fut propulsé à travers une fenêtre, explosant la vitre dont les bris se répandirent sur la pelouse humide. La femme tomba lourdement sur le sol, les éclats de verre lui rentrant dans le dos. Un long gémissement monta pour s'échapper de sa gorge. Les doigts cherchèrent automatiquement sa baguette.

« Elle n'a pas pu tomber bien loin… »

Des hurlements aigus retentirent, aussitôt couvert pas des ricanements grave.

- Alors, on n'a pas la forme, Miss Je Sais Tout ? s'exclama une voix grave venant de la maison.

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« Interruption du match. Attendez, on me passe un communiqué » commença le présentateur. « Par Merlin ! Ce… ce n'est pas possible… » dit-il soudainement.

Il semblait terrorisé, et la foule criait son mécontentement.

« Une… une attaque de mangemort a eu lieu. Le match est annulé… » balbutia-t-il.

Les spectateurs crièrent de terreur, et quittèrent leur place en courant. Les gens se bousculaient, les parents tenaient leurs enfants pour qu'ils ne se fassent pas piétiner. La panique avait envahit le stade. Ginny, Alicia et Angelina atterrirent rapidement. La rousse prit son balai et se dirigea vers les vestiaires. Elle fronça les sourcils en voyant Harry et Ron qui couraient vers elle, se frayant un chemin parmi les sorciers terrorisés.

- Ginny… murmura le Survivant, viens avec nous…

- Que se passe-t-il ? demanda la rousse qui pâlit.

- Viens s'il te plait, dit doucement Ron.

- Ce sont les enfants ? Où est Hermione ? balbutia Ginny.

Les deux aurors échangèrent un long regard. La poursuiveuse sentit une main glacée qui enserrait son cœur.

- QUE SE PASSE-T-IL ? hurla-t-elle.

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Elle sentait la pluie qui s'abattait sur elle, les gouttes glissant sur ses joues. Elle ne pouvait ni bouger, ni crier sa peine et sa douleur. Les monstres… A dix contre elle. Elle n'avait pas pu faire le poids. Au dessus d'elle, la marque des ténèbres brillait de sa lueur verte dans le ciel assombri.

Elle voulait se lever, leur courir après, mais elle était stupéfixée. Ils avaient emporté ses enfants. Elle avait entendu leur peur, leur angoisse alors qu'elle essayait de les défendre. Mais elle en avait été incapable. Nott avait raison. Elle s'était laissé aller. C'était de sa faute.

Par Merlin… Des mangemorts chez elle. Après toutes ces années… Que cela voulait-il dire ? Serait-il possible que… Non, il était mort. Harry l'avait tué, il n'y avait plus d'horcruxe. Il n'aurait pas pu revenir d'entre les morts.

« Et pourtant, je l'ai bien fait… » se dit-elle en sentant une larme couler sur sa joue.

Elle n'avait jamais demandé à Dumbledore comment il avait produit ce miracle. Il y a des choses qu'il valait mieux ignorer tant la tentation était grande, avait-elle pensé à l'époque. Mais maintenant, elle le regrettait amèrement.

Un gémissement resta bloqué dans sa gorge. Elle avait mal. Elle sentait le verre brisé qui entaillait sa chair, qui pénétrait dans sa peau. Elle avait la respiration courte, due au coup de pied que le mangemort lui avait infligé dans le buste.

« Je dois avoir une ou deux côtes de cassées… »

Des craquements se firent entendre, puis des bruits de pas.

- Hermione ! cria une femme en s'approchant. Enervatum ! Vous, allez voir dans la maison.

Tonks se pencha sur l'ancienne gryffondor alors que deux aurors pénétraient chez elle.

- Ne bouge surtout pas, j'appelle les médicomages, dit doucement la métamorphomage.

Mais Hermione ne voulait rien entendre. Elle se mit lentement debout, et une violente quinte de toux la prit. Elle porta la main à sa bouche et toussa. Du sang…

- Hermione, reste allongée s'il te plait.

L'ancienne préfète secoua la tête. Les aurors ressortirent de la maison en courant, l'air terrifié.

- Je dois… récupérer mes enfants… Avant le retour de Ginny…

- Sois raisonnable. Dans cet état, tu ne pourras rien faire !

- C'est ce que tu crois, répliqua durement Hermione.

La langue de plomb leva la tête et planta son regard dans celui de l'auror. Tonks fit un pas en arrière, apeurée. Le regard de son amie était froid, terrifiant. Hermione pencha la tête en arrière, ferma les yeux et tendit la main devant elle. Quelques instants plus tard, sa baguette apparut dans sa main et ses doigts se resserrèrent dessus. Elle tourna les talons et pénétra dans son salon, Tonks sur ses talons. Hermione regarda le désordre ambiant, puis eut un haut le cœur en remarquant un message sur le mur.

- Dis à Ginny que je reviens vite. Avec les enfants…

- Hermione, non ! Tu es…

Tonks ne put en dire plus, la gryffondor avait transplané. La métamorphomage passa une main dans ses cheveux, et sortit dans le jardin en entendant trois craquements sonores. Un long hurlement retentit dans la nuit. Ginny Weasley venait d'arriver, et se précipitait dans sa direction. Ron et Harry tentaient de la retenir, sans effet.

- ROSE ? HUGO ? HERMIONE ? appela la jeune femme.

La poursuiveuse contourna Tonks et se précipita chez elle, regardant partout. Elle finit par tomber à genoux dans son salon dévasté, secouée par de violents sanglots. Harry et Ron pénétrèrent à leur tour dans la maison. Les meubles étaient saccagés, signe d'une lutte acharnée. Et sur un mur, écrite en vert, l'inscription les terrifia :

« Je suis de retour, sang de bourbe. Viens me chercher… »

Tonks arriva et prit la main d'Harry dans la sienne. Ron essayait de consoler sa sœur.

- Voldemort est vivant ? demanda Harry d'une voix blanche.

- Il semblerait, répondit Tonks. En tout cas, Hermione est partie s'en assurer…

- Elle n'a pas fait ce que je pense ? s'exclama Ron, blafard.

- J'ai bien peur que si, monsieur Weasley… répondit doucement une voix derrière eux.

Tous se retournèrent et furent surpris de trouver Minerva McGonagall.

- Non, Hermione ne peut être folle à ce point là ! rétorqua Ginny. Elle ne m'aurait pas laissé… Elle ne serait pas partie seule face à…

- Hermione est réfléchie. Elle sait que c'est suicidaire ! coupa Harry.

McGonagall observa la pièce et secoua la tête, dégoutée.

- Les monstres… marmonna-t-elle. Si vous voulez éviter un autre drame, il faut la retrouver avant qu'il ne soit trop tard.

- Je vais faire le tour des endroits anciennement fréquentés pas les mangemorts, s'exclama Tonks.

- Je.. Je viens avec toi, dit Ginny en se levant.

- Non. Tu restes ici et tu te reposes. Ron, tu veilles sur elle, dit Harry.

- HARRY ! Mes enfants ont disparu, ma femme aussi, et tu veux que… que…

Ginny semblait étouffer de colère et de rage.

- OK, tu viendras avec moi, céda le survivant. Je vais aller voir parmi mes contacts, si on peut avoir des infos. Et vous professeur ? Professeur ?

Harry tourna la tête, et soupira. McGonagall avait disparu.

Alors, ça vous a plu ? Un petit commentaire ? Un coup de batte ?

La suite la semaine prochaine !

Bises,

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