Warning : Gros craquage, tout simplement. Donc, pas de warning en fait. oo

Disclaimer : Malheureusement, ils ne sont pas à moi. Sinon, Aomine se taperait Akashi dans chaque épisode.

NDA : Encore une réécriture. J'avais écris cet OS il y a longtemps et à l'époque, c'était juste un OS. Maintenant, suivant comment je pourrais en faire un two-shot. Ça dépend des retours, en fait.

+ Je n'ai toujours pas de Bêta-reader donc… Y'aura pleins de fautes, je m'en excuse d'avance. Encore.

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Vous avez déjà eu vous, ce sentiment abominable qui vous prend l'estomac lorsque vous vous regardez dans le miroir. Le sentiment d'être un monstre, d'être quelqu'un qui ne fait que des erreurs ? D'être le seul fautif et ce peut-importe l'histoire ? D'avoir finalement fait couler seulement des larmes au lieu d'avoir fait naître des sourires comme les promesses le disaient ? Et de se rendre compte que quoiqu'on essaye de faire pour rattraper tout le mal fait, rien ne change. C'est déjà trop tard. Et que la seule chose qui nous reste à faire, c'est de continuer à vivre avec ce sentiment, ce masque, ce faux sourire dont personne ne doutera jamais.

Je sais très bien pourquoi j'ai peur d'ouvrir cette lettre qui repose depuis ce matin sur la table basse de notre salon. Je sais bien que c'est toi qui me l'as écrite avant de partir de la maison sans espoirs de revenir un jour. Je sais au fond de moi ce qu'elle contient même si je tente vainement de me convaincre que je me trompe, que tu n'es pas parti et que sur le papier blanc se trouve simplement des mots que tu as délicatement écris afin de me souhaiter un joyeux noël.

Mais je suis un idiot qui refuse d'affronter la réalité en face, un sombre idiot qui refuse de réaliser qu'il a merdé et que tout est fini. Mais avoir peur et fermer les yeux ne m'empêcha pas indéfiniment de remettre à plus tard l'ouverture de tes mots. Et puis, je dois savoir. Dans le fond, si je ne le fais pas, je m'en voudrais toute ma vie d'avoir attendu qu'on m'annonce ta mort autrement que par tes propres mots. Même si ça me terrifie.

Je me redressai donc de mon confortable canapé en cuir noir afin de saisir entre mes doigts le papier de l'enveloppe qui contenait la fameuse lettre et, une fois celle-ci sortie de son enveloppe, je laissai mes yeux parcourir l'écriture à l'encre. Sans même lire, je retins un faible rictus. Tu as écrit comme à ton habitude. D'un geste assuré, lent. Chaque trait est parfaitement fait. Comme toi, c'est parfait.

« Daiki… Je n'ai pas de but précis en écrivant ces brefs mots et je ne veux surtout pas que tu pense que ce qui va suivre est uniquement de ta faute. J'ai ma part de responsabilité et je dirai même que tout est de ma faute en réalité. Ce n'est pas de ta faute si j'ai pris la décision de tout quitter aussi vite, de te quitter comme ça. Je sais très bien que tu t'en veux mais tu as tors de penser cela. Même si moi, au début je t'en voulais de nous avoir mis dans cette situation. Je t'en voulais de me laisser comme ça. Je t'en voulais pour tout ce qui nous tombais dessus. Je t'ai accusé à tord de ce qui nous arrivait parce que je voulais simplement accuser quelqu'un pour la peine et la douleur que je ressentais. Tu sais que je n'ai jamais été à l'aise quand les émotions humaines sont misent en jeu. J'aurais dû mieux apprendre de toi, Daiki.

Tu me manques. Parce que même si on se parle, on se côtoye toujours, j'ai l'horrible sensation que mes actes nous éloignent l'un de l'autre d'avantage. Comme si au final, toi et moi c'était une erreur. Je cherche en vain à comprendre ce qu'il se passe, comment on a pu en arriver là. Daiki, est-ce que tu me hais ? Est-ce que tu m'en veux d'avoir eu peur ? Surement. Et tu aurais raison, dans le fond, de ne plus m'aimer. Je me dis que tu continues à faire semblant pour ne pas que je m'en aperçoive, comme si tu me devais quelque chose, comme si tu cherchais encore à me protéger. Même si je n'ai jamais eu besoin de protection et tu as toujours été le premier à le savoir. Peut-être que tu continues à me laisser croire que tu m'aimes encore, que tout est comme avant alors que tout à changer. Mais tu sais, si il y a bien une chose qui n'a pas changé, c'est mes sentiments pour toi. Rien ne les enlèvera jamais. J'ai mis bien trop de temps avant d'apprendre à aimer, avant de savoir comment faire pour ressentir autre chose que la haine ou la rancœur. Tu m'as appris tellement de choses humaine Daiki. Et c'est surement pour ça que c'est toi que j'ai choisi, à l'époque. J'ai fini par tout aimer de toi. Ton sale caractère, tes mauvaises habitudes, le son de ta voix. La façon que tu as de m'appeler comme avant. Tout le reste. Tout. Même ce que toi, tu ne supportes pas chez toi. Pourtant, je dois m'en aller. Je n'en peux plus de tout ça et je tenais à m'excuser de fuir aussi lâchement à cette difficulté qui n'est pas la première ni la dernière. Et je m'excuse de te laisser traverser des choses encore plus dures. Pardonnes moi de te laisser tout seul. Tu avais raison, tout ça aura finit par me tuer.

Seijuurõ. »

J'aurais dû le savoir. J'aurais dû faire quelque chose. Au fond, j'étais surement encore persuadé que rien ne pouvais t'atteindre. Je pensais encore que tu étais au dessus de tout. Même de tout ça. Mais à l'évidence non. Je suis désolé Akashi. J'aurais dû le savoir et t'aider.

J'ai mal. Tellement mal. Parce que je suis impuissant face à tout ça. Et surement parce que je ne réalise pas encore complètement ce que cela veut dire.

Akashi ne reviendra plus jamais.

Tu ne reviendras plus jamais. J'ne pourrais plus jamais t'entendre râler parce que j'fais trop de bruit. J'pourrais plus jamais t'observer quand tu lis et quand tu fini par t'endormir sur tes bouquins idiots. J'pourrais plus jamais te toucher et me délecter du son de ta voix, des intonations que moi seul peux te faire émettre. Je ne t'entendrais plus jamais dire mon « Je t'aime crétin » mensuel. Jamais.

Soudain, le combiné du téléphone sonna et résonna dans toute la pièce et j'y répondis sans savoir à qui j'avais affaire.

« - Allo ? Entamais-je prudemment sans me douter de qui il s'agissait.

- Poisson d'avril~ Fais pas le gueule, j'te rapporterais un petit moi en peluche pour la prochaine fois, histoire que tu sois pas tout seul. »

D'accord, quand il rentre, je vais le niquer. Littéralement.

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Je sais, Aomine est OOC. Akashi est PIRE qu'OOC. En temps normal, le contraire aurait été plus logique. Mais pour le bien de la dernière phrase, la blague devait être d'Akashi. u-u