Cho les jeunes!!!

Alors j'etais couchee en train d'imaginer des histoires qui pourraient donner la frousse quand cette idee pour une fic m'est apparue! (idee accompagnee avec la vision d'un quelqu'un qui me touche la joue alors que je suis presqu'endormie!! pas besoin de vous dire que j'ai failli faire un arret cardiaque! mdr mais ce n'etait qu'un demi-reve!!! )

Donc voila, je vous offre le premier chapitre de cette fiction qui vient tout bonnement de mon imagination et je profite de remercier J.K Rowling pour ses fameux caracteres qui rendent ma vie ... ok infernale parce qu'ils refusent parfois de faire ce que je leur dis dans mes fics mais qui neanmoins font mon bonheurrrr :D

Alors j'espere que ce premier chapitre va vous plaire... Autant vous avertir qu'il est peut etre un peu dur pour les ames sensibles et que un personnage en particulier souffrira pendant la plupart du recit MAIS etant donne que j'ai un coeur de ravioli, ca sera une fin heureuse comme on les aime!!! :D :D

Sans plus blablater, je vous souhaite bonne lecture et espere tout pleins de reviews ( ok je sais dans mes reves mais c'est beau de rever!!)


o_O_o_O Qui suis-je ? O_o _O_o

« « L'injustice est le principe même de la marche de cet univers,

Ernest Renan. » »

Sans ménage, elle venait d'être jetée dans sa petite cage, sa maison. Avec aisance ses yeux s'habituèrent au peu de lumière et après une profonde inspiration, elle se traîna sur le sol froid jusqu'à un coin de la pièce. Sans faire d'effort pour se lever, elle resta allongée par terre, ramenant simplement ses genoux à sa poitrine, étouffant ses cris de douleurs et ravalant ses larmes. Elle avait longtemps passée le stade des pleurs. Son état d'esprit après ses longues ''séances'' était si bas qu'en effet les larmes n'arrivaient plus à couler. Elle se contentait simplement de fredonner, tentant de faire disparaître ses maux de tête, et faisant de son mieux pour ignorer les paroles qui passaient en boucle dans toutes les pièces de cette ''prison''. Ainsi donc, elle recommença a fredonner la seule chanson dont elle se rappelait, bouchant ses oreilles pour ne pas entendre la voix glaciale et robotique lui dire qu'elle était laide, inutile, sotte, folle et toutes autres insultes.

D'ailleurs, elle en venait même à se demander si tout cela n'était pas vrai après tout... cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas prit un bain, donc elle devait en effet être affreuse à voir avec sa masse de cheveux indomptables, sans ajouter qu'elle devait fortement sentir. Ensuite dans cette cellule où elle ne faisait que dormir et parler aux rats, elle était bel et bien inutile. Sotte... elle n'était pas sûre de l'être... elle savait qu'elle avait été très intelligente un jour... peut être trop même mais ces jours lui paraissaient lointain. Dans cet endroit dont elle ne connaissait même pas la location, elle ne servait qu'à une proie, un de ces petits rats de laboratoire sur qui on faisait toutes sortes d'expérimentations. Elle ne lisait plus, ne savait rien de ce qui se passait dans le reste du monde, ne savait pas quel jour on était exactement, ni d'ailleurs si elle possédait encore des pouvoirs magiques, ou encore même si demain elle serait vivante. Alors oui... peut être était-elle sotte en fin de compte.

Enfin, en ce qui attrayait à la folie, elle se refusait à admettre la vérité mais pourtant tous les faits étaient là, le plus évident étant qu'elle parlait à des personnages invisibles – en plus des rats –. Elle riait seule, était toujours nerveuse, mangeait ses cheveux, rongeait ses ongles, se sentait toujours épiée, se mordait jusqu'à ce qu'elle saigne. La décision était donc qu'elle était bel et bien folle sans oublier d'ajouter évidemment qu'elle ressemblait parfaitement à une aliénée : ses cheveux étaient plus broussailleux que jamais et avaient une teinte grise grâce au surplus de poussière qu'ils avaient accumulés, ensuite, elle était maigre à faire peur, sa peau semblant carrément gluée à ses os. Ce qui lui servait de vêtements quant à eux avaient passés le stade de haillons pour n'être qu'un mince tissu enveloppant son corps trop maigre. En gros... elle avait tout d'une folle.

Alors qu'elle continuait de fredonner la dernière chanson qu'elle avait entendue avant d'être enlevée, une autre voix que celle des haut-parleurs invisibles vint la sortir des ses sombres pensées.

- Alors mon soleil... t'as passée une bonne journée?

L'homme qu'elle connaissait si bien après l'avoir vu pendant tous ces 666 jours jeta dans un petit trou à même le sol de la cellule une purée jaunâtre et balança ensuite un petit morceau de pain à l'air douteux à travers la pièce.

- T'inquiète je viendrai prendre soin de toi plus tard, ajouta-t-il en lui accordant un sourire pervers tout en déposant une petite tasse d'eau par terre.

En entendant ses propos, elle se recroquevilla contre les parois du mur. Elle n'avait ni la force ni le courage de répondre à son bourreau. Elle continua donc de fredonner pendant encore longtemps jusqu'à ce que les haut-parleurs s'arrêtent. Malheureusement pour elle, elle n'eut pas le temps de jouir du calme de la pièce car l'homme était de retour. Il ouvrit la porte du cachot et s'y engouffra, déboutonnant déjà son pantalon. Comme une enfant apeurée, elle se colla davantage aux murs mais en vain. Il était déjà au-dessus d'elle. L'agrippant d'une main ferme, il la retourna pour s'allonger sur elle. Sans plus tarder, il s'enfonça en elle, broyant ses seins d'une main et enfonçant en même temps quelques doigts dans son intimité. Elle avait mal et les larmes qu'elle pensait avoir enterrées refirent surface sur ses joues. Combien d'heures elle est restée allongée par terre, priant pour qu'il ôte son sexe et ses doigts d'elle, elle ne savait pas réellement mais au bout d'un moment, il poussa un juron et se remit debout. Elle savait que ce n'était pas fini... Comme pour lui dire qu'elle avait raison, il la tira par les cheveux, la sommant de s'agenouiller, ce qu'elle fit avec beaucoup de peine au bout de quelques longues minutes. Sans prévenir, il enfonça son membre durcit dans sa bouche alors qu'elle étouffait un cri de douleur.

Ainsi il continua de se mouvoir dans sa bouche, enfonçant sa tête de plus en plus profondément. L'envie de vomir lui vint rapidement alors qu'elle continuait ses vas et vient forcés et subitement, elle eut un flash. Ainsi, elle respira profondément et mordit de toutes ses forces l'homme qu'elle détestait le plus au monde alors que celui-ci poussait un cri perçant, tirant fortement les cheveux de la jeune fille qui ne démordait pas, ses dents s'enfonçant de plus en plus profondément. Rapidement, le goût du sang lui vint à la bouche et alors qu'elle prenait plaisir à le faire souffrir, elle reçut un coup de pied magistral à l'abdomen qui l'envoya se heurter douloureusement contre le mur. Mais trop contente de son idée, elle pencha la tête sur le côté et commença à pouffer bêtement, fixant son violeur qui tenait son sexe qui saignait abondamment et qui semblait avoir une fente saillante. Alors qu'il s'occupait à essayer de recoller le bout qui pendait et ne tenait plus que grâce à une mince chair de peau, la jeune fille eut de nouveau une sorte de flash et se précipita vers la grille du cachot, ignorant sa violente migraine. Malheureusement, alors que sa main touchait à peine les barreaux, elle fut électrocutée, son corps prit de violentes convulsions alors que l'alarme commençait à sonner.

Rapidement, des hommes couverts de la tête aux pieds dans des uniformes noirs apparurent et la ligotèrent pour ensuite aller s'occuper de leur confrère qui pleurait encore sur son membre désormais inutile. Elle les regarda sortir avec un petit sourire à faire peur mais fut rapidement ramenée sur terre en pensant à ce qui suivrait...

POV

''666 jours que je suis enfermée ici... je ne sais ni par qui, ni pourquoi ou encore où... Je me sens vide, ma tête me joue des tours et j'ai mal partout. Cependant, dans mes rares moments de lucidité comme celui-ci, je repense aux premières années de ma vie dont je me rappelle encore avant que mes trous de mémoire ne me reprennent les seuls souvenirs qu'il me reste. J'avais des parents... des amis... je me souviens de la rousse mais ne me rappelle plus de son nom... Je sais aussi que j'avais deux meilleurs amis qui comptaient beaucoup pour moi malgré le fait que ma mémoire veuille me faire croire le contraire... mais je m'en souviens en ce moment alors que j'attends l'heure de ma punition...

Je parle aux rats il est vrai mais je ne suis pas folle... je leur parle car ils me comprennent et me répondent... on a des conversations très intéressantes... du moins c'est mieux que de passer des journées sans jamais ouvrir la bouche. Ce sont mes amis... fidèles et compatissants... pas comme ceux que j'avais à l'école car eux ne sont pas venus me chercher... ils m'ont abandonné pour croupir dans ce trou. Mais il n'empêche que je me souviens... je me souviens du brun à la cicatrice, je me souviens du roux... je me souviens aussi de l'ancien moi... je me souviens que je m'appelle...''

Je m'arrête pour tousser, crachant des substances où le rouge du sang se mêle artistiquement au jaune des soupes qu'on me sert comme dîner, au vert des nombreux vaccins qu'on me donne durant mes ''séances'' et au noir résultant de toutes les combinaisons de pourritures que ces sorciers qui se disent être des scientifiques infiltrent dans mon corps. J'ai mal... mais je ne sais pas où exactement...

J'entends un bruit et sans même lever ma tête enfouie dans le mélange de poussière et de différentes autres matières désagréables qu'il me serait impossible d'identifier, je sais qu'ils sont de retour... ils viennent me chercher pour me punir... Leur présence m'incommode et déjà je sens mes souvenirs m'échapper... je replonge dans le gouffre sombre et profond où ma mémoire ne contrôle plus rien et d'où la salvation n'est plus envisageable.

Deux grands colosses m'attrapent alors sous les aisselles et me traînent au dehors de mon cachot sans se soucier de mes genoux qui frottent le sol rugueux, y laissant quelques parcelles de mon épiderme et quelques gouttes de mon sang... je m'étais trompée... la matière noirâtre que j'ai craché plus tôt n'était pas que pourriture... à vrai dire, en regardant de plus près, je réalise que c'était mon sang... cette matière gélatineuse supposée rougeâtre qui coule dans les artères de tout être humain..., cette matière qui en moi prenait cette teinte noire incompréhensible. Je n'ai pas la moindre idée de ce que ces scientifiques-sorciers me font mais je ne souhaite à personne d'être à ma place... depuis que je suis ici, mon corps n'est devenu plus qu'une boîte servant à des expérimentations diverses. Toute humanité m'a été enlevée... Suis-je une bête? Suis-je un fantôme? La réponse n'est pas évidente mais elle importe peu car je ne sais même plus qui je suis ni d'où je viens, ou encore moins qui sont mes parents... encore une fois, je me sens vide, dénuée de tout sentiment, de toute émotion.

On passe devant plusieurs autres cellules où je vois d'autres comme moi... je ne sais pas si je les connais mais on se comprend sans même se voir ou se parler car nous subissons tous les mêmes supplices.

Epuisée, je laisse ma tête retomber lourdement sur mon torse, projetant probablement à tous spectateurs la vision horrifiante d'un cadavre de la pire espèce. Mais fin est proche... je le sais... je le sens... et je suis plus que prête à accueillir Azrael -l'ange de la mort, le faucheur-, et à partir avec lui n'importe où... au paradis, en enfer... cela n'importe pas car je suis sûre et certaine qu'il n'y a plus un endroit qui puisse être pire qu'ici.

Une lumière aveuglante perce mes paupières closes et pendant une fraction de seconde, je crois, j'espère que je suis au ciel, délivrée de toutes mes souffrances... serait-ce seulement trop demander... ? Il faut croire que oui car violemment, on m'attache les bras et les pieds a des menottes suspendues dans l'air, me gardant debout de force. Sans même prononcer de phrase, sans utiliser de baguette ou sans même me toucher, quelqu'un m'ôte le mince tissu qui recouvre mon corps rien que d'un claquement de doigt. Non... je ne suis ni au paradis ni en enfer et je me demande pourquoi Dieu me déteste autant... qu'ai-je donc pu faire pour mériter les traitements que je reçois... je ne me souviens de rien et pourtant au plus profond de moi je sais que je ne suis coupable de rien... aucun crime, aucun vol, aucun meurtre... rien... si je ne suis donc pas une mauvaise personne pourquoi me faire endurer ceci alors que ceux qui méritent indubitablement ces sentences sont libres de continuer leurs actes malveillants et désobligeants dans la paix d'esprit...? Dans quel monde injuste vivons-nous donc?

Je retiens un cri alors que le premier fouet fend l'air avec un bruit perçant juste avant d'atterrir sur mon dos. Un... deux... trois... quatre... cinq... six... je ne peux plus compter car je crie. Je ne sais pas combien de coups j'ai reçu mais s'en était plus que la première fois où j'avais exécuté un de mes ''plans''. Et cette fois, cela fait beaucoup plus mal car mes forces se sont considérablement amenuisées.

Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle que mon dos se heurte violement à des bars de métaux surgelés alors qu'on me lance un seau d'alcool sur mes blessures béantes. Bizarrement, je ne ressens rien... je suppose que j'ai atteint la limite où mon corps trop endolori ne réponds plus à rien...

Quelqu'un s'approche de nouveau de moi et sans prévenir, il enfonce dans mon nombril une seringue dont l'aiguille pourrait concurrencer aisément avec l'épaisseur d'un crayon no.2... mais ce n'est point cela qui me fait le plus mal, ou encore moins mes blessures... c'est la douleur qui démange instantanément ma boîte crânienne qui me fait hurler... c'est la douleur qui parcourt mes veines comme un poison, me drainant de toutes mes forces qui fait convulser mon corps. Je bouge, je me débats, je hurle, je tente de donner des coups de pieds... mais en vain. On me plante une autre seringue encore plus grosse juste au bas du dos, en plein dans la racine nerveuse et une autre encore juste dans le canal où circule la moelle épinière. Je crie... mais personne ne m'entends ou du moins ceux qui m'entendent se plaisent à voir ma souffrance. Le sorcier qui se trouve non loin de moi branche plusieurs tubes aux seringues et après une manipulation complexe de plusieurs boutons sur les murs, il me regarde avec un sourire... là, je me sens drainer, une force invisible aspirant tout ce qui se trouve en moi.

Cela fait mal... beaucoup plus que d'habitude. Pour ajouter à ma peine, un de mes fameux flashes déferlent sur mon cerveau comme une décharge électrique, suivi d'un autre, puis d'un autre encore. Des images floues et incompréhensibles passent comme dans un film derrière mes paupières qui battent vingt fois la seconde et alors qu'on me plante plusieurs autres seringues dans les bras, dans le ventre et dans le cou, je me souviens d'une chose... une seule et unique chose... une chose que je ne sais si c'est ma mémoire qui me souffle ou si c'est mon imagination qui crée, une chose qui fait qu'au moins, je ne mourrai pas totalement sotte.... rien qu'une chose... rien que deux mots... ''Hermione''... mon nom est ''Hermione Granger...''

« « La mémoire est chose plus dangereuse que l'imagination,

Kazimierz Brandys. » »


Alors?!?! c'est quoi le verdict?! Ca vous a plu? Parce que sinon je m'arrete de l'ecrire et autant vous dire que pour que je continues, il va me falloir une bonne petite somme de reviews.... alors c'est a vous de jouer maintenant... Dites moi cce que vous en pensez!!!

Sur ce, je vous dis a bientot peut-etre pour une suite tout aussi excitante!!

Gros bisous,

Elea.

P.S : Si ca vous interesse allez jeter un petit coup d'oeil a ma fic : "Pour Changer Notre Monde"... peut-etre que ca vous plaira ^^.